Journal HS : Comment prenez-vous des décision dans la vie de tous les jours ?

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4
31
déc.
2023

En ce moment de l’année propice aux résolutions (qui seront plus ou moins tenues), mais également aux bilans de l’année ou des années précédentes, je me pose la question sur la manière dont j’ai pu prendre des décisions – importantes ou pas – et si celles-ci étaient réellement sages.

Parfois je me dis que la plupart des grandes et petites décisions que j’ai prises dans ma vie étaient le fruit de la passion du moment plutôt que le résultat d’une réflexion profonde et raisonnées, avec des résultats mitigés qu’il est même difficile de qualifier de bons ou de mauvais.

Et je me demandais, à voir l’état actuel du monde, si ce n’était pas plutôt la règle que l’exception.

Je ne parle pas des conséquences de ces décisions. Une bonne décision ne découle pas forcément sur un résultat positif. Parfois on prend le chemin le plus logique qui soit, mais les circonstances changent et transforment une bonne décision en scénario catastrophe. Parfois, c’est tout l’inverse, on prend une décision qui, sur le papier, est une course vers le précipice et – coup de théâtre ! – elle s’avère la meilleure chose que l’on ait jamais faite de toute sa vie.

Mais dans la vie de tous les jours où vous n’êtes confrontés ni à des choix cornéliens ni à des dilemmes moraux, comment prenez-vous vos décisions ? Je dirais même plus, comment pensez-vous ce que vous pensez, pour faire ce que vous faites ?

  • # Ma Φlosphie de vie

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10. Dernière modification le 31 décembre 2023 à 14:08.

    Je dirais même plus, comment pensez-vous ce que vous pensez, pour faire ce que vous faites ?

    J'ai arrêté de croire (oui, comme une croyance, un Dieu) en l'existence même d'une meilleure décision, quel que soit le sujet. Pour moi ça n'existe tout simplement pas.

    Du coup je me concentre sur une décisions pas trop conne, pas déconnante (oui, avec des gros mots dedans), et surtout avec de la modestie et de la modération. En effet, j'y entrave que dalle en <mettez ce que vous voulez sauf mon domaine d’expertise> et je suis très à l'aise avec ça.

    Rien qu'avec ça, tranquillement et sans pression, il me semble bien éliminer 99% (et je suis large !!!) des décisions merdiques. De celles qui vont avoir des conséquences néfastes.

    Ça n'empêche en rien d'améliorer ses compétences et de chercher à agrandir <son propre domaine d’expertise> par des lectures ou des conversations et parfois, certes, des choix propres (heureusement !!!) mais c'est bien ce qui fait le sel de la vie non ?

    Et bon réveillons à toute la communauté LinuxFR.org ;)

    En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

  • # Penser en algorithmes

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Un livre parfait au croisement de la prise de décision et des algorithmes :

    https://www.editionsquanto.org/produit/64/9782889155385/penser-en-algorithmes-poche

    • [^] # Re: Penser en algorithmes

      Posté par  . Évalué à 7.

      Je n'ai pas lu ce livre qui à l'air fort intéressant mais j'ai bien peur que nous autres informaticiens soyons des éternels déçus tant la réalité se refuse obstinément à fonctionner comme décrit dans le manuel.

  • # Impulsions

    Posté par  . Évalué à 4.

    J'ai toujours été impulsif, alors, mes décisions, c'est la réaction du moment.

    Il faut croire que ce furent des impulsions positives, puisque qu'à part quelques, parfois graves, conneries, le résultat global est totalement satisfaisant.

    Il faut peut-être aussi mentionner l'influence de Mme, qui, au contraire de moi, veut être assurée que tout se passera bien. Alors, elle a modéré mes impulsions, tout comme d'ailleurs, je l'ai entraînée vers de nouvelles choses.

    • [^] # Re: Impulsions

      Posté par  . Évalué à 2.

