La Commission européenne a publié le 21 octobre sa stratégie sur le logiciel libre pour la période 2020-2023.
Dans un document en français de seize pages, on peut prendre connaissance de la vision de la Commission : « [exploiter] la puissance de transformation, d’innovation et de collaboration du code source ouvert en encourageant le partage et la réutilisation de solutions logicielles, de connaissances et d’expertise, afin de fournir de meilleurs services européens qui visent à réduire les coûts pour la société et l’enrichissent », de son lien avec la stratégie de la Commission en matière de souveraineté numérique (« il est encore temps pour parvenir à une souveraineté technologique dans certains domaines technologiques essentiels »), de sa volonté de partager et de contribuer (« Nous partageons notre code et rendons possible les contributions incidentes aux projets à code source ouvert associés. […] Nous nous efforçons d’être un membre actif de l’écosystème diversifié du code source ouvert. »), et enfin des leviers et actions concrets envisagés par la Commission, dont, par exemple :
- privilégier les solutions « open source » lorsqu’elles sont équivalentes en matière de fonctionnalités, de coût total et de cybersécurité (ce principe a déjà été adopté par la Commission en 2018 et discuté dans ce communiqué) ;
- adopter une culture de travail fondée sur les principes du code source ouvert, le partage et la réutilisation ;
- s’assurer que les codes utilisés et partagés sont exempts de failles en appliquant des tests de sécurité continus ;
- encourager des normes et spécifications ouvertes qui sont mises en œuvre et diffusées selon le principe du code source ouvert ;
- mettre en place un bureau de programme open source (OSPO, Open Source Program Office) qui agira en tant que facilitateur pour toutes les activités décrites dans la stratégie et le plan d’action ; il aidera les spécialistes des différents domaines concernés, encouragera les directions générales et contribuera à équilibrer les priorités internes et les activités externes.
Le CNLL se réjouit de cette publication, d’autant qu’il a participé à un certain nombre de travaux préparatoires avec la Commission et d’autres organisations européennes représentatives de l’écosystème du logiciel libre (APELL, OpenForum Europe, FSFE, OW2, OSI…).
Le CNLL et ses partenaires nationaux européens invitent les gouvernements des États membres, et en premier lieu le gouvernement français, à suivre l’exemple de la Commission et à prendre des initiatives similaires : priorité au logiciel libre dans les achats publics, respect des standards ouverts, coopération avec les communautés et les écosystèmes d’entreprises du Libre, mise en place de bureaux de programmes open source nationaux coordonnés avec celui de la Commission.
# Rien de neuf sous le soleil
Posté par Refuznik . Évalué à 10. Dernière modification le 22 octobre 2020 à 14:41.
Privilégier les solutions « open source » lorsqu’elles sont équivalentes en matière de fonctionnalités, de coût total et de cybersécurité.
On formule le cahier des charges de façon à ce que seuls certains acteurs puissent répondre à l'appel d'offre en incluant des fonctionnalités exclusives, ou en jouant sur les coûts d'intégration avec des rabais offerts par les gros éditeurs que d'autres ne pourront pas se permettre, etc…
[^] # Re: Rien de neuf sous le soleil
Posté par Mimoza . Évalué à 10.
Même pas besoin d'évoquer une fonctionnalité exclusive, invoquer la pleine compatibilité avec la base documentaire déjà en place suffit, comme il y a 100% de chance qu'il y a un .doc dans le lot …
[^] # Commentaire supprimé
Posté par dobewo . Évalué à 0. Dernière modification le 23 octobre 2020 à 17:56.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: Rien de neuf sous le soleil
Posté par antistress (site web personnel) . Évalué à 4.
C'est la Commission Européenne, pas la France ;)
[^] # Re: Rien de neuf sous le soleil
Posté par Stefane Fermigier (site web personnel) . Évalué à 10.
En France, on n'en est pas là.
Il n'y a que deux mentions au logiciel libre dans la Loi française:
La première occurrence est la loi ESR sur l’enseignement supérieur et la recherche de 2013 où l’on peut lire “le service public de l’enseignement supérieur met à disposition de ses usagers des services et des ressources pédagogiques numériques. Les logiciels libres sont utilisés en priorité.”.
