Journal Dans la peau d’un entrepreneur du Libre – Épisode 2

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oct.
2016

Au début de l’année 2011, je me retrouvais dans une configuration propice au redémarrage d’une véritable ENL (Entreprise du Numérique Libre). J’avais fait des économies pendant mes trois dernières années de travail à plein temps et j’étais devenu l’heureux propriétaire d’un logement dans Clermont‐Ferrand. Cette situation financière relativement confortable était inédite pour moi et je me sentais libre de tenter une aventure entrepreneuriale plus ambitieuse, surtout que j’avais désormais quelques années d’expérience derrière moi. Un ami commercial me conseilla de rentrer en contact avec une société d’expertise comptable locale, qui accompagne ses clients avec l’aide d’un coach. Cette formule me plut et je commençai une série de rendez‐vous pour élaborer un plan d’affaires et préparer la création d’une société sous forme d’E.U.R.L, c’est‐à‐dire une société à gestionnaire unique, toujours sous l’appellation Libre Expert. Cette démarche m’amena jusqu’en 2013 et durant cette période de préparation, j’ai effectué diverses missions de service informatique sous le mode du portage salarial (formule permettant de facturer via une société dont vous êtes légalement le salarié, vous apportant les avantages du salariat tout en restant libre de vos démarches commerciales). Et, le 1er novembre 2013, la société Libre Expert démarra officiellement son activité. Entre les assurances, la prévoyance, la création des statuts juridiques, les frais de comptable, le coût d’immatriculation de la société et l’apport en capital déposé à la banque, la part d’investissement de mes économies était importante. Évidemment, dans le but de fonder une entreprise pérenne.

Le domaine du logiciel libre est relativement vaste, mais je devais faire des choix pour développer une expertise qui saurait séduire les entreprises. N’ayant au départ que des hypothèses à tester, j’acceptai une grande variété de projets, du site Internet reposant sur Joomla ou Wordpress, en passant par l’ERP Dolibarr, jusqu’au serveur assemblé fonctionnant avec Debian ayant plusieurs fonctions, pour une TPE désireuse d’utiliser des logiciels libres. Un site connu de vente en ligne me demanda de mettre au point une clé USB capable de démarrer sur un système GNU/Linux avec persistance des données de configuration pour être distribuée avec tous les ordinateurs en kit vendus sur ce site. J’adhérai aussi à un syndicat d’entreprises du même secteur que moi et j’arrivai à trouver des opportunités grâce à mon réseau professionnel. Je pris successivement trois stagiaires au total, que je mis sur des missions assez importantes pour l’entreprise. Je m’efforçais aussi d’essayer de percer dans le secteur des logiciels libres pour établissements scolaires, car j’avais un bon client de ce type et j’espérais en fidéliser d’autres. Les premiers mois de la société étaient florissants, dans mon for intérieur j’étais optimiste, et je souriais étrangement en entendant la chanson de Charles Aznavour, Je m’voyais déjà. Mais le vent tourna pendant la deuxième année d’exercice de la société.

J’avais pris pour habitude de déléguer la programmation de certains bouts de code à des sous‐traitants, car je m’estimais plus lent et moins efficace qu’un spécialiste de tel ou tel logiciel et je m’efforçais de garder la main sur les projets. Mais un jour un de mes sous‐traitants qui avait un peu négligé son travail et pris du retard, déclencha une dispute avec le client final qui prit une tournure juridique. Le projet stoppa net et mon client tenta de récupérer de l’argent par intimidations, avec l’aide de son avocat. Un autre problème surgit presque au même moment, une commande de matériel assez importante passée via ma boutique en ligne s’est avérée être issue d’un client qui ne récupéra jamais son bien, mais réussit à ce que ma banque avec l’argent de Libre Expert le rembourse intégralement plusieurs mois après les faits, le matériel en question m’ayant été retourné par le transporteur, il me resta sur les bras et je dus le brader. Aussi, la dynamique initiale s’essoufflait et les nouveaux clients étaient plus rares, mes actions commerciales n’engendraient pas les résultats escomptés. Je lançai un projet amélioré de ma clé USB que je nommais Libre OS USB, qui parvint à être financé par des contributions sur un site de crowd funding. Malgré mes tentatives d’insuffler du nouveau, les différentes charges de la société devenaient plus pesantes, le salaire de 500 € que je me versais chaque mois devint une charge importante. C’est alors que je tombai malade, sans trop de gravité, rassurez‐vous, mais la dynamique entrepreneuriale en prit un sérieux coup. Pendant près d’un mois, je fus hospitalisé et gérai mon entreprise à bout de bras. Et je finis en décembre 2015 par me résoudre à liquider la société qui était incapable de payer ses charges et commençait à s’endetter. Mon entourage familial, peu enclin à encourager mes objectifs entrepreneuriaux, m’aida tout de même à éviter la catastrophe financière. La liquidation de Libre Expert commença en janvier 2016 et je fus contraint de vendre mon logement pour rembourser mes dettes contractées auprès de mes proches et me constituer un nouveau capital me permettant de voir venir. Dans les mois qui suivirent, je me plongeai à fond dans la lecture d’ouvrages sur le marketing, l’économie du logiciel libre, la démarche Lean appliquée aux start‐ups, les tutoriels en tout genre, et réglai les démarches de la liquidation. Au mois de juin 2016, ma décision était prise de capitaliser sur mes expériences et de redonner vie à Libre Expert sous une forme différente, avec un business model plus pragmatique (en adoptant la méthodologie du Lean‐Startup) et en prenant dans un premier temps le statut de micro‐entrepreneur. Dans le prochain épisode, j’aborderai le nouveau positionnement de Libre Expert.

