Jubako, quezako ?
重箱 (Jūbako) est le nom japonais des boîtes à bento. Ce sont des boîtes compartimentées qui peuvent se composer en fonction de ce qu’il y a à stocker dedans (en général un repas).
Et ça tombe bien, parce que Jubako, c’est un format de conteneur qui permet de stocker différentes données et méta-données. J’ai tendance à parler de conteneurs plutôt que d’archives, en effet « archive » est un mot orienté qui fait penser aux archives de fichiers, alors que Jubako se veut généraliste : un conteneur Jubako pourrait être utilisé pour plein d’autres choses : empaquetage d’applications, pack de ressources dans un binaire, conteneur multimédia, etc.
Vous pouvez voir Jubako comme étant au stockage ce que XML est à la sérialisation. XML définit comment sérialiser du contenu (sous forme d’un arbre de nœuds avec des attributs) mais ne définit pas quels sont ces nœuds et attributs. Chaque cas d’usage a sa propre structure. Pour Jubako c’est pareil, il définit comment stocker des données dans un fichier « d’archive » mais il ne définit pas quelles sont ces données. Chaque cas d’usage aura sa propre structure de données.
Jubako et Arx sont sous licence MIT.