Journal J'ai testé : devenir secouriste en santé mentale

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oct.
2023

Je suis secouriste depuis mes 15 ans, et si j'ai vu les pratiques beaucoup évoluer (on demande aux secouristes de faire des sessions de rafraîchissement), les sujets abordés n'ont pas changé : la victime saigne, s'étouffe, fait un malaise, est brûlée, écorchée, fracturée… l'idée est essentiellement de savoir mettre en sécurité, alerter et prodiguer les premiers secours. Ce que je regrette est que, bien que mes formations soient payées par mon employeur, rien n'est prévu pour aborder les risques psycho-sociaux qui sont pourtant de plus en plus pris en compte par la société. Or, en écoutant une interview d'un psychiatre (je ne me souviens plus ni dans quel podcast ni à quel sujet), celui-ci a rapidement formulé à la fin de l'émission, alors que l'animateur le congédiais, « vous pouvez vous former aux premiers secours en santé mentale, renseignez-vous ».

D'après mes recherches, le programme Mental Health First Aid a été créé en Australie dans les années 2000 et revendique être uniquement basé sur des savoirs scientifiques. La conception est faite avec la méthode de Delphes en associant des professionnel·le·s, de la recherche, de la médecine, des soins et autres interventions cliniques en santé mentale. Les relectures et réévaluations sont faites en continu pour prendre en compte l'état du savoir universitaire et/ou pratique. Le programme est décliné en France par une association qui ne se contente pas de traduire le contenu, puisqu'elle dispose elle-même d'un conseil scientifique et pédagogique composé de représentant·es de la recherche, de la médecine, et des proches de patients. La formation est délivrée par des formateurs agréés par l'association française.

Lorsque j'ai décidé de participer à cette formation, j'ai voulu la financer avec mon CPF, et malheureusement celle-ci n'est pas éligible… ce qui me semble incompréhensible alors que certaines formations aux fondements parfois très douteux le sont. Un calendrier des formations est disponible dans le site web de l'association, et on peut y trouver la liste des prochaines sessions, leur formateur et le prix de la formation (de 250 à 800€). N'ayant peur de rien, j'ai fait le choix de suivre une session animée par une sophrologue, prenant le risque que celle-ci cherche à défendre les prétentions ésotériques de sa pratique professionnelle plutôt que la science. La formation dure 14 heures sur 2 jours, le contenu est très copieux. La première journée commence par un état des lieux des troubles psychiques en France (statistiques, présentation du rôle des différent·es intervenant·es) puis est présenté le modèle « AÉRER », soit « Approcher la personne pour évaluer et l'assister, Écouter activement et sans jugement, Réconforter et informer, Encourager à aller vers des professionnels et Renseigner des autres ressources disponibles (on voit qu'ils ont galéré à trouver un acronyme)

La formation permet d'étudier un large spectre de symptômes de maladies mentales (dépression, bipolarité, troubles anxieux, troubles psychotiques, addictions aux substances et aux jeux, troubles du comportement alimentaire). Pendant ces 2 jours, nous procédons donc à la déclinaison du modèle AÉRER pour chacun de ces troubles, ainsi nous avons l'objectif de savoir détecter des maladies mentales avant qu'il y ait une urgence, et on passe en revue l'état du savoir scientifique pour chacun de ces sujets avec des pointeurs vers des ressources disponibles pour en savoir plus nous-même, voire qu'on peut conseiller au malade. Le tout est adapté à la France, donc on a des ressources francophones et on découvre à qui peut s'adresser le malade localement. Contrairement à mes craintes la formatrice n'a pas cherché à nous vendre de la sophrologie, même quand elle exposait son expérience. Enfin, on apprend à gérer les urgences (idées suicidaires, automutilation, attaque de panique, événement traumatique, état psychotique sévère, effets de consommation d'alcool ou de drogues) et les conduites agressives, pour lesquelles on doit quitter le modèle AÉRER si on veut agir efficacement pour mettre hors de danger le malade et son entourage.