La deuxième occurrence, qui est de portée beaucoup plus générale, est l’article 16 de la loi “République numérique” de 2016 : “[Les administrations concernées] encouragent l’utilisation des logiciels libres et des formats ouverts lors du développement, de l’achat ou de l’utilisation, de tout ou partie, de [leurs] systèmes d’information.”
La loi Lemaire, sans faire le lien explicitement, mais c’est implicite compte-tenu du contexte, mentionne les avantages du logiciel libre: “préserver la maîtrise, la pérennité et l’indépendance des systèmes d’information [des services de l’Etat].”
Malheureusement, dans les deux cas, on constate que le législateur n’a pas donné un caractère contraignant à ce qui reste des déclarations de principes, même si, selon nous, elles vont plutôt dans le bon sens.
Pour ce qui est de la loi ESR, il n’y a pas, à notre connaissance, d’inventaire complet de l’ensemble des logiciels utilisés, libres ou non, ni de justification systématique de l’utilisation des logiciels non libres lorsque c’est le cas. Des témoignages anecdotiques nous permettent quand même confirmer que les logiciels non libres sont encore largement utilisés.
A ce sujet, un appel d’offres récent du Ministère de l’Education Nationale concernant l’acquisition de licences d’une centaine de logiciels Microsoft sans aucune justification ni réelle mise en concurrence et surtout sans justification de l’utilisation de ces logiciels plutôt que leurs équivalents libres, nous pose évidemment quelques questions.
Pour ce qui concerne la loi Lemaire, on constate, là encore selon des sources anecdotique, que l’article 16 n’a pas eu un impact sensible sur les marchés publics. On ne voit pas passer beaucoup plus d’appels d’offres qu’il y a par exemple 10 ans qui mentionnent explicitement une préférence pour le logiciel libre dans les critères d’attribution du marché. Nous regrettons aussi que la mission d’encouragement à l’utilisation des logiciels libre n’ait été confiée explicitement à aucune agence de l’État, et en particulier pas la DINUM dont cela aurait pu être l’une des missions principales.
Aussi il me semble important d'assurer le "SAV" de la loi Lemaire, et pour cela la création au sein de l'Administration française d'un Open Source Programme Office (OSPO), comme va le faire la Commission au niveau européen, me semble indispensable.
"There's no such thing as can't. You always have a choice." - Ken Gor
[^] # Re: Rien de neuf sous le soleil
Posté par Matthieu . Évalué à 3.
Il n'y a aucun contrôle. Et je me demande même si tous les DSI sont au courant de cette loi.
Il pourrait être intéressant de compter le nombre d'occurrences des termes "logiciels libres" dans les appels d'offres. J'imagine que si la priorité est donnée aux logiciels libres, alors dans les appels d'offres, ça doit être indiqué pour pouvoir être utilisé comme critère de choix.
Et des endroits où la culture du libre est anecdotique.
[^] # Re: Rien de neuf sous le soleil
Posté par bistouille . Évalué à 5.
Oui c'est malheureusement ainsi dans l'ESR, et dans l'éducation nationale également, malgré la très forte implication d'un nombre non négligeable d'agents, la technostructure, les décideurs torpillent les bonnes iniatives quand il y en a.
Ainsi dans mon établissement, alors que des agents mettaient dans l'urgence (la semaine précédant le confinement en Mars) en place des services type "Big Blue Button", jitsi et compagnie sur des serveurs récupérés de bric et de broc, et avec un certain succès compte tenu du peu de moyen tant humais que matériel dont ils disposaient, les décideurs loin de les soutenir ont acheté des licences zoom ou autres…
C'est à désespérer.
[^] # Re: Rien de neuf sous le soleil
Posté par jki . Évalué à 1.
Dans ce cas, c'est un problème de support, amha
Si on a un soucis, dans un cas on peut se retourner contre le fournisseur (zoom, ms, autre), dans l'autre compter sur la bonne volonté des agents (dont j'imagine que ce n'est pas la tâche principale).