      Il faut croire que ce furent des impulsions positives, puisque qu'à part quelques, parfois graves, conneries, le résultat global est totalement satisfaisant.

      Des impulsions comme ça j'en veux tous les jours (sauf pour la fois où c'était grave)

      Nec spe, nec metu

  • # Je me base sur ce que je suppose à l'avance être de futurs regrets.

    Posté par  . Évalué à 5.

    Prendre une décision c'est choisir, et choisir c'est renoncer à ce qu'on ne choisit pas. Ma philosophie est donc de choisir de manière à ne pas regretter, et ne pas regretter c'est choisir ce qu'on connaît le moins, et/ou ce qui mène à un maximum de rencontres.

    Spoiler : il est impossible de prédire l'avenir et de savoir à l'avance ce qui est sujet aux regrets.

    C'est sans solution, alors j'essaie d'apprendre à ne pas regretter quoiqu'il arrive.

    Quand j'ai un doute, pour être sûr et certain de choisir sur un coup de tête, je tire à pile ou face. Si jamais ce qui sort n'est pas vraiment ce que je veux, je recommence en m'inventant une bonne raison de recommencer « non mais ça compte pas, c'était le tir d'entraînement », ou bien « aller on va le faire en 5 lancers gagnants ». J'ai pas encore trouvé mieux pour être sûr d'être le moins rationnel possible.

    • [^] # Re: Je me base sur ce que je suppose à l'avance être de futurs regrets.

      Posté par  . Évalué à 2.

      C'est sans solution, alors j'essaie d'apprendre à ne pas regretter quoiqu'il arrive.

      Quelle est ta stratégie si c'est pas indiscret ?

      Nec spe, nec metu

      • [^] # Re: Je me base sur ce que je suppose à l'avance être de futurs regrets.

        Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 01 janvier 2024 à 06:47.

        L'expérience.

        L'idée est de réfléchir dans l'autre sens : au moment où j'analyse une décision passée, je ne remets pas en question le choix que j'ai fait dans le passé, mais je me demande plutôt comment cela va m'aider pour prendre une autre décision pour l'avenir. Le résultat est probablement le même et on pourrait dire que je joue sur les mots. C'est une question d'état d'esprit en fait. Et ça se travaille.

        Ce qui peut m'aider, c'est de penser à ce que j'ai appris, aux souvenirs créés et au relationnel que j'ai eu avec les personnes grâce au choix que j'ai fait. Si c'est positif, alors je n'ai pas de regrets à avoir. Après tout personne ne peut me dire qu'un autre choix aurait été meilleur.

  • # Penser aux conséquences à court/moyen/long terme

    Posté par  . Évalué à 6.

    Bien souvent le fait qu'une décision soit bonne ou mauvaise dépend des conséquences sur le court/moyen/long terme. Une décision pour être bonne doit être en accord avec nos objectifs, qui eux-mêmes doivent être en accord avec nos valeurs et notre identité. Je parle d'objectifs ici car se fixer des objectifs, c'est prendre une décision.

    Du coup pour prendre une bonne décision , il est nécessaire de savoir qui on est et quelles sont nos valeurs pour pouvoir être cohérent avec soi-même.

    Les bonnes décisions sont les décisions dont les conséquences ne vont pas entrer en conflit avec ce que nous sommes et nos valeurs, et ne pas nous empêcher d'atteindre nos objectifs (toujours en accord avec nos valeurs). Les mauvaises décisions sont celles dont les conséquences entreront en conflit avec ce que nous sommes, nos valeurs ou nos objectifs. Le conflit avec ce que nous sommes et nos valeurs arrivent quand :
    - nous avons mal évalué les conséquences de nos décisions
    - nous avons des conflits dans nos valeurs ou une échelle de de valeurs mal définie.
    - nous ne connaissons pas notre identité (ce que nous sommes, nos croyances, etc …
    - nous changeons d'identité (croyances, etc ..) et/ou de valeurs avec le temps (de de fait les décisions que nous avions pris précédemment se révèlent être de mauvaises décisions).

