LcS a écrit 12 commentaires

  • [^] # Re: Racketiciel

    Posté par  . En réponse au journal Décisions de juristes très attendues. Évalué à -1.

    Ah ben oui, il faut cliquer un peu sur les différents liens qui amènent à des pages qui contiennent d'autres liens, etc.
    Je te renvois donc ton « Niveau recherche et objectivité j'hésite entre FUD ou incompétence… »

  • [^] # Re: Participer à l'élaboration d'une charte filtrant l'ivraie du grain

    Posté par  . En réponse à la dépêche Création par l'Aful de OFFRE LIBRE, la marque de la liberté. Évalué à 0. Dernière modification le 20 janvier 2015 à 18:37.

    Gni??? l'AFUL refuse des adhésions

    Je n'ai pas vu le cas d'un refus d'adhésion. Après, comme bon nombre d'association, le conseil d'administration valide les adhésions.

  • [^] # Re: Participer à l'élaboration d'une charte filtrant l'ivraie du grain

    Posté par  . En réponse à la dépêche Création par l'Aful de OFFRE LIBRE, la marque de la liberté. Évalué à 0.

    Pfiou… Long commentaire avec beaucoup de choses, je vais essayer de répondre à tout.

    en obligeant une adhésion, l'AFUL "interdit" à certains libristes de pouvoir faire partie d'un jury pluridisciplinaire chargé d'évaluer et d'instruire la qualité "Libriste" d'une entité qui fait une demande d'adhésion à une Charte.

    L'adhésion à l'Aful est ouverte à toute personne physique ou morale. Je ne vois donc pas comment cela « interdit » quoi que ce soit à qui que ce soit. Après, si « libriste X » ne souhaite pas être membre de l'Aful, c'est son droit/choix mais il n'a pas a réclamer a être partie prenante d'une action souhaitée, pilotée et gérée par les membres de l'association.

    .

    ce concept de Label me fais largement penser à la période la plus noire de ma religion : l'inquisition. Est-il bien sérieux de faire une chasse aux sorcières ?

    Vous êtes passé à côté de l'essentiel de l'objectif de cette action. D'ailleurs c'est bien écrit dans la FAQ :
    L'Aful ne souhaite en aucun cas faire de la certification (ni de l'inquisition). La règle est la confiance réciproque, fondée sur la connaissance de l'écosystème et de ses acteurs. L'Aful ne cherche aucunement à réguler le marché du logiciel libre et open source, seulement mettre en avant les bonnes pratiques conformes aux valeurs du logiciel libre qu'elle défend.

    .

    L'AFUL reconnait qu'elle n'a pas de demande « régulière » de prospects qui cherchent un fournisseur de Libre. Les entreprises ont confiance dans leur prestataire usuel, c'est bien normal. Donc, à quelques exceptions près, le label OFFRE-LIBRE concerne davantage les entreprises de services en informatique qui ne savent pas où trouver des spécialistes du Libre plutôt que les usagers finaux.

    Avec une vision à court terme, vous avez effectivement raison. Avec une vision à moyen terme, j'aime à croire que les entreprises « Fournisseurs de Libre » seront tirée vers le haut avec cette action, notamment vis-à-vis des autres moins respectueuses des libertés de leurs clients. A long terme, j'entrevois que les clients demanderont explicitement du logiciel libre parce que justement, la licence est licence libre.

    Oui, aujourd'hui la plupart des clients choisissent du libre parce qu'il n'y a pas de coûts de licence, donc moins cher (libre == low-cost). C'est à mon avis une mauvaise raison de choisir du Libre. Je souhaite qu'un jour, ils choisissent du logiciel libre non pas parce que c'est moins cher (qui est une conséquence) mais parce qu'ils ont des libertés sur leur logiciel. Certains grands industriels l'ont déjà compris, il faut le généraliser.

    Dire aux gens « utilisez du libre » c'est facile, n'importe qui peut le faire en moins de 140 caractères. Par contre leur faire comprendre pourquoi il est important que leurs logiciels et ressources soient libres, en expliquant le pourquoi, le pourquoi faire et le comment, c'est un tout autre travail. Et justement, l'action Offre Libre est un outil supplémentaire pour cela.

    .

    OOFFRE-LIBRE permettrait de mettre en avant les entités qui dispensent du "vrai" libre qualitatif.

