Alfresco lance la version 3 finale

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jan.
2009
Technologie
Après de longs mois d'attente (et de développement !), Alfresco propose une nouvelle version majeure de sa solution de Gestion de contenu d'entreprise (ECM), la version 3.0.

Au chapitre des nouveautés (détaillées plus bas), une longue liste de nouvelles fonctionnalités et correctifs :
  • Une interface collaborative (Share) proposant wiki, blog, gestion de documents, forums, calendrier et gestion de liens
  • Une organisation par projets, centres d'intérêts, groupes de travail
  • Un nouveau framework applicatif pour développer des applications orientées gestion de contenu
  • Une interface pour la mise en forme visuelle des sites
  • Le support du protocole Sharepoint
  • L'implémentation du protocole CMIS
  • L'ensemble des correctifs disponibles en version Entreprise

Parmi la longue liste des nouveautés depuis la version 2.1 :

Interface Share
Sans aucun doute le point le plus visible, une nouvelle interface appelée "SHARE" et basée sur l'API Representational_state_transfer "Webscript" apparue avec Alfresco 2.1, sauf que le concept a été poussé encore plus loin pour construire un framework web complet ("SURF") permettant la conception d'interfaces riches et pouvant fonctionner sur un serveur différent de celui d'Alfresco.

Le principe de SHARE est de mettre à disposition un outil collaboratif complet pour gérer le partage d'informations entre les utilisateurs ayant un projet ou un centre d'intérêt commun en centralisant en un seul endroit tous les éléments associés : la documentation dans un wiki, la communication dans un blog, les documents, la liste des événements, un forum pour ainsi faciliter la communication dans des équipes liées à un projet, ou partageant un centre d'intérêt commun. D'ailleurs la notion de centre d'intérêt et d'expertise prend aussi de l'importance avec la notion de profil utilisateur enrichi (permettant la gestion des qualifications, domaines de prédilection, ...).

Share propose tout d'abord un tableau de bord personnel qui permet à chaque utilisateur la configuration de son espace par simple configuration des "Dashlets' disponibles. Flux RSS, liste de projets, activités des projets, événements de calendrier à venir, etc.

Share propose ensuite la possibilité de définir des sites qui vont accueillir les différents projets afin de fournir pour chacun un wiki, un blog, un calendrier, un forum, une gestion de documents et un gestionnaire de liens (marque page) qui sont propres à chaque site. On peut d'ailleurs aussi configurer chaque site pour qu'il propose une sélection de ces composants en fonction des besoins.

Chaque site dispose aussi de son tableau de bord propre afin de choisir là aussi les informations à présenter en fonction du contexte, et chaque élément peut donner lieu à une souscription à un flux RSS (ou iCal pour le calendrier) dédié.

Enfin la notion d'activité permet la visualisation rapide de l'ensemble de l'activité des différents sites afin de suivre en temps réel ou différé l'ensemble des actions effectuées par les autres acteurs (ajout ou mise à jour de documents, commentaires, réponse dans un forum, modification du wiki, ...).

Notion d'invitation externe
Il est désormais possible d'inviter des utilisateurs externes (comprendre : qui ne disposent pas d'un compte sur l'annuaire d'entreprise ou la base Alfresco) pour qu'ils puissent participer à un projet qui impliquerait des clients, fournisseurs, partenaires, ...

Prévisualisation Flash
Pour visualiser les documents bureautiques classiques (MS-Office, OpenOffice.org, PDF, Images, ...) sans avoir à disposer des outils associés sur le poste de travail, ou en économisant de la bande passante (qui n'a jamais été obligé de télécharger une présentation de 5 Mo depuis un intra/extranet un peu lent, juste pour le parcourir rapidement ?), une prévisualisation des documents est disponible à travers une conversion à la volée vers le format Flash (même si c'est mal, c'est un moindre mal) avec la possibilité de parcourir les pages et d'effectuer des zooms.