N'est-il pas plus pertinent de se reposer sur un prestataire dont c'est le métier, que sur des internes qui ont d'autres missions (à qui il faudra une décharge pour s'occuper de ça) ?
Cet aspect prend le pas sur les autres, je crois.
Oui, on pourrait choisir une solution libre (framatalk ou autre) mais là on tombe dans un autre problème, de visibilité commerciale.
[^] # Re: Rien de neuf sous le soleil
Posté par Stefane Fermigier (site web personnel) . Évalué à 3.
Vous pouvez témoigner sur ce sujet dans le cadre de la mission parlementaire "ayant pour objet la politique de la donnée et des codes sources":
https://www.mission-open-data.fr/processes/politique-publique-donnee/f/2/proposals/66
"There's no such thing as can't. You always have a choice." - Ken Gor
# Equivalents ??
Posté par karteum59 . Évalué à 7.
Mais du coup j'imagine qu'on peut toujours pinailler que rien n'est tout à fait équivalent (LO est-il "équivalent en terme de fonctionnalités" à MS Office ? Pour certains oui, pour d'autres non et c'est effectivement discutable…). Il eût été préférable qu'une formulation plus souple soit retenue (permettant notamment de financer et combler les éventuels manques)
[^] # Re: Equivalents ??
Posté par Christophe B. (site web personnel) . Évalué à 7.
IMHO :
Un power User MS Office refusera d'utiliser LO, la perte en terme de productivité dans son cas, est grande.
Certain refuseront de changer … parce que c'est un changement
Reste les autres pour qui c'est un outil de travail comme un autre …
le problème est pas technique mais humain et marketing …
Tant que M$ arrose les décideurs cela sera très dur de faire passer autre chose …
[^] # Re: Equivalents ??
Posté par karteum59 . Évalué à 2. Dernière modification le 22 octobre 2020 à 18:21.
Pas uniquement une histoire d'habitude ou de productivité. Voir par exemple ce bug que j'avais remonté il y a longtemps et qui m'empêchait d'ouvrir les pièces jointes incluses dans le document sur ma machine Linux+Libreoffice (bug désormais résolu, il faut d'ailleurs que je le signale)
[^] # Re: Equivalents ??
Posté par Christophe B. (site web personnel) . Évalué à 3.
Oui mais au moins toi tu as essayé …
Je parles du fou furieux qui nomme les commandes du menu par les raccourcis de touches
( d'ailleurs si les raccourcis changent il est perdu … )
Et malgré les nombreux bugs d'Excel, ne jure que par lui …
[^] # Re: Equivalents ??
Posté par karteum59 . Évalué à 3.
Les opinions individuelles sur les produits sont ce qu'elles sont. Il y aura toujours des gens pour préférer l'un ou l'autre. Ce que je déplorais était que la stratégie évoquée au niveau de la commission n'impliquait aucun volet de financement/amélioration des logiciels libres pour combler leurs éventuels manques/bugs qui seraient identifiés (et j'ai donné un exemple qui à l'époque m'avait empêché - malgré mon souhait - de travailler sous LO). Si on se borne à dire "à fonctionnalité équivalentes", il se trouvera toujours des gens pour refuser/critiquer (à raison ou pas) car il y a souvent une zone un peu grise ("quasi-identique fonctionnellement", "presque OK mais un peu buggé ou plus lent", "pas tout à fait aussi ergonomique", etc)
[^] # Re: Equivalents ??
Posté par Stefane Fermigier (site web personnel) . Évalué à 5.
