Journal Le snep, retour de la propagande...

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26
avr.
2007
Je suis tombé sur cet article d'une unterview d'un type du snep :
http://www.01net.com/article/347402.html

Propos supprimés par les administrateurs du site. Merci de respecter la loi française.

Il se permet de dire que le piratage de la musique car elle est illisible a cause des DRM est un argument fallacieux !

Non content de leur loi DADVSI (soit-disant équilibrée, sic), ils veulent désormais créer un délit de négligence.

A savoir on met en place auprès des FAI des programmes qui vérifient la légalité des fichiers, puis si le type a pas utilisé ses programmes et qu'on tombe sur un mp3 illégal.
Et bien plainte au civil (et direct la case prison).

Mon dieu, si sarkozy passe on a du soucis a se faire, là dedans la liberté elle passe où ?

Bref, retour au régime de l'internaute coupable par nature...

Y a quand même des baffes qui se perdent, mieux vaut que je ne rencontre pas ce personnage si il réussit a encore aggraver la législation...
Je lui promet un rattrapage sur les libertés individuelles via un entartage en règle...
  • # au moins c'est clair :

    Posté par  . Évalué à 9.

    nous sommes aujourd'hui dans une position d'attente par rapport à la future majorité politique.

    ce qui peut s'interpréter comme :


    pourvu que Joe Dalton passe !
    pourvu que Joe Dalton passe !
    pourvu que Joe Dalton passe !
    • [^] # Re: au moins c'est clair :

      Posté par  . Évalué à -3.

      Pour être plus précis, et si je me réfère à qui l'on doit toutes ces taxes et autres redevances sur le numérique et à destination de l'industrie de la musique, j'aurais plutôt parlé de Ma Dalton.

      Parce Lang, Tasca et autres, ils étaient du même bord que l'amibe de sexe féminin qui a eu la chance incroyable que trop de français ayant voté aient été suffisamment cons pour la préférer à Bayrou si j'ai bien compris.
  • # Je suis de tous les trolls

    Posté par  . Évalué à 7.

    Il se permet de dire que le piratage de la musique car elle est illisible a cause des DRM est un argument fallacieux !

    Il a raison.
    L'argument invoqué ne justifie pas le téléchargement illégal.

    Un argument non fallacieux serait de dire que la jurisprudence ne condamne pas le téléchargement descendant (enfin, c'est ce qui me semble) donc c'est pas interdit et la notion de "téléchargement illégal" est floue.

    Mais l'argument qu'il présente comme fallacieux l'est assurément.
    • [^] # Re: Je suis de tous les trolls

      Posté par  . Évalué à 8.

      Ça dépend du sens que l'on donne au mot piratage... Les gens qui ont dit "pirater" de la musique entendaient peut être "contourner les mesures de protection"...

      plainte au civil (et direct la case prison).

      Je veux bien qu'on soit révolté mais faut peut être pas s'emballer hein? Le jour où tu vois une plainte au civil se finir en prison, tu me fais signe parce que c'est qu'il y aura eu un boulversement dans le droit français. Un plainte au civil seul, ne peut donner lieu qu'à des dommages et intérêts (les amendes et la prison c'est au pénal)...
    • [^] # Re: Je suis de tous les trolls

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

      Mouais.

      Moi je réagis en tant que consommateur :
      - j'entends une musique a la radio
      - je souhaite l'avoir chez moi
      - je vais sur une plate-forme de téléchargement légale
      - je ne la trouve pas (ou la trouve, mais illisible chez moi)
      - La "publicité" m'a fait envie, mais on me dit "non, tra la la, tu ne l'auras pas quel que soit le prix que tu veuilles donner..."
      - Je vais la télécharger en téléchargement illégal.

      La musique avec DRM, c'est comme montrer un bonbon à un enfant, et ne pas lui donner : faut pas s'étonner si l'enfant va chercher le bonbon une fois que les parents ont le dos tourné.

      C'est pas fallacieux, c'est juste une réaction normale de tout le monde.

      Maintenant, EMI est plus juste : c'est plus cher, mais tu peux, donc la "plus" de raison d'aller pirater.

      Restera toujours la personne qui n'achètera JAMAIS au prix proposé, mais qui télécharge : il n'aurait jamais acheté dans tous les cas, donc pas de perte pour le vendeur mettant la barre trop haute... Le piratage n'existe que si la différence entre le prix de vente et le prix "normal" jugé par l'acheteur est grand.
      • [^] # Re: Je suis de tous les trolls

        Posté par  . Évalué à 2.

        Et enregistrer la radio c'est pas plus simple ?
        • [^] # Re: Je suis de tous les trolls

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Bah non, enregistrer la radio pour avoir le morceau que tu veux, ça demande de savoir a quel moment il va être diffusé déjà. En plus il faut déjà que la radio possède un flux audio dans un format qui te conviens. :)
      • [^] # Re: Je suis de tous les trolls

        Posté par  . Évalué à 3.

        - La "publicité" m'a fait envie, mais on me dit "non, tra la la, tu ne l'auras pas quel que soit le prix que tu veuilles donner..."


        La solution c'est d'acheter un instrument de musique (une guitare correcte ça vaut dans les 10 CD de musique) et de faire de la musique

        Mois de frustrations, plus de créations !
        • [^] # Re: Je suis de tous les trolls

          Posté par  . Évalué à 4.

