Dans les framework web pour Perl, il y a aussi Jifty (http://www.jifty.org), dont l'utilisation est presque confidentielle. C'est bien dommage, car il est très bien fait. Mais bon, c'est un peu normal, en général, un framework perl, ça implique l'installation de la moitié du CPAN, et tout le monde ne peut pas se le permettre...
Il n'y a qu'à regarder au Venezuela, des grands projets, patati, patata, et puis plus rien, quelques boîtes bien connectées avec le gouvernement qui engagent pour faire des petites interfaces php/mysql , des millions de $$ pour acheter des cours de formation à Sun.
Beaucoup de bruit pour pas grand chose, et une loi de plus dans un tiroir...
ce que je peux dire, c'est que la force d'Ubuntu, c'est aussi la documentation. C'est la première distrib à avoir fait des tutoriels pas à pas, précis et qui fonctionne.
Il ne suffit que copier la liste des commandes donnée et ça marche tout seul, et ça, pour les débutants, c'est de l'or.
Par contre, le grand défaut des dernières versions, c'est la lenteur. Je viens d'installer debian après 4 ans d'ubuntu, et bien, Debian s'installe tout seul, rien à touiller, et est deux fois plus rapide au démarrage.
Moi aussi, quand j'ai entendu ça, je fais un bond.
Je trouve que le libre ne sait pas se vendre, d'ailleurs les intervenants auraient pu glisser que tout l'internet s'est construit sur des standards ouverts...
De plus, quand on pose la question des revenus des entreprises de logicielles, RMS botte en touche, en disant que ce n'est pas son problème.
Il vaut mieux dire tout de suite que des modèles existent et fonctionnent bien.
Comme vous le savez, au Venezuela, pays modèle en matière de democratie, nous utilisons des machines de vote faites par l'entreprise Smartmatic avec du Windows Embarqué.
ça marche très bien, et à part l'opposition fachiste et golpiste, nous sommes très contents des résultats. Notre Président Hugo Chavez a toujours été réélu ou son parti a gagné les élections, et grâce à ces machines, on empêche l'opposition de faire de la fraude.
C'est tout ?? et il fallait un décret pour ça... et dans la quantité d'applications qu'utilise une entreprise comme PDVSA, il n'a qu'un pauvre server web, soyons gentils, sans doute une base de données libre dessous.
Non, sérieusement, l'application du décret au Venezuela est à l'image de la politique du gourvernement, une catastrophe.
Aucun projet des institutions publiques n'est téléchargeable, aucunes informations. Dans les écoles pas grand chose. Une seule municipalité à ma connaissance a migré à linux, il s'agit de celle de Baruta (http://www.baruta.gov.ve), qui utilise Edubuntu dans les écoles, et qui a commencé à former les professeurs.
Bizarre, cette municipalité est détestée par les chavistes, parce qu'elle a un maire d'opposition, en plus, un peu de jalousie, parce qu'elle est relativement bien gérée.
Donc si on résume, Chavez aime les beaux discours et les beaux décrets, mais il est pas foutu de les faire appliquer.
PDVSA, 7ème producteur mondial de pétrole et de gaz, et à priori nationalisé.
Tu pourrais être plus précis, parce que c'est justement vers PDVSA que se tournent les critiques des groupes de logiciels libres ici au Venezuela. Quelles applications sont LL ?
Pour ce qui est du Venezuela, il n'y a pas de quoi se réjouir.
Le projet de loi initial a été complétement reformulé, sans consultation des acteurs du logiciel libre, même l'ancien ministre a l'origine du projet a été exclu de la discussion.
Le nouveau projet fait la part belle à Microsoft, puisque il prévoit que si Microsoft met le code à disposition du gouvernement (sans pour autant pouvoir modifier ou redistribuer), il n'y a plus d'obligations d'utiliser des logiciels libres.