    Pas les entités, leurs offres.
    SAP, Microsoft, Oracle, Dassault Système … peuvent demander l'usage de la marque Offre Libre si ils pensent qu'une de leur offre est éligible.

    .

    Le client final, celui qui a un simple besoin informatique n'a même pas notion qu'il puisse y avoir "des bons ou des mauvais chasseurs" (Galinette cendrée). Le client qui est dans une démarche de recherche d'indépendance informatique a déjà un réseau d'entreprise spécialisées dans le Libre. Effectivement, toutes ne se valent pas, mais c'est bien là le concept de la concurrence.

    Si on souhaite que demain des clients choisissent d'avoir une relation commerciale avec un « Fournisseur de Libre », il faut qu'il soit encore là demain et qu'il fournisse toujours du libre à ses clients (car ce qui est vrai aujourd'hui pour un acteur peut changer demain). J'aime à croire que leur donner un avantage marketing, et donc concurrentiel, que ceux qui ne livrent pas vraiment du libre ne peuvent pas avoir les aidera.

    Relire à ce sujet ceci : https://aful.org/blog/logiciels-libres-fiers-chemin-parcouru-n-en-sous-estimons

    .

    => Le fond du problème c'est de savoir "en quoi le label OFFRE-LIBRE va apporter une valeur ajoutée ou bien une visibilité pour les prestations de mon entreprise" ?

    Relire la réponse à la première question de la FAQ sur http://offrelibre.com/

  • [^] # Re: Participer à l'élaboration d'une charte filtrant l'ivraie du grain

    Posté par  . En réponse à la dépêche Création par l'Aful de OFFRE LIBRE, la marque de la liberté. Évalué à -1.

    Les réponses à ces questions sont écrites sur le site dédié à cette action que je vous invite à lire en détail (il n'est pas long) : http://offrelibre.com/

    Sur la 4e question : non il n'y a pas de demande « régulière » de prospects qui cherchent un fournisseur de Libre. Ça arrive de temps à autre mais pas « régulièrement ». Les sociétés qui souhaitent du logiciel libre se tournent naturellement vers leurs prestataires habituel. Quand ces prestataires fournissent vraiment du libre tout va bien mais c'est assez rare dans la réalité. C'est justement un des point que cette action cherche à changer.

  • [^] # Re: Transparence tarifaire ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Création par l'Aful de OFFRE LIBRE, la marque de la liberté. Évalué à 1.

    j'ai l'impression que c'est tellement compliqué à chiffrer que la transparence ne me semble pas avoir de sens.

    Parfois cela fait sens, parfois cela ne le fait pas. C'est pour cela que ce n'est pas binaire et qu'il y a humain pour essayer de comprendre l'offre demanderesse.

    Le tarif proposé par le prestataire n'a pas d'importance dans la mesure où tu peux trouver les compétences ailleurs.

    Là je suis moins d'accord avec toi. Souvent, les réelles compétences sont rares, notamment sur les logiciels édités par une entreprise et une montée en compétence d'une personne peut prendre beaucoup de temps.

  • [^] # Re: Alleï, en vrac

    Posté par  . En réponse à la dépêche Création par l'Aful de OFFRE LIBRE, la marque de la liberté. Évalué à 3.

    Ça coûte 200€ de se faire « labeliser ». C’est énorme pour des petites entreprises, ridiculement bas pour les plus grosses. Lier ça à un chiffre d’affaire, même purement déclaratif, serait un progrès (bien qu’imparfait, notamment pour les vendeurs de matériel).

    Je te cite la FAQ :
    Dans l'éventualité où une organisation ne pourrait payer ni une adhésion à l'Aful, ni une demande d'instruction, la possibilité de motiver une demande exceptionnelle d'exemption de payement auprès du conseil d'administration de l'Aful est ouverte.

    Après, quand une entreprise est à 200€ près, je me demande si temps nécessaire pour remplir le dossier OFFRE LIBRE ne serait pas plus utile ailleurs.

    Accessoirement, ça coûte 50€ pour les entreprises membres de l’AFUL, pourquoi ne pas accorder la même réduction à celles membres de l’April ?

    Si tu es membre actif de l'association, je t'invite à proposer cette motion à la prochaine assemblée générale de l'Aful.