Patrick Fox

Dans la peau d’un entrepreneur du Libre – Épisode 1
Site de Libre Expert

  • # Lean ?

    Posté par  . Évalué à 5.

    Merci pour ce partage d'expérience. Je te souhaite bon courage pour ta nouvelle entreprise.

    Ca l'air intéressant la démarche lean, je n'en connais que le mot / le nom, as-tu un lien à partager qui pointe vers une explication simple pour curieux technophile ?

    • [^] # Re: Lean ?

      Posté par  . Évalué à 8.

      Le Lean est né chez Toyota dans les années 60 et a fait école depuis. Cette méthodologie appliquée aux start-ups est assez récente, je l'ai découverte grâce à un livre emprunté à la médiathèque de Clermont-Ferrand "Eric Ries, Lean Startup. Adoptez l'innovation continue", on se demande après cette lecture comment on a pu faire sans. Je vous donne aussi le lien vers la page Wikipédia de ce "mouvement" Lean_Startup.

      Et merci pour les encouragements vis-à-vis de mon entreprise.

      • [^] # Re: Lean ?

        Posté par  . Évalué à 1.

        Merci pour cette dépêche, je me permet de rebondir sur le Lean en vous conseillant un excellent reportage intitulé "La mise à mort du travail"

        https://www.youtube.com/watch?v=9Q6TDr1uVBg

        Sinon, je vois que tu as fais du portage salarial, puis que tu as monté ta propre entreprise. Il y a une démarche intermédiaire (dans laquelle je suis actuellement), c'est de rejoindre une coopérative d'entrepreneurs-salariés.
        La mienne c'est Oxalis mais il y en a d'autres. Possibilité de créer ta propre "marque", sans créer d'entreprise, pas de gestion, pas de compta, un vrai esprit coopératif etc. C'est vraiment chouette, puis au moins tu fais parti d'une instance non-capitaliste (mais néanmoins marchande) et je trouve cela primordial.

        Bonne continuation

  • # Eeeuuuuuh

    Posté par  . Évalué à -10.

    Quel rapport avec le libre ?!

    Rien dans ta (longue) prose ne parle du libre. Tu mentionnés que ta boite faisait du libre et… c'est tout, le reste de la prose est sans rapport. T'aurais pu écrire la même chose pour une boite non libre et personne n'aurait vu la différence

    • [^] # Re: Eeeuuuuuh

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10.

      C'est donc un témoignage qui explique que les entreprises du libre ont potentiellement les même soucis que les entreprises du pas-libre.

      Étonnant non ?

      En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

    • [^] # Re: Eeeuuuuuh

      Posté par  . Évalué à 8.

      Lol, si vous faites mieux pour gagner votre vie, je veux bien vous lire. Pourtant dans mon texte je décris plusieurs aspects de l'usage des logiciels libres.

      • [^] # Re: Eeeuuuuuh

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -10. Dernière modification le 06 octobre 2016 à 09:01.

        Lol, si vous faites mieux pour gagner votre vie, je veux bien vous lire.

        Euh… Tu es nouveau? il est quand même un grand classique du site, connu pour ne pas cacher les problèmes.
        Si je ne dis pas de bêtises, il a bossé longtemps chez Microsoft et est maintenant chez Amazon, le tout aux USA, et sa façon de "gagner sa vie" doit lui permettre maintenant d'acheter 10 apparts en France si il n'a pas claqué la thune en bars branches et voyages autour du monde.
        Tir complètement à côté de la plaque en plus d'être gratuit et inutile (à part pour faire plaisir à certains de moinsser un commentaire qui ne va pas fans la "bonne" direction de leur point de vue)

        Pourtant dans mon texte je décris plusieurs aspects de l'usage des logiciels libres.