Comment en est-on arrivé là ? C'est simple, sous le pseudo vernis de la "démocratie participative", il y a en fait un Etat autoritaire, dont le chef et les ministres peuvent faire ce que bon leur semble sans rendre de compte à personne, sauf au peuple. Et le peuple, c'est qui ? Elément de réponse: en tout cas pas les membres des différents groupes d'utilisateurs de logiciels libres.
Le député en charge du projet était Luis Tascon, principal artisant de la liste Maisanta, petit programme permettant d'identifier les tendances politiques des citoyens vénézuéliens grâce à leur no. de carte d'identité. Installé dans toutes les institutions publiques du pays, il permet de discriminer à l'embauche tout ceux qui auraient commis le crime (sic!) de signer une demande de référendum révocatoire contre le Président Chavez. S'il y avait un Big Brother Award pour le Venezuela, nulle doute que M. Tascon y aurait obtenu une forte ovation.
M. Tascon a été invité par ces messieurs de Microsoft à voir quelques "démonstrations", et ensuite, il a modifié le projet de loi, sans consulter personne.
Je serais curieux de savoir ce qui fait du Venezuela un pays plus avancé en matière de logiciel libre...
Le décret présidentiel peut-être, mais combien de lois et de décrets restent lettre morte en Amérique Latine. Attendons peut-être que tout cela se transpose dans les faits avant de crier victoire.
Pour ce qui est du marché des PC, je pense que le Venezuela en est au même niveau que l'Argentine. Il y a quelques assembleurs qui vendent des PC avec Linux (http://www.siragon.com), mais la plupart du temps, Linux est remplacé par un Windows à 2 balles (au propre comme au figuré).
D'ailleurs, un copain en a acheté un et m'a demandé de faire vous savez quoi...
Je pense qu'en Amérique du Sud, le libre perd un argument en comparaison avec l'Europe. En Europe, si vous installez OpenOffice dans votre PME, vous économisez beaucoup en achat de licenses, mais pas ici, parce que vous installez un produit piraté.
- Le CNE (Conseil Electoral) est composé de cinq membres, 3 chavistes et 2 opposants, inutile de préciser que la plupart des décisions ont été prises à 3 contre 2.
- le réglement du vote n'a pas arrêté de changer, alors qu'il devrait être fixé au moins trois mois avant les élections.
- les personnes qui travaillent dans des organismes publiques ont été victimes de pression pour qu'elles ne signent pas la demande de référendum, et il y a eu de nombreux cas de licienciement pour "délit d'opinion". De plus, si on cherche du travail, on vous demande directement dans les organismes publiques si vous avez signé ou pas, si c'est le cas, on vous prie de faire demi-tour, démocratie participative certains ont dit...
- Le nombre des observateurs a été limité par le CNE (Conseil Electoral, décision à 3 contre 2 évidemment) au stricte minimum, seul le Centre Carter et l'OEA, et pas d'autres comme l'UE....
- selon la loi le vote doit être manuel
- l'argument pour utiliser les machines était que celles-ci émettaient un bulletin de vote, et qu'après coup, on pourrait toujours recompter.
Le hic, c'est que le CNE a refusé de recompter les votes dans leur totalité, de plus, personnes n'a pu observer le processus de totalisation électronique.
Le tirage au sort d'un échantillon n'a pu avoir lieu que sur une machine du CNE, le code a pu être vérifié par le Centre Carter, mais impossible de savoir si c'est vraiment le même programme qui a été utilisé.
contrairement à ce qui est dit plus, le recomptage n'a pas eu lieu sur toutes les caisses, mais seulement sur un échantillon.
- les citoyens n'ont-ils pas le droit qu'on ouvre toutes les caisses et qu'on recompte, oui, et pourtant la Cour suprême, contrôlée par Chavez ne veut pas...
Qu'ont-ils donc à cacher s'ils ont vraiment gagné ????
Comme démocratie parfaite, il faut repasser, reste encore la Suisse....
> Mais quels sont les points qui auraient été occultés?
