THRAK a écrit 23 commentaires

  • [^] # Re: Sur ordinateur?

    Posté par  . En réponse au sondage Mon sport préféré se joue. Évalué à 3.

    Comme on arrête pas de me dire que je suis surentraîné pour pouvoir passer autant d'heures derrière un ordinateur, j'imagine que ça peut être considéré comme tel, j'ai donc voté pour.


    Sinon ma philosophie concernant le sport proprement dit, quelqu'un l'a déjà fort bien résumée :
    "First of all : No sports"

    ;-)
  • [^] # Re: Concernant Qt

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'équipe Scribus annonce la 1.3.0, "La Liberté". Évalué à -1.

    Scribus est un très bon logiciel de mise en page aux nombreuses fonctionnalités .

    Le seul bémol me concernant est précisément sont interface basé sur Qt ; comme j'utilise un environnement essentiellement basé sur Gtk et que je ne souhaite pas installer spécifiquement de nombreuses bliblios KDE je me contente de la libqt3c102-mt (c'est la seule dépendance relative à Qt obligatoire pour faire tourner Scribus 1.2.x -du moins sous Debian).

    Résultat : une interface particulièrement hideuse et grossière avec des polices qui piquent les yeux ; on y perd très nettement en egronomie et intégration donc si on n'utilise pas Scribus dans un environnement KDE, je trouve cela vraiment dommage.


    (Note: ma réflexion n'a aucunement pour but de lancer un des éternels trolls qui opposent Qt / Gtk, il ne s'agit que d'apporter un avis supplémentaire sur Scribus).
  • [^] # Re: OpenBSD ?

    Posté par  . En réponse au sondage OpenBSD. Évalué à 3.

    [x] dispose d'un logo sympa

    On peut apprécier le petit côté amusant du logo, cependant on reste, amha, assez loin du petit diablotin fort sympathique de FreeBSD (http://www.freebsd.org/copyright/daemon.html)(...) ou du manchot/pingouin de GNU/Linux (http://www.linux.org/info/logos.html)(...)
  • [^] # Re: Mon expérience

    Posté par  . En réponse au sondage En règle générale, je me couche. Évalué à 3.

    C'est certain que l'informatique peut avoir une influence non négligeable sur le nombre d'heures de sommeil (plus spécialement pour un geek ou un nerdz bien évidemment).

    Pendant une certaine période, l'informatique et l'âge aidant, il m'est arrivé de tourner sur d'assez longues périodes (5 à 8 semaines consécutives) avec un ryhtme de sommeil de 4~6 h... par semaine ! Les effets à terme sont, bien sûr, destructeurs (vie sociale destructurée -pour ne pas dire désintégrée-, irrascibilité, perturbation du métabolisme, puis l'effet inverse avec l'apparition de troubles narcoleptiques...).

    On y gagne pas au change, pour moi finalement des journées allant de 8h à 1h~2h restent les meilleures qui soient (même si quelques rechutes de temps à autres surviennent encore).


    PS:
    En revanche j'ai plutôt horreur de me réveiller avant que le réveil ne sonne ;-)
  • # Il faut savoir de quoi on parle pour lancer un troll efficace...

    Posté par  . En réponse au sondage La Sarge sortira. Évalué à 1.

    ---> http://www.debian.org/releases/sarge/(...)

    "Comme d'habitude, aucun objectif précis n'a été fixé, et aucune date de sortie officielle ne sera fixée à l'avance. Pour dire les choses simplement, « Debian sort une nouvelle distribution quand elle est prête »."
  • [^] # Re: ...debian avant, et encore et encore ...

    Posté par  . En réponse au sondage Juste avant mon OS actuel, j'utilisais. Évalué à 2.

    Au départ Microsoft :
    DOS 6.2, Windows 3.1, puis Windows NT 4.0, enfin Windows 2000 Pro.