    Mais dans la vie de tous les jours où vous n’êtes confrontés ni à des choix cornéliens ni à des dilemmes moraux, comment prenez-vous vos décisions ? Je dirais même plus, comment pensez-vous ce que vous pensez, pour faire ce que vous faites ?

    Pour prendre de bonnes décisions il faut donc :
    - bien connaître ses valeurs
    - bien connaître son identité
    - Evaluer les conséquences de nos décisions par rapport à notre identité et nos valeurs, sur le court/moyen/long terme.
    - réévaluer régulièrement nos décisions par rapport à notre identité et à nos valeurs, et à leurs conséquences sur celles-ci pour éviter, si on a mal évaluer les conséquences de nos décisions, ou si nous changeons, que l'effet soit trop importantes.

    Cela dit, avec le temps, j'ai compris que bien souvent, ne pas prendre de décision s'avère bien plus douloureux que de prendre une mauvaise décision, et que la pire de décisions, c'est justement de ne pas prendre de décision ou de trop tarder avant de la prendre.

  • # Il n'y a pas de mauvaise décision

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.

    Les décisions sont prises dans un contexte, avec des éléments en main.

    Après coup, il est toujours plus facile de juger. C'est valable dans la vie personnelle, professionnelle.

    L'idée d'éviter les regrets est un bon moyen de décider à mon sens pour ne pas souffrir après coup des décisions qu'on a prises par le passé.

    De là à dire qu'il s'agit des bonnes décisions … Il y a un pas que je ne franchirai pas.

    De toute façon, bonnes ou mauvaises, les décisions peuvent avoir des conséquences positives ou négatives …

    • [^] # Re: Il n'y a pas de mauvaise décision

      Posté par  . Évalué à 1.

      L’idée d’éviter les regrets est un bon moyen de décider à mon sens pour ne pas souffrir après coup des décisions qu’on a prises par le passé.

      Comment éviter les regrets ? telle est la question. Le problème n’est pas tellement de regretter (quand l’action en elle-même n’est pas condamnable bien sûr). Je regrette que certains de mes êtres chers aient disparu, mais ce n’était ni mon souhait ni mon choix ni une conséquence de mes actions.

      Le problème est comment se rassurer a posteriori que ce qu’on a fait n’était pas irrationnel ? que c’était ou un manque de pot ou alors une erreur de jugement ou un manque d’information ? D’où l’importance il me semble de prendre des décisions avec une base potable.

      Nec spe, nec metu

      • [^] # Re: Il n'y a pas de mauvaise décision

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

        Tu cherches à résoudre le mauvais problème. Le problème à résoudre est plutôt : si je devais refaire le même choix aujourd'hui, avec les éléments que j'ai désormais en main, est-ce que je ferais le même choix ou pas ?

        Se rassurer sur ce qui a été fait ne changera rien : tu ne peux pas refaire l'histoire. Ce que tu peux faire en revanche, c'est progresser et ne pas refaire les même erreurs (sur ce que tu considères comme une erreur).

        Les choix rationnels ne sont pas forcément les meilleurs.

        Il faut "juste" analyser et chercher à progresser.

  • # Je Les écoute

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Chaque fois que je dois prendre une décision importante un petit ange et un petit démon apparaissent sur mes épaules et je demande conseil à chacun.

    - Démon Newton, que dois-je faire?
    - Fais une grosse connerie !
    - Et toi, Ange Newton, qu'en penses-tu ?
    - Mais oui, vas-y, fais une grosse connerie !

    Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

  • # Hasard

    Posté par  . Évalué à 6.