    Dans la grille d’évaluation, il est fait massivement appel à la notion « d’homme de l’art ». Cette notion est floue et du coup, je n’arrive pas à savoir si l’homme de l’art ne serait pas du cochon

    J'aime beaucoup ta notion du "massivement". « La personne de l'art » est citée deux fois : une pour le test et la qualification de la solution, la seconde pour la récupération des données.
    Après, en matière de code, on est souvent le cochon d'un autre.

    La grille d’évaluation fait la part belle à la fameuse 5ème liberté : la gratuité.

    Procès d'intention, je proteste vivement. Le mot gratuit n'est jamais cité.

  • [^] # Re: Transparence tarifaire ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Création par l'Aful de OFFRE LIBRE, la marque de la liberté. Évalué à 0.

    Tu as raison, on se fiche totalement de la transparence tarifaire du conseil. Peut-être un peu moins sur les aspects purement techniques, notamment sur le support, la maintenance et les coûts induits notamment dans les cas où la solution nécessite des dépendances ou outillages externes non-libres.

    Après, cela est-il un critère important ? Non clairement pas, c'est juste un « nice have » qui, à mon avis, simplifie grandement les relations client-fournisseurs dans une logique de transparence, mais absolument pas un pré-requis aux libertés.

  • [^] # Re: Ça existe déjà

    Posté par  . En réponse au journal Système d'exploitation "made in france" -- Cocorico. Évalué à -3.

    Quand je vois « compatible binaire » dans un contexte de maîtrise, je fuis :-)

  • # Oui, mais

    Posté par  . En réponse au journal Système d'exploitation "made in france" -- Cocorico. Évalué à 10. Dernière modification le 26 mai 2014 à 15:23.

    Faire un OS Libre maîtrisé par l'État, pour les besoins de l'État (et assurer ses missions régaliennes) est tout sauf déconnant (ère post-snowden toussa), surtout si ces OS visent à une certification ISO 15408 assez haute.

    Sur les détails techniques, partir de Debian, durcir et rendre résilient, tout en restant strictement compatible avec les sources, n'est pas insurmontable vu le nombre de talents dont la France dispose dans ses PME et laboratoire publics. Ça c'est pour les serveurs, poste de travail et quelques appareils embarqués. Pour tablettes et mobiles, s'appuyer sur FirefoxOS (ou tout autre OS mobile libre orienté Web et non pas apps) n'est pas non plus déconnant techniquement.

    Sauf que là, je ne vois qu'une pauvre annonce qui, effectivement, ne mènera pas bien loin. Je sens bien un projet identique à http://www.uhuru-mobile.com/ qui serait piloté par Orange plutôt qu'une PME. Bref, on va encore beaucoup parler, tirer des plans sur la comète, pour pas grand chose au final.

  • # Les absents…

    Posté par  . En réponse à la dépêche 100 développeurs : la part belle à l’Open Source. Évalué à 10.

    Comment peut-on oublier l'auteur de TestDisk et PhotoRec : Christophe Grenier

  • [^] # Re: Quel rapport?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Beaucoup d'actu chez Racketiciels. Évalué à 1.

    je peux bien avoir la "vente forcée" d'une adhésion à une association qui promeut Linux afin d'avoir une aide pour me faire rembourser mon achat forcé sans pour autant être obligé d'utiliser Linux chez moi, je peux avoir déjà une licence Windows

    Tient, puisque je suis ici et que j'ai un peu de temps pour répondre aux trolls, autant répondre à cette attaque a peine voilée.

    Avant que les dossiers juridiques se complexifient et nous obligent à passer par les services d'un avocat, les membres de l'Aful, bénévoles, accompagnaient les consommateurs qui le demandaient pour leur procédure juridique.
    Chaque dossier demandait plusieurs heures d'analyse de la situation et de très longues conversation téléphoniques pour entraîner le consommateur à se défendre devant un juge (attitude, mots à employer, argument à dérouler, etc.).
    Tout ça était « gratuit », fait par des gens qui avaient l'expérience du « feu », sur leur temps libre.

    Seulement, certains d'entre-vous (si si, j'ai les noms) en ont abusés. Ils consommaient ce temps précieux de bénévole qui les montait en compétence pour « assurer au tribunal » pour enfin dire : ouais… finalement j'ai plus envie d'y aller. Je laisse tomber.

    Ça fâche ! Clairement.