Support du protocole Sharepoint
C'est un point très important car Alfresco est maintenant capable d'émuler (se faire passer pour) un serveur Microsoft_Office_SharePoint_Server_2007 auprès des outils MS-Office. Cela signifie qu'il est possible d'utiliser tous les outils collaboratifs qui nécessitaient jusqu'a maintenant d'utiliser Windows Server, Sharepoint, SQLServer et donc d'être totalement lié au monde Microsoft.
Cela offre la possibilité aux utilisateurs de MS Office de parcourir les espaces documentaires, effectuer des réservations de documents, des mises à jour, d'accéder à des menus qui ne sont normalement accessible qu'en utilisant Sharepoint, et cela sans rien installer sur le poste client puisque l'installation de MS-Office impose de toute façon l'installation de cette portion collaborative depuis la version 2003 !
C'est une application directe de la décision de la Commission Européenne qui a condamné Microsoft à livrer ses spécifications concernant plusieurs protocoles, décision dont a déjà profité l'équipe Samba il y a quelques mois (Merci l'Europe !).

CMIS
Imaginez les éditeurs leaders qui se placent autour d'une table, et décident de définir une norme qui permette l'interopérabilité de leurs solutions avec un langage de référence. Quelque chose qui apporterait autant que la normalisation de SQL pour les bases de données (oui, c'est ambitieux), et qui soit accessible à travers une API REST ou SOAP pour satisfaire un maximum le monde. Et bien c'est ce qui est arrivé après 2 années de travail au sein d'un groupe regroupant IBM, Microsoft, EMC, SAP, OpenText, Oracle et ... Alfresco (c'est une belle preuve de reconnaissance, mais plutôt logique vu le bagage de l'équipe technique Alfresco) !

Les possibilités ?
  • Faire cohabiter l'ensemble des solutions au sein d'un même système d'information
  • Utiliser les interfaces depuis des outils tiers pour manipuler le contenu
  • Gagner en indépendance et en choix.
  • Permettre l'arrivée de nouvelles applications.

Après beaucoup de réunions, discussions et démonstrations, voici la première version publique de cette nouvelle norme (du moins appelée à le devenir) appelée CMIS, pour "Content Management Interoperability Services". Ce n'est pas la première spécification sur le sujet (après Odma, ou Content_repository_API_for_Java), mais c'est la première sur laquelle tout le monde se met d'accord pour en faire la norme de référence en s'y investissant vraiment et en prenant des engagements fort.

La spécification est actuellement disponible en version 0.5, en cours de discussion au travers du consortium OASIS, et le but est une finalisation et un passage par la case "ISO" en fin d'année 2009.

Un exemple de mise en œuvre est la mise à disposition d'une extension Joomla qui permet d'interfacer les deux produits. C'est aussi la preuve que le monde du libre sait implémenter plus vite que les autres les nouveaux protocoles ... à condition qu'ils soient ouverts !

Autres extensions disponibles depuis les versions précédentes
  • Extension Drupal
  • Extension Moodle
  • Extension Mediawiki
  • Extensions pour OpenOffice.org

(d'autres arrivent bientôt, en coopération avec de nombreuses communautés)

Application Web Studio
Il existe pour le moment plusieurs outils orientés Web dans Alfresco :
  • Le module WCM (une plateforme orientée publication et reposant massivement sur XML / XForms)
  • L'API REST
  • La plateforme Surf (l'interface Share étant un exemple d'application basée sur Surf)

Il manquait une façon simple de faire le design et la conception des sites.

Ce manque est comblé avec ce nouveau composant qui va beaucoup raccourcir la durée de prise en main.

Web studio va permettre de faire les choses suivantes :
  • La création de sites depuis le navigateur, en mode graphique et à l'aide d'assistants
  • L'ajout de composants par glisser-déposer
  • L'édition de pages
  • La possibilité de récupérer des composants et modèles de sites depuis le site Alfresco
  • La possibilité de contribuer ses propres composants et modèles de sites vers le site Alfresco

Nouveautés diverses
  • Extensions des API Javascript (coté serveur) et REST.
  • Modèles dynamiques (plus besoin de redémarrer le serveur après une modification du modèle de données)
  • Notion de collocation (une instance Alfresco = n entrepôts)
  • Un serveur SMTP embarqué pour l'archivage des mails et pièces jointes (on peut écrire directement dans un espace de stockage)
  • La navigation par catégories
  • La notion de tags pour classifier le contenu
  • Installeurs pour Windows, Linux, et Mac
  • Des améliorations de performances (sur l'émulation Common_Internet_File_System) par exemple
  • Des milliers de correctifs
  • Et j'en oublie !

Dernier point, le pack de langue mis à jour sera disponible dans quelques jours. Merci aux contributeurs !

Aller plus loin

  • # First

    Posté par  . Évalué à -10.

    et je suis content...
    • [^] # Re: First

      Posté par  . Évalué à -8.