    A moment donné, constatant que le hasard prenait largement le pas sur toute décision logique j'ai essayé le fait d'avoir toujours un dé sur moi et de décider avec lui (une pièce, pile ou face, ça ne marche pas car il y a toujours un moment crucial où on n'en a plus sur soit). Et bien c'était plutôt sympa ! On n'a plus qu'un seul regret c'est d'avoir joué au dé, mais pas d'avoir choisi x ou y, c'est beaucoup moins pesant. Ca permet d'aller très vite.
    Au final le hasard à fait que j'ai perdu mon dé…

  • # Temps de réflexion

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    C'est difficile à répondre, car ça dépend du temps de réflexion que l'on dispose.

    Si j'ai beaucoup de temps, par exemple, choisir l'acquisition d'un objet dans le but d'améliorer mon confort (en ce moment un meuble), je prendrai le temps de me projeter dans le futur avec, et de chercher tout ce qui peut me déplaire dans mon choix, pour évaluer si l'inconvénient détecté est acceptable ou non. Ça peut alors me prendre longtemps. Dans le cas de mon meuble, j'ai passé 4 mois à le concevoir avec des caissons d'une enseigne de bricolage et ils viennent de stopper la collection pour une nouvelle au moment où j'allais faire l'achat… Je dois recommencer.

    Si je n'ai pas beaucoup de temps, par exemple choisir un itinéraire bis quand c'est le bordel avec les transports en commun et que je n'ai pas beaucoup de marge de manœuvre en temps, eh bien j'évalue quelques solutions bien bornées et pondérées en terme de risque, et je décide en fonction du moins risqué, en me disant tant pis si je rate une opportunité, il vaut mieux assurer avec les informations que je possède.

    Enfin parfois il faut décider sur un sujet qu'on n'aime pas et pour lequel ça saoule d'y penser (genre les cadeaux de Noël pour ceux qu'on ne connaît pas). Là je laisse le système 1 décider sans trop de contrôle du système 2. Le temps est trop précieux. Mais c'est pas si facile à faire quand la plupart du temps on est en mode réflexion.
    mrgreen

    Globalement, j'inhibe fortement le côté émotionnel dès qu'il s'agit de prendre une décision. Les achats impulsifs, très rare pour moi. Ce qui ne signifie pas ne pas se faire plaisir, mais évaluer si il y aura réellement plaisir (recherche) ou juste plaisir éphémère (ça peut être acceptable), ou pire une déception (situation à éviter).

    L'inconvénient c'est que parfois il me faut être très patient pour atteindre la satisfaction recherchée.

    Et bien sûr, une fois la décision prise, ne pas avoir de regrets même si c'est un échec. Le temps du choix est passé et on ne reviendra pas dessus (mais on se souviendra de la leçon). D'ailleurs toujours chercher le côté positif des conséquences d'une décision. Quand c'est un échec, le côté positif est d'avoir identifié les ratés et de savoir ce qu'il faut ne pas refaire la prochaine fois.

  • # Anecdote

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

    Ça me fait penser à mon père lorsqu'il doit prendre une décision d'itinéraire bis lorsque le plan initial ne marche plus (bouchon, route barrée, etc.). Il a un don particulier de prendre toujours la mauvaise décision, et derrière ça termine en enchaînement de situations merdiques et de grommellements sur la décision initiale.

    Curieusement, il est très difficile de conjurer ce mauvais sort quand on est passager avec lui et qu'on tente de l'aider à la décision. Il existe des forces surnaturelles auxquelles on ne peut s'opposer.

  • # Such a shame

    Posté par  . Évalué à 4.

    J'utilise un d20 offert par Quentin en écoutant du Talk Talk.

  • # laissons faire la science

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

    a fair random dice

    Je jette un dé sur ma table, et je fais ce qu'il me dit. L'important, c'est de savoir lui poser la bonne question. En général, quand on a trouvé précisément cette question-là, on n'a plus besoin de la réponse.

  • # Plus tard

    Posté par  . Évalué à 8.

    LE secret c’est le pouvoir de la procrastination.