    A l'arrivée GNU/Linux :
    Mandrake (2 mois), Fedora (1 mois), Debian Woody (depuis 17 mois -en cours sur ma station fixe), divers (parallèlement sur une machine de tests : Slackware, FreeDuc Sup, Ubuntu, ArchLinux), Gentoo (7 mois sur mon pc portable), Debian Sid (actuellement sur mon pc portable)

    Prochainement Woody--->Sarge sur la station fixe :)
  • [^] # Re: woody?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le choix de Munich se porte sur Debian. Évalué à 3.

    Mon avis :

    - D'un on ne sait pas si c'est Woody ou une autre solution qui a été retenue (Sarge, une version custom)

    - De deux la question n'est de toute façon pas de savoir si Ubuntu est mieux que Woody ou Sarge par ex., mais de savoir si l'on décide d'utiliser une méta-distribution ou une distribution dérivée.
  • [^] # Re: Bien joué!

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le choix de Munich se porte sur Debian. Évalué à 4.

    Bien que je ne connais pas la version réellement choisie (Woody, Sarge, custom ?), j'ai ma petite idée concernant certains des aspects qui ont été favorables à Debian (richesse de l'offre, fiabilité, gestion de la sécurité, stabilité, flexibilité, déploiement et maintenance aisés, moindre coût, etc) d'autant que s'engager sur le déploiement d'une distribution GNU/Linux sur un parc de cette importance, n'est pas le genre de décision qu'on prend le week-end en rigolant autour d'une bière :-)

    Pour finir, au-delà des aspects techniques (toujours discutables et propices à nourrir les probables trolls qui rôdent), je pense que le plus important -à mes yeux du moins- c'est de voir qu'une distribution communautaire a été retenue face à l'offre commerciale et le support de RedHat bien sûr, mais plus encore de SuSe (LA distribution de référence en Allemagne).

    Il est toujours satisfaisant de constater que le travail effectué par de nombreux contributeurs passionnés soit directement reconnu et préféré de façon "officielle" par rapport aux produits dit "plus professionnels".
  • # Le libre gagne peu à peu l'environnement proprio

    Posté par  . En réponse à la dépêche [débat] Pour ou contre le développement des logiciels libres sous Windows ?. Évalué à 2.

    Pour ou contre le développement des logiciels libres sous Windows ?

    Personnellement -si mon avis intéresse quelqu'un- je suis pour, ou du moins je n'ai rien contre ; s'agit-il du bon choix rien n'est moins sûr le futur nous le dira.

    De toute façon le fait n'est pas nouveau, Gimp existe maintenant depuis un bout de temps sous Windows également, de même qu'OpenOffice, Firefox et consorts commence peu à peu à se tailler une part d'utilisateurs de plus en plus importante. En un sens cette démocratisation marque au moins une avancée du logiciel libre, à défaut de ne pas encore être une avancée pour le noyau GNU/Linux lui-même.

    De nombreux utilisateurs s'intéressent davantage à l'applicatif qu'au système, donc si l'on veut déjà faire connaître GNU/Linux (faut-il rappeler que de nombreuses personnes utilisant quotidiennement un ordinateur n'ont _jamais_ entendu parler de lui), la disponibilité de logiciels libres dans les environnements propriétaires présentent une opportunité supplémentaire de sensibiliser les gens aux logiciels libres et de faire par la même occasion la promotion des OS libres.

    Une autre remarque : certains considèrent qu'il serait utile de fournir des versions payantes, bridées, etc pour l'environnement Windows, afin d'éviter de conforter et d'encourager les gens à rester sous un système propriétaire... C'est à mon sens une terrible erreur, et consistue même une forme de régression de la philosophie du libre ; comment promouvoir cet esprit qui prône l'ouverture, le partage, la liberté, etc si l'on ne l'applique pas...
    Enfin d'un point de vue plus technique, fournir des versions limitées n'engagera certainement pas les utilisateurs à plus s'intéresser aux logiciels et OS libres (pour exemple je citerais les premières versions de Gimp dispo sous Windows à l'époque où j'utilisais encore un 'toshop cracké : impossible de me donner envie de voir du côté de GNU/Linux alors que celle-ci plantait lamentablement là où 'toshop tournait comme un charme).