          Une solution :
          N'allume pas la radio,
          N'allume pas la télé,
          Ne fait pas tes courses en supermarché mais chez l'épicière qui ne passe pas de musique dans son magasin.
          Là normalement, tu ne seras pas tenté par toutes ces nouveautés dont tu n'auras même pas connaissance.
          ( oui, ça marche :-D )
  • # Valoriser les offres légales

    Posté par  . Évalué à 3.

    Je cite l'article :
    En tout état de cause ce dont nous avons besoin c'est d'un environnement législatif et réglementaire qui valorise les offres légales de musique en ligne.


    Je pense que ce monsieur se fourre un gros doigt dans l'½il s'il pense qu'une loi puisse « valoriser l'offre légale ». Personne ne lui a expliqué ce que les consommateurs veulent ? Un taux d'échantillonnage correct, du lossless, des formats sans DRM et standards, l'accès aux pochettes en haute qualité, un catalogue plus vaste et des prix honnêtes, c'est quand même pas compliqué de comprendre ça.
    J'allais oublié, l'accès par tous les navigateurs, j'en ai marre de ne rien pouvoir acheté sur Virgin Classic.
    • [^] # Re: Valoriser les offres légales

      Posté par  . Évalué à 1.

      Toi, t'es assurément LE consommateur.
      • [^] # Re: Valoriser les offres légales

        Posté par  . Évalué à 2.

        Désolé si le consommateur te choque mais c'est bien ce dont il s'agit pour ce monsieur.
        • [^] # Re: Valoriser les offres légales

          Posté par  . Évalué à 2.

          Oh, le consommateur me choque pas du tout, c'est juste ta généralisation de tes souhaits persos à l'ensemble de la population qui me fait rire. Je suis à peu prêt sûr que la plupart des gens n'ont rien à carrer de la plupart des souhaits que tu émets dans ton plaidoyer pour LE consommateur (toi).
  • # Analyse du discours du monsieur

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

    Bon bon, voilà une bonne occasion de faire le point sur la vision des choses des gens qui défendent encore le bon vieux modèle pachidermique sur lequel repose les maisons de disques.

    Hervé Rony (1) : il existe aussi des points négatifs (ndr: du blian). Notamment pour tout ce qui concerne l'information des internautes. C'est un domaine où les FAI n'ont pas fait assez d'efforts.


    Pour le monsieur, on dirait que c'est aux FAI de régler leurs problèmes. Bon sinon on peut voir que les messieurs sont déjà sur le quille vive (je doute vraiment de l'orthographe de cette expression ^^") pour faire du lobying, à croire que DADVSI ça ne suffit pas.

    Le téléchargement illégal est plus important dans l'Hexagone qu'au Royaume-Uni ou qu'aux Etats-Unis. Selon certaines études, une très grande partie de la bande passante de l'accès à Internet (jusqu'à 80 %) est consacrée à l'activité des réseaux peer to peer.


    Je regrette un peu l'absence de sources de ces chiffres sortis du chapeau, mais je retiens surtout que le monsieur en est encore à assimiler complètement le téléchargement de pair à pair avec le téléchargement illégal .


    du point de vue de l'industrie du disque, si vous me demandez ce que nous pouvons faire, la réponse est simple. Il n'y a jamais eu autant de plates-formes de téléchargement, alors à part donner la musique gratuitement, je ne vois pas ce que nous pourrions faire de plus !


    Effectivement il y a jamais eu autant de plateformes. En même temps il y a quelques années il y en avais aucune, donc faire mieux n'était pas difficile.

    Le monsieur crois encore vendre de la musique. Vous aurez bien compris que le monsieur vend des copies d'enregistrements d'interprétations de morceaux sous la licence la plus restrictive possible. Je sais pas vraiment ce qu'il entends pas donner de la musique gratuitement, mais aller dans ce sens, ce serait effectivement un bon début, mais loin d'être suffisant pour survivre face à la concurrence montante des musiques diffusés sous des licences largement plus permissives.


    Cela montre au moins que la loi DADVSI que l'on a beaucoup critiquée sur ce point(ndr: les drm) est au final un texte équilibré, qui permet la présence en ligne de musique avec ou sans DRM. Au-delà des choix stratégiques qui sont faits actuellement, ce qui nous intéresse, c'est de voir si oui ou non la mise à disposition de musique sans DRM va se traduire par une hausse des ventes.

    Donc en gros, EMI, c'est un test qui permettra de prendre la température. Franchement, je vois mal comment ils comptent tenir ce genre de politique à terme quand à coté on a de plus en plus de musique de tout les genres qu'on peu télécharger sans payer en plus que son abonnement internet de manière complètement légal.


    Nous avions souhaité l'envoi de messages d'information automatisés aux internautes qui téléchargent illégalement de la musique en ligne. Mais la Cnil a bloqué cette initiative. Nous travaillons donc aujourd'hui à la mise en place d'un indispensable mécanisme d'information. Par ailleurs, au-delà des sanctions pénales, nous étudions, et ce n'est qu'une piste pour le moment, la mise en place d'un régime de responsabilité des internautes à travers un délit de négligence.