    Presque aucune décision n’est réellement urgente. Énormément de soucis se règlent d’eux-mêmes en quelques jours sans rien avoir à faire. "Ai-je vraiment besoin d'acheter X/faire Y" ? Si je me pose la question c’est que je n’en ai pas besoin aujourd’hui. Si je reporte aux calendes grecques et finis par oublier c’est que la réponse était non. Si je me pose la même question toutes les semaines pendant des mois, alors je commence seulement à me dire que oui. Mais rien d’urgent, évidemment. On verra demain. Ou la semaine prochaine.

  • # Une remarque entendue petit

    Posté par  . Évalué à 9. Dernière modification le 01 janvier 2024 à 01:22.

    Un vieil oncle m’a un jour raconté que, postulant sur un poste à responsabilités d’un très grand groupe minier, il a répondu à la question « pourquoi voulez-vous travailler avec nous » que la plupart de nos choix étaient le fruit du hasard et qu’il nous appartenait de les rendre bons.

    La réponse n’a pas plut, il n’a pas été embauché mais il a eu raison : il a pût commencer une très belle carrière d’universitaire qu’il n’avait même pas envisagée.

    J’ai gardé cette idée en tête depuis plus de 40 ans.

  • # Chiffrage

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

    Il y a quelques années, on me demandait de temps en temps de chiffrer des cahiers des charges, ou plus exactement d’évaluer la charge nécessaire par profils (je ne faisais heureusement ni la conversion en brouzoufs ni le marchandage commercial). Mais rien que ça, c’est un véritable casse-tête, et entre le risque de mauvaise rédaction du CdC et celui de ma mauvaise compréhension, pour une demande importante la différence entre le nombre de jours minimal et le nombre maximal envisagé peut vite devenir importante, et la décision finale est délicate à prendre !

    Et plusieurs années plus tard, mon ancien chef m’a avoué qu’il pondérait toujours mon résultat avec l’épaisseur du cahier des charges et un coefficient pifométrique lié à son ressenti par rapport au demandeur…

  • # Vaste sujet

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 05 janvier 2024 à 14:12.

    Quelques pistes sur ce qui m'a rendu plus serein au fil des décennies :

    • quand on met beaucoup de temps à peser tous les éléments d'un problème, au point de ne pas rendre de décision à temps, bien se souvenir que ne rien faire c'est aussi un choix : parfois pire que tous les autres

    • peser rapidement la criticité et la réversibilité du choix : au fond, si on peut gérer les conséquences de toutes les options et que rien de déterminant ne les distingue, le hasard n'est pas si mal (il est même grisant quand on a trop l'habitude de prendre des décisions déterministes)

    • pour les choix d'achats, qui m'ont longtemps posé problème, je me pose maintenant la question : "au final, ai-je vraiment besoin de ça ?" (spoiler, la réponse est souvent non). Pour ça, plusieurs outils :

      • est-ce que c'est un truc qui me rend plus riche d'une manière qui compense le temps de travail que j'ai passé pour rassembler l'argent requis
      • est-ce que c'est un truc qui va sans doute croupir comme 1001 autres dans un coin de la maison
      • est-ce que je n'ai pas un autre projet plus prioritaire auquel je tiens vraiment qui requiert d'économiser
      • est-ce que au dernier jour de ma vie je pourrais me dire que c'était futile. En perdant des proches, ce point là a vraiment pris de l'importance : j'essaie de ne pas avoir un inventaire astronomique qui cause du souci à mes proches quand je ne serai plus.
    • pour le cas précis des cadeaux : j'ai arrêté de trop me soucier pour les occasions artificielles (noël, anniversaire), juste un petit quelque-chose symbolique et consommable qui plaise à la personne. La présence et l'attitude est mille fois plus importante pour créer un moment précieux. Et je me focalise sur quand les gens ont un besoin, un projet, sinon on contribue à l'accumulation de trucs inutiles dont on culpabilise (ou pas) de se débarrasser.

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