      Si tu pouvais ne pas vomir, ça serait bien urbain de ta part :-)
  • # Question sur la souscription entreprise

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Alfresco présente des fonctionnalités très intéressante et a à ce jour une assez bonne réputation.
    Maintenant, je me pose la question de la portée de cette remarque dans le contrat de souscription entreprise :
    During any term of this Agreement, Company shall not, directly or indirectly:
    ....
    (iv) use or run on any of Company's hardware, or have deployed for use, any copy or version of Alfresco Community
    ....

    Votre avis ?
    • [^] # Re: Question sur la souscription entreprise

      Posté par  . Évalué à 6.

      Ca veut dire que si on souscrit au contrat de support, on ne doit utiliser que la version Entreprise, et pas un mix de versions. C'est d'abord un sujet pratique : quand le support s'engage, il faut être certain que c'est sur une version certifiée.

      Non accessoirement ça évite aussi que quelqu'un prenne la souscription minimale pour supporter 1 serveur en version Entreprise et 40 autres tous en version communautaire (ça arrive à pas mal d'autres éditeurs qui font du libre et pour qui ça génère une charge conséquente en support, sans la contrepartie associée).
      • [^] # Re: Question sur la souscription entreprise

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        (ça arrive à pas mal d'autres éditeurs qui font du libre et pour qui ça génère une charge conséquente en support, sans la contrepartie associée)

        Ca peut aller dans une petite boite où tout le monde travaille "ensemble", mais dans une moyenne/grosse boite, ça t'interdit carrément d'acheter une version "entreprise" de manière légale : en effet, personne ne peut savoir dans une grosse boite si une autre personne de l'entreprise a installé une version community, car personne n'a recensé la chose.

        Même si c'est pour éviter les abus et que le fournisseur n'attaquera pas dans ce genre de cas, si un juriste passe par la (cas dans chaque grosse boite avant signature d'un achat), il posera un véto insurmontable : incapacité de dire si l'entreprise viole la licence ou pas, donc on n'achète pas, point.

        Alors, cette clause est-elle utile ou pas? Monte ou descent le CA? Je n'en sais rien, mais je ne suis pas sûre qu'elle soit si utile que ça... voire descende le CA au final.
        (Redhat a bien CentOS, et ça ne pose pas de problème : le tout est d'avoir un n° de "site" pour chaque installation.)
        • [^] # Re: Question sur la souscription entreprise

          Posté par  . Évalué à 4.

          oui enfin dans les vraies boites il y a quand même un vague recensement de ce qui se retrouve installé, même au sein des services info, même au sein de la sacro-sainte R&D...
          • [^] # Grosse boite

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

            oui enfin dans les vraies boites il y a quand même un vague recensement de ce qui se retrouve installé

            La, tu viens juste de démontrer que tu n'es pas dans une grosse boite.
            Pour ta culture personnelle, dans une grosse boite :
            - Les services info ont une vague idée de ce qu'il y a chez eux, ça ne veut pas dire qu'ils communiquent la liste de ce qu'ils ont aux entre services info (guerre de pouvoir entre services, ça va pas la tête non de divulguer ces infos?)
            - Les services infos font la chasse aux licences pirates, ça va encore car les gens savent que c'est pirate donc qu'ils peuvent être sanctionnés, ils ne le font pas trop (ou ils le cachent)
            - Dans le cas ici, les gens ne savent pas que parce qu'une personne sur un site A achète une licence commerciale, elle n'a plus le droit d'avoir sa licence libre sur son site B. Pour plusieurs raisons : c'est libre, donc pas recensé le service info s'en fou, non communication entre services (imagine si tout le monde se met à demander à 100 000 personnes "eh les gars, vous avez pas tel logiciel installé j'espère, car je voudrai acheter la version commerciale"), etc...

            Et dans tous les cas, si sur 100 000 personnes 1 personne a une licence libre (c'est probable, question de probabilités!), tu te retrouves coincé à ne pas pouvoir acheter la version commerciale (car lui ne voit pas de raisons pourquoi il payerai, et ne voit pas de raison d'arrêter d'utiliser)

            Et on revient de toutes façon au même problème cité ci dessous : si tu as 100 versions libres et que tu veux avoir le support sur 1 version commerciale, il te faut soit payer 101 versions sur le budget de ton service (car les autres services refuseront de payer sur leur budget) que ton chef refusera (hors de question de payer pour les autres services) --> Pas d'achat.