"Ce que je déplorais était que la stratégie évoquée au niveau de la commission n'impliquait aucun volet de financement/amélioration des logiciels libres pour combler leurs éventuels manques/bugs qui seraient identifiés"
Le doc de la CE:
Sur la base des principes énoncés ici, nous établirons et maintiendrons des relations durables et constructives avec les communautés du logiciel libre, en nous appuyant sur l’expérience du MIE, du projet d’audit de logiciels libres et à code source ouvert de l’UE (EU-FOSSA/EU-FOSSA 2) et du programme ISA. Cela contribuera à la viabilité de l’écosystème et facilitera la gestion des produits et la gouvernance. En plus de partager le code source, la Commission devrait envisager de se joindre aux comités de programme open source, d’élaborer des méthodes systématiques de financement ciblé, de travailler à l’amélioration de la sécurité et à l’élaboration de solutions visant à aider les projets critiques à code source ouvert à s’autofinancer.
"There's no such thing as can't. You always have a choice." - Ken Gor
[^] # Re: Equivalents ??
Posté par claudex . Évalué à 6.
Je ne sais pas, il y peut-être plein de macros utilisées ou des outils qui travaillent sur les formats offices. Ça ne se remplace pas du jour au lendemain. Rien que faire l'inventaire doit être compliqué.
« Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche
[^] # Re: Equivalents ??
Posté par Christophe B. (site web personnel) . Évalué à 5.
Non pour l'inventaire … il y a des outils pour ça
Tu sais, comme on dit : Personne n'a été viré pour avoir choisi Microsoft
Dans certains cas, des décideurs doivent faire évoluer des outils beaucoup plus importants que la bureautique : l'ERP qui est au centre de l'activité.
Cela engage tout le monde pendant plusieurs mois, alors faire évoluer la bureautique …
Surtout que depuis les abonnements office le calcul est simple : entre 5 et 15€ / mois / personne
sur une boite de 30 personnes de de 150 à 450€ / mois et donc de 1800€ à 5400€ d'économie par an
mais bon avec Microsoft cela permet d'éviter de réfléchir … Personne n'a été viré pour avoir choisi Microsoft
Donc, pour moi, le problème est humain et marketing …
[^] # Re: Equivalents ??
Posté par claudex . Évalué à 5.
Je n'ai jamais vu une boîte avec un inventaire complet des outils.
L'abonnement comprends aussi du stockage cloud et de l'écriture collaborative, c'est à prendre en compte. (sinon, tu prends une licence classique).
« Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche
[^] # Re: Equivalents ??
Posté par Christophe B. (site web personnel) . Évalué à 6.
Mais c'est aussi le problème de Microsoft
Difficile de diffuser un dev sous Excel quand les partenaires n'ont pas la même langue ou la même version
Parfois dans des petites structures, on installe LO juste pour modifier des CSV car au moins il n'y a pas de probleme de licence
Et je parle pas des machines virtuelles qui font le tour de la planète avec des licences officielles de Windows Server
Souvent nos clients oublis que sur un serveur prévu pour les développeurs ils faut plus que les 2 licences de base pour TSE.
Bref les licences, souvent sont des freins pour bosser correctement et normalement
et cela me fait bien rire, car tout le monde "préfère" M$ mais quand il s'agit de mettre en face les licences nécessaires cela fait moins rire …
[^] # Re: Equivalents ??
Posté par dstauret . Évalué à 8.
Je travaille avec du 100% MS en cloud (filiale d'un grand groupe).
Au début, c'est très alléchant car on a un tas d'outils inclus dans l'offre pour pas grand chose en effet.
Sauf que c'est une offre grand public, non individualisé par client => pas d'adaptation possible si ce n'est ce que veut bien faire MS.
Une équipe du support est donc ajoutée pour trouver des solutions => le coût augmente encore car ce service nous est facturé.
Ensuite, les logiciels MS ne sont pas "professionnels". C'est juste une accumulation de fonctionnalités avec un seul objectif, la compatibilité qui au final n'est même pas assuré.
Les bugs à répétition, des pertes de données, etc.
Les reportings sur Intune sont d'un basique incompréhensible : export CSV (avec des filtres qui ne marche pas) à retravailler avec Excel pour être présentable ; en croisant avec d'autres données car MS n'a pas jugé bon de mettre des données utiles.
Les utilisateurs ont constatés cette régression et pour une fois les dirigeants aussi.
Je leur est rappelé dernièrement que la promesse initiale n'était pas tenue.
