Pourquoi doit-on choisir la licence GPL ?

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
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22
août
2001
GNU
Tout le monde a entendu parler de la licence GPL, mais pourtant il y a encore énormement de personnes se montrant effrayées au moment de libérer son code sous cette licence.

Cette article explique d'une façon claire, et toute à fait différente de l'habituelle, la philosophie du GPL.

Je me suis décidé à traduire l'article en français après avoir eu un certain succès en Espagne dès le premier jour de la publication.

J'espère qu'il vous plaira, même si mon français n'est pas si bon que mon espagnol.

Aller plus loin

  • # dur dur

    Posté par  . Évalué à -1.

    C'est dur a lire. :-(
    Si tu veux, je fais les corrections, je te les envoie et tu proposes une autre news ?
    • [^] # bof bof

      Posté par  . Évalué à 1.

      - L'auteur confond manifestement Logiciel Libre et GPL.
      - L'argumentation se résume à la dernière phrase:
      Libérez vos logiciels sous GPL o simplement, soufrez les consequences de ne pas le faire. C'est votre choix.
      Finalement, c'est tout ce que je vais en dire. C'est mon choix.
    • [^] # Re: dur dur

      Posté par  . Évalué à -1.

      Heu à part avoir été traduit par babelfish, il y a un être humain qui a fait une relecture ?

      Voyons voyons les modéros, faut utiliser la ptite box "Autres" pour ce genre de news.

      Bon avant de finir mon commentaire je le relis et je me dis que la première phrase est peut-être pas très sympa pour l'auteur, donc :

      au moins la news a le mérite de présenter un travail (même si baclé) et non une repompe d'une news de ./ (en squeezant le greets ./ et en mettant le link sur la news originale...)
      • [^] # Re: dur dur

        Posté par  . Évalué à -1.

        Quand tu parleras suffisamment espagnol pour traduire une doc dans cette langue, tu pourras la ramener.
  • # ouais

    Posté par  . Évalué à 0.

    vive la GPL
  • # Voici le probleme reellement pose :

    Posté par  . Évalué à -1.

    Le probleme qui se pose est de savoir si l'industrie informatique et l'informatique en general, existent
    pour resoudre les problemes de l'humanite; ou si ce sont des moyens artificiels pour creer des besoins afin de faire tourner l'economie et de creer de la (soi disante) richesse ? (== de faire migrer l'argent d'une partie de l'humanite vers les poches d'une plus petite partie)

    Ceci implique la reponse a une autre question : Quelles sont les problemes de l'humanite ?

    Et comme disait RMS lui-meme : "Il ya des causes bien plus importantes dans le monde a defendre que les logiciels libres."

    Et j'ajouterai : Si l'informatique aide a resoudre certains problemes de l'humanite alors oui, elle doit etre
    libre (Standards et logiciels) et ca vaut le coup de defendre cette cause.
  • # Petite erreur

    Posté par  . Évalué à 1.

    J'aime bien cette manière de voir les choses, mais il y a encore de quoi discuter, le point de vue n'est pas universel, même dans le monde du libre (cf. commentaire ci-dessus "l'auteur confond manifestement LL et GPL").

    L'erreur que j'ai relevée est flagrante : GPL = GNU Public License. Faux ! ;-)
    GNU GPL = GNU General Public License.

    Bah voilà, en gros c'est améliorable, mais je ne pense pas que tu convainques tant de monde que ça avec cet article (enfin, en tout cas en version française, c'est pas très percutant...)
    • [^] # Re: Petite erreur

      Posté par  . Évalué à 0.

      Merci de la rectification et de la reflexion.
      Je me charge de corriger.


      D'ailleurs je me considere pas l'home sachant la seule verite. J'ai des idées, je les expose, et j'enrichie ma culture en lissant vos commentaires et j'esper avoir enrichie la vie de certains lecteurs avec un point de vue, peut-être pas trop precis, mais d'un certain interêt après tout.


      Je proclame pour les logiciels la meme libertée que pour la tarte au pommes. Peut-être pas sur l'elaboration, mais oui sur la recete.



      --DaniRC (j'suis l'auteur, j'ai ete feignant a l'heure de me valider comme utilisateur ;-)
  • # contre démonstration

    Posté par  . Évalué à 0.

    J'ai arrêté de lire le doc très top, juste après le parallèle avec la médecine.

    L'industrie, la vraie, celle qui garantit la fourniture de pièces de rechange pendant 10 ans après l'arrêt de fabrication d'un bien, use de brevets depuis très longtemps et il me semble bien que ça marche.
    Les rasoirs à 2 ou 3 lames sont brevetés, et il n'y a pas qu'un seul fabricant.
    L'anti blocage de roues (ABS), le sac à air (airbag), c'est breveté, et de nombreux constructeurs proposent proposent leurs propres solutions.
    Je pourrai multiplier les exemples.

    Il faudra qu'on m'explique avec de véritables arguments (trolls à 2 balles s'abstenir) en quoi "l'industrie informatique" est différente de l'industrie traditionnelle pour prétendre qu'elle ne supporterait pas les brevets sur les logiciels.

    On parlera bien sûr de choses sérieuses. On évitera le "one click" d'Amazon, parce que c'est un peu comme-ci on brevetait une manière de se gratter la tête.
    • [^] # Re: contre démonstration

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.

      Une petite remarque: le brevet sur le logiciel existe déjà sous la forme du code de la propriété intellectuelle. En clair, on ne peut pas copier ton logiciel, c'est comme une oeuvre et cela dépend aussi des droits d'auteur pour ce qui est de l'IHM (oupps!! GUI, interface graphique). Le problème des brevets logiciels, c'est de vouloir breveter les algorithmes et donc les idées. Imagine un brevet sur le théorême de Pythagore pour comprendre que la géométrie n'aurait pas avancé très vite.
      D'autre part, on m'a aussi dit: "Et les brevets sur les molécules en chimie ??". Après discussion avec un ingénieur chimiste, ce n'est pas la molécule que l'on brevète mais le mode opératoire pour l'obtenir. Un brevet, c'est la divulgation d'un procédé de fabrication dans le but d'éviter la production d'un produit suivant le même principe et d'obtenir ainsi un clone. Revers de la médaille du brevet, le breveteur est obligé de donner le mode opératoire (ou de fabrication) et la recette. On comprend mieux pourquoi Coca Cola est une marque déposée mais que le produit Coca cola n'est pas breveté !!! Ainsi, la recette reste totalement secrète.
      Voilà, j'ai fini pour l'instant, s'il me revient quelque chose, je reprendrai.
      • [^] # Re: contre démonstration

        Posté par  . Évalué à 0.

        Imagine un brevet sur le théorême de Pythagore pour comprendre que la géométrie n'aurait pas avancé très vite.

        A prouver.

        Un brevet, c'est la divulgation d'un procédé de fabrication...

        ... et du même coup sa protection.
        Oui, c'est bien la définition du terme brevet.

        Et c'est pas qu'il est prévu de faire pour les logiciels ?
        • [^] # Re: contre démonstration

          Posté par  . Évalué à 0.

          >> Imagine un brevet sur le théorême de Pythagore pour comprendre que la géométrie n'aurait pas avancé très vite.

          > A prouver.