    En pratique, les FAI ou les opérateurs pourraient mettre à la disposition de leurs abonnés des outils de filtrage. Et si l'on en venait à trouver des fichiers de musique piratés sur un ordinateur, l'abonné pourrait être poursuivi au civil sur la base d'un délit de négligence qui pourrait être sanctionné par une amende. Mais je vous le répète ce n'est qu'une piste. En tout état de cause ce dont nous avons besoin c'est d'un environnement législatif et réglementaire qui valorise les offres légales de musique en ligne. Et pour l'instant, nous sommes bien seuls.

    La cnil a bien joué son boulot sur ce coups, ouf!
    Bon visiblement ils auront assez de recours légal que le jour où ils pourront venir vérifier chaque fichier contenu sur nos disques durs. Comme d'habitude les gens qui n'ont en rien à secouer de leur vie privé passeront leur chemin. J'invite les autres à se joindre à moins pour payer au monsieur une copie de 1984. :)


    Conclusion générale, le monsieur fait un tas d'amalgames volontaires ou non. Les projets pour l'avenir sont de mieux désinformer les internautes en leur présentant une vision biaisé de leurs droits, a grand coups de discours ambigus, tout en continuant d'essayer de réduire ces mêmes droits. Enfin on ne se cache pas de vouloir devenir un big brother en vrai avec un accès totale à tout ce que contiens vos disques durs.

    Je terminerais avec la bonne vieille phrase qu'adorent les «ayant droits», tout travail mérite salaire, alors j'aimerais bien savoir quel travail un artiste effectue lorsque je lis/regarde/écoute une copie de son oeuvre.
    • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      tout travail mérite salaire, alors j'aimerais bien savoir quel travail un artiste effectue lorsque je lis/regarde/écoute une copie de son oeuvre.


      C'est con, tu viens de te ridiculiser alors que le reste de ton discours est plutôt convaincant (pour moi).

      On récapitule :
      A : exécuter un travail
      B : mériter un salaire
      « tout travail mérite salaire » : A => B
      On peut en déduire non(B) => non(A) (c'est-à-dire « si l'on ne mérite pas de salaire, c'est que l'on n'a pas travaillé ») mais certainement pas « non(A)=>non(B) (à savoir « celui qui n'effectue pas de travail ne mérite pas de salaire »).

      C'était la leçon de logique du jeudi midi. Merci de l'avoir suivie.
      • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.


        C'est con, tu viens de te ridiculiser alors que le reste de ton discours est plutôt convaincant (pour moi).


        C'est pas grave, si tu as jugé le reste pertinent, alors la partie que tu juges pertinente n'en deviens pas moins pertinente pour autant.

        Bon je vois que cette petite boutade entraîne quelques réactions de mécontentement.

        Donc pour ta leçon de logique, merci, je sais que toute proposition n'est pas réciproque mais un petit rappel de tant en tant ne fait pas de mal. Cependant allons jusqu'au bout du raisonnement, ce qui donne, si l'on considère que la réciproque n'est pas forcément vrai : tout salaire n'est pas mérité par un travail.

        Et bien si je dois payer pour écouter de la musique, je considère effectivement que c'est un salaire non mérité par un travail.

        Évidemment, l'album il sort pas d'un chapeau magique. Je dénigre absolument pas le travail d'un artiste quel qu'il soit, qui travail dur pour peaufiner son oeuvre.

        C'est vrai que créer un album ça à un coût. Mais même si celui-ci est plusieurs fois rentabilisé, ses auteurs peuvent continuer à être payer tant que des copies des enregistrements se vendent.

        Autrement dit, moi ça ne me dérange pas de payer un artiste pour qu'il ponde un album, mais payer une copie de l'album pour pouvoir l'écouter, j'ai l'impression de me faire sévèrement entuber. C'est la même chose que pour le logiciel, payer pour la production d'un logiciel je trouve ça honnête, mais payer pour avoir le droit d'utiliser une copie d'un logiciel existant, ça me fait mal au cul. Maintenant si quelqu'un vois une incohérence dans ce parallèle, je suis ouvert aux critiques. :)
        • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

          Posté par  . Évalué à 4.

          En somme, tu exiges la gratuite des oeuvres artistiques et des softs?
          Par extension, tu exiges la gratuite des toutes les oeuvres intellectuelles?
          • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            Qu'est ce que tu appels la gratuité et qu'est ce que tu appels une oeuvre intellectuelle?

            Comme dit, je suis d'accord de payer un artiste pour qu'il crée une oeuvre, mais pas de payer pour en profiter, donc de toute manière, je ne parle pas de gratuité. Par contre je suis pour un libre accès à la culture, autant que cela est possible. Des oeuvres matérielles comme une peinture et une sculpture ne peuvent pas être diffusé et copié comme une chanson.

            De plus le fait de ne pas payer pour profiter d'un patrimoine culturel n'est pas suffisant, toujours dans ma visions des choses. L'accès aux formats éditables quand cela est possible est également importante. Par exemple le fichier xcf d'une image, ou les samples d'une musique.
            • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

              Posté par  . Évalué à 2.

              Des oeuvres matérielles comme une peinture et une sculpture ne peuvent pas être diffusé et copié comme une chanson.
              d'un autre cote, on parle d'oeuvres intellectuelles la, pas de sculptures.

