Autant pout l'égalité, je peux comprendre l'argument que placer des caméras s'y oppose (et encore...), autant pour la fraternité, je vois pas du tout le rapport.
Quand au fait que la violence soit déplacée vers les endroits où il n'y a pas de caméras, c'est un vrai problème, mais le lycée n'ayant pas vocation à assurer la sécurité dans toute la ville, l'argument concernant l'égalité ne vaudra rien (dans ce cas précis).
- « tout ça à moins de 50 mètres du lycée ». Va falloir mettre des caméras pour couvrir 50 mètres à la ronde du lycée ? :/
Non, il n'y aura pas de caméras supplémentaires. Mais les caméras pointant sur l'entrée des élèves permettent de voir aussi ce qui se passe à l'extérieur, juste devant le lycée. C'est souvent juste à cet endroit qu'ont lieu les problèmes (car il y a grande concentration d'élèves à l'heure de la sortie => beaucoup de possibilité de racket; et peu d'élèves en-dehors de ces heures => possibilité d'agression sans être rapidement inquiété par les gens autour).
Ceci dit, je crains que les nouvelles caméras (si elles sont plus visibles) ne fassent que déplacer le problème, juste un peu plus loin, hors du champ desdites caméras. C'est un argument qui peut être opposé à la mise en place de ces caméras.
Tout d'abord, les caméras ne descendront pas de leur mat pour arrêter avec leurs petits bras musclés les agresseurs en tout genre.
Bien sûr. Cependant, elles sont un outil d'identification, permettant de faire appliquer la loi, et ainsi ne pas permettre que des agressions restent impunies. Si elles l'étaient, ce serait un très mauvais signal, et la situation risquerait rapidement d'empirer.
Qu'est ce qui est le plus risqué pour la société ? une petite agression voir un meurtre de temps en temps ou un pouvoir totalitaire ?
Qu'est-ce qui pourrait amener l'émergence d'un pouvoir totalitaire, si ce n'est la peur liées à des agressions trop graves ?
Mettre en place des outils, limités et contrôlés, afin de contenir la violence, est peut-être un moyen d'éviter l'émergence de ce pouvoir totalitaire si craint.
Je ne suis pas forcément d'accord avec ce raisonnement, mais la question mérite d'être posée, je pense.
J'ai demandé à une jeune camarade ce qu'elle avait fait de la clé: elle s'en sert juste comme porte-documents. Elle a bien vu qu'il y avait des logiciels sur la clé, n'a pas réussi à les supprimer, et ne s'est pas plus intéressée que ça au logiciel libre.
Je pense que cette réaction est assez typique.
J'ajoute que, de toutes façons, les postes sont munis de OOo et de Firefox au lycée.
Je ne pense pas qu'il faille ainsi sous-estimer les « jeunes ». Je le suis. Je ne suis plus lycéen, certes, mais j'en côtoie régulièrement. Avec des explications claires, ils sont parfaitement capables de saisir les enjeux qui se cachent derrière « l'outil » informatique. Les idées de Stallman (partage, liberté, démocratie, etc.) trouvent parfois un écho favorable. N'hésitez pas à emmener des connaissances, même jeune, voir Stallman défendre le LL : les non-informaticiens comprennent généralement bien son message (à part les blagues sur Emacs, mais c'est pas l'essentiel).
<mavie>
Pour ma part, j'étais déjà fan de GNU/Linux depuis la seconde (sans forcément en comprendre tous les enjeux, que j'ai découvert plus tard), et je partageais ma musique libre à mes camarades en terminale.
</mavie>.
Je demanderais à mes jeunes camarades (je suis encore dans un lycée) ce qu'ils ont compris des logiciels libres et l'utilisation qu'ils font des clés USB.
Pas forcément. J'ai confiance en RedHat, mais, en toute logique, les discussions concernant l'interopérabilité sont multilatérales, pas entre 2 acteurs uniquement.
Il me semble que ces discussions risquent de miner les efforts de réelle interopérabilité, en créant des compatibilités entre différents systèmes, 2 à 2. ce serait bien dommage.
Maintenant, comme vous le dites, Red Hat a pour habitude de défendre le libre.
C'est certain ...
Mais, d'un autre côté, on peut s'inquiéter du fait qu'un ministre prenne une décision qui engage la responsabilité de son successeur, et qui va à l'encontre des intérêts de l'Administration et des citoyens.
Ce n'est pas la première fois, certes ... Mais on est en droit de protester, lorsqu'on lit :
"Il se murmure dans les couloirs des administrations qu'il s'agirait, par ce geste de bonne volonté à l'égard de l'éditeur américain, de faciliter la réinsertion professionnelle de certains décideurs dont l'avenir au sein de l'administration serait menacé par une possible alternance politique."
Est-il vraiment trop tard pour réagir ?
On est à la veille d'une élection présidentielle, et un ministre, soutien d'un des principaux candidats, est soupçonné de corruption ... ça a de quoi faire changer un résultat d'élection ;) .
En employant des mots corrects, à partir d'informations vérifiées (on ne peut pas encore parler de corruption, seulement de soupçons), et en faisant un véritable battage médiatique sur le net pour relayer l'info, on peut en faire une news de ce soir, non ?
Si ça marche pas pour le premier tour, cette nouvelle peut aussi peser sur le second (quel qu'il soit).