Les faits occultés dans le reportage ou les inexactitudes sont les suivants:
- à un moment, les reporters filment une scène montrant des réunions de voisins dans les beaux quartiers de Caracas, réunions ou l'on apprends aux participants à se défendre, à mettre en place un système de surveillance avec garde, explication de comment utiliser un pistolet, ces habitants ayant peur que le "peuple" s'attaque à eux. Or ces scènes, présentés comme antérieur au coup d'Etat, ont eu lieu 6 mois après.
- le 11 avril, jour du coup d'Etat, Hugo Chavez a activé le plan militaire de défense de Caracas et les troupes s'apprêtaient à prendre position dans la ville. Impossible de savoir ce qui allaient se passer. Les opposants disent que Chavez allait faire massacrer les manifestants, les partisants disent que c'était pour empêcher les deux groupes oppostions/chavistes de se rencontrer et d'éviter la castagne...
- le 11 avril, le gouvernement avait interdit tout survol de Caracas, ni les polices des Etats, ni les polices municipales n'ont eu le droit de décoler. Pourquoi ? Alors qu'avec des hélicoptères, les francs tireurs auraient peut-être pu être repérés.
- au moment ou les francs tireurs tirent sur la foule, aussi bien sur les chavistes que sur les opposants Chavez donne une allocution télévisée sur toute les chaínes en même temps, on ne voit donc pas les images de ce qui se passe dans les rues.
Pourquoi le reportage n'en parle pas, ou n'essaie-t-il pas au moins d'expliquer ces faits. Pourquoi taire ces évènements...
ah oui, des élections où les observaterus peuvent assister librement, oui
tout à fait librement, mais seulement à ce qu'on veut bien leur montrer...
un vote avec des machines électroniques, pas Open Source celles-là,
comme par hasard, sans aucune transparence, aucun moyen de recompter les
bulletins de votes déposés dans les urnes après avoir voté sur la machine.
Chavez contrôle la Cour Supreme, le Conseil électoral, le Parlement,
et l'industrie pétrolière, bref, il contrôle tout.
Si Sarkozy gagnait de la même manière en France, vous seriez tous en train de crier au scandale...
Oui, totalement objectif, il ne faudrait pas exagérer, les événements de la journée du 11 avril sont soigneusement sélectionnés, les journalistes ne cachent pas leur sympathie pour le mouvement de Chávez, alors moi, je remplacerais le "totalement objectif" par "un peu subjectif", ça irait mieux.
[^] # Re: Bacula
Posté par bruno212 . En réponse au sondage Quel logiciel libre pour vos sauvegardes ?. Évalué à 1.
BackucpPC permet de sauvegarder plusieurs serveurs à la fois.
[^] # Re: on les paie ? ou pas ?
Posté par bruno212 . En réponse à la dépêche Affiche « Les logiciels imposés et inutiles, ça se paye ! ». Évalué à 3.
Maintenant, c'est ce qu'affirment les commerciaux de Dell lorsqu'on demande un rabais parce que l'on utilise pas Windows.
Ils te disent: "Pourquoi un rabais puisque Microsoft paie pour avoir le droit d'installer son logiciel".
Après, savoir si c'est vrai est une autre histoire...
[^] # Re: ispconfig ?
Posté par bruno212 . En réponse à la dépêche Sortie de AlternC 1.0. Évalué à 2.
ispconfig - éléments de réponse
Bonjour,
Quels sont les éléments qui te font penser que Ispconfig est plus sérieux ? ça pourrait aider les gens à chosir !
a+
# et Jifty ?
Posté par bruno212 . En réponse à la dépêche Dancer, un framework Web en Perl. Évalué à 2.
# Les motions parlementaires en français
Posté par bruno212 . En réponse à la dépêche Des conseillers nationaux suisses fondent le « Groupe parlementaire pour une informatique durable ». Évalué à 4.