    Bref, quoi qu'il en soit, l'utilisation des logiciels libres gagne peu à peu sur l'utilisation des logiciels proprio, y compris sur le propre terrain de chasse de Microsoft, à savoir Windows... Plutôt cocasse, non ?
    Bill Gates ton système n'est-il pas touché par ce que tu qualifies de "gangrène" ? ;-)
  • # Mise au point

    Posté par  . En réponse à la dépêche La brevetabilité des inventions mises en oeuvre par ordinateur adoptée par le Conseil. Évalué à 1.

    J'ai pris le temps de parcourir ce long (long, long, long) article. Au final, malgré des éléments très intéressants on est tout de même la plupart du temps hors sujet. Pour ou contre la constitution, même s'il s'agit d'un débat important, n'est pas vraiment la question ; il s'agit de savoir si l'on est pour ou contre les brevets informatiques, et dans quelles conditions.

    Pourtant, l'exemple de la constitution est cependant utile pour rappeler ici qu'il ne s'agit pas simplement d'être pour ou contre une décision à un niveau politique : il s'agit plus précisément de savoir si l'on est en accord avec un texte et les modalités (souvent nombreuses) qu'il définit.
    Je ne m'avance pas plus pour ce qui est de la constitution, en revanche pour l'affaire des brevets européens, j'ai l'impression (je peux me tromper) d'un manque de compréhension du sujet, ou au moins d'un manque de clarté des sources d'informations entrainant au final une certaine confusion.

    Je m'explique : en lisant rapidement (sans plus chercher) je suis immédiatement induit en erreur par l'article -ne serait-ce par une unique lecture du titre- qui laisse entendre que les brevets sont acceptés en Europe, ce qui n'est en fait pas encore le cas et mérite d'être précisé. Une meilleure prise de renseignements aurait franchement été nécessaire compte tenu de l'importance du sujet, j'apporte donc ici quelques éléments suceptibles de mieux prendre conscience de l'état actuel de cette directive et des positions adoptées.


    D'abord il est nécessaire de préciser que le Conseil n'est pas seul dans cette histoire : il y a avant tout la Commission (à l'initiative de cette directive) grandement responsable de la situation actuelle, venant ensuite se joindre à elle très récemment le Conseil. Or il se trouve que la Commission tente de faire un certain "forcing" pour faire passer son texte mais se heurte finalement au Parlement qui a aussi son mot à dire, d'où la naissance d'une polémique entre eux au niveau des brevets logiciels.
    La seconde précision convient de dire qu'il ne s'agit pas simplement d'être pour ou contre cette directive : il faut déjà savoir en quelle terme elle établie la brevetabilité, quel est son champ d'application. A vrai dire il est nécessaire d'avoir une directive régissant les brevets en Europe car un grand flou existe actuellement à ce niveau, ce qui laisse le champ libre à de nombreuses dérives et pratiques douteuses de la part de certaines firmes (qui déposent déjà des brevets en Europe sur de nombreuses inventions ayant trait à l'informatique, incluant certains logiciels).

    Des points intéressant que j'ai pu relever :
    Le commissaire au Marché intérieur, M. Charlie McCREEVY, a expliqué aux députés que la Commission n'aurait pas pu présenter une nouvelle proposition étant donné que le Conseil a adopté une position commune (lundi). Il a ensuite justifié le champ d'application de sa directive, faisant valoir quelle "ne porte pas sur les logiciels en tant que tels".
    ...
    ... la Commission a conçu sa proposition de manière à ce qu'elle ne couvre pas les brevets concernant les logiciels. (...) cette directive est nécessaire pour garantir la clarté juridique et, "à défaut de directive, les brevets concernant des logiciels continueront à être accordés". (...)"Si le Parlement Européen rejette alors cette proposition, la Commission respectera ce verdict et ne proposera pas d'autre proposition en la matière".
    ...
    Pour Michel ROCARD (PSE FR, rapporteur du Parlement), l'important est de limiter le champ d'application de la directive afin d'éviter toute confusion puisque ce texte ne définit pas clairement "ce qui est brevetable et ce qui ne l'est pas". Tous les groupes politiques ont jugés que le champ d'application de la directive était trop vague (...) risque de restreindre la liberté d'expression (...) de favoriser une concurrence déloyale au profit des géants de l'informatique. Plusieurs députés ont également souligné la nécessité de protéger les petites entreprises des surcoûts d'ordre juridique (...)