          Mais non, pas besoin de prouver; ca se demontre tres facilement: une idee, un concept ne se possedent pas, ils se partagent.


          Breveter le theoreme de Pythagore, ca signifie que l'on interdit a quiconque de l'utiliser, sans payer un droit d'utilisation de ce theoreme. C'est une aberration.

          Imagine qu'on brevete le gateau au chocolat; ce brevet reposera sur une recette determinee.
          Mais alors, quand tu voudras faire un gateau au chocolat, si tu tombes par hasard sur la meme recette que celle brevetee, ca va te tomber dessus.
          Si tu fais une recette differente, on pourrait theoriquement venir t'emm... parce que le resultat ressemble de bien trop pres a un gateau qui a ete brevete. C'est aberrant.

          On peut breveter un objet concret, physique, ou la realisation technique et materielle reste la condition sine-qua-non de l'autorite qu'on revendique avec un brevet.

          Mais breveter une idee, une formule mathematique, une recette, un algorithme, qui peut naitre indifferemment dans n'importe quel esprit, a n'importe quel moment, et de facon independante, c'est ... aberrant.


          Pourquoi pas breveter la musique, aussi ? Breveter l'enchainement d'accords "Dominante, Quarte, Quinte" (plus basiquement Do, Fa, Sol) reviendrait a exiger de toute personne ecrivant, ou jouant qqc d'un peu rock'n roll basique de payer un droit d'utilisation.
          La situation serait d'autant plus absurde qu'il faudrait determiner QUAND ce brevet deviendrait applicable, alors que des musiciens plus anciens ont forcement visite cet enchainement.

          La cuisine (recette => plat), la musique (partition => oeuvre sonore), l'informatique (code source => logiciel), les maths (concepts => concepts), la genetique (adn => etre vivant) relevent tous de la meme problematique.
          Vouloir breveter l'un va necessairement amener le brevetage des autres.

          Qui y gagne ? Ceux qui se feront une profession de brasser un argent qui n'existerait pas sans cette chimère. Il ne s'agit en aucun cas d'un coup gagnant pour le grand public, ni pour ceux qui utilisent ces informations.

          Une idee (et son expression) ne se possedent pas.
          • [^] # Re: contre démonstration

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            >Mais non, pas besoin de prouver; ca se demontre tres facilement: une idee, un concept ne se possedent pas, ils se partagent.

            C'est dans cette esprit que les brevets ont été inventé par Thomas Edison.

            On brevète pas une idée, mais sa mise en oeuvre.
            • [^] # Re: contre démonstration

              Posté par  . Évalué à 0.

              > On brevète pas une idée, mais sa mise en oeuvre.

              Le gateau est la mise en oeuvre d'une recette de cuisine; une oeuvre musicale est la mise en oeuvre d'une partition; un etre vivant est la mise en oeuvre d'un code adn; un logiciel fonctionnel est la mise en oeuvre de lignes de codes.

              Toutes ces realisations sont les mises en oeuvres de concepts et de mecanismes de l'esprit.

              La mise en oeuvre, pour le logiciel, se passe dans le microprocesseur, lors de l'execution de celui-ci; pas dans le code source.

              Ou mets tu le brevet, pour le logiciel ?

              Pourquoi la protection du droit d'auteur ne suffirait elle pas ? Et surtout, pourquoi le logiciel aurait il besoin des brevets maintenant, alors qu'il se porte tres bien, depuis le debut, sans brevets ?
              • [^] # Re: contre démonstration

                Posté par  . Évalué à 0.

                Pourquoi la protection du droit d'auteur ne suffirait elle pas ?

                Justement, le droit d'auteur protège une idée et non pas un procédé.
                • [^] # Re: contre démonstration

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                  j'aurais plutôt dit qu'il protègeait la réalisation d'une idée et pas l'idée elle même
                  • [^] # Re: contre démonstration

                    Posté par  . Évalué à 0.

                    j'aurais plutôt dit...

                    non non, dis le franchement, parce que c'est exactement ça. Et encore, c'est bien moins fort, il faudrait parler d'oeuvre (au sens large) plutot que d'idée.
            • [^] # Re: contre démonstration

              Posté par  . Évalué à 0.

              On brevète pas une idée, mais sa mise en oeuvre.

              Pas dans le cas du brevet logiciel actuellement envisagé. La mise en oeuvre c'est le logiciel, et le logiciel seul. L'idée c'est ce que fait le logiciel. Avec les brevets logiciels, il serait interdit de créer un logiciel équivalent sans avoir à payer un droit. Autrement dit, il s'agit d'un jeu sur les mots, un contournement visant à breveter des idées.
              • [^] # Re: contre démonstration

                Posté par  . Évalué à 1.

                Je me demande du coup si on doit forcément être contre les brevets logiciels (sur les algorithmes en fait) et contre les logiciels proprios.
                Tant que les algos sont libres chacun prépare le code à la sauce qu'il veut. Quelqu'un qui innove dans un logiciel proprio aura quand même suffisamment d'avance pour rentabiliser ses investissements (un logiciel est mort au bout de 2 ans, et encore), et il ne sera pas menacé tout de suite par une reprise des idées en GPL.
                Alors finalement, cette concurrence serait bonne pour tout le monde. Les gens pressés et argentés achètent le logiciel commercial, les autres codent (ou attendent que les compétents le fassent) une version libre et la diffusent. C'est ce décalage qui serait source de revenus. Ca stimulerait les fabricants de logiciels pour ne pas s'endormir sur leurs produits. Non ?
                • [^] # Re: contre démonstration

                  Posté par  . Évalué à 0.

                  Tu sous-estimes la vitesse de développement des logiciels libres. IL y a des innovations qui viennent des LL et pas des propriétaires. IL y a des choses "uniques" simplement dans gcc ou Emacs ! Ou bien le systeme de package de Debian et ses outils permettant d''évoluer vers la release suivante en une seule commande, c'est la genre de trucs qui peut-etre breveté, et les propriétaires ont toujours été loin derrière. Les durées des brevets ne *permettent pas* aux LL d'etre créés de manière libre.
                • [^] # Re: contre démonstration

                  Posté par  . Évalué à 0.

                  un logiciel est mort au bout de 2 ans, et encore

                  J'en connais qui tournent depuis plus de 20 ans. L'informatique, ce n'est pas seulement la poudre aux yeux d'une partie de la micro. Il y a des logiciels qui ont une réelle utilité.
                  • [^] # Re: contre démonstration

                    Posté par  . Évalué à 0.

                    Et pour le monsieur qui ne le sait pas, donnons l'exemple de TeX. Dernier bug corrigé il y a 15 ans, pas d'autres trouvés depuis, et il est toujours très utilisé au quotidien de nos jours.
          • [^] # Re: contre démonstration

            Posté par  . Évalué à 0.

            Mais non, pas besoin de prouver; ca se demontre tres facilement: une idee, un concept ne se possedent pas, ils se partagent.

            Je demandais juste de prouver que si le théorème de Pythagore avait été breveté, les progrès en géométrie auraient été ralentis.
            Qu'on me prouve donc que l'usage des brevets ralenti le progrès et l'innovation.
            Je suis convaincu du contraire. En effet, si X dépose un brevet sur un procédé quelconque, Y est face à une alternative :
            - acheter le droit d'utiliser ce brevet
            - inventer un autre procédé pour arriver à un résultat moindre, similaire ou meilleur.
            Il me semble bien que la deuxième solution favorise l'innovation et le progrès.