Pour ceux que cela intéressent, voici les liens vers les précédentes motions parlementaires sur le logiciel libre en français:
http://www.parlament.ch/f/suche/pages/geschaefte.aspx?gesch_(...)
http://www.parlament.ch/f/suche/pages/geschaefte.aspx?gesch_(...)
http://www.parlament.ch/f/suche/pages/geschaefte.aspx?gesch_(...)
http://www.parlament.ch/f/suche/pages/geschaefte.aspx?gesch_(...)
http://www.parlament.ch/f/suche/pages/geschaefte.aspx?gesch_(...)
http://www.parlament.ch/f/suche/pages/geschaefte.aspx?gesch_(...)
à plus
[^] # Re: C'est la luuteee finaaale !
Posté par bruno212 . En réponse à la dépêche Cuba lance sa propre distribution Linux. Évalué à 1.
Il n'y a qu'à regarder au Venezuela, des grands projets, patati, patata, et puis plus rien, quelques boîtes bien connectées avec le gouvernement qui engagent pour faire des petites interfaces php/mysql , des millions de $$ pour acheter des cours de formation à Sun.
Beaucoup de bruit pour pas grand chose, et une loi de plus dans un tiroir...
[^] # Re: Communauté Ubuntu
Posté par bruno212 . En réponse à la dépêche Test d'Ubuntu 8.10 Intrepid. Évalué à -3.
Il ne suffit que copier la liste des commandes donnée et ça marche tout seul, et ça, pour les débutants, c'est de l'or.
Par contre, le grand défaut des dernières versions, c'est la lenteur. Je viens d'installer debian après 4 ans d'ubuntu, et bien, Debian s'installe tout seul, rien à touiller, et est deux fois plus rapide au démarrage.
[^] # Re: Vote: etes vous favorable au developpement du libre ?
Posté par bruno212 . En réponse à la dépêche « Le téléphone sonne » (France Inter) sur le logiciel libre à 19h20 ce mardi soir. Évalué à 4.
Je trouve que le libre ne sait pas se vendre, d'ailleurs les intervenants auraient pu glisser que tout l'internet s'est construit sur des standards ouverts...
De plus, quand on pose la question des revenus des entreprises de logicielles, RMS botte en touche, en disant que ce n'est pas son problème.
Il vaut mieux dire tout de suite que des modèles existent et fonctionnent bien.
[^] # Le Venezuela, exemple de démocratie
Posté par bruno212 . En réponse à la dépêche Quel avenir pour le vote électronique en France ?. Évalué à 0.
ça marche très bien, et à part l'opposition fachiste et golpiste, nous sommes très contents des résultats. Notre Président Hugo Chavez a toujours été réélu ou son parti a gagné les élections, et grâce à ces machines, on empêche l'opposition de faire de la fraude.
Donc, je crois que c'est une bonne solution.
à bientôt
[^] # Re: C'est déjà fait
Posté par bruno212 . En réponse à la dépêche Le président équatorien invite l'Amérique latine à utiliser le logiciel libre. Évalué à 0.
C'est tout ?? et il fallait un décret pour ça... et dans la quantité d'applications qu'utilise une entreprise comme PDVSA, il n'a qu'un pauvre server web, soyons gentils, sans doute une base de données libre dessous.
Non, sérieusement, l'application du décret au Venezuela est à l'image de la politique du gourvernement, une catastrophe.
Aucun projet des institutions publiques n'est téléchargeable, aucunes informations. Dans les écoles pas grand chose. Une seule municipalité à ma connaissance a migré à linux, il s'agit de celle de Baruta (http://www.baruta.gov.ve), qui utilise Edubuntu dans les écoles, et qui a commencé à former les professeurs.
Bizarre, cette municipalité est détestée par les chavistes, parce qu'elle a un maire d'opposition, en plus, un peu de jalousie, parce qu'elle est relativement bien gérée.
Donc si on résume, Chavez aime les beaux discours et les beaux décrets, mais il est pas foutu de les faire appliquer.
[^] # Re: C'est déjà fait
Posté par bruno212 . En réponse à la dépêche Le président équatorien invite l'Amérique latine à utiliser le logiciel libre. Évalué à 2.