Faut-il faire cette formation ? Je pense que c'est comme le secourisme physique : plus il y aura de personnes formées, mieux ce sera. Si vous travaillez dans un contexte où vous accueillez tous types de publics, vous devez suggérer à votre employeur de vous payer cette formation, ce sera une occasion de vérifier si ses promesses d'inclusivité passent la barrière de la dépense d'argent. En plus du prix, il y a un autre problème avec cette formation : tout ne peut pas tenir en 2 jours, on aimerait passer plus de temps à étudier certains points : lors de ma formation j'ai eu l'impression de détecter parfois la frustration de la formatrice obligée d'avancer pour tenir le programme. Malgré tous ces efforts on n'a pas vraiment eu le temps d'étudier l'addiction au jeu et les troubles du comportement alimentaire. La formation vient avec un guide de 150 pages reprenant tout, je n'ai presque pas pris de note parce qu'il s'avérait vraiment complet pour tous les sujets abordés, d'ailleurs j'ai commencé à le lire en entier depuis et c'est un complément indispensable à cette formation (cependant ce guide ne remplace pas la formation, lâchez cette photocopieuse).

Conclusion : si vous avez la possibilité de dépenser 250€, faites cette formation. Si vous ne l'avez pas, parlez-en au moins autour de vous, peut-être que quelqu'un voudra la financer (par exemple j'ai appris cette semaine que la ville de Brest proposait des sessions gratuites aux bénévoles des associations locales). Pour les personnes en Île-de-France je peux recommander ma formatrice, contactez-moi en privé pour avoir ses coordonnées. À noter qu'il existe aussi une déclinaison « PSSM jeunes » spécialement développée pour les adultes vivant ou travaillant avec des adolescents (collège et lycée) et jeunes majeurs.

  • # Faites en la pub

    Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 23 octobre 2023 à 16:25.

    En particulier chez [MODÉRATION : suppression des informations permettant de remonter directement à la personne concernée]

    Il y a là-bas un "manager" qui est la cause de nombreux/ses démissions, dépressions, arrêts maladie long, ruptures conventionnelles.
    Les mieux informés lui attribuent une ou deux dizaines de victimes. Mais il est toujours là, il doit avoir des "dossiers".
    J'ai la nette impression que, par exemple, la méthode aurait été très bénéfique pour le cas de cette consultante. Elle adorait son boulot et sa mission. Le "manager" lui a rendu la vie impossible. Elle a pleuré au boulot, s'est mise en arrêt. Et au final, c'est sa boîte de consultant qui l'a virée.
    Triste.
    Les "chefs" sont au courant. J'ai entendu dire qu'ils allaient régler le problème. Mais rien, ça continue comme avant.
    Jusqu'à ce que l'une des victimes commette l'irréparable ?

    Reprochez moi une vendetta personnelle si vous voulez : à côté de la plaque, je ne l'ai jamais eu comme manager. Mais j'ai côtoyé plusieurs victimes. L'attitude du type est atroce, La détresse engendrée est révoltante. La passivité de la hiérarchie pire.

    PS HS : personne pour moinsser celui-ci de sujet ? Pourtant, l'autre jour, y'avait du monde pour moinsser un sujet non informatique, non linuxien.

    • [^] # Re: Faites en la pub

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 6. Dernière modification le 23 octobre 2023 à 16:30.

      Un collègue m'avait raconté son expérience passé dans une autre boite. Chef toxique à la base déjà mais qui s'est mis en tête d'appliquer à la lettre tout ce qu'il apprenait en faisant son MBA et est parti de plus en plus en vrille dans la toxicité.

      Tous les collègues qui soit soit démissionnent, soit terminent en burnout et démissionnent. Entretien de départ des démissionnaires par les RH sur le ton complètement irréel de la culpabilisation "mais vous ne vous rendez pas compte de ce que vous lui faites" en parlant du pauvre cadre.