            Prenons un autre exemple : la transformée de Fourier.
            En résumé, la transformée de Fourier est un procédé mathématique qui permet de transformer la représentation temporelle d'un signal électrique en une représentation fréquentielle.
            Pourquoi ce procédé mathématique, qu'on peut aussi appeler algoritme, ne pourrait pas être brevetable comme tout autre procédé ?
            Pourquoi ne pourrait-on pas trouver un autre procédé qui permet d'arriver à un résultat similaire ?

            Une idee (et son expression) ne se possedent pas.

            Ah bon ? La carte à puce est brevetée il me semble, pourtant un jour Roland Moreno a bien eu l'idée de mettre un circuit intégré sur un morceau de plastic. Si ce n'est pas l'idée initiale qui a été breveté, c'est au moins l'une de ces expressions, non ?

            Quant à breveter les notes de musique, c'est du même niveau que le "one click" d'Amazon.
            De plus, il me semble bien que quand un procédé a été utilisé sans être breveté et porté ainsi à la connaissance de tiers, ce procédé n'est plus brevetable, sauf peut-être à associer tous les tiers comme inventeurs du procédé.
            • [^] # Re: contre démonstration

              Posté par  . Évalué à 0.

              Pourquoi ce procédé mathématique, qu'on peut aussi appeler algoritme, ne pourrait pas être brevetable comme tout autre procédé ?

              Un algorithme n'est pas un procédé, c'est un algorithme, des maths, c'est équivalent à des idées. Breveter les idées, c'est interdire à quelqu'un d'utiliser une idée qu'il a eue sous le prétexte que quelqu'un d'autre l'a déja eue. C'est tout simplement inacceptable, les idées ne pouvant appartenir à personne.

              Ah bon ? La carte à puce est brevetée il me semble, pourtant un jour Roland Moreno a bien eu l'idée de mettre un circuit intégré sur un morceau de plastic. Si ce n'est pas l'idée initiale qui a été breveté, c'est au moins l'une de ces expressions, non ?

              Ce n'est pas une "idée", c'est un procédé consistant résumé par cette idée.
              • [^] # Re: contre démonstration

                Posté par  . Évalué à 0.

                Un algorithme n'est pas un procédé, c'est un algorithme, des maths, c'es équivalent à des idées.

                L'exemple qui a été utilisé, la transformée de Fourier, est un procédé de transformation et c'est aussi un outil mathématique qui n'est pas un théorème.
                Pour moi, rien ne s'oppose à la brevetabilité d'un procédé mathématique de transformation tel que la transformée de Fourier.
                En revanche, un théorème est la démonstration qu'une constation est la vérité (Pythagore, Thalès, ...), et ça ne doit pas être brevetable.

                Breveter les idées, c'est interdire à quelqu'un d'utiliser une idée qu'il a eue sous le prétexte que quelqu'un d'autre l'a déja eue. C'est tout simplement inacceptable,

                jusque là, je suis d'accord...

                les idées ne pouvant appartenir à personne.

                ...mais là je ne le suis plus.
                • [^] # Re: contre démonstration

                  Posté par  . Évalué à 0.

                  >> les idées ne pouvant appartenir à personne.
                  > ...mais là je ne le suis plus.

                  Donc quand deux personnes ont une même idée, indépendamment, avec peu d'intervalle, il faut nécesseraiement, selon toi, que l'un des deux dise à l'autre : "Malgré tout le respect que je te dois, je vais t'enc**er.". Avoir les memes idées n'est pas rare. Suffit de regarder dans les laboratoires qui bossent sur les memes domaines. C'est la course, pas la course à l'invention, la course au brevet. Je trouve ça vraiment moche.
                  • [^] # Re: contre démonstration

                    Posté par  . Évalué à 0.

                    "Malgré tout le respect que je te dois, je vais t'enc**er.".

                    Mais où donc ai-je écrit ça ?
                    Etre propriétaire d'une idée n'implique pas de la garder pour soi ni de racketter ceux qui auraient la même en même temps.

                    C'est la course, pas la course à l'invention, la course au brevet. Je trouve ça vraiment moche.
                    C'est la course à l'invention pour déposer le brevet. Tu fais le même raccourci que ceux qui prétendent que les autonomistes Corses en prison sont des prisonniers politiques. Mais c'est un tout autre débat.
                    • [^] # Re: contre démonstration

                      Posté par  . Évalué à 0.

                      > Etre propriétaire d'une idée n'implique pas de la garder pour soi ni de racketter ceux qui auraient la même en même temps.

                      Pourtant, une fois qu'une idee, un algorithme est brevete, pour l'utiliser, il faut payer. Ca, j'appelle ca du racket.
                      C'est exactement ce que propose le projet de legislation sur le brevet logiciel.
                    • [^] # Re: contre démonstration

                      Posté par  . Évalué à 0.

                      Etre propriétaire d'une idée n'implique pas de la garder pour soi ni de racketter ceux qui auraient la même en même temps.

                      Dans ce cas on n'en est pas propriétaire.

                      Tu fais le même raccourci que ceux qui prétendent que les autonomistes Corses...

                      Ah ? Je n'ai pas cet avis sur les prisonniers Corses, et ça m'embeterait vraiment d'avoir des propos en ce sens, quel que soit le domaine. Je retourné les posts dans tous les sens pour essayer de comprendre ton parallèle, mais désolé, je vois vraiment pas...
                    • [^] # Re: contre démonstration

                      Posté par  . Évalué à 0.

                      La liberté est une idée. Selon toi, elle appartient au premier qui l'a eut en tête ?
            • [^] # Re: contre démonstration

              Posté par  . Évalué à 0.

              Je crois que tu prends le problème à l'envers.
              Tu as le droit d'être intéressé par plein de chose, mais l'innovation concerne la Société.

              C'est elle que ca intéresse.
              La société dispose de différentes entreprises qui sont en concurrence et elle dispose d'invidus qui sont susceptibles d'y apporter quelque chose.
              On est prêt à récompenser les gens en distribuant des monopoles, mais pas à n'importe quel prix.
              Alors il va falloir que tu négocies, au cas par cas, avec Monsieur Thomas Edison qui représente la Société. Il va te demander de montrer ce que tu as a donner.

              Si tu lui montres l'aibag, il est interessé. Il dit : montre moi comment on le fabrique, comme cela si tu te révèles incompétent pour mettre l'idée en oeuvre, la Société pourra s'en occuper sans toi.

              Si tu montres le théorème de Pythagore, je crois qu'il dirait : oui et alors, ca sert a quoi ?

              Si tu montres la transformée de Fourier, je crois qu'il dirait : ok ca m'interesse, donne moi les sources et je te donne un monopole sur ces sources, mais pas sur l'idée. Sinon, garde ton idée pour toi. De toute manière elle est dans l'air du temps et on se passera de toi.

              Dans ce dernier cas, c'est toi qui n'est pas interessé par le marché d'Edison. ce brevet ne t'interesse pas. Tu vas te tourner un moyen plus adapté : le copyright.