Tu pourrais être plus précis, parce que c'est justement vers PDVSA que se tournent les critiques des groupes de logiciels libres ici au Venezuela. Quelles applications sont LL ?
[^] # Re: C'est déjà fait
Posté par bruno212 . En réponse à la dépêche Le président équatorien invite l'Amérique latine à utiliser le logiciel libre. Évalué à 1.
Il y a effectivement un superbe décret présidentiel, mais le reste, je vois pas.
C'est surtout beaucoup de vent...
[^] # Re: Au suivant ?
Posté par bruno212 . En réponse à la dépêche L'exécutif équatorien se dirige vers les logiciels libres. Évalué à 7.
Le projet de loi initial a été complétement reformulé, sans consultation des acteurs du logiciel libre, même l'ancien ministre a l'origine du projet a été exclu de la discussion.
Le nouveau projet fait la part belle à Microsoft, puisque il prévoit que si Microsoft met le code à disposition du gouvernement (sans pour autant pouvoir modifier ou redistribuer), il n'y a plus d'obligations d'utiliser des logiciels libres.
Comment en est-on arrivé là ? C'est simple, sous le pseudo vernis de la "démocratie participative", il y a en fait un Etat autoritaire, dont le chef et les ministres peuvent faire ce que bon leur semble sans rendre de compte à personne, sauf au peuple. Et le peuple, c'est qui ? Elément de réponse: en tout cas pas les membres des différents groupes d'utilisateurs de logiciels libres.
Le député en charge du projet était Luis Tascon, principal artisant de la liste Maisanta, petit programme permettant d'identifier les tendances politiques des citoyens vénézuéliens grâce à leur no. de carte d'identité. Installé dans toutes les institutions publiques du pays, il permet de discriminer à l'embauche tout ceux qui auraient commis le crime (sic!) de signer une demande de référendum révocatoire contre le Président Chavez. S'il y avait un Big Brother Award pour le Venezuela, nulle doute que M. Tascon y aurait obtenu une forte ovation.
M. Tascon a été invité par ces messieurs de Microsoft à voir quelques "démonstrations", et ensuite, il a modifié le projet de loi, sans consulter personne.
[^] # Re: Naif
Posté par bruno212 . En réponse à la dépêche Voyage dans un pays libéré. Évalué à 3.
Je serais curieux de savoir ce qui fait du Venezuela un pays plus avancé en matière de logiciel libre...
Le décret présidentiel peut-être, mais combien de lois et de décrets restent lettre morte en Amérique Latine. Attendons peut-être que tout cela se transpose dans les faits avant de crier victoire.
Pour ce qui est du marché des PC, je pense que le Venezuela en est au même niveau que l'Argentine. Il y a quelques assembleurs qui vendent des PC avec Linux (http://www.siragon.com), mais la plupart du temps, Linux est remplacé par un Windows à 2 balles (au propre comme au figuré).
D'ailleurs, un copain en a acheté un et m'a demandé de faire vous savez quoi...
Je pense qu'en Amérique du Sud, le libre perd un argument en comparaison avec l'Europe. En Europe, si vous installez OpenOffice dans votre PME, vous économisez beaucoup en achat de licenses, mais pas ici, parce que vous installez un produit piraté.
Bruno, Caracas
[^] # Re: Mon petit doigt me dit...
Posté par bruno212 . En réponse à la dépêche Le Venezuela, deux fois !. Évalué à 1.
- Le CNE (Conseil Electoral) est composé de cinq membres, 3 chavistes et 2 opposants, inutile de préciser que la plupart des décisions ont été prises à 3 contre 2.
- le réglement du vote n'a pas arrêté de changer, alors qu'il devrait être fixé au moins trois mois avant les élections.
- les personnes qui travaillent dans des organismes publiques ont été victimes de pression pour qu'elles ne signent pas la demande de référendum, et il y a eu de nombreux cas de licienciement pour "délit d'opinion". De plus, si on cherche du travail, on vous demande directement dans les organismes publiques si vous avez signé ou pas, si c'est le cas, on vous prie de faire demi-tour, démocratie participative certains ont dit...