    Donc première décision de prise : montre que ta démarche est vraiment volontaire, adhère et on t'aidera.

    Puis, avec le temps, nos opposants ont commencés à mieux se défendre. Les pauvres consommateur se retrouvaient face à ténors du barreau (ce qui impressionne un juge de proximité ayant l'habitude de gérer les problèmes crottes du chien du voisin dans le jardin de quelqu'un). Et là c'était gamelles sur gamelles. Les pauvres consommateurs se voyaient donc devoir payer une petite somme sous le seul prétexte que leur bonne foi n'avait pas été retenue/comprise par le juge.

    C'est chiant la justice, c'est pas binaire et on ne connaît pas à l'avance le signal de sortie en fonction des signaux d'entré.

    Cela faisait désordre et l'Aful qui avait encouragé ces gens à aller se défendre jusqu'au procès, pour une Cause bien plus grande qu'un simple problème de consommation (dois-je rappeler que l'Aful n'est pas une association de consommateur mais une association de Promotion et de Défense du Logiciel Libre (c'est même écrit dans les statuts) ?), ne pouvait les laisser supporter ce coût alors qu'ils avaient scrupuleusement suivi l'intégralité des conseils donnés par les membres de l'association.

    Problème sitôt identifié, problème sitôt soumis à l'assemblée générale pour être résolu. La résolution est passée par une modification des statuts (oui, si vous ne saviez pas, l'Aful n'œuvre que dans le cadre strict de ses statuts) pour y faire entrer une toute petite mention de rien du tout, mais qui change tout, dans ses objectifs (the famous Article 2a) : défendre les intérêts de ses membres.

    A partir de là il était possible d'agir, éventuellement avec l'action du trésorier de l'association, pour ne pas laisser ces personnes perdre en plus de leur temps une somme d'argent qui pourrait être conséquente.

    Cette petite modification permet également de soulager certains consommateurs en les rassurant pour qu'ils puissent dépasser le cadre du simple tribunal de proximité pour aller vers des instances juridiques plus hautes (comme par exemple une cour de cassation).

    Bon, il y a aussi des effets de bords à ce changement statutaire, comme le refus de l'adhésion pour certaines entreprise dont l'Aful ne souhaite pas défendre le moindre de leurs intérêts, mais dans le cadre de cette discussion, on s'en fiche.

    Après se pose la question, enfin tu sembles la sous-tendre, de savoir si il est légitime d'adhérer à l'Aful si je ne suis pas utilisateur de GNU/Linux ?
    La réponse est oui ! L'Aful est l'Association Francophone des Utilisateurs de Logiciels Libres, pas l'association des utilisateurs qui n'utilise aucun code non-libre. Certes, collectivement nous préférerions que les gens n'utilisent que du logiciel libre, mais un utilisateur de logiciel libre (VLC, LibreOffice, Mozilla Firefox, Gimp, …) sur des systèmes Windows, MacOS X ou que sais-je est quand même un utilisateur de logiciel libre. Il en est de même d'un utilisateur de FreeBSD qui utiliserait Opera comme navigateur web (si si ça existe). Chacun de ces profils à sa place à l'Aful et peut-être qu'au contact des autres membres, ils envisagerons d'utiliser encore plus de logiciels libres, jusqu’à n'utiliser plus que ça.

  • [^] # Re: Malheureusement, l'AFUL n'a pas gagné

    Posté par  . En réponse à la dépêche Beaucoup d'actu chez Racketiciels. Évalué à 2.

    Ce que j'aime bien avec les moules, c'est leur niveau d'expertise et de compréhension juridique de dossiers complexes de plusieurs années ayant près d'une dizaine de jeux de conclusions auxquels ils n'ont pas accès.

    Rappels de quelques faits :
    1/ Les membres de l'équipe derrière l'action « non aux racketiciels » de l'Aful se comptent sur les doigts d'une seule main.
    2/ Les membres qui composent cette équipe sont tous des bénévoles avec une vie personnelle et professionnelle, sont également impliqués dans d'autres actions de l'Aful au côté d'autres membres ainsi que sur d'autres axes de travail que le volet juridique de l'action « non aux racketiciels ».
    3/ La stratégie de l'Aful sur le volet juridique de l'action « non aux racketiciels » n'est pas de traiter chaque dossier en silo mais en un tout cohérent permettant d'aller vers les objectifs à atteindre.
    4/ L'Aful n'a effectivement pas (encore ?) communiqué sur la seconde cassation Pétrus vs Lenovo.