              Il serait tres dangereux pour Edison de t'accorder le moindre monopole sur une idée. Car si tu t'averes incapable de la mettre en oeuvre, tu bloques la société pour toute la durée de ton monopole.

              L'innovation t'interesse ? Penses tu sincèrement que l'informatique a un besoin urgent de booster son innovation ?
              • [^] # Re: contre démonstration

                Posté par  . Évalué à 0.

                Je crois que tu prends le problème à l'envers.

                Je crois plutôt qu'il y a un amalgamme entre procédé et idée, algorithme et vérité mathématique. Et ce qui se passe au USA où l'on brevète tout et n'importe quoi n'arrange pas les choses.
                • [^] # Re: contre démonstration

                  Posté par  . Évalué à 0.

                  Je veux bien reconnaitre un éventuel amalgame et des dérives aux USA du moment qu'on remet les choses dans le bon ordre.
                  - L'intéressée dans l'innovation, c'est la Société.
                  - La Société achètera de l'innovation avec deux chéquiers : un en US$ et l'autre en monopole.
                  - L'acheteur représentant la Société s'appellera Thommy Edison.

                  Thommy Edison est donc un consommateur, mais il importe de ne pas le prendre pour un pigeon. Ceci dit, vous pouvez tout lui vendre. Des procédés industriels, des logiciels, des sources, des idées, du services, l'ADN de votre belle mère, i2bp. J'assume l'almalgame.
                  L'important pour lui, au moment de signer le chèque, c'est de faire une bonne affaire pour la Société. Vous vendeur, il s'en fout. Votre produit est certainement un des plus innovants, mais malheureusement il a oublié d'emporter ses chéquiers. Il repassera demain certainement. Il est pas con Thommy, juste distrait...


                  Sur quels critères déciderait Thommy Edison ?

                  D'apres ce que j'ai compris, le vrai Edison s'intéressait aux idées planquées dans les chambres fortes. Il considérait comme dommageable pour la société que des procédés industriels reste enfermés dans des sociétés et risquent de disparaitre avec elles. C'est pour cela que les brevets furent créés. pour sortir les secrets des chambres noires. Cela rejoint l'objectif des Logiciels Libres, en effet. Si Edison était là, je pense qu'il serait intéressé de breveter les sources de windows. Mais faudrait pas prendre Edison pour un consommateur pigeon!
                  Vous offrez, d'accord, mais quoi ?
                  Nous payons d'accord, au juste prix.
                  Mais nous ne voulons pas payer pour des idées. La Société encourage le partage
                  des idées, pas leur vente.

                  --
                  Le marketing n'est pas des arguments
                  • [^] # Re: contre démonstration

                    Posté par  . Évalué à 0.

                    C'est pour cela que les brevets furent créés. pour sortir les secrets des chambres noires. Cela rejoint l'objectif des Logiciels Libres, en effet.

                    Breveter un algorithme aurait le même effet et assurerait une rémunération à ceux qui ont fait l'effort de mettre au point l'algorithme.

                    On ne peut pas vivre de l'amour de l'informatique et d'eau fraîche. Tout travail mérite salaire.

                    L'argument de la rémunération est sans doute sale et donc non valable.
                    • [^] # Re: contre démonstration

                      Posté par  . Évalué à 0.

                      Il y a tout de meme je pense une difference entre etre paye pour son travail et obtenir une rente de situation avec un brevet.

                      John B.
                      • [^] # Re: contre démonstration

                        Posté par  . Évalué à 0.

                        Vous vous inquiétez de rémunération. C'est compréhensible. Sachez que la Société a deux chéquiers trés bien alimentés. Elle est prête à faire des chèques mais seulement pour les choses qui l'intèressent. N'essayez pas de lui vendre ce dont elle n'a pas besoin.

                        Les idées que vous avez dans votre chambre ne l'intéresse pas. Gardez les pour vous. La société dispose de milliards d'etres humains. Elle peut se passer de vous.

                        Ce qui l'interesse, c'est que vous sortiez de votre chambre et que vous exprimiez votre idée. A ce moment la, la société vous récompense grace a son chéquier monopole. Vous obtenez un copyright. C'est un truc qui vous permet de priver les gens de certaines libertes. Beaucoup de gens vivent grace a ca.

                        Ce qui l'interesse aussi, c'est que les idées exprimées ne puissent pas devenir des idées perdues. Il ne lui suffit pas d'avoir des airbags. Elle veut aussi savoir comment on les fabrique. Dans ce cas la on obtient un monopole de type Brevet.

                        Maintenant répondons à la question: qu'est ce qui fait la difference entre les airbags et les softs ?

                        C'est le partage tres net des opinions sur le sujet. Dans le cas des softs, tous les gens qui font partie de la Société ne veulent pas des brevets logiciels. Et tous les gens qui font partie des grosses boites ou des conseils en veulent.

                        On est donc en train de vendre du vent à la Société. Signer ce contrat en l'état serait une erreur. Il faudrait rééquilibrer le contrat :
                        Qu'est ce que vous auriez de plus interessant à nous offrir ? Les sources de windows nous interessent, par exemple. Négocions.
                        Autre possibilité, est ce que vous seriez disposés à être payé avec le chéquier US$ plutot qu'avec le chéquier monopole ?
                        • [^] # Re: contre démonstration

                          Posté par  . Évalué à 1.

                          Le chèquier monopole ne donne t-il pas des $ ?

                          Les sources de windows, depuis quand est-ce un objectif des logiciels libre de les obtenir ?

                          On ne désire pas obtenir les sources de Microsoft Word pour créer un logiciel de traitement de texte.
                          On veut pouvoir créer un logiciel de traitement de texte sans avoir à reverser des fonds à Microsoft sous prétexte que l'idée de logiciel de traitement de texte leur appartiendrait.

                          Inutile de refaire le débat, il se trouve sur http://petition.eurolinux.org(...) toute une série d'exemples tout à fait à propos.
            • [^] # Re: contre démonstration

              Posté par  . Évalué à 0.

              "Qu'on me prouve donc que l'usage des brevets ralenti le progrès et l'innovation.
              Je suis convaincu du contraire. En effet, si X dépose un brevet sur un procédé quelconque, Y est face à une alternative :
              - acheter le droit d'utiliser ce brevet
              - inventer un autre procédé pour arriver à un résultat moindre, similaire ou meilleur.
              Il me semble bien que la deuxième solution favorise l'innovation et le progrès. "

              Dans ton premier cas tu achetes le brevet = pas d'innovation.
              Dans le second cas tu repars de 0 avec peu de chances d'arriver a un resultat meilleur. Une chose brevetee ne peut pas etre amelioree sauf a tenter de faire autrement ce qui n'est pas forcement un bon choix (reinventer la roue a chaque fois). Un brevet te permet d'avoir une rente de situation ce qui n'aide pas vraiment a innover.
              Si tu veux vraiment favoriser l'innovation il faut mettre tous tes programmes sous GPL. Les autres les reprennent, innovent et toi pour rester au top tu es oblige de trouver des trucs encore mieux et ainsi de suite... Et la ca cree du progres et de l'innovation.

              John B.
              • [^] # Re: contre démonstration

                Posté par  . Évalué à 0.