        Et il dit justement qu'à part "l'usage de logiciels libres", c'est générique (ça pourrait être une boite qui fait des ménages ou une boite qui vend des gadgets ou du logiciel non libre, c'est pareil) et qu'il n'y a rien qui soit spécifique au libre. Le libre ici est comme la couleur des cheveux du personnage principal d'un roman, c'est de la description optionnelle qui n'apporte rien au sujet.

        Réagir comme ça à son commentaire sans chercher à comprendre ce qu'il veut dire et en l'attaquant personnellement n'est pas forcément positif pour tes potentiels futurs prospects (perso, ça me donne pas confiance dans ton sérieux professionnel).
        On va mettre ça sur l'idée que ce n'est pas la "bonne période" et qu'il y a un peu de stress.

        • [^] # Re: Eeeuuuuuh

          Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 06 octobre 2016 à 09:29.

          Je m'excuse mais c'est moi qui suis visé par vos commentaires, vous avez retourné la situation pour que je me sente fautif, si ce monsieur avait été plus constructif dans ses propos je me serais permis de penser que sa critique a de la valeur. Je suis triste de constater que vous ne m'encouragez pas, au contraire, par vos idées réductrices.

          • [^] # Re: Eeeuuuuuh

            Posté par  . Évalué à -10.

            Je suis triste de constater que vous ne m'encouragez pas, au contraire, par vos idées réductrices.

            Il fallait faire un billet uniquement visible par tes fans pour ne pas avoir à faire face à la critique…

          • [^] # Re: Eeeuuuuuh

            Posté par  . Évalué à 10.

            PasBillPasGates fait partie des meubles et Zenitram fait du Zenitram. Il manque Tanguy pour corriger quelques expressions comme "Site Internet".

            Donc continue de poster tes journaux mais n'oublie pas que tu es sur LinuxFR.

            Je trolle dès quand ça parle business, sécurité et sciences sociales

        • [^] # Re: Eeeuuuuuh

          Posté par  . Évalué à 10.

          Et il dit justement qu'à part "l'usage de logiciels libres", c'est générique (ça pourrait être une boite qui fait des ménages ou une boite qui vend des gadgets ou du logiciel non libre, c'est pareil) et qu'il n'y a rien qui soit spécifique au libre. Le libre ici est comme la couleur des cheveux du personnage principal d'un roman, c'est de la description optionnelle qui n'apporte rien au sujet.

          Détrompes-toi. J'aime beaucoup sa série de témoignage justement parce qu'il raconte son histoire vis-à-vis d'une entreprise qui essaye de vivre du libre.
          Il aurait raconté la même histoire pour sa boite qui fait du logiciel propriétaire, j'en aurais eu strictement rien à foutre, quand bien même il aurait rencontré les mêmes difficultés et problématiques.

      • [^] # Re: Eeeuuuuuh

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        Je suis pas certains qu'il faille mal prendre le message.
        Le titre du journal est "Dans la peau d’un entrepreneur du libre – Épisode 2". On voit bien une part d'entrepreneur avec des problèmes de clients, de presta, ok, mais on s'attend aussi à un part beaucoup plus axé libre. Le contenu du journal en présente assez peu, le relever n'est en rien une attaque mais montre qu'on reste sur notre faim, surtout sur un site de libriste.

        • [^] # Re: Eeeuuuuuh

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

          Je n'en suis pas forcément surpris. Ceux qui ont essayé de créer leur entreprise et de la faire tourner tous les jours se rendront bien compte que finalement, on ne peut que difficilement faire ça, et à la fois continuer à écrire du code (tant mieux pour ceux qui y arrivent tout de même). Du coup, un entrepreneur du libre, c'est effectivement, d'abord et avant tout, un entrepreneur.

    • [^] # Re: Eeeuuuuuh

      Posté par  . Évalué à 5.

      Tu mentionnés que ta boite faisait du libre et… c'est tout,

      Tu as lu le texte ?

      N’ayant au départ que des hypothèses à tester, j’acceptais une grande variété de projets, du site internet reposant sur Joomla ou Wordpress, en passant par l’ERP Dolibarr, jusqu’au serveur assemblé fonctionnant avec Debian ayant plusieurs fonctions, pour une TPE désireuse d’utiliser des logiciels libres. Un site connu de vente en ligne me demanda de mettre au point une clé USB capable de démarrer sur un système Linux avec persistance des données de configuration pour être distribuée avec tous les ordinateurs en kit vendus sur ce site.