Bon, d'un autre côté, il faut aussi noter que J.-F. Copé n'est pas un des soutiens les plus chauds de Sarkozy, et qu'il est probable que ce dernier le laisse tomber rapidement ...
[^] # Re : Liberté, égalité, fraternité
Posté par Samuel (site web personnel) . En réponse au journal Vidéo-surveillance : sécurité ou menace ?. Évalué à 1.
Quand au fait que la violence soit déplacée vers les endroits où il n'y a pas de caméras, c'est un vrai problème, mais le lycée n'ayant pas vocation à assurer la sécurité dans toute la ville, l'argument concernant l'égalité ne vaudra rien (dans ce cas précis).
[^] # Re: Demander aux concernés
Posté par Samuel (site web personnel) . En réponse au journal Vidéo-surveillance : sécurité ou menace ?. Évalué à 2.
Non, il n'y aura pas de caméras supplémentaires. Mais les caméras pointant sur l'entrée des élèves permettent de voir aussi ce qui se passe à l'extérieur, juste devant le lycée. C'est souvent juste à cet endroit qu'ont lieu les problèmes (car il y a grande concentration d'élèves à l'heure de la sortie => beaucoup de possibilité de racket; et peu d'élèves en-dehors de ces heures => possibilité d'agression sans être rapidement inquiété par les gens autour).
Ceci dit, je crains que les nouvelles caméras (si elles sont plus visibles) ne fassent que déplacer le problème, juste un peu plus loin, hors du champ desdites caméras. C'est un argument qui peut être opposé à la mise en place de ces caméras.
[^] # Re: quelques pistes de réflexion
Posté par Samuel (site web personnel) . En réponse au journal Vidéo-surveillance : sécurité ou menace ?. Évalué à 5.
Bien sûr. Cependant, elles sont un outil d'identification, permettant de faire appliquer la loi, et ainsi ne pas permettre que des agressions restent impunies. Si elles l'étaient, ce serait un très mauvais signal, et la situation risquerait rapidement d'empirer.
Qu'est ce qui est le plus risqué pour la société ? une petite agression voir un meurtre de temps en temps ou un pouvoir totalitaire ?
Qu'est-ce qui pourrait amener l'émergence d'un pouvoir totalitaire, si ce n'est la peur liées à des agressions trop graves ?
Mettre en place des outils, limités et contrôlés, afin de contenir la violence, est peut-être un moyen d'éviter l'émergence de ce pouvoir totalitaire si craint.
Je ne suis pas forcément d'accord avec ce raisonnement, mais la question mérite d'être posée, je pense.
# Avis de lycéen
Posté par Samuel (site web personnel) . En réponse au journal Y a-t-il des lycéens (ou des profs) franciliens dans la salle ?. Évalué à 1.
Je pense que cette réaction est assez typique.
J'ajoute que, de toutes façons, les postes sont munis de OOo et de Firefox au lycée.
[^] # Re: C'est normal
Posté par Samuel (site web personnel) . En réponse au journal Y a-t-il des lycéens (ou des profs) franciliens dans la salle ?. Évalué à 7.
<mavie>
Pour ma part, j'étais déjà fan de GNU/Linux depuis la seconde (sans forcément en comprendre tous les enjeux, que j'ai découvert plus tard), et je partageais ma musique libre à mes camarades en terminale.
</mavie>.
Je demanderais à mes jeunes camarades (je suis encore dans un lycée) ce qu'ils ont compris des logiciels libres et l'utilisation qu'ils font des clés USB.
[^] # Re: un second début de réponse
Posté par Samuel (site web personnel) . En réponse au journal RedHat discute avec Microsoft. Évalué à 1.
Il me semble que ces discussions risquent de miner les efforts de réelle interopérabilité, en créant des compatibilités entre différents systèmes, 2 à 2. ce serait bien dommage.
Maintenant, comme vous le dites, Red Hat a pour habitude de défendre le libre.
[^] # Re: Ah bon, et c'est grave docteur ?
Posté par Samuel (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le RGI en danger ?. Évalué à 9.
Mais, d'un autre côté, on peut s'inquiéter du fait qu'un ministre prenne une décision qui engage la responsabilité de son successeur, et qui va à l'encontre des intérêts de l'Administration et des citoyens.
Ce n'est pas la première fois, certes ... Mais on est en droit de protester, lorsqu'on lit :
"Il se murmure dans les couloirs des administrations qu'il s'agirait, par ce geste de bonne volonté à l'égard de l'éditeur américain, de faciliter la réinsertion professionnelle de certains décideurs dont l'avenir au sein de l'administration serait menacé par une possible alternance politique."
(source: article du Monde Informatique)
# Pas trop tard pour réagir
Posté par Samuel (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le RGI en danger ?. Évalué à 5.
On est à la veille d'une élection présidentielle, et un ministre, soutien d'un des principaux candidats, est soupçonné de corruption ... ça a de quoi faire changer un résultat d'élection ;) .
En employant des mots corrects, à partir d'informations vérifiées (on ne peut pas encore parler de corruption, seulement de soupçons), et en faisant un véritable battage médiatique sur le net pour relayer l'info, on peut en faire une news de ce soir, non ?
Si ça marche pas pour le premier tour, cette nouvelle peut aussi peser sur le second (quel qu'il soit).
Bon, d'un autre côté, il faut aussi noter que J.-F. Copé n'est pas un des soutiens les plus chauds de Sarkozy, et qu'il est probable que ce dernier le laisse tomber rapidement ...