                Dans le second cas tu repars de 0 avec peu de chances d'arriver a un resultat meilleur.

                A démontrer.

                Une chose brevetee ne peut pas etre amelioree sauf a tenter de faire autrement

                C'est le contraire de ce que tu as écrit juste avant.

                Si tu veux vraiment favoriser l'innovation il faut mettre tous tes programmes sous GPL.

                Les slogans ne sont pas des arguments.

                Les autres les reprennent, innovent et toi pour rester au top tu es oblige de trouver des trucs encore mieux et ainsi de suite...

                Les brevets n'empêchent pas les autres d'innover. Brevet ou pas, tu es obligé d'innover pour rester au top.

                Et la ca cree du progres et de l'innovation.

                Tout comme les brevets.
                • [^] # Re: contre démonstration

                  Posté par  . Évalué à 0.

                  Toi qui réclame tant d'arguments, de choses "à prouver", pourquoi n'en as-tu pas apporté un seul de valable en faveur des brevets logiciels ? Il est encore de temps de l'(les) exposer.
                  • [^] # Re: contre démonstration

                    Posté par  . Évalué à 0.

                    1) Pas de brevet logiciel signifie que tout le monde à le droit d'utiliser les procédés mis en oeuvre dans les logiciels.
                    2) Quand un procédé est breveté, on peut acheter le droit de l'utiliser.

                    Dans ces 2 cas on a donc le droit d'utiliser le procédé. Et, ce n'est pas pas moi qui l'ai écrit, dans le cas 2, il n'y a pas d'innovation. En toute logique, il n'y en a pas non plus dans le cas 1.
                    • [^] # Re: contre démonstration

                      Posté par  . Évalué à 0.

                      "Dans ces 2 cas on a donc le droit d'utiliser le procédé"

                      Mais as t on vraiment le droit d'ameliorer le procede dans les 2 cas?
                • [^] # Re: contre démonstration

                  Posté par  . Évalué à 0.

                  " 'Dans le second cas tu repars de 0 avec peu de chances d'arriver a un resultat meilleur.'
                  A démontrer."

                  De meme pour le contraire alors. Sans brevet logiciel rien ne t'empeche de partir de 0. Mais quand une solution que tu juges suffisemment bonne existe tu as l'avantage de ne pas perdre ton temps/argent a refaire la meme chose.

                  "C'est le contraire de ce que tu as écrit juste avant."

                  c'est bien pour cela que j'emploi le mot "tenter".

                  "Les slogans ne sont pas des arguments."
                  L'explication (certes succinte) est dans la phrase suivante (les autres les reprennent...). Ma phrase n'etait donc pas un slogan.

                  "Les brevets n'empêchent pas les autres d'innover. Brevet ou pas, tu es obligé d'innover pour rester au top"

                  quant tu as un brevet et que tu veux innover en te servant de ca tu fais quoi?
                  - tu achetes l'utilisation du brevet au prix qu'on veut bien te le vendre, si on veut bien te le vendre et peut etre meme avec certaines clauses qui t'empechent de le faire evoluer : tout ca te met donc des batons dans les roues pour innover
                  - tu repars de 0 au risque de ne rien trouver de mieux que le brevet : tu perds du temps et ralenti l'innovation.

                  Accessoirement, une bonne lecture sur les brevets:
                  http://www.researchoninnovation.org/patent.pdf(...)
                  Sequential Innovation, Patents and Imitation
                  by James Bessen and Eric Maskin, Harvard University and MIT
                  "Abstract: How could such industries as software, semiconductors, and computers have been so innovative despite historically weak patent protection? We argue that if innovation is both sequential and complementary-as it certainly has been in those industries-competition can increase firms' future profits thus offsetting short-term dissipation of rents. A simple model also shows that in such a dynamic industry, patent protection may reduce overall innovation and social welfare. The natural experiment that occurred when patent protection was extended to software in the 1980's provides a test of this model. Standard arguments would predict that R&D intensity and productivity should have increased among patenting firms. Consistent with our model, however, these increases did not occur. Other evidence supporting our model includes a distinctive pattern of cross-licensing in these industries and a positive relationship between rates of innovation and firm entry. "

                  John B.
                  • [^] # Re: contre démonstration

                    Posté par  . Évalué à 0.

                    - tu repars de 0 au risque de ne rien trouver de mieux que le brevet : tu perds du temps et ralenti l'innovation.

                    Vu avec un état d'esprit positif : tu trouves mieux, et tu accélères l'innovation.
                    • [^] # Re: contre démonstration

                      Posté par  . Évalué à 0.

                      "Vu avec un état d'esprit positif : tu trouves mieux, et tu accélères l'innovation."

                      Oui mais dans ce cas le brevet n'a rien apporte par rapport a s'il n'y avait pas de brevet.
    • [^] # Re: contre démonstration

      Posté par  . Évalué à 1.

      > Il faudra qu'on m'explique avec de véritables arguments

      D'un simple point de vue économique : quand tu développes un nouveau procédé, tu occupes une équipe avec plein de matériel pendant 18 mois à concevoir ton procédé, 6 à réaliser un prototype, 1 ou 2 ans de tests (voire plus dans le cas de médicaments) puis tu a un brevet pendant une certaine durée d'environ 1 ou 2 décennies suivant les réglementations. Les recherches dans l'industrie classique sont longues et coûteuses. Dans ce contexte, la justification des brevets est l'incitation à l'innovation en garantissant un retour sur investissement si l'entreprise se donne les moyens d'utiliser son invention. Au final tu as rendu possible l'accès à une technologie (même si le prix peut être prohibitif), et surtout tu t'assures que dans une vingtaine d'année la technologie sera accessible à tout le monde. Je ne cherche pas à défendre les brevets mais c'est la justification économique classique et elle tient à peut près la route.

      De plus, la recherche dans l'industrie classique ne révolutionne plus grand chose : nos voitures sont toujours conçues selon le vieux principe du moteur à explosion, même si tout évolue, on a pas vraiment de grande révolution. Pourquoi ? Parce qu'on s'appuie sur une science assez ancienne qui est déjà assez mûre et tu ne révolutionne pas comme ça du jour au lendemain des théories éprouvées par le temps. Donc si les autres entreprises prennent du retard sur la technologie, ça ne ralentit pas trop la recherche. Et l'utilisateur ne perd pas grand chose (un airbag c'est bien mais je préfère ne jamais avoir à m'en servir).

      Dans le cas de l'informatique (pour l'industrie informatique classique, pas les gros projets), tu mets une équipe devant quelques PCs pendant 6 mois, et non seulement t'as la conception, mais t'a en plus ton prototype. Le passer en production, ça te coûte quasiment rien (alors que dans l'industrie classique il te faut encore pas mal de travail). Bref, t'as pas besoin d'inciter les entreprises à être innovantes parce qu'elles peuvent obtenir le fruit de leur effort quasiment immédiatement. Elles ont pas besoin de fournir le source donc si elles dévoilent leur technologie, un concurrent devra tout de même réaliser le coût de développement. Dans le cas où celui-ci est quasi-nul (1 click booking d'Amazon), ben, peut-être qu'il n'y a pas vraiment eu d'innovation et donc pas grand chose à rentabiliser.