      Je ne comprends pas ta remarque.

      • [^] # Re: Eeeuuuuuh

        Posté par  . Évalué à 8.

        C'est pourtant simple bon dieu.

        Je m'attendais à lire quelque chose sur les aspects de son entreprise qui sont influencé par son choix de faire du libre.

        Une liste de 4 softs libres utilisés c'est super mais c'est rien. Il y 2000 sociétés de services informatiques qui font de même sans être des boites libres.

        Genre qu'il parle de la réaction de ses clients au fait que tout est libre, de la manière dont cela dicte certains choix…

        • [^] # Re: Eeeuuuuuh

          Posté par  . Évalué à 2.

          Je m'attendais à lire quelque chose sur les aspects de son entreprise qui sont influencé par son choix de faire du libre.

          OK. Et bien comme cela a été suggéré, il semblerait qu’il n’a pas vraiment de différence entre une boite qui fait du libre et une autre qui fait de l’informatique « propriétaire ». Du point de vue de l’entrepreneur.

          À part l’absence de gestion des licences dans une entreprise qui ne fait que du libre et des choses qu’on doit faire ou faire faire soi-même parce que l’on a pas un éditeur sur lequel se reposer… je vois pas trop.

          Surtout qu’un libriste va pouvoir se retrouver à gérer plusieurs contrats de support (ce qui se gère un peu comme des licences d’utilisation) et un non-libriste devoir quand même mettre les mains dedans (peut-être simplement au niveau commercial) pour adapter le produit à ses besoins.

          En fait c’est surtout pour les clients que ça va changer quelque chose, en libre il ne seront pas lié à un éditeur/une société particulière…

          Je pense que c’est un argument : « Nous faisons toujours du travail de qualité, nous y sommes obligés car sinon nos clients peuvent aller voir ailleurs assez facilement. »

          Bien sûr qu’on peut avoir une certaine latitude si on fait du non-libre, ya plus d’une SSII qui est estampillé distributeur officiel des d’une partie des produits Microsoft, mais elles sont contrôlées par MS, qui accorde ce privilège à qui il veut…

          • [^] # Re: Eeeuuuuuh

            Posté par  . Évalué à -3.

            À part l’absence de gestion des licences dans une entreprise qui ne fait que du libre et des choses qu’on doit faire ou faire faire soi-même parce que l’on a pas un éditeur sur lequel se reposer… je vois pas trop

            Pourtant si, comment convaincre le client d'utiliser tel produit libre plutot qu'un autre, etc… Il y a des diffèrences.

            Bien sûr qu’on peut avoir une certaine latitude si on fait du non-libre, ya plus d’une SSII qui est estampillé distributeur officiel des d’une partie des produits Microsoft, mais elles sont contrôlées par MS, qui accorde ce privilège à qui il veut…

            J'ai connu tes posts plus intelligents on dira…

            • [^] # Re: Eeeuuuuuh

              Posté par  . Évalué à 4.

              J'ai connu tes posts plus intelligents on dira…

              Tu souhaites m’expliquer que je peux distribuer Navision et assurer le support de celui-ci sans passer un contrat avec Microsoft ?

              En tant que client, si j’ai besoin de support sur Navision, je peux faire appel à n’importe qu’elle SSII ?

              J’ai comme un doute. Alors si tu as un lien qui me prouve que j’ai tort je te saurais gré de me le communiquer…

              Dire que ces boîtes sont « contrôlées » par Microsoft était en effet inexact et excessif. Cela-dit, je continue de penser qu’il est nécessaire de passer un contrat avec MS et un contrat ça implique des droits et des obligations. Ça lie quand même un peu la SSII en question à Microsoft…

              • [^] # Re: Eeeuuuuuh

                Posté par  . Évalué à 5.

                Tu souhaites m’expliquer que je peux distribuer Navision et assurer le support de celui-ci sans passer un contrat avec Microsoft ?

                N'importe qui peut devenir un distributeur : https://partner.microsoft.com/en-us/licensing/become-a-licensing-reseller

                Faut un contrat ? Oui certainement, mais c'est vraiment pas compliqué, et cela explique pourquoi il y en a autant d'ailleurs.

                Cela-dit, je continue de penser qu’il est nécessaire de passer un contrat avec MS et un contrat ça implique des droits et des obligations. Ça lie quand même un peu la SSII en question à Microsoft…

                Et tu crois que c'est diffèrent avec Redhat ou Ubuntu par exemple ?