- Le nombre des observateurs a été limité par le CNE (Conseil Electoral, décision à 3 contre 2 évidemment) au stricte minimum, seul le Centre Carter et l'OEA, et pas d'autres comme l'UE....
- selon la loi le vote doit être manuel
- l'argument pour utiliser les machines était que celles-ci émettaient un bulletin de vote, et qu'après coup, on pourrait toujours recompter.
Le hic, c'est que le CNE a refusé de recompter les votes dans leur totalité, de plus, personnes n'a pu observer le processus de totalisation électronique.
Le tirage au sort d'un échantillon n'a pu avoir lieu que sur une machine du CNE, le code a pu être vérifié par le Centre Carter, mais impossible de savoir si c'est vraiment le même programme qui a été utilisé.
contrairement à ce qui est dit plus, le recomptage n'a pas eu lieu sur toutes les caisses, mais seulement sur un échantillon.
- les citoyens n'ont-ils pas le droit qu'on ouvre toutes les caisses et qu'on recompte, oui, et pourtant la Cour suprême, contrôlée par Chavez ne veut pas...
Qu'ont-ils donc à cacher s'ils ont vraiment gagné ????
Comme démocratie parfaite, il faut repasser, reste encore la Suisse....
Bruno
[^] # Re: le venuzuela bientot sur la liste diabolique?
Posté par bruno212 . En réponse à la dépêche Le Venezuela, deux fois !. Évalué à 2.
Les faits occultés dans le reportage ou les inexactitudes sont les suivants:
- à un moment, les reporters filment une scène montrant des réunions de voisins dans les beaux quartiers de Caracas, réunions ou l'on apprends aux participants à se défendre, à mettre en place un système de surveillance avec garde, explication de comment utiliser un pistolet, ces habitants ayant peur que le "peuple" s'attaque à eux. Or ces scènes, présentés comme antérieur au coup d'Etat, ont eu lieu 6 mois après.
- le 11 avril, jour du coup d'Etat, Hugo Chavez a activé le plan militaire de défense de Caracas et les troupes s'apprêtaient à prendre position dans la ville. Impossible de savoir ce qui allaient se passer. Les opposants disent que Chavez allait faire massacrer les manifestants, les partisants disent que c'était pour empêcher les deux groupes oppostions/chavistes de se rencontrer et d'éviter la castagne...
- le 11 avril, le gouvernement avait interdit tout survol de Caracas, ni les polices des Etats, ni les polices municipales n'ont eu le droit de décoler. Pourquoi ? Alors qu'avec des hélicoptères, les francs tireurs auraient peut-être pu être repérés.
- au moment ou les francs tireurs tirent sur la foule, aussi bien sur les chavistes que sur les opposants Chavez donne une allocution télévisée sur toute les chaínes en même temps, on ne voit donc pas les images de ce qui se passe dans les rues.
Pourquoi le reportage n'en parle pas, ou n'essaie-t-il pas au moins d'expliquer ces faits. Pourquoi taire ces évènements...
à bientôt
Bruno
[^] # Re: Mon petit doigt me dit...
Posté par bruno212 . En réponse à la dépêche Le Venezuela, deux fois !. Évalué à 1.
tout à fait librement, mais seulement à ce qu'on veut bien leur montrer...
un vote avec des machines électroniques, pas Open Source celles-là,
comme par hasard, sans aucune transparence, aucun moyen de recompter les
bulletins de votes déposés dans les urnes après avoir voté sur la machine.
Chavez contrôle la Cour Supreme, le Conseil électoral, le Parlement,
et l'industrie pétrolière, bref, il contrôle tout.
Si Sarkozy gagnait de la même manière en France, vous seriez tous en train de crier au scandale...
[^] # Re: le venuzuela bientot sur la liste diabolique?
Posté par bruno212 . En réponse à la dépêche Le Venezuela, deux fois !. Évalué à 1.