    (...) Le refus opposé par M. Barroso à la demande de nouvelle consultation que lui avait adressé la Conférence des présidents de groupe (...) a soulevé une vague de critiques concernant l'attitude de la Commission. Pour M. Barroso, recommencer la procédure aurait entraîné le chaos, mais son argument a été jugé irrecevable par les députés européens.
    (...) en dépit de la demande unanime des groupes politiques représentés au Parlement Européen, le Conseil "Concurrence" a ignoré la plupart des amendements adoptés en première lecture par le Parlement. Ce dernier dispose maintenant d'un délai de trois à quatre mois pour adopter sa position en deuxième lecture. Il faudra alors la majorité des voix des députés inscrits (soit 367 voix) pour rejeter le texte comme pour approuver tout amendement.


    Rappel du contexte de cette affaire :
    Cette directive vise à harmoniser les différentes légilations nationales régissant les brevets (...). La question centrale est de savoir s'il convient de légaliser formellement la pratique actuelle de l'Office européen des brevets qui consiste à accorder des brevets aux inventions par ordinateur. (...) cette directive a été décriée par les partisans des logiciels "open source" (...) redoutant que la brevetabilité ne fasse monter les coûts juridiques. Ils estiment que le copyright protège déjà leurs inventions et que, contrairement au brevet, il est gratuit.

    En septembre 2003, le Parlement avait présenté des amendements visant à assurer la non-brevetabilité des programmes informatiques en tant que tels. La justification des députés était que pour être brevetables, les inventions par ordinateur doivent avoir une application industrielle (téléphones cellulaires, équipements domestiques, par exemple), comporter une innovation et apporter une contribution technique à l'état de l'art.


    Voilà quelques éclaircissements à méditer ;-)
  • # Responsabilité pénale ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche 11 raisons pour ne pas choisir la filière informatique. Évalué à 4.

    J'ai parcouru le fil des commentaires posté, et il m'a semblé que personne n'a réagit concernant le point n°8...

    Mais bien sûr, faisont en plus valoir la responsabilité pénale de l'informaticien ! C'est une science tellement exacte, tout le monde attends qu'il n'y ait pas le moindre problème avec, quoi de plus normal...

    Voyons, je propose un système genre 1 mois de taule ou au choix 1000 euros d'amende pour un programme comportant plus de 10 bugs pour 10000 lignes de code. Sérieusement, engager la responsabilité d'un développeurs pour un mauvais code, qu'est-ce qu'il faut pas entendre...

    Quoiqu'avec un tel principe peut-être que Bill Gates et sa bande auraient pris pour perpet'.
  • [^] # Re: Université vs entreprises

    Posté par  . En réponse à la dépêche 11 raisons pour ne pas choisir la filière informatique. Évalué à 4.

    Et ? Ca tiens pas franchement la route ces arguments...