                Non c'est la même chose.

                Tu peux revendre des licences sans contrat hein, tu les achètes et tu les revends. Idem pour le support, tu peux vendre tes compètences sans contrat.

                Mais si tu veux le logo, si tu veux avoir un contact chez MS à qui poser des questions, recevoir un support avancé, avoir des rabais sur les licences pour y mettre ta marge, ben oui, faut parler à MS.

                • [^] # Re: Eeeuuuuuh

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  Tu peux revendre des licences sans contrat hein, tu les achètes et tu les revends.

                  Tu me l’apprends, je pensais que c’était impossible en effet.

            • [^] # Re: Eeeuuuuuh

              Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 07 octobre 2016 à 03:09.

              Pourtant si, comment convaincre le client d'utiliser tel produit libre plutot qu'un autre, etc… Il y a des diffèrences.

              Qu’un autre produit libre ? Qu’un autre produit tout court ?

              Dans les deux cas je pense pas que ça change beaucoup par rapport à convaincre un client d’utiliser tel produit « propriétaire » plutôt qu’un autre produit « propriétaire » aussi…

              Il faut lui expliquer pourquoi le produit en question est celui qui répondra le mieux à ses besoins, actuels et à venir… avec le budget qu’il a…

              Il y a des arguments supplémentaires qu’on peut mettre en avant avec un produit libre, c’est sûr… C’est à ça que tu penses ? Vu qu’on les connaît bien tous ici je suppose que l’auteur a volontairement fait l’impasse sur ces avantages, son texte étant déjà assez long.

              • [^] # Re: Eeeuuuuuh

                Posté par  . Évalué à 4.

                Il parle de développer du code, clairement ce n'est pas que déployer des softs libres.

                Quelles étaient les conditions et problèmes quand il a expliqué que le code écrit serait libre ? aucun ? certains clients ont dit non ? enthousiastes ?

                Il a eu des offres de collaboration sur du code ? Fait des patchs pour d'autres projets ?

                etc…

    • [^] # Re: Eeeuuuuuh

      Posté par  . Évalué à 3.

      Quel rapport avec le libre ?

      je cite : Joomla /…/ Wordpress /…/ Dolibarr /…/ Debian /…/ une clé USB capable de démarrer sur un système Linux /…/ secteur des logiciels libres pour établissements scolaires,

      mais comme j'ai cru comprendre que tu n'as guère de rapport toi-même avec le libre, tu n'as pas pas du voir le rapport.

      Pour l'auteur du journal, bravo pour ta ténacité et ton entreprise, je te souhaite de réussir dans ta nouvelle activité !

      « Le pouvoir des Tripodes dépendait de la résignation des hommes à l'esclavage. » -- John Christopher

      • [^] # Re: Eeeuuuuuh

        Posté par  . Évalué à 8.

        Ce que je n'ai pas réussi à comprendre c'est si l'activité correspond à du développement libre qui profite à quelqu'un ? (en dehors de "Libre OS USB" dont je n'ai pu trouver "que" la boutique)

        Ou alors est-ce des prestations de dev ou d'integration à partir de briques libres ? Ce qui correspondrait finalement à ce que fais une bonne partie de l'industrie puisque tout repose fortement sur du libre un peu partout.

        Quand je décide de faire reposer un produit sur un ensemble de briques libres; je ne considère pas faire du libre, même en contribuant des bug fixes. Je faisais du libre quand j'étais payer pour mettre développer des produits libres.

        À la suite de ce journal, je n'ai pas compris dans quel cas de figure était l'auteur. Et donc oui le journal n'est pas très intéressant puisque l'on n'identifie pas les problématiques intéressantes du point de vue libre, qui était le titre du journal.

  • # Je suis nouveau et je suis là pour faire suer.

    Posté par  . Évalué à 10.

    J'adore ces communautés informatiques dans lesquelles, sous couvert d'exactitude et de rectifier chaque terme et chaque tournure de phrase de l'autre, on en oublie toute bienveillance. La critique n'a besoin ni de suffisance ni d'agressivité passive. Je ne parle pas de parler aux gens comme à des élèves de maternelle. Mais la froideur, purée, on n'est pas aux Échos ni sur Bloomberg TV. Un peu d'empathie, merde.

    Mais une petite emphase, ou un billet à part, sur les bénéfices d'avoir bossé dans le Libre et sur les expériences positives que l'auteur a pu vivre avec ses clients, ça serait cool.

    (Et je me fais démonter dans 3,2,1, feu!)

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