[^] # Re: Equivalents ??
Posté par Christophe B. (site web personnel) . Évalué à 5. Dernière modification le 23 octobre 2020 à 18:15.
Merci de ce témoignage
je me permets juste de rajouter que malgré les efforts de certains dans l'entreprise qui m'emploie (plus Microsoftien que moi :) ) Sharepoint n'a jamais pu être utilisé de manière satisfaisante, bref très vite le mail est redevenu l'outil de base et sharepoint s'est très vite retrouvé abandonné …
Teams marche presque bien, et je dirais même mieux sous Linux que sous W10 :)
mais parfois il plante chez mes collègues sans raison
Sous Linux il bouffe beaucoup trop de bande passante et de ressources pour être honnête
Par contre les liens transmis par teams et revus et corrigés par la plateforme de O365 sont inutilisable et parfois pour aller dans une réunion c'est pas facile.
Ils ont aussi essayé Power BI, cela permet réellement de faire de jolies choses (vu de loin) … mais des qu'il s'agit de diffuser le truc cela coute … très cher, enfin d'après ce que j'ai compris car a cause du prix, peu de personne ont le droit d'y accéder …
Si un truc Microsoft Online fonctionne pas trop mal, enfin du peu que je l'utilise, depuis firefox sous Linux, c'est même assez bluffant.
Mais bon, cela m'a juste permis de voir que le seul produit qui m'intéressait chez M$, à savoir Visio à disparu, dommage … ceci dit je m'en passe allégrement depuis que j'ai trouvé Draw.io
Bref on est, comme d'habitude, dans la grand lignée des produits microsoft, cela marche presque … d'ou ma réflexion : tout ça pour ça ?
désolé mais, à mon humble avis, cela ne vaut pas l'argent que l'on y mets.
le libre offre bien mieux pour beaucoup moins … et lui il marche c'est tout.
# Brevet Logiciel Unitaire
Posté par Benjamin Henrion (site web personnel) . Évalué à 2.
La stratégie de Breton c'est le Brevet Logiciel Unitaire le plus vite possible.
Peu importe si ça pose des problèmes aux petites entreprises et aux artisans du logiciel, libre ou pas.
Elle est là la vraie stratégie de la Commission Européenne.
# Les bonnes spécifications donnent les bonnes solutions.
Posté par ThierryBAZIN . Évalué à 9.
Comme pour tout marché passé auprès d'un fournisseur, le cahier des charge est fondamental. Pour une administration ou une entreprise, il est de bon ton de savoir pourquoi on paye.
La conservation et la pérennité des documents, leur utilisabilité, la possibilité de les modifier sont fondamentales dans un système d'information. Et je trouve bien léger que des DSI puissent faire confiance à des entreprises qui :
- ne documentent pas les formats utilisés,
- délocalisent on se sait où le stockage,
- innovent (synonyme : organisent l'obsolescence) à qui mieux mieux,
- organisent des revues de licences, le client doit faire confiance, mais le fournisseur ne se le permet pas,
- peuvent faire faillite, les pseudos clauses de garantie deviennent alors brusquement caduques,
- interdisent l'usage des données, pourtant propriétés du client, en dehors d'un cadre contractuel volontairement étriqué,
- …. et j'en passe.
Pour éviter tout cela, il est nécessaire de spécifier correctement le cahier des charges du système acheté.
Pas de secret sur les formats utilisés.
Propriété pleine et entière sur les données sans restriction d'utilisation.
Localisation connu des stockages, connaissance des méthodes de sécurisation et qualification de celles-ci
Interdire les évolutions qui ne sont pas strictement nécessaires au besoin du client.
En cas de défaillance du fournisseur, prévoir des clauses de priorité de récupération des données et des logiciels.
Etc… Là aussi, j'en passe.
Pour résumer, il faut repréciser qui tient la barre et qui tient le cap.
Devant de telles spécifications frappées au coin du bon sens, il devient alors naturel que les logiciels libres constituent une solution compétitives devant les menottes proposées par les fournisseurs de logiciels fermés.
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