    D'abord il faudrait préciser de quelles universités on parle :

    ---> qui a écrit Linux ? un étudiant _finlandais_
    ---> Google ? deux étudiants _américains_
    ---> Internet/Arpanet ? universitaires + armée _américaine_
    ---> Par rapport à l'Allemagne peu de DSI français semblent actuellement convaincu de passer Linux par ex....
    etc

    Bref, je ne vois pas franchement où la France se situe là-dedans, d'autant que les exemples cités sont des cas exceptionnels : des inventeurs comme Linus Torvalds, Larry Page et Sergey Brin (ils sortent de Stanford aussi faut pas l'oublier) il n'y en a pas un par université.
    Enfin, il ne me semble pas exister en France une université comparable par exemple à celle de Berkeley aux USA (collaboré avec le DARPA, participé à l'implémentation de TCP/IP et à l'origine des projets BSD) si l'on veut se situer du seul point de vue de l'innovation / des nouvelles technologies

    Moi j'ai plus l'impression qu'on retarde vraiment ici aux niveau des NTIC, tant du point de vue des universités que des entreprises.
  • [^] # Re: résultats ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Apple lance le "Mac mini" : changement de politique ?. Évalué à 8.

    J'ai aussi l'impression que l'auteur de cet article a été quelque peu hâtif dans son jugement ; Mac fait l'annonce de son nouveau produit, on jette un oeil rapide sur les caractéristiques techniques sur papier et de là on tire des déductions qui me semblent plutôt douteuses...

    Il faudrait un vrai banc d'essai avec tests comparatifs, etc pour avoir une idée précise des capacités de ce Mini Mac.


    Si l'on doit purement rester dans le spéculatif, je pourrai simplement contre-argumenter :

    - (...) 499 euros c'est cher :
    Faut pas exagérer, ça correspond à 3273 Frs ; OK il y a moyen de se faire une config PC équivalente pour moins cher, mais cela reste du Apple avec la finition qui va avec. J'aurai donc plutôt tendance à dire qu'il ont vraiment fait des efforts en terme de prix cette fois-ci.

    - (...) machine faiblarde :
    Arf ! On oublie le contexte d'utilisation, le public ciblé : pour surfer sur le web, faire de la bureautique, retoucher quelques photos ou vidéos de vacances et jouer à l'occasion c'est _LARGEMENT_ suffisant.
    Bon, après certains ont peut-être été convaincu par Microsoft et leurs produits qu'un P4 3 GHz, 1 Go de ram, une ati x800 et deux disques durs de 240 Go sont nécessaires pour une utilisation "familiale"...
  • [^] # Re: Intérêt ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Lancement du projet Garbure. Évalué à 6.

    De mon point de vue il y a un certain intérêt :

    1)
    contrairement à la majorité des distributions dérivées qui sont disponibles (Knoppix, Morphix, Flonix, Gnoppix, Kaella, etc, etc) celle-ci ne propose pas un simple repackaging des sempiternels softs classiques que l'on trouve aisément dans n'importe quelle autre distribution généraliste.

    Trop de choix tue le choix, certes, mais ne faut-il pas choisir sa distribution en fonction de ses besoins ? C'est justement ce que cette suite de distributions spécialisées offre : un environnement cohérent axé autour d'outils dédiés à la production audio-visuelle, ce qui n'est pas encore très répandu actuellement dans l'univers Linux.


    2)
    il y a l'optique de promouvoir Linux et les logiciels libres dans le milieu de la création de contenu numérique (DCC). C'est une démarche intelligente dans la mesure où si Linux s'implente de plus en plus auprès des professionnels sur le marché des serveurs, ça n'est pas encore vraiment le cas sur le marché des workstations (priviligié des métiers de la CAO, DAO, MAO, PAO, etc).

    Or Linux peut tout aussi bien exceller et proposer une alternative libre et viable à ce marché spécifique dominé exclusivement par des outils propriétaire (Adobe, Discreet, Avid, Alias, etc). De plus cela apporterait une bouffée d'air frais en ouvrant la porte à pas mal de jeunes artistes et petites boîte de création dont les moyens souvent limités ne permettent pas de financer les coûts exorbitants de certaines licences -déjà que le matériel n'est pas donné non plus- (par exemple le tarif d'un Softimage XSI ça vous dit quelque chose ?).

    Enfin, une percée sur ce marché ne ferait que renforcer un peu plus l'image et la crédibilité de Linux (ce qui ne peut pas faire de mal) et représenterait encore un atout supplémentaire pour favoriser une meilleure pénétration de Linux sur le marché du desktop.