      De plus, l'informatique est encore très jeune (moins de 50 ans) et évolue très vite. Les brevets sont donc non seulement inutiles mais aussi néfastes car un retard de ne serait-ce que 2 ans est un frein terrible.

      Reste ensuite les considérations éthiques, mais je ne m'étendrais pas trop sur ce point qui sera certainement abordé par d'autres personnes.
      • [^] # Un petit addendum sur les brevets en général

        Posté par  . Évalué à 0.

        Sans prendre position de manière générale (je crois que la question des incitations et des freins à l'innovation est extrêmement complexe et que personne ne sait vraiment comment s'y prendre), je tenais juste à souligner que l'automobile présente effectivement un cas très intéressant.

        En effet, si les bases de la voiture moderne sont stables depuis l'Entre-deux-guerres, il faut savoir que le développement de l'industrie automobile a été freinée aux USA jusqu'en 1911, à cause du fameux brevet Selden (dont le dépôt traîna volontairement en longueur de 1879 à 1895) sur le moteur à combustion interne. Laissant la France et l'Allemagne dominer la question, au début du moins.

        Pour plus de détail :
        http://rbmn02.waika9.com/Krebs_PL_Selden_1903_1911.html(...)
        • [^] # Re: Un petit addendum sur les brevets en général

          Posté par  . Évalué à 1.

          > le développement de l'industrie automobile a été freinée aux USA jusqu'en 1911, à cause du fameux brevet Selden

          Comme quoi, finalement, même dans l'industrie classique, les brevets ne sont pas forcément la panacée.
          • [^] # Re: Un petit addendum sur les brevets en général

            Posté par  . Évalué à 0.

            Comme quoi, finalement, même dans l'industrie classique, les brevets ne sont pas forcément la panacée.

            Oui tout à fait. En fait il faudrait que ce soit au cas par cas : pas de brevets, sauf dérogations sur les quelques industries qui ne pourraient pas fonctionner sans brevets (en pharmaceutique je pense, mais je n'en suis pas sur).
          • [^] # Re: Un petit addendum sur les brevets en général

            Posté par  . Évalué à 0.

            En effet, ils ne servent pas à lutter contre la mauvaise volonté.
      • [^] # Re: contre démonstration, Ai-je bien tous compris ?

        Posté par  . Évalué à 0.

        Si j'ai bien tous compris,
        un brevet logiciel qui fonctionnerait comme un brevet classique permettrait :

        - De reecrire un logiciel identique mais dans un autre langage de programation.
        (Le procede de fabrication est different mais resultat identique.)
        - De reecrire un programe ecrit selon un paradigme fonctionnel en un paradigme objet.
        - De remplacer des boucles whiles, par des boucles for, ..., ...

        Et cela juste pour le coding. Or la construction d'un logiciel ce n'est pas que le codage.

        On pourrait reecrire un logiciel qui a ete concu avec OMT par un logiciel identique mais concu avec la methode Booch.

        Et si on etend la logique jusqu'au bout on pourrait meme reecrire un logiciel concu de facon proprietaire par un logiciel concu selon le model open source.

        Ah, Ah, tout de suite on voit mieux pourquoi les brevets logiciels ne sont pas des brevets classiques.

        Ai-je bien compris que les brevets logiciels ne permettent pas cela ?

        Si les brevets logiciels ne permettent pas cela on voit bien que ces brevets n'ont rien a voir avec les brevets classiques et qu'ils n'ont pas lieu d'etre alors que le copyright, lui, permet bien de proteger le source, de le licensier et de permettre sa reutilisation par une autre societe moyennant royalty.

        On voit ici que le copyright serait plus proche du brevet classique que ne l'est le brevet logiciel.

        Mes propos sont-ils exactes ?
        • [^] # Re: contre démonstration, Ai-je bien tous compris ?

          Posté par  . Évalué à 0.

          Je ne pense pas, car l'algoritme serait le même, bienque les langages ou méthodes de conception et/ou développement soient différentes.

          Mais si j'ai bien suivi, les brevets logiciels veulent porter sur le résultat d'un procédé et non pas sur le procédé, quoique tu fasses pour arriver à un résultat similaire, tu tomberas sous le coup du brevet.
    • [^] # Re: contre démonstration

      Posté par  . Évalué à 0.

      Il faudra qu'on m'explique avec de véritables arguments (trolls à 2 balles s'abstenir) en quoi "l'industrie informatique" est différente de l'industrie traditionnelle pour prétendre qu'elle ne supporterait pas les brevets sur les logiciels.

      Les algorithmes et les mathématiques plus généralement ne sont pas brevetables. Les idées non plus ne sont pas brevetables. Les logiciels ne sont rien d'autres que ça, ce sont simplement des implémentations. Alors on pourrait breveter un logiciel, mais dans le sens où tout autre logiciel, utilisant les meme principes, les memes méthodes et algorithmes ne tomberait pas sous le coup du brevet. Ce serait normal car la seule chose qu'il y aurait en commun entre deux telles implémentations seraient les "idées", et rien d'autre. Maintenant va un peu mieux te renseigner sur ce que désigne l'expression "brevet logiciel" et tu verras que ce n'est absolument pas ça, et qu'un logiciel clone d'un logiciel breveté devrait subir un tel brevet.

      En fait, si on transpose correctement les brevets aux logiciels, les brevets n'apportent tout simplement rien, bien moins en tous cas qu'une simple diffusion en source fermée. Ce qui montre que les brevets logiciels tels qu'ils sont en train d'etre préparés n'ont rien à voir avec les brevets de l'industrie traditionnelle.
      • [^] # Re: contre démonstration

        Posté par  . Évalué à 0.

        Les algorithmes et les mathématiques plus généralement ne sont pas brevetables.

        Et l'algo LZW utilisé par le format GIF, c'est du mou de veau ?

        Maintenant va un peu mieux te renseigner...

        Je te retourne le compliment.
        • [^] # Re: contre démonstration

          Posté par  . Évalué à -1.

          Ca y va les bastons d'anonymes hein...

          Oui je merite -1, mais j'assume :p

          Mike
          -
          • [^] # Re: contre démonstration

            Posté par  . Évalué à -1.

            Bastons ? Ou ça ? Le ton est très correct.

            Quant à l'anonymat, à chaque fois que j'ai voulu créer un compte ça a merdé. Alors maintenant je n'essaie même plus.
            Et à part ça, il s'en trouvera encore pour dire que la qualité des logiciels libres est toujours supérieure à celles des logiciels "propriétaire".
        • [^] # Re: contre démonstration

          Posté par  . Évalué à 0.

          LZW est brevete c'est vrai. Maintenant, il me semble qu'il est brevete aux Etats Unis, pas en Europe (puisque theoriquement c'est interdit).
          Aux etats unis, le brevet logiciel est legal (au Japon aussi).
          La question est la suivante : la brevetabilite des logiciels est elle une bonne chose ?
          Priere d'eviter les reponses du style "oui, parce que c'est legal aux US" (reponse qui ressemble comme deux gouttes d'eaux a ta reponse au passage)

          Oui les mathematiques ne sont pas brevetables. Nous sommes beaucoup a pense en Europe qu'il doit en etre de meme pour les algorithmes, et donc les logiciels.

          David Jobet
          • [^] # Re: contre démonstration

            Posté par  . Évalué à 0.