              En somme, tu veux payer uniquement les frais materiel de production (pour un cd, on va dire studio/promotion/pressage).

              Quand a la valeur ajoutée, il peut se coller ou je pense, c'est ca?

              L'accès aux formats éditables quand cela est possible est également importante. Par exemple le fichier xcf d'une image, ou les samples d'une musique.
              Mouais, enfin ca, c'est l'artiste qui decide de ce qu'il diffuse, hein...
              Tous n'ont pas envie que tout le monde puisse reprendre et modifier leurs oeuvres..
              • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                Je crois que le monsieur voulait faire la comparaison avec un concers.

                Tu fais un concers tu payes ta place. Payer encore une fois, juste pour lire une copie numérique, il ne considère pas ça comme une rémunération juste.

                Quand un mec de renaut bosse, il ne touche pas à chaque voiture vendu. Il est payé une fois pour toute.

                Est-ce sain et normal que certaine personne vive de la rente d'un tube qui a 20 ans ?

                "La première sécurité est la liberté"

                • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                  Posté par  . Évalué à 4.

                  Je comprends toujours pas.

                  Prenons le cas de la distribution au grand public.
                  On va exclure les DRM durs a la microsoft etc.

                  Ya tout un travail, permanent, de promotion, marketing, distribution, logistique (pour le materiel uniquement) etc.
                  Suffit pas juste de s'enregistrer dans sa salle de bain, faut faire connaitre l'oeuvre, la distribuer etc.

                  La bande passante, c'est pas gratuit, mettre en place un site qui sert des milliers de personnes simultanement, ca coute des ronds, ya beaucoup de gens impliques dans l'affaire, c'est plus que normal de payer pour.
                  Dans le cas du reseau traditionnel (cd/vinyl), faut presser, transporter, mettre en rayon, payer le caissier ou retransporter etc.

                  C'est aussi normal que l'artiste touche une partie du gateau, car apres tout c'est bien son travail qu'on distribue aux gens et que s'il etait pas la, tous ces braves gens n'auraient pas de travail.

                  Bref, tu payes pas uniquement l'oeuvre, tu payes surtout toute la chaine "decouverte d'artiste, production, marketing/comm et distribution".
                  Tu peux trouver que c'est trop cher pour ce que c'est, ben dans ce cas t'achetes pas.
                  Toujorus est il que non, ca n'est surement pas gratuit.

                  Dans le cas d'une utilisation pro, ben, si utilisation pro il ya, remuneration il yaura au bout et ca parait normal que si tu reutilises le boulot de quelqu'un, ben tu lui donnes une part du gateau.

                  Est-ce sain et normal que certaine personne vive de la rente d'un tube qui a 20 ans ?
                  S'il en vit, c'est que des gens sont pret a payer pour. Si des gens sont pret a payer pour... Ben des gens osnt pret a payer pour.
                  Et je vois pas du tout pourquoi il devrait s'en priver.
                  • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                    Ya tout un travail, permanent, de promotion, marketing, distribution, logistique (pour le materiel uniquement) etc.

                    On est entièremenbt d'accord. Sauf que combien de CD ont de la promotion ? 20 ? 30 ? Combien il y a de CD chez un disquaire 10 000 ? 20 000 ? Une infime partie des CD bénéficient de la moindre publicité.

                    Dans le cas du reseau traditionnel (cd/vinyl), faut presser, transporter, mettre en rayon, payer le caissier ou retransporter etc.

                    Je suis bien d'accord, c'est le cout de l'objet physique. Un CD + pochette en quadrichromie, cela coute 0.5¤ prix publique en quantité de 100. (donc beaucoup moins pour une major). Avec un album à 10¤, la major fait encore 20% de marge brute (l'artiste touchant 7% en théorie, la moitier en réalité avec tous les frais que l'on leur fait payer)

                    Tu peux trouver que c'est trop cher pour ce que c'est, ben dans ce cas t'achetes pas.

                    Oui, c'est ce que je fais d'ailleurs. DEpuis que les CD sont passé à plus de 100F, alors qu'un 33tour bien plus chère à produire était à 80F.

                    S'il en vit, c'est que des gens sont pret a payer pour. Si des gens sont pret a payer pour... Ben des gens osnt pret a payer pour.
                    Et je vois pas du tout pourquoi il devrait s'en priver.


                    Oui, enfin, il faut voir ce que fait payer la SACEM. La SACEM fait surtout payer les boites de nuit et pourtant c'est toujours les même artistes qui touchent un max et certainement pas ceux qui font de la musique pour danser.

                    "La première sécurité est la liberté"

                  • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.


                    Je comprends toujours pas.

                    J'espère que mon explication du dessus t'auras un plus aidé en ce sens.


                    Prenons le cas de la distribution au grand public.
                    On va exclure les DRM durs a la microsoft etc.

                    D'accord, donc pour la distribution au grand public, je vais partir sur le fait que l'oeuvre est librement redistribuable, vu que c'est l'idée dont je parle ici.


                    Ya tout un travail, permanent, de promotion, marketing, distribution, logistique (pour le materiel uniquement) etc.
                    Suffit pas juste de s'enregistrer dans sa salle de bain, faut faire connaitre l'oeuvre, la distribuer etc.