            Tu vois la grosse entreprise comme une entité homogène, ce qu'elle n'est absolument pas : on ne se connait pas, mais accepterais-tu de me payer la licence commerciale car on est tous les deux français? En version plus petite (français --> entreprise), c'est exactement la même chose.
            • [^] # Re: Grosse boite

              Posté par  . Évalué à 1.

              J'ai peut être mal compris ce qu'est alfresco mais il me semble que c'est une application serveur, pas un logiciel qu'on installe sur tous les postes clients de la boite, donc déjà ça ne sera pas installer sur 100 000 postes.

              Ensuite je pense qu'un contrat concerne un projet donné, pas la totalité des projets d'une entreprise (encore que le fonctionnement varie peut être d'une entreprise à l'autre), donc j'aurai bien du mal à comprendre comment les quelques services informatiques travaillant sur un même projet pourraient ne pas communiquer et se cacher de telles informations.
              Travaillant dans un service gérant des applications utilisées pour certaines par 120 000 utilisateurs, ça ne fonctionne pas comme ça chez nous.
              • [^] # Re: Grosse boite

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                J'ai peut être mal compris ce qu'est alfresco mais il me semble que c'est une application serveur, pas un logiciel qu'on installe sur tous les postes clients de la boite, donc déjà ça ne sera pas installer sur 100 000 postes.

                Si tu es capable de définir lesquels des 100 000 personnes sont susceptibles d'installer un logiciel donné, tu es un magicien. Qu'il soit "serveur" ou pas (car avant de passer serveur, généralement un petit gars développe dans son coin sur son PC "normal")
                Donc sans savoir, ben faut contacter les 100 000 personnes de l'entreprise.

                Ensuite je pense qu'un contrat concerne un projet donné, pas la totalité des projets d'une entreprise

                Je cite : "use or run on any of Company's hardware".
                Pas de limitation à un projet, mais à l'entreprise.
                Donc tu dois demander à tous les services info : tu y arriverai dans ta boite?

                Sûr de ne pas avoir un utilisateur qui a installé un logiciel open-source sur sa machine? Ben... Bravo. Moi je ne connais pas ce genre de service info (même blindé de protection, les utilisateurs arrivent à installer des choses...)
                • [^] # Re: Grosse boite

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  La réponse a déjà été donnée plus bas. En fait le problème n'existe pas ...
                  • [^] # Re: Grosse boite

                    Posté par  . Évalué à 3.

                    Et puis bon, entre nous, qui irait dire au support "ah ben non nous n'avons pas respecté la licence car un mec du lab dev fait des tests" ?

                    La question reste cependant ouverte pour les cas où l'entreprise a 5 ou 10 serveurs Alfresco par exemple (ou RHEL ou etc) et ne paye qu'un seul support. Perso, mais vraiment perso, c'est ce que je ferais dans certains cas (et pas dans d'autres, ah les mystères de l'amour toussa).
                  • [^] # Re: Grosse boite

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

                    Tant que je n'ai pas vu les contrats type ou les annexes, je resterais sur mon impression désagréable et je conseillerais une autre solution plus ouverte.

                    Alors des liens vers ces annexes que je n'ai jamais vues ?
                    • [^] # Re: Grosse boite

                      Posté par  . Évalué à 2.

                      Il y a un service commercial pour ça si ma parole ne suffit pas.

                      La dépêche concerne la version Labs, sous licence GPL (donc sans aucune rapport avec ta problématique) et je n'ai aucune envie de transformer linuxfr en un service avant-vente, pseudo ultimatum ou pas :)
                      • [^] # Re: Grosse boite

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                        Le libre, ce n'est pas qu'une question de licence, c'est aussi une "communauté". Et un "contrat".

                        Savoir que si on veut plus tard acheter un support/chose pas dans la version open source pour un projet donné, il faut obligatoirement passer par acheter un support pour l'ensemble de l'entreprise et virer les licences open-source de la boite en entier peut être un point important quand on choisit un produit, même si on commence par la version open source (ça rendre dans la case "évolution possible").

                        Si la seule garantie écrite est "toute la boite", ben c'est ça qu'on prend. Car les bidouilles avec les commerciaux, non merci, rien n'est garanti. Pourquoi ne pas l'écrire noir sur blanc si c'est pour tout le monde la même chose?