    Correction de quelques contre-vérité de ton commentaire :
    1/ Le second arrêt Petrus vs Lenovo n'est pas plus « important » que l'arrêt Guerby vs Darty. Les deux sont d'un niveau d'importance égal, comme n'importe quel arrêt de la cour de cassation.
    2/ Cet arrêt n'est pas passé sous silence contrairement à ce que tu laisses penser. Il vient juste d'être pleinement analysé et pose plus de question que n'y répond (j'y reviens plus bas)
    3/ La vente liée n'est pas interdite en tant que telle, elle peut certes revêtir des aspects non légaux à étudier au cas par cas, mais ce n'est pas ce qui est jugé sur les affaires que nous menons. C'est d'ailleurs pourquoi nous parlons depuis plusieurs années (fin 2007 si ma mémoire ne me fait pas défaut) de vente forcée (interdite en toute circonstance) et non plus de vente liée. Je suis d'ailleurs très heureux que l'April, qui a une influence plus forte au sein de la « communauté militante du libre » que l'Aful, se soit rallié à notre position. Vous (lecteur) n'avez donc plus d'excuse à ne pas utiliser le terme juridique de vente forcée :-) !
    4/ L'arrêt Guerby vs Darty est tout sauf inintéressant. Il est même crucial pour la poursuite des actions juridique. En effet il détruit totalement l'argumentation des constructeurs et revendeurs disant « mais enfin, monsieur le juge, le plaignant n'est pas un consommateur moyen, ses revendications n'ont d'autres objets que de nous chercher des poux ». Grâce à cet arrêt, la cour de cassation permet à un consommateur ayant un doctorat en informatique d'être un plaignant comme un autre, sans que la partie adverse se sente obligé de faire toute une démonstration sur sa vie et son œuvre dans le but de démontrer qu'il ne peut invoquer la protection de la directive 2005/29/CE.

    Maintenant un petit regard sur le second arrêt Petrus vs Lenovo. Oui, l'arrêt casse le jugement gagné par Mr. Pétrus. Oui, il a demandé et demande encore beaucoup de travail car à créé une urgence absolue de réorientation et adaptation de ce dossier précis mais également d'autres dossiers (notamment une refonte des mémoires avec de nouveaux moyens de cassation). Et oui, ça ne se fait pas en 2 jours et 2 à 3 mois n'est pas excessif à l’échelle de temps de la justice (pour mémoire, le dossier Pétrus date de 4 ans).
    Maintenant quand on regarde en vis à vis les deux arrêts, on se pose effectivement de nombreuses questions de fond juridique. Rien qu'un exemple : d'un côté l’omission trompeuse n'a pas été caractérisée par le juge c'est donc un moyen de cassation, de l'autre le consommateur aurait acheté en connaissance de cause alors qu'il n'y a pas eu de recherche pour savoir si l'information était présente ou non. #Oups

    Je ne dévoilerais pas ici la stratégie envisagée et déduite, mais je pense que depuis 2006 (année du début du volet judiciaire) nous avons prouvés que nous ne marquions pas le pas et que nous avancions inexorablement en détruisant barrière après barrière celles qui sont dressées devant notre chemin. Allons nous communiquer sur cet arrêt ? Oui, peut-être, si cela fait sens pour l'Histoire et la compréhension globale. Pour l'instant on travaille, nous verrons plus tard si il reste du temps de bénévole pour communiquer.

    Un petit peu de #FUD et de #Troll maintenant (j'aime bien, ça m'amuse, et on est quand même sur LinuxFR hein) : quand on regarde la conjonction des dates entre l'arrêt Pétrus vs Lenovo et le projet de loi de Consommation (dans lequel nous avons été trahi par l'exécutif, et le législatif, sur la question des racketiciels), il y a peut-être, éventuellement, pourquoi pas, notamment si on est adeptes des théories du complot et atteint du syndrôme de Caliméro, des choses qui pourraient être plus ou moins amusantes à déduire. Mais bon, loin de moi de partir du principe que « l’odeur d’un coquillage putréfié suffit pour accuser toute la mer », ce n'est pas mon genre.

    -- Laurent Séguin, Président de l'Aful