      Bon là niveau problème psychique c'est soft. Ma compagne a une collègue bipolaire, avec tendance à s'automédicaliser/droguer. Il y a des bonnes et des mauvaises période, là c'est la descente aux enfer complete et c'est assez rude à voir. C'est encore bien différent de la "simple dépression".

      • [^] # Re: Faites en la pub

        Posté par  . Évalué à 5.

        La même !

        Tous les collègues qui soit soit démissionnent, soit terminent en burnout et démissionnent. Entretien de départ des démissionnaires par les RH sur le ton complètement irréel de la culpabilisation "mais vous ne vous rendez pas compte de ce que vous lui faites" en parlant du pauvre cadre.

        Le pauvre mien de responsable était en train de divorcer, pauvre petit.. je suis toujours en dépression sévère depuis 3 ans que je me suis fait inviter à partir, parce que je ne convenais pas à la boite… après 3 ans de services dont 2 sans lui

        Et sa phrase juste sur mon départ "J'aurais bien aimé que tu restes t'es un bon tech" FACEPALM et rage

    • [^] # mauvaise solution

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

      Ça ne semble pas une situation qui puisse se régler avec des premiers soins en santé mentale. Ça peut aider à reconnaître le problème mais typiquement il faut une approche plutôt organisationnelle pour résoudre ce genre de situation. Même si tout le monde est formé aux premiers secours en santé mentale et comprend le problème, si l'organisation ne s'adapte pas pour décourager ces situations, ça ne va pas changer grand chose.

      pertinent adj. Approprié : qui se rapporte exactement à ce dont il est question.

    • [^] # Re: Faites en la pub

      Posté par  . Évalué à 3.

      OK pour la modération (ais-je le choix ?).
      Mais rien n'était nominatif. Que le nom de la boîte.
      Le garder aurait pu éviter bien des malheurs au suivant sur sa liste.

      • [^] # Re: Faites en la pub

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.

        Mais on aurait risqué un procès en diffamation.

        « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

      • [^] # Re: Faites en la pub

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

        OK pour la modération (ais-je le choix ?).

        Pas vraiment :)

        Que le nom de la boîte.

        Le nom de la boîte, l'adresse de l'agence et le poste… bref, comme dit Ysabeau on a préféré limiter les risques de se faire emmerder (nous les premiers, toi ensuite). Surtout que ça n'apportait pas spécialement au reste de la discussion.

        En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

        • [^] # Re: Faites en la pub

          Posté par  . Évalué à 6.

          OK, ça se défend parfaitement, pas de problème.

          Mais au delà de mon cas perso, terminé en rupture conventionnelle mais sans rapport aucun avec le manager toxique dont je parlais, c'est les cas des collègues qui me retourne encore le bide.
          Celle qui chiale pour un boulot qu'elle adore, mais rendu invivable.
          Ou celui qui part 6 mois en arrêt pour burn out pour finir en rupture conventionnelle deux mois après son retour, consulte encore un psy après un an et demi.
          Et les autres avant.
          Et la hiérarchie qui laisse faire, malgré les faits.

          Un ancien collègue de cette boîte m'a dit un jour, pendant un test RH à la con : "ce que je déteste le plus, c'est l'injustice". Ça me travaille encore parce qu'il avait mis des mots sur un ressenti que je n'arrivais pas à définir. Depuis, je les ai fait miens, et ça me met en colère ou en rage.
          Lui aussi a fini par se barrer. Le siège perd deux personnes par mois depuis un an et demi à la louche. Quelle boîte laisse faire ça sans se poser de questions sur son fonctionnement ?

          Mais business as usual, y'a des objectifs en € à respecter avant tout.

          PS: oui, je m'en rends compte, je n'ai pas encore digéré mon départ. Je l'ai senti venir. Mais il s'est passé à la vitesse de l'éclair. Et jamais je n'ai rencontré les RH pendant cette période. Il n'y a eu que les deux entretiens obligatoires en cas de rupture conventionnelle, et la seule personne des RH était du juridique, pour faire la lecture de la procédure, et vérifier que les points et les virgules étaient bien placé. Jamais je n'ai eu l'occasion de revenir sur les raisons qui nous avaient amené à ce point. J'ai cru que prendre du temps pour décompresser allait être suffisant, avant de commencer à recherche un autre taf. Mais non, je trouve toujours injuste qu'ils s'en tirent à bon compte dans mon cas comme dans les centaines d'autres.