                        Cela fait partie des remarques soulevées lors de la présentation d'un produit open source, oui c'est normal de regarder l'ensemble.
                        Maintenant, si quand on fait une remarque sur un point qui a trait à la version open source (oui, la version commerciale a trait à la version open source du fait que c'est une évolution possible), on se fait rembarrer "c'est pas le sujet", on a une vision négative de ce que peut être le contact futur avec le fournisseur et la prise en compte de nos remarques/demandes d'évolution sur le produit...
                        • [^] # Re: Grosse boite

                          Posté par  . Évalué à 3.

                          Absolument d'accord sur le fait que l'information est importante, cela dit à titre personnel je ronchonne toujours quand je vois une dépêche qui est un copié/collé de communiqué de presse et j'ai pris soin de rédiger en ne tombant pas dans ce piège (qui aurait donné lieu à des remarques inverses, à juste titre aussi).

                          Question de cohérence : j'applique le même principe sur les forums Alfresco depuis toujours, d'autant que j'ai été membre de la communauté pendant les premières années et pas du tout employé.

                          En 2009 une chose n'a pas changé : je me sens toujours membre de la communauté et c'est ce rôle que je tiens ici, pas un autre. Après libre à chacun de comprendre ce point de vue ... ou pas :)
                        • [^] # Re: Grosse boite

                          Posté par  . Évalué à 2.

                          sinon il y a documentum, solution proprio, je vous laisse regarder les prix / fonctionnalités pour vous faire peur. Il faut arrêter, alfresco est une superbe solution, je ne connais personnellement pas d'alternative similaire open source.
                      • [^] # Re: Grosse boite

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                        Ok. Je comprends très bien ta position.
                        Merci de toutes tes réponses.
                • [^] # Re: Grosse boite

                  Posté par  . Évalué à 5.

                  Si tu es capable de définir lesquels des 100 000 personnes sont susceptibles d'installer un logiciel donné, tu es un magicien

                  Si je donne les 99 850 qui ne peuvent en aucun cas installer quoi que ce soit sur leur bécanne sans que ce soit packagé à l'avance par le niveau 3 et approuvé par la hiérarchie, ca compte ?

                  Donc sans savoir, ben faut contacter les 100 000 personnes de l'entreprise.

                  C'est pas un vrai problème.
                  a) les utilisateurs n'ont pas accès à leurs disques locaux dans la plupart des grosses boites
                  b) comme vu plus haut ils ont de toutes les façons pas les droits pour installer grand chose
                  c) tant bien même ils auraient les droits, sur une appli communiquante encore faudrait-il qu'on leur ouvre les firewall internes pour que ca serve à quelque chose
                  d) il y a des scripts (backups, wmi, audit, snmp, patrol et j'en passe) qui passent toutes les nuits sur toutes les machines (en tout cas sur une grosse partie) et l'antivirus à la pause déjeuner. Et ils remontent tout ce qui est installé sur la machine.

                  Très honnêtement, dans une grosse boite le mec qui peut monter un serveur, le plugguer au réseau et l'utiliser avec son service pendant plus de 2 ou 3 jours, il est très fort.

                  Personellement (et je travaille surtout avec des petites boites) le mec qui branche un PC que je ne connais pas sur mon switch fait que
                  1) le port switch se met en panne
                  2) je recois un email immédiatement

                  même blindé de protection, les utilisateurs arrivent à installer des choses...

                  Très honnêtement non. Mais bon il est vrai que si on reste sur des protections raisonnables (le mec à un portable et il doit pouvoir changer l'heure et se connecter à une imprimante/un wifi à l'extérieur) il arrive souvent à faire du déparamétrage ou à passer outre une ou deux règles de sécurité. Mais installer un prog qui requiert les droits admin : non. Réussir à monter un serveur sur sa becanne sans que personne ne le sache : non (bloqué par le firewall local à sa machine), non (bloqué par le routage Vlan) et non (bloqué par les filtres firewalls internes)
                  • [^] # Re: Grosse boite