    3)
    elles ne ciblent pas un public standard mais spécialisé (artistes, techniciens dans les domaines de la production graphique, vidéo et sonore), celui-ci ayant souvent des besoins hyper-spécifiques, il me semble qu'elles répondent mieux à ce type d'attente qu'une distribution généraliste.

    Chaque élément de cette suite de distribution est plutôt pensé en terme de maillon destiné à être mis en place sur une station dédiée à un traitement particulier et une tâche précise au sein d'une chaîne de production.



    En conclusion, je ne peux que saluer cette initiative et leurs auteurs.
  • # Le français...

    Posté par  . En réponse au sondage La langue que je préfère. Évalué à 1.

    Aucunement une question de goût, d'efficacité ou tout motif similaire qui aurait pour seule prétention de vouloir positionner le français devant les autres langues proposées.

    Non, simplement par... commodité (qui a dit fainéantise ?) car s'il est une langue que je préfère, c'est avant tout celle dont je maîtrise au mieux les arcanes :-)
  • # Panda Rouge

    Posté par  . En réponse à la dépêche Firefox 1.0 est disponible. Évalué à 3.

    Amusant, j'ai moi-même découvert que par l'artcile paru dans Libération que la mascotte destinée à représenter FireFox n'est en effet pas un renard mais un panda rouge.

    Donc vive les panda rouges et non pas les renards ! :-)


    Les infos sur ce charmant mammifère :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Panda_rouge(...)

    PS:
    Faut dire qu'en traduisant littéralement FireFox de l'anglais vers le français ça nous donne renard de feu, elle est quand même pas mal celle-là :-)
  • [^] # Re: Certains sont simplement heureux...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de la Debian Woody 3.0r3. Évalué à 3.

    > Avec Debian on a souvent l'impression que la barre est placée très très très haut.

    Tu vas sourire mais c'est effectivement le cas ;-)
    A beaucoup de niveaux le projet Debian est réellement très exigeant (par exemple les critères de validation pour passer un paquet dans stable, les critères d'acceptation dans main au niveau des licences ou encore le processus pour devenir développeur Debian). En retour l'explication donnée est que cela profite à terme à l'utilisateur ; maintenant c'est vrai que Debian peut paraître en faire de trop :-)


    > Mais Debian ne me donne pas la "liberté" d'installer la distribution sur AMD64. Debian ne me permet pas d'avoir des logiciels récents et supporté, etc...

    Certes tu as absolumment raison ; actuellement Debian ne reconnait pas officiellement l'AMD64 ; donc Debian ne correspond pas à tes besoins immédiats.


    > Mais c'est incohérent...

    Pour ce que tu considère incohérent dans la politique des architectures chez Debian, moi je le trouve très logique : orienter ses efforts vers une architecture donnée par ce qu'il y a plus de personnes qui l'utilisent, c'est _favoriser_ celle-ci. La vraie liberté n'est pas basée sur le principe qu'un type donné d'individus (les utilisateur x86 par ex) bénéficient de plus de droits que d'autres (les utilsateurs d'arm par ex) sous prétexte que ces derniers sont minoritaires. La vraie liberté est que tout le monde puisse bénéficier des mêmes droits, autrement c'est ce qu'on nomme de la discrémination.
    Pour le fait qu'actuellement tu ne puisse bénéficier des mêmes droits que les utilisateurs de x86 ou de m68k, je l'ai expliqué auparavant.


    > Bof Gentoo est plus modulaire...

    C'est là ton avis personnel, je dirais plus que telle ou telle distro est plus ou moins modulaire et offre plus ou moins de liberté en fonction du contexte (les fameux besoins) dans laquelle celle-ci est employée.
    En terme de rapidité d'installation et de configuration je préfère largement Fedora à Debian ou Gentoo, en terme de possibilités de conf je préfère d'abord Gentoo, ensuite Debian et après Fedora, etc.