          • [^] # Re: Faites en la pub

            Posté par  . Évalué à 7.

            Je ne m'y connais pas bien mais je pense que ce que tu racontes mérite un signalement auprès d'un organisme, au pifomètre je dirais la médecine du travail. Je sais qu'en Suisse certains services essaient de repérer les anomalies statistiques et viennent poser des questions aux RH. J'imagine que ca doit se faire également en France, faut juste connaître le bon service.

            On ne doit pas pouvoir impunément envoyer au burn-out une pelletée de gens, ce qui a un cout humain et social, tout comme on ne peut pas laisser des salaries se blesser.

          • [^] # Re: Faites en la pub

            Posté par  . Évalué à 4.

            Je n'ai pas connu ce genre de situation extrême, en revanche j'ai connu d'autres cas de managers toxiques qui font semblant d'être sympas, d'être de ton côté, de te soutenir, d'être cools, avec eux tu peux venir discuter de ce que tu veux, et peut-être qu'ils font cela de bonne foi, mais de l'autre côté ils vont te culpabiliser (mais toujours sympa) de ne pas avoir réussi ceci ou cela, de n'avoir pas ramené de clients alors que c'était selon eux facile, de n'avoir pas mené telle tâche à bien alors qu'ils t'avaient mis dans une situation de m… et évidemment plus les personnes sont fragiles et plus ils appuient. Il y a un côté masochiste là-dedans : faire du mal à l'autre te fait du bien.
            Quand tu vas bien, ce genre de situations te passe au-dessus, quand tu ne vas pas, cela mène à la dépression.
            Moi je dis quand on vit cela, il faut partir, changer de boîte, mais autant cela est facile dans certaines activités et certaines zones géographiques, mais quand tu es en province c'est parfois plus dur. J'avais un collègue qui m'avais dit qu'il avait quitté la province entre autres parce qu'il en avait marre d'entendre les collègues se plaindre. Parce qu'en région parisienne, ceux qui se plaignet finissent par partir, alors qu'en province les gens se plaignent mais restent, parce qu'ils n'ont pas le choix, il n'y a pas d'autres opportunités professionnelles.
            J'ose espérer que cette situation a évolué dans le bon sens.

    • [^] # Re: Faites en la pub

      Posté par  . Évalué à 3.

      Dans un autre genre de violences, ce monsieur est, paraît-il, "l'animateur préféré des français". Et en plus, il a osé porter plainte contre les femmes qui témoignent ( un grand classique pour ce genre d'affaires). En tous cas, il est visé par une enquête pour violences conjugales par le Parquet de Paris.

  • # intégration dans les premiers soins classiques

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    L'an passé j'ai suivi une formation de sauveteur en milieu sauvage et j'ai été positivement surpris d'y trouver une partie sur la santé mentale. Ça me semble une bonne approche d'intégrer cela dans les formations existantes. Je suis déçu de ne rien trouver à ce sujet dans le cursus IAS.

    En Suisse apparemment on a https://www.ensa.swiss

    pertinent adj. Approprié : qui se rapporte exactement à ce dont il est question.

  • # Compliqué...

    Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 24 octobre 2023 à 15:32.