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                    Pas besoin d'être si fort que cela.
                    Tu parles de petites boîtes mais la question initiale portait sur les grosses structures, c-a-d au moins 2000 à 200 000 personnes. Là, pour savoir au niveau central ce qu'il y a dans chaque service, c'est plus délicat car la solution n'est pas exclusivement technique.
                    Les différents services forment souvent un tout parce que cela a été décidé en amont (cas des ministères et administrations publics) sans trop consulter la base ou parce que la société auxquelles ils appartenaient ont été rachétés par une plus grosse. Et là, le point commun, c'est que les dirigeants ne se préoccupent pas vraiment des problèmes d'ordre technique de cohérence du SI que cela peut poser (en théorie, ils n'ont pas totalement tort).
                    L'exemple de BNP Paribas qui a mis plus de 10 ans pour n'avoir qu'un et un seul SI pour toutes les agences bancaires du groupe devrait t'en convaincre. Ou de l'exemple d'EDF qui a mis 10 ans avoir des référentiels pour la gestion de son SI et je ne te parle pas des ministères, ce serait indécent.
                    Cela amène de gros problèmes car les chefs de projets connaissent très mal le SI et l'intégration des projets qu'ils commandent s'en ressent. De nombreux avenants pourraient être évité s'ils prenaient en considération en amont l'architecture avec laquelle ils doivent composer.
      • [^] # Re: Question sur la souscription entreprise

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Moi, ce que je vois c'est que si tu choisis la souscription pour ton site de production, ta R&D est morte...

        Ici, si tu souscris, tu n'as plus le droit d'utiliser la version communautaire au sein de ta société, quelque soit le site géographie, la filiale, l'intérêt, etc. Tu ne peux plus faire de tests non plus avec la future version, puisque les publications des nouveautés se font dans la version communautaire. Tu ne peux donc pas valider de nouvelles fonctionnalités de ton SI.

        Tu me répondras que tu peux toujours installé plus d'instances d'Alfresco avec souscription. Le coût sera proportionnel mais pondéré par le bagou du commercial.

        Toutefois, ta justification soulève une vraie question.
        Je me demande comment font toutes les sociétés qui font du support pour les installations en production uniquement et qui te laissent libres pour les installations en développement, recette ...
        • [^] # Re: Question sur la souscription entreprise

          Posté par  . Évalué à 2.

          Vous avez tous bon, mais il manque une précision importante : la clause ne s'applique qu'à l'environnement de production sur lequel porte la souscription.

          Ca n'empêche donc en rien le test, la R&D, la veille techno, peu importe le nom qu'on lui donne. Et heureusement parce que le fait que les gens se tiennent au courant est dans l'intérêt de tout le monde.
  • # Thanks

    Posté par  . Évalué à 2.

    Bonjour,

    je travaille justement sur Alfresco en ce moment (je découvre), merci pour cette riche dépêche.
  • # Plus lourd ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Tout ça à l'air très miam, mais il fallait déjà un monstre pour faire tourner le bouzin version 2, et je n'ai pas vu qu'il y avait un allégement de ce coté là...
    • [^] # Perso : je vote SPIP...

      Posté par  . Évalué à 1.

      On essaie de monter une plate-forme documentaire sur notre applicatif dans une "grosse" boite (référence à un post précédent...)

      Je ne connaissais ni l'un ni l'autre, mais
      - installer et comprendre les bases de SPIP m'a pris 2 heures.
      - j'ai trouvé un look sympa et paramétrable en 10 minutes
      - installé sur mon poste de bureau c'est rapide et léger.

      - Installer alfresco m'a pris 5 mins, par contre comprendre... j'ai abandonné. Pas de doc sur l'organisation du soft ou la manière de le paramétrer...
      - trouver un look sympa ? j'ai pas pu
      - installé sur mon poste, c'est ultra lent.


      Bien sûr, SPIP et Alfresco ne sont pas comparable entre terme de fonctionnalités, et je n'ai sûrement pas fait le tour du machin.

      La courbe d'apprentissage, elle non plus, n'est pas comparable ...
  • # Infogérance Alfresco en France ?

    Posté par  . Évalué à 2.

    J'ai vu que la société http://www.atolcd.com/ fait de l'hébergement Alfresco "clef en main". Quelqu'un connaît d'autres prestataires ?
  • # Exemples CMIS

    Posté par  . Évalué à 3.

    Il y a de la doc quelque part pour attaquer Alfresco via CMIS en Atom ? Par doc, je ne veux pas dire des specs obtues (j'ai commencé à lire 'CMIS Part II -- REST-Atom Binding v0.5'), mais des exemples simples et documentés de sessions HTTP (ou au pire, du code PHP crade mais facile à comprendre)

    J'ai bien envie d'écrire une librairie C++/Qt pour pouvoir intégrer une application de lecture automatique de documents (LAD).

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