    Après d'un point de vue général (philosophie, maintenance, etc) je préfère Debian, j'y suis bien et me sens parfaitement à l'aise pour bosser avec, c'est tout. Les bonnes et mauvaises expériences conditionnent aussi ce sentiment : lorsque j'ai découvert Debian j'ai mis deux semaines pour obtenir un système entièrement fonctionnel (je suis perfectionniste tout de même) ; j'ai beaucoup pesté contre mais par le seul fait de mon incompétence au départ, puis j'ai appris à l'apprécier. Avec le recul c'est une bonne expérience (et depuis que j'y vois plus clair je n'ai plus eu aucun problème avec).
  • [^] # Re: Certains sont simplement heureux...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de la Debian Woody 3.0r3. Évalué à 2.

    > Toute critique devient impossible au nom du "politiquement correct".

    C'est là ton interprétation : de mon point de vue une critique est la bienvenue, mais faut-il encore que celle-ci soit un tant soit peu constructive. Pour cela il faut nécessairement que cette dernière se base sur des observations ayant un minimum d'objectivité et un minimum de connaissances effectives sur le sujet faisant l'objet de la critique.


    Ton article reflète parfaitement ce que j'indique dans mes propos précédents : l'auteur considère que Debian effraye nombre d'utilisateurs potentiels par son mode de développement. Mais a-t-il parfaitement compris les buts premiers de Debian ?
    On peut retourner aisément ce type de raisonnement : Debian est-elle simplement une distribution qui correspond aux attentes/besoins de ces utilisateurs qui ne parviennent pas à l'aborder ?

    Je ne pense pas ; l'objectif principal pour Debian n'est pas d'être user-friendly même si celui-ci entre tout de même en ligne de compte (le nouvel installateur va en ce sens -même s'il reste encore du chemin à parcourir certes- tout comme certains outils comme apt, debconf ou autres make-kpkg).

    L'objectif principal pour Debian est d'offrir avant tout un maximum de liberté (choix des paquetages, de l'architecture, etc) à l'utilisateur sans sacrifier la fonctionnalité et la qualité de l'ensemble.
    Les architectures supportées par exemple : il n'est pas question de _favoriser_ l'une plutôt que l'autre de quelque façon que ce soit ; c'est en cela que réside aussi l'universalité de Debian. Pour la branche amd64, celle-ci est récente et en développement, donc elle n'est pas encore officiellement supportée pour éviter de mettre à disposition un système ne bénéficiant pas du même soin que celui apporté aux autres architectures disponibles.

    La liberté offerte par Debian la rend hautement modulable (il suffit de voir le nombre de sous-projets ou de distributions basées sur Debian) ; maintenant il est vrai qu'une telle modularité peut rebuter et apparaître complexe aux yeux de certains utilisateurs.
  • # Certains sont simplement heureux...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de la Debian Woody 3.0r3. Évalué à 8.

    ... d'utiliser Debian ;-)

    ATTENTION ! Ce qui suit pourrait, aux yeux de certaines personnes, passer pour de la propagande en faveur du projet Debian :-p


    Ma distro favorite est Debian stable, pourquoi ?

    + j'adhère à la philosophie du projet
    + fiable, simple et fonctionnel : sans poupouille ni chichi
    + pas de frénésie des upgrades
    + sérieux au niveau des m-a-j de sécurité
    + je la trouve agréable à utiliser / administrer

    J'ajouterai de plus des arguments inutiles donc indispensables, genre : le logo Debian roXor, les noms de codes empruntés à Toy Story roXor (merci Pixar, merci Bruce), etc.

    Bref Debian c'est Bien, Debian ça me convient :-)


    Bien sûr, au vu des arguments (trolls ?) présentés par certains je ne peux m'empêcher de réagir à mon tour, mais sans rester dans la critique gratuite et sans intérêt. Finalement, on peut se demander si certains détracteurs ont cerné le fonctionnement de ce projet, car il faut bien remarquer ce qui fait l'intérêt même de Debian est souvent ce qui alimente les plus grands sujets de controverse.