                    Si l'oeuvre plaît au grand public, nul besoin d'un quelconque marketing, le simple bouche à oreille et la distribution de copies entre les gens suffit à elle même.

                    La bande passante, c'est pas gratuit, mettre en place un site qui sert des milliers de personnes simultanement, ca coute des ronds, ya beaucoup de gens impliques dans l'affaire, c'est plus que normal de payer pour.

                    Dans le cas du reseau traditionnel (cd/vinyl), faut presser, transporter, mettre en rayon, payer le caissier ou retransporter etc.

                    Si tu veux mettre un album en ligne sans payer un rouble (autre qu'un abonnement internet, ou le prix de 10 minutes dans un cybercafé), c'est pas les espaces qui manquent. C'est vrai que la bande passante n'est pas gratuite, dans aucun sens, alors qu'on arrête d'essayer de faire croire qu'on peut télécharger de la musique gratuitement, même sur dogmazic.


                    C'est aussi normal que l'artiste touche une partie du gateau, car apres tout c'est bien son travail qu'on distribue aux gens et que s'il etait pas la, tous ces braves gens n'auraient pas de travail.

                    Non, c'est pas son travail qu'on distribue. C'est des copies d'enregistrements de son travail qu'on distribue. Et le fait est qu'avec les technologies qui existe aujourd'hui, la distribution d'un album peut se faire sans avoir besoin d'une grosse maison de disque pour presser des CDs. Oui, l'informatique fait disparaître la raison d'être de certains emplois, je pense pas que je te fait découvrir quoi que ce soit, si? Cela dit, rien que pour faire la promotion d'un concert, les boites de comm ont toujours leur place.

                    Dans le cas d'une utilisation pro, ben, si utilisation pro il ya, remuneration il yaura au bout et ca parait normal que si tu reutilises le boulot de quelqu'un, ben tu lui donnes une part du gateau.

                    Comme quand tu utilises des logiciels libres tu veux dire? :)

                    C'est fou que ce qu'on trouve normal pour du logiciel, ça puisse soulever tant de désapprobation pour la musique.
                    • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                      Posté par  . Évalué à 2.

                      Si l'oeuvre plaît au grand public, nul besoin d'un quelconque marketing, le simple bouche à oreille et la distribution de copies entre les gens suffit à elle même.
                      C'est la ou tu te trompes lourdement, tres lourdement meme.
                      'fin je pense.
                      Les artistes capables de marcher au bouche a oreille exclusivement sont rarissimes.
                      Ne serait ce que pour la simple est bonne raison qu'une bonne partie de la musique ecoutée par les gens n'est pas de l'art de haut niveau, mais plutot du divertissement.
                      Ca va te plaire un certain temps, puis tu vas te lasser.

                      c'est pas les espaces qui manquent.
                      Met l'integralite de la production musicale actuelle sur des espaces gratuits, tu vas voir s'ils vont le rester gratuit longtemps, tes espaces...

                      la distribution d'un album peut se faire sans avoir besoin d'une grosse maison de disque pour presser des CDs
                      pas besoin de presser des CDs, non, ca c'est sur.
                      Besoin d'une infrastructure informatique d'envergure, avec des moyens pro (ie exit les sites "amateur" gere par donation), une certaine visibilite etc. Et ca coute des ronds, et vient pas me parler de jamendo qui est connu exclusivement dans le milieu libriste, marche de niche s'il en est.

                      On parle pas de distribuer a 5000 exemplaires, mais a des centaines de milliers grand minimum. Ben oui, si c'est gratuit ou tellement moins cher, la consommation va mecaniquement augmenter en fleche.

                      Fait le calcul de bande passante, qq dizaines de milliers de morceaux distribues a plusieurs dizaines/centaines de milliers de personnes, c'est pas avec un core2duo sur une ligne free degroupée total que tu vas servir tes clients...

                      L'iTMS est a plus de 2 Milliards de fichiers servis. Et ca reste tres negligeable par rapport aux ventes sur CD. De tete, il me semble que 95% de la production est encore en CD.
                      Ca voudrait dire qu'on parle en dizaines de milliards de fichiers servis.
                      soit plusieurs centaines de Tera octets de BP, sans compter que la production devrait s'elargir, et la consommation augmenter.

                      C'est des copies d'enregistrements de son travail qu'on distribue.
                      Tu joues sur les mots.

                      C'est fou que ce qu'on trouve normal pour du logiciel, ça puisse soulever tant de désapprobation pour la musique.
                      Pas le meme milieu, pas le meme public.
                      La musique est une fin en soi.
                      Contrairement a ce que beaucoup de geek pensent, l'informatique n'est qu'un moyen.

                      Le modele commercial du libre pour du middleware (informatique informaticienne), j'y crois. Tu peux vendre du service.
                      Pour le grand public, je suis convaincu que non, ca n'est pas viable financierement.

                      Bref, si mes souvenirs sont bon, t'es toujours etudiant.
                      On en reparle quand tu bosseras depuis qq annees et que t'auras une idee de comment faire des sous pour vivre.
                      • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                        Bon, le problème c'est que tu as loupé l'apparition d'une technologie certes qui c'est fait très discrète, et qui permet de résoudre le problème de surcharge dont tu parles. Ça s'appel de la distribution de pair à pair, je te suggère la lecture de l'article wikipedia sur cette technologie encore obscur est très peu utilisé, certes.