    Je suis SPV (pompier volontaire). Dans ce cadre, la formation secours à personne est assez complète (initial 2 semaines de 5 * 8h + 1 journée de remise à niveau / an + manœuvres au fil de l'année), et intègre le volet "mental" (côté victimes mais aussi coté secouriste pour se préserver au max des interventions potentiellement traumatisantes).
    Mais autant le coté physique est très carré, clair et précis, autant le coté "psy" est assez flou et trop souvent passe au second plan. Et pourtant, des pb alcool, drogue, dépression, TS etc, on en voit un paquet…
    Mais je pense que c'est quelque part assez normal : dans le domaine psy bien plus que physique, chaque cas est unique, c'est très difficile de tirer des "recettes" applicable en général ; d'autant plus que la personnalité du secouriste lui même intervient énormément, avec des interactions victime / secouriste pas faciles à prévoir.
    J'ai vu des collègues très bons sur le sujet, d'autres pourtant excellents ailleurs qui y sont plus ou moins imperméables…
    Alors oui, c'est super que ces formations existent, encore mieux si elles deviennent plus accessibles, mais c'est un sujet complexe.

    PS : je suis aussi secouriste du travail, et alors là, je ne sais pas si ça dépend des organismes et/ou des formateurs, mais ce que j'ai vu du coté psycho social c'est un grosse plaisanterie…

    • [^] # Re: Compliqué...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

      Je te rejoins sur le fait que la psyché de l'intervenant a pas mal d'importance : suivant nos propres fragilités il y a des situations qui vont résonner et où on sera contre-productif. Ça demande du travail sur soi pour les identifier et pour dire dans certains situations "oulah, là, je ne suis pas apte, je laisse ça à qui peut gérer". Je pense d'ailleurs que c'est le plus gros obstacle pour pouvoir intervenir, ça demande de pas mal bosser sur soi et d'oser regarder des trucs pas forcément cool en nous, histoire de pouvoir aider autrui et de ne pas risquer d'aggraver les choses.

      Par contre, des recettes… il y en a. Comme pour tout, il y a des moments où elles ne suffiront pas, mais il y a quand même diverses techniques qui permettent de sortir des situations de crise dans une grande partie des cas. Ça me bluffe toujours de voir l'efficacité de certaines "ficelles" psy (qui demandent quand même d'être bien mises en œuvre pour fonctionner), y compris avec des gens qui ne sont pas du tout motivés à se calmer. Est-ce qu'elles sont faciles à acquérir ? Certaines, je crois, pour d'autres ça demande de la pratique, de la supervision etc. Mais c'est comme sur les premiers secours physiques : quelques notions même imparfaites peuvent aider/sauver, et ça ne fait évidement pas de nous un expert médical même quand on maîtrise bien ces quelques bases.

      […] ça dépend des organismes et/ou des formateurs […]

      C'est souvent là que le bât blesse… Il y a des choses intéressantes en sciences (en neuroscience en particulier), du savoir pertinent dans plein de "branches" (y compris un peu ésotériques/empiriques), mais c'est aussi hélas un domaine qui attire des gens avec des croyances farfelues et parfois vraiment dommageables pour autrui. Je suis toujours embêtée quand je parle de certaines techniques, d'ailleurs, parce que c'est un peu "alors dans cette situation, y'a ceci qui marche bien ; si vous voulez creuser, vous pouvez regarder du côté de Y mais ne prenez pas tout au premier degré, le type qui est derrière ça est un gourou malsain/il y a des liens avec des théories suprémacistes qu'il faut laisser/ajoutez la précaution inquiétante de votre choix".

      Un jour, je ferais ma propre secte pour ne plus pointer vers ce genre de ressources :P Plus prosaïquement dernièrement je renvoie en complément sur les cours (dispos sur Peertube !) de Richard Monvoisin parce qu'il y a à mon goût pas mal d'éléments pour se protéger des gens malsains qu'on croise si facilement dans le domaine du soin et que ça ne peux pas être mauvais de se former aussi à l'esprit critique.

      En tout cas je suis contente de découvrir que cette formation aux premiers secours mentaux existe, j'ai fait un peu circuler autour de moi. Ce serait chouette que ce genre de chose se diffuse !

  • # Travailleur en "santé mentale" qui parle

    Posté par  . Évalué à 1.

    (et vieux con au passage) : on est en train d'institutionnaliser ce qui existait (à minima) dans les communautés humaines.

    Ou encore comme je le dis aux étudiants : c'est pas le dedans qui devient meilleur, c'est le dehors qui pourrit

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