            S'ajoute le problème de la compétence et de la partialité de ceux qui délivrent les brevets. Des brevets ont été accordés en Europe alors que les brevets logiciels ne sont pas sensés exister (ou alors sur une implémentation donnée d'une spécification de logiciel). Je ne connais pas le détail de la loi US, mais leurs brevets logiciels ne sont pas sensés pouvoir s'appliquer à n'importe quoi non plus, or c'est pourtant ce qui se passe.
        • [^] # Re: contre démonstration

          Posté par  . Évalué à 0.

          Et l'algo LZW utilisé par le format GIF, c'est du mou de veau ?

          Oui.
    • [^] # Re: contre démonstration

      Posté par  . Évalué à 1.

      Tu ne parles que du côté économique du problème. Considère qu'une bonne partie du logiciel libre est écrite par des amateurs. Je vois les brevets sur le logiciel comme une menace à ma liberté d'amateur d'écrire des programmes.
      Dans les exemples que tu donnes, on imagine mal un amateur créant une voiture utilisant l'ABS, des airbags. Seule une société peut le faire. Elle le fait pour gagner de l'argent, il est donc normal (quoique pas vraiment, en fait) qu'elle paye pour utiliser l'invention de quelqu'un d'autre.
    • [^] # Re: contre démonstration

      Posté par  . Évalué à 0.

      Il faudra qu'on m'explique avec de véritables arguments en quoi "l'industrie informatique" est différente de l'industrie traditionnelle pour prétendre qu'elle ne supporterait pas les brevets sur les logiciels.

      Imagine que tu fasses une étude comparative sur la fréquence de mot comme "brevet agressif" , "brevet défensif" , "procés" , "infrigement" dans les articles de presse qui traitent des brevets.
      Je pense que ton étude révèlera une différence significative entre ces deux types d'industrie.
      Pourquoi recommandent-ils de créer un fond de soutien au PME ? L'industrie traditionnelle n'a pas jugé bon d'en mettre en place...
    • [^] # Re: contre démonstration

      Posté par  . Évalué à 0.

      Michelin a brevete sa roue qui ne dejante pas. Ca n'empeche pas les autres fabricants de pneus de faire leur propre roue qui dejante pas. Ils ne peuvent juste pas faire l'identique de celle de Michelin. Le probleme avec les brevets logiciels c'est que tu brevetes un concept.
      Le fait de garder ton logiciel proprietaire est un equivalent a ton brevet dans l'industrie : on ne sait pas comment tu as ecris ton programme mais on peut faire des autres logiciels qui ont les memes fonctionalites sans reprendre ton code (=refaire une roue qui dejante pas mais pas une copie exacte de celle de michelin).
      Le droit d'auteur dans le cas des logiciels est donc suffisant.
      John B.
      • [^] # Re: contre démonstration

        Posté par  . Évalué à 0.

        Le droit d'auteur dans le cas des logiciels est donc suffisant.

        C'est très fort.
        Tu t'opposes aux brevets sur les logiciels parce qu'ils protégeraient les idées et non pas les procédés et en même temps tu sembles favorable aux droits d'auteurs qui eux protègent les idées !
        • [^] # Re: contre démonstration

          Posté par  . Évalué à 0.

          Tu peux expliquer un peu mieux stp?
          • [^] # Re: contre démonstration

            Posté par  . Évalué à 0.

            Pas la peine qu'il explique parce qu'il se plante sur toute la ligne : les droits d'auteur ne protègent en rien des idées. Les droits d'auteur sont relatifs à des oeuvres, des réalisations. En fait en reprenant l'idée de brevets sur les procédés, les droits d'auteur c'est équivalent à protéger quelques résultats tirés d'un procédé. Et encore, comme le procédé est alors simplement un travail intellectuel qu'il n'est pas possible de mieux définir, la probabilité d'avoir le meme résultat que quelqu'un d'autre est quasi-nulle. Grosso modo, c'est la probabilité pour deux compositeurs de créer la meme musique, au meme moment, "par hasard", ou pour deux écrivains, d'écrire le meme essai (meme contenu exactement, pas simplement le fond) en meme temps.
    • [^] # Re: contre démonstration

      Posté par  . Évalué à 0.

      Il faudra qu'on m'explique avec de véritables arguments en quoi "l'industrie informatique" est différente de l'industrie traditionnelle

      Le plus simple, c'est peut être que tu cherches par toi même les arguments.
      Essaie de nous dire en quoi l'industrie musicale diffère de l'industrie traditionnelle.
      Même question pour l'industrie culinaire.
  • # Logiciels fermés vs. logiciels libres

    Posté par  . Évalué à 1.

    Je commence à peine à comprendre la différence en logiciels libres et la GPL... Tu dis dans ton article que les entreprises finiront FORCEMENT par adopter une licence style GPL, car sinon elle se prendront un mur.

    Hum. Un exemple me vient à l'esprit : Adobe Photoshop vs. The GIMP. Photoshop est excellent, il fait office de référence en la matière. The GIMP est très bon aussi, même les professionnels de la retouche d'images lui trouvent beaucoup d'atouts.

    Pourtant, The GIMP a-t-il conquit le marché pour autant ? Non. Pourquoi ? J'ai entendu dire que GIMP offrait pratiquement toutes les fonctionnalités de Photoshop - alors pourquoi ?
    Peut-être parce que les gens préfèrent de loin l'interface de Photoshop ? Parce qu'il est livré avec Image Ready ? Il y a plusieurs raisons possibles. Toujours est-il que Photoshop reste toujours numéro 1 dans son domaine et que Adobe se fait encore un fric monstre grâce à se produit.

    La réelle menace pour les entreprises, AMHA, ce serait que la communauté open source se mette à pondre des clones, semblables en tous points (fonctionnalités, look & feel) aux logiciels commerciaux. Mais est-ce que cela est souhaitable ? Est-ce légal ?

    Quant à la rengaine des geeks open-sourceux qui dit "faites vous du fric avec le service, les manuels, pas avec le logiciel", elle est complètement stupide. On peut dire ce qu'on veut de Microsoft ou AOL, il n'empeche que ces modèles d'entreprise continueront à faire rêver un bon nombre de créateurs d'entreprises.

    <moi>newbie unixien</moi>
    • [^] # Re: Logiciels fermés vs. logiciels libres

      Posté par  . Évalué à 0.

      Photoshop vs. Gimp
      Point de vue professionnel, Photoshop est encore bien supérieur. En fait Gimp permet de faire la meme chose mais parfois à l'aide de scripts qu'il faut se taper. Donc question facilité d'utilisation / temps à y consacrer, Photoshop est bien devant.
      Coté personnel (utilisateur "moyen") ils sont vraiment équivalents, il n'y a pas d'interface meilleure que d'autre simplement le fait que si on est déja habitué à celle de Photoshop on préfere la garder. Et de ce coté "personnel", le prix est sans importance (piratage).
      Que Gimp ne s'impose pas en l'état actuel des choses, c'est tout à fait normal, ça viendra peut etre au fil des améliorations (sa vitesse de progression est meme assez encourageante).

      La réelle menace pour les entreprises, AMHA, ce serait que la communauté open source se mette à pondre des clones, semblables en tous points (fonctionnalités, look & feel) aux logiciels commerciaux. Mais est-ce que cela est souhaitable ? Est-ce légal ?