                        C'est des copies d'enregistrements de son travail qu'on distribue.

                        Tu joues sur les mots.

                        Au contraire, j'essaie d'analyser clairement les choses, au lieu de tomber dans le gros raccourcis qu'essaie de faire passer les maisons de disques pour nous faire croire qu'elles vendent «de la musique».

                        Je te montre clairement l'amalgame dans lequel on te fait tomber, et toi tu me dis que je joue sur les mots, quel mauvaise foie!

                        Pas le meme milieu, pas le meme public.
                        La musique est une fin en soi.
                        Contrairement a ce que beaucoup de geek pensent, l'informatique n'est qu'un moyen.

                        Ah je vois, la musique ne peut pas être rabaisser au simple rend d'outil, par exemple pour faire mieux passer le coté dramatique d'une scène dans un reportage sur tf1. As-tu déjà seulement réfléchi à ce que tu définis comme étant de la musique?
                        La musique peut être un moyen de transmettre de la culture ou des sentiments, pour toucher des gens.
                        D'ailleurs si vraiment la musique est une finalité en sois, on compose une musique, on l'interprète, et fin, puisque c'est la la finalité.
                • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  Quand un mec de renaut bosse, il ne touche pas à chaque voiture vendu. Il est payé une fois pour toute.

                  Il est payé sur la base qu'il se vendra x voitures dans l'année.
                  Il y a quelqu'un qui avance le fric.
                  Si il ne se vend pas autant de voiture, logiquement sa rémunération devrait baisser (ce qui n'est pas le cas).

                  La pareil pour la musique : la musique est vendue 1¤, mais ce n'est pas le prix de construction de la musique, ce prix ne vaut que si la musique est vendue un certain nombre de fois.
                  Et ce n'est pas le prix du concert qui va payer aussi cette musique (rappel, un concert c'est une salle, une billetterie, de l'électricité etc...)

                  Donc il faut choisir : soit on paye 10000¤ le morceau de musique (donc à sa juste valeur), soit on la paye à plusieurs, à 1¤ chacun. Encore faut-il que tout le monde joue le jeu.

                  Donc OUI, c'est NORMAL de payer pour le concert, puis ensuite pour le morceau chez soit, ça fait partie du business model. Ce qui n'est pas normal, c'est qu'on limite tes méthodes d'écoute (les DRM), mais payer pour deux prestation (un concert et un album à la maison) est normal.
              • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.


                d'un autre cote, on parle d'oeuvres intellectuelles la, pas de sculptures.

                Pour ma part je considère toute oeuvre d'art comme une oeuvre intellectuelle, et limite je te trouve insultant pour les sculpteurs là. J'ai l'impression que tu confonds intellectuel et immatériel.


                En somme, tu veux payer uniquement les frais materiel de production (pour un cd, on va dire studio/promotion/pressage).


                Nous, en somme je veux juste payer le travail de l'artiste. Bien sur il faut qu'il rentre dans ses frais, donc le prix d'un album doit comprendre le coût de production. Mais j'ai bien parlé de rémunéré l'artiste, pas de le traiter comme un esclave qui n'aurait pas droit à un salaire pour ses heures de travails. Donc en gros payer les frais de production, plus les frais de prestation (fixé par l'artiste).

                Est-ce que tu trouves ça tellement aberrant comme raisonnement ?

                Mouais, enfin ca, c'est l'artiste qui decide de ce qu'il diffuse, hein...
                Tous n'ont pas envie que tout le monde puisse reprendre et modifier leurs oeuvres..

                C'est juste, mais qu'on ne vienne pas dire ensuite qu'on milite pour qu'il y ai plus de création culturelle.

                Par contre, pour les artistes qui touchent de l'argent du fait de la taxe redistribué à la SACEM, je trouve tout simplement scandaleux que leurs oeuvres ne tombent pas dans le domaine public. On finance une production avec de l'argent public et on en fait un bien privé, c'est vraiment ce foutre de la gueule du monde.
                • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  Tu réagirai comment si pour vivre décemment les artistes devaient réclamer des frais de prestations démeusurés sous peine de ne plus rien faire de manière pro ou ne plus rien faire du tout côté artistique ?
                  • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                    Tu réagirai comment si pour vivre décemment les producteurs de logiciel libre devaient réclamer des frais de prestations démesurés sous peine de ne plus rien faire de manière pro ou ne plus rien faire du tout côté logiciel libre ?

                    Plus sérieusement, comment je réagirais? Bah je demanderais bien entendu de justifier le prix exorbitant de la prestation, avant d'aller plus loin dans la réflexion.
                    • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                      Posté par  . Évalué à 2.

                      Et si ce prix est exhorbitant de ton point de vue, mais qu'il te fournit des bonnes raisons ? En d'autres termes, si tu te rends comptes que le prix que tu dois payer actuellement n'est pas si élevé qu'il n'y parait, tu réagirai comment ? (simple hypothèse, je ne peux rien affirmer ni dans un sens ni dans l'autre)
                      • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                        Bah j'ai pas envie de me fatiguer pour de simples hypothèses que je trouve un peu exagéré. Trouve moi une quelconque raison de tarifer outre mesure la prestation d'un artiste, et on en reparle.
                        • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                          Posté par  . Évalué à 2.

                          Ouais, en gros tu te bases sur tes simples hypothèses de consommateur pour tirer des conclusions. Pas beaucoup plus de valeur que mes hypothèses que "tu trouves" exagérées, quoi.
                  • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                    Posté par  . Évalué à 4.

                    Tu réagirai comment si pour vivre décemment les artistes devaient réclamer des frais de prestations démeusurés sous peine de ne plus rien faire de manière pro ou ne plus rien faire du tout côté artistique ?

                    si tu regardes bien, c'est déjà le cas pour certains comme Madonna et la conclusion évidente à en tirer c'est que l'opération est rentable, sinon ils ne le feraient pas.

                    à coté de ça il faut arrêter de s'imaginer qu'un train de vie décent est aux artistes, surtout à l'immense masse d'artistes vraiment quelconques dont beaucoup parviennent quand même à sortir un disque voire pire à passer sur M6 en petite musique de nuit.

                    un mauvais artisan n'aura aucun boulot ou alors à bas prix et en roulant ses pigeons de clients, je ne vois pas pourquoi un artiste sans talent devrait avoir du succès et en vivre. qu'il change de métier.

                    (on oubliera pour la forme les subventions de l'état qu'on rencontre surtout dans le cinema, le théatre, l'opera... c'est un autre problème)
                    • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                      Posté par  . Évalué à 2.

                      Où ais-je dis ça ? L'objectif c'est peut être qu'un nombre conséquent d'artistes "potables", le potable étant très subjectif, puissent vivrent de leur art. La question ensuite, c'est "quel est le bon modèle pour ça"
                      • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                        Posté par  . Évalué à 1.

                        bah déjà, en vouloir absolument un "nombre conséquent" c'est peut-être pour certains estimer leur devoir quelque chose, leur accorder un statut de droit divin. au nom de la variété, de la diversité culturelle, par exemple, et pour plaire à tout le monde, mais ça reste une excuse, une justification. de quoi ? qu'il en faut.


                        et vouloir trouver ensuite "le bon modèle pour ça" c'est encore une fois accepter cela et une fois mis devant le fait accompli, trouver après coup comment s'en tirer à moindre mal.

                        pas que ca soit forcément un mal, (peut-être qu'il en faut à tout prix dans une société et produite par cette société, pas achetée à 90 % à l'éstranger) mais faut juste être conscient des mécanismes en place.

                        après tout, il faut bien des chasseurs pour buter les sangliers en trop sinon ils ravagent les cultures. pan ! pan ! on va pas les sacraliser pour autant.
                        • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                          Posté par  . Évalué à 2.

                          QUi décide di un artiste est quelquonque ou pas ? qui décide si il a droit de vivre de sa musique ou pas ? ru réponds à aucune de ces questions une fois que tu as dis ça.

                          Tu as parlé d'artistes quelconques dans ton précédents commentaire, c'est subjectif comme jugement. Et c'est toute la difficulté du truc. Dans le système actuel, les "bons" artistes sont ceux qui se vendent le mieux ou ceux qui pourraient se vendre le mieux. Les artistes les meilleurs artistiquement sont pas forcément ceux qui vendent le plus. S'en sortiraient-ils mieux dans un autre système ? rien n'est moins sûr. Si tu fais un système de souscription pour production d'album, il suffit de faire baver suffisamment de djenuz avec de la merde qui leur plait pour avoir de l'argent et produire, après peut être que ce sera de la merde effectivement, mais tu t'en foutras tu auras déjà les thunes, si tu es producteur.

                          Tu parles de système artistique et de protedctionnisme culturel, j'en ai pas du tout parlé.
                          • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                            Posté par  . Évalué à 2.

                            > QUi décide di un artiste est quelquonque ou pas ? qui décide si il a droit de vivre de sa musique ou pas ? ru réponds à aucune de ces questions une fois que tu as dis ça.

                            normal, je les pose, ces questions. n'importe qui devrait se les poser, ça dépasse le simple cadre du "commerce de musique". on parle de l'artiste et on s'imagine un chanteur et son guitariste et un bassiste si on est large, on oublie tout le reste de la chaine, comme le photographe et celui qui fera les pochettes. ou le fait qu'une fois le CD sorti dans le commerce, le fameux artiste va surtout montrer sa tronche dans les émissions à la mode au lieu de faire ses chansons. c'est peut-être encore du travail mais c'est à classer dans les relations publiques, ce n'est plus artistique.


                            le public de la Chance aux chansons n'est pas le même que M6 Music Black. ne parlons pas de la musique pour gosses et attardés, cette musique se met à leur niveau. je ne pense pas qu'ils peuvent "décider" de quoi que ce soit en dehors de leur cadre d'expertise. et "décider" voudrait dire quoi, imposer ses favoris et interdire les autres ? réclamer un % de part de marché, un % d'une répartition d'une distribution de sous récoltés ailleurs ?

                            que veut dire "il a le droit de vivre de sa musique" ? juste qu'il a le droit de prétendre à une rénumération en se produisant en concert ou en signant avec une maison de disque, ou bien qu'il faut l'entretenir d'une manière ou d'une autre s'il a su poser un jour 3 notes certes inoubliables ? simplement pour le récompenser éternellement de ces 3 notes ou des fois qu'il en repose 3 autres de correctes plus tard ?