      L'arrivée des logiciels libres dans ce domaine est en fait assez récente (interfaces dites "conviviales"). Que les propriétaires se fassent encore du fric est normal, beaucoup de projets libres ne sont encore qu'en cours de développement. Il suffit de voir dans quel état étaient les WM et Bureaux il y a quelques années, et ce qu'ils sont aujourd'hui. Ca donne une idée de ce qu'on aura prochainement comme applis libres. En fait il y a bien des équivalents finis/stables de tout ce qui se fait en propriétaire, mais pas encore d'équivalents "clones" pour chaque. Que le libre aille vers ces clones est souhaitable, car ça apporte de nouveaux logiciels "style propriétaires" (convivialité) sans faire de mal aux actuelles alternatives. C'est légal, mais les brevets sont une ruse des industriels du logiciel visant à rendre ces développements illégaux.

      Quant à la rengaine des geeks open-sourceux qui dit "faites vous du fric avec le service, les manuels, pas avec le logiciel", elle est complètement stupide. On peut dire ce qu'on veut de Microsoft ou AOL, il n'empeche que ces modèles d'entreprise continueront à faire rêver un bon nombre de créateurs d'entreprises.

      Ces grosses boites ont été viables tant qu'elles n'avaient pas vraiment de concurrents, et surtout pas de concurrents libres. Les systèmes complètement libres équivalents aux propriétaires c'est très récent (une fois encore pour une *convivialité* équivalente -- ça fait un moment que GNU/Linux est une alternative à Windows par exemple, mais les outils bien qu'ergonomiques n'étaient pas forcément "conviviaux"). Je pense que les grosses boites vivent surtout aujourd'hui du fait qu'elles ont déja beaucoup de clients qui n'ont pas envie de changer, il y a les préinstallations Windows, le marketting qu'ils peuvent se permettre, et tout simplement l'ignorance de beaucoup de gens qui ne savent pas que des alternatives existent (c'est normal tout le monde n'a pas à etre intéressé par l'informatique) ou pensent qu'elles sont trop compliquées (merci le FUD).

      Concernant la viabilité de ces grosses boites -- notamment de Microsoft qui vit plus de son monopole que de la qualité de ses produits -- est-elle toujours d'actualité ? Aujourd'hui, quand des équivalents libres (donc gratuits) existent, peut-on assurer qu'une entreprise de logiciel propriétaire couteux est viable ? Elle l'est, mais uniquement grace aux techniques commerciales. Si les propriétaires et le libre partaient sur un pied d'égalité (Obtention de PC avec Linux préinstallé aussi facile que pour un PC/Windows, fabriquants de matos fournissant des drivers pour les deux ou bien leurs specs, etc), je pense qu'on ne pourrait pas aussi facilement l'affirmer.
      • [^] # Re: Logiciels fermés vs. logiciels libres

        Posté par  . Évalué à 0.

        beaucoup de clients qui n'ont pas envie de changer

        Il n'y a pas si longtemps que ça, j'étais sur un projet de migration de données d'IDS2/GCOS vers SYBASE/AIX.
        Ce projet était en 2 grandes partie. Pour traiter la première partie il aurait fallu plus d'une journée de traitement (conditionnel car j'ai changé d'employeur depuis).
        Pour la deuxième partie, et bien la machine cible était trop petite (les données à migrer ne tenaient pas dans les 400 Go dispos), le seul temps de transfert estimé était prohibitif (plusieurs jours), en ajoutant les temps de traitement ça devait monter facilement à plus de 2 semaines.

        Changer, ce n'est pas qu'une envie. Il faut avoir les moyens de le faire.
    • [^] # Re: Logiciels fermés vs. logiciels libres

      Posté par  . Évalué à 0.

      Salut , c'est DaniRC -l'auteur de l'article-

      Je trouve interessant vos commentaire PhotoShop vs Gimp. Mais on parle peut etre de choses diferentes. Je m'explique:

      Avec gimp, ce n'est pas seulement un logiciel gratuit de la qualite de PhotoShop qu'on a eu. C'est aussi toute une sorte de libreries ouvertes qui me permetent moi meme d'incorporer des superbes effects dans mes logiciels.

      Un filtre, un rotation, ce ne sont que des fonctions mathematiques apliquées sur un fichier. Avec l'aparition de Gimp, je n'ai plus a implimenter les teories statisques me permettant de faire un filtre de Gauss.

      C'est à dire. Le probleme universel, c'est l'implementation d'un teorie mathemathique. L'utilisation qu'on puisse en faire ce n'est plus un probleme universel.

      Je n'ai pas eu ces avantages avec des autres logiciles gratuits mas pas GPL comme par example PaintShopPro.

      Si maintenant, nos programmes PHP peuvent manipuler des images GIF, PNG, JPG etc. c'est surtout grace a GIMP qui a libere les libreries pour le faire. Et avant GIMP quelqu'un a liberée les libreries pour manipules les formats d'image. Voilà le progres des logiciels GPL.

      GIMP est gratuit, mais il pourrait pas l'etre, mais au moins ... en etant GPL et OpenSource il permet au reste de developpeurs de ne pas reimplementer tous les algorithmes mathematiques de manipulation d'image.

      Un autre probleme bien gros c'est la piratrie. La piratrie fait que n'importe qui puisse avoir un PhotoShop sans depenser un seul sou. Comme utilisateur je prefere PhotoShop parce qu'il m'est revenu aussi gratuit. Mais s'il fallait payer les 6500F quil coute -environt- GIMP aurait eu un plus grand success.

      De toute façon, on a tendence a comparer des choses qui ne sont pas toujours bien comparables. GIMP n'est pas si vieux que PhotoShop. MySQL et Postrgres ne sont pas si vielles que ORACLE, Linux n'est pas si vieux que UNIX.

      Il faut un certain temps pour que les enfants soient plus forts que leur pere ;-)
  • # Question bête

    Posté par  . Évalué à 1.

    Avec les brevets logiciels, qu'est-ce qui empêche à une personne pas forcément concernée de déposer un brevet sur tout ou partie d'un logiciel GPL existant (par exemple, au hasard, Linux), et par conséquent d'en bloquer le développement en demandant des royalties que personne ne pourra payer...
    J'ai lu je sais plus où (sur linuxfr ?) que Intel perdait 15 milliards de dollars à cause d'attaque sur des brevets...
    • [^] # Re: Question bête

      Posté par  . Évalué à 0.

      Ce serait tout à fait possible. Cependant il y a antériorité du logiciel par rapport au brevet, donc ça ne passerait pas. Mais il faut voir aussi que dans le cas d'une telle accusation, c'est aux auteurs du logiciel de prouver que ce qu'ils ont fait est antérieur au brevet, bref on est présumé coupable.

      Par contre il y a pire : il est en fait tout à fait possible de créer un brevet logiciel sur un logiciel qu'on n'a pas encore écrit, ou qu'on n'a pas l'intention d'écrire ; car le brevet logiciel brevette bien l'idée du logiciel. Ainsi il est possible de poser des brevets, d'attendre que certains tombent dedans, et toucher des royalties sans avoir développé le moindre logiciel.

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