                            un peintre ou un sculpteur on voit encore ce qu'ils... produisent. pour des chanteurs interprètes, c'est vite intangible.
                            • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.


                              un peintre ou un sculpteur on voit encore ce qu'ils... produisent. pour des chanteurs interprètes, c'est vite intangible.

                              Je suis juste pas d'accord avec cette dernière remarque. Un chanteur il fera une interprétation d'un chant, point. Bon certes, un chant c'est pas vraiment ce qu'on pourrait qualifier de tangible au sens premier, mais ça me semble clair. Après pour le reste, je suis d'accord avec le gros de ce que tu dis.
                            • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                              Posté par  . Évalué à 2.

                              Sauf que tout ceux qui débattent ici se les posent d'une manière ou d'une autre. Le modèle actuel "décide" que celui qui à droit de vivre de ses chansons, c'est celui qui vend. Qui vend on sait pas trop quoi d'ailleurs, du rêve, du divertissement, celui qui va attirer plein d'audience. Va mesurer le côté "tangible" de ça toi.

                              L'histoire des trois notes, c'est vraiment pas n'importe qui qui peut y prétendre, des artistes "has-been" qui ont eu du succès et qui maintenant tournent dans les super marchés pour profiter du peu de notoriété qui leur restent, il y en a des tonnes. Pourquoi ils s'humilient comme ça à ton avis ? Pourtant ils ont montrés leurs tronche dans les émissions à la mode en leur temps. Pas vraiment de quoi les envier.

                              Après sur le "au lieux de faire des chansons" ça se discute, faire des chansons il y en a qui produisent à la pelle, d'autres qui font un album tout les 15 ans. J'imagine que ceux qui font un album tout les 15 ans auraient pas beaucoup marge de manoeuvre. Tu les obliges peut être à produire beaucoup plus, peut être de la merde, peut être à disparaître de la circulation. Tu rentres dans une logique de production maximale pour maximiser les gains. Ce qui n'a pas que des avantages.
                • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  Pour ma part je considère toute oeuvre d'art comme une oeuvre intellectuelle, et limite je te trouve insultant pour les sculpteurs là. J'ai l'impression que tu confonds intellectuel et immatériel.


                  On finance une production avec de l'argent public et on en fait un bien privé?

                  Pardon?
                  La SACEM finance par de l'argent public?
                  • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                    Taxe sur les CD, taxe, donc argent public, reversé à la SACEM, donc l'argent public finance la SACEM.
                    • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                      Posté par  . Évalué à 3.

                      Ca n'est pas une taxe.

                      Sinon, t'as une drole de notion de l'argent public...
                      • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

                        Bah de l'argent qui est prélevé par l'état, dans le cadre d'une taxe, ça ne deviens pas de l'argent public? C'est quoi alors si c'est pas une taxe? Pour moi une taxe c'est une élévation du prix d'un produit par l'état de manière arbitraire. Mais bon tu as l'air d'en savoir plus que moi à ces sujets, alors je veux bien écouter ta leçon.
                        • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

                          Posté par  . Évalué à 2.

                          Une redevance.

                          Qui n'est surement pas prelevee par l'etat.
                          La Sacem est uen societe de droit privee qui s'occupe elle meme de collecter ses sous.

                          Je t'invite a te referer a la definition de taxe dans un dictionnaire, tu as visiblement une lacune a ce sujet.
    • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Je terminerais avec la bonne vieille phrase qu'adorent les «ayant droits», tout travail mérite salaire, alors j'aimerais bien savoir quel travail un artiste effectue lorsque je lis/regarde/écoute une copie de son oeuvre.

      Je n'ai pas été lire l'article du monsieur, et je crois qu'ils se plantent franchement côté DRM & Co. Surtout que le système actuel profite plus aux sociétés de gestion des droits qu'aux auteurs eux-mêmes.

      Toutefois, on ne peut nier que le téléchargement "sauvage" pose quand même des problèmes. Pour les artistes il y a les spectacles vivants, qui ne pourront pas être remplacés. Mais il y a aussi l'enregistrement et la production d'albums, ça prend du temps, ça coûte, et ils le font quand même aussi pour pouvoir en récupérer des revenus et vivre, avoir du temps pour créer. Tu utilises ce travail a-postériori, mais il y a bien eu travail, la musique/les chansons ne sortent pas ex-nihilo devant toi.

      La license globale, sûrement difficile à mettre en place (qui rémunérer dans quelles proportions) aurait été AMA une meilleure solution et viable à plus long terme.

      Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

    • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

      Posté par  . Évalué à 3.

      Je terminerais avec la bonne vieille phrase qu'adorent les «ayant droits», tout travail mérite salaire, alors j'aimerais bien savoir quel travail un artiste effectue lorsque je lis/regarde/écoute une copie de son oeuvre.

      d'oh!!!
      pas possible de lire des trucs pareils...

      Le travail c'est ... ben la production de l'oeuvre!!!
    • [^] # Re: Analyse du discours du monsieur

      Posté par  . Évalué à 2.


      quille vive (je doute vraiment de l'orthographe de cette expression ^^")


      Tu peux douter :P ça s'écrit donc "qui-vive" ou "qui vive"

      http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;(...)

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