    ---> Oui, la branche stable n'est pas propice au dernières nouveautés
    ---> Oui, la branche testing met 24 mois à être stabilisée puis sécurisée
    ---> Oui, la branche unstable est réservée au esprits un peu aventureux
    ---> Oui, la branche experimental existe ;-)

    Il s'agit là de la politique suivie par Debian, et s'inscrivant dans la continuité d'objectifs fixés (cf. Contrat social, DFSG). Si l'on se trouve en désaccord ou que l'on ne comprend pas ces lignes directrices, il apparaît alors logique de s'orienter vers un autre projet qui répondra mieux à ses besoins et avec lequel on se sentira plus d'affinités.

    Nombre de préjugés, d'idées préconçues et d'amalgames (certains propos illustrent cela parfaitement) sont commis au regard de ce que représente réellement Debian, souvent par une méconnaissance pure et simple des mécanismes et de la dynamique qui animent vraiment ce projet.
    En ce sens l'on assiste à des comparaisons parfois douteuses, on oppose distributions communautaires et distributions commerciales, on mélange meta-distribution et dérivés ou autres alternatives...

    Les objectifs diffèrent tant de l'une à l'autre qu'il apparaît absurde qu'on puisse vouloir encore les comparer, comme si l'une d'entre elles pouvait simultanément répondre à tous les besoins, si l'une d'entre elles était "meilleure" que les autres.
    Mandrake se veut simple à installer et utiliser sans pour autant sacrifier l'efficacité tant pour le pro que pour le particulier, Fedora est une sorte de laboratoire technologique bénéficiant des dernières innovations faites par RedHat, Suse est orientée déploiement professionnel avec des solutions clé en main, Gentoo est orientée optimisation avec son système de ports inspiré par BSD, Debian se veut 100% libre avec des composants de qualité et un maximum d'universalité, etc

    Parfois il semble que les attentes de certains vis-à-vis de Debian sont telles, que si le projet allait en leur sens il finirait par perdre son essence initiale. Le but n'est peut être pas non plus d'aboutir à une refonte totale du projet et de le métamorphoser en un projet similaire à ceux que proposent déjà très bien les autres acteurs du monde GNU/Linux ; voilà mon avis.

    Messieurs les allergiques au fonctionnement (atypique ?) de Debian, passez votre chemin...
  • # Ubuntu: nouvel essai

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les premiers pas d'Ubuntu Warty. Évalué à 3.

    Ayant précédemment tenté l'install de la pré-release, je suis d'abord resté sur un avis plutôt mitigé. En effet un bug génant (blocage au premier reboot rendant l'install impossible à finir à moins de bidouiller les init scripts) la discréditait à mes yeux quand à son objectif de distro installable facilement sur n'importe quel pc (x86).

    C'est donc tout naturellement que j'ai retenté l'install de la version finale cette fois, ne serait-ce pour voir si le problème se présente toujours. A nouveau je me place dans la peau de l'utilisateur désireux de voir son système s'installer avec le minimum d'intervention de sa part ; je démarre donc l'install par défaut sans me préoccuper de quelques paramètres de démarrage que ce soit.
    Visiblement, les dev d'Ubuntu sont à l'écoute des utilisateurs et font soigneusement leur travail, le bug rencontré avec la pre-release sur ma config a heureusement été corrigé (d'autant que je ne l'avais pas avec Sarge rc1), l'installation se déroule sans le moindre accro. 50 min plus tard (ma machine de test n'est plus toute jeune) je me retrouve face au gdm façon Ubuntu, et vais ainsi pouvoir délivrer mes impressions au bout de quelques dizaines d'heures d'utilisation.


    Les bons points :

    - Agréable à installer ; des efforts ont été fait pour simplifier et encore réduire le nombre de questions/choix par rapport à son homologue sous Sarge (rc1 et pre-rc2). Des améliorations ont bel et bien été apportées depuis la pré-version (ex. correction de bug)

    - L'installation par défaut du chargeur d'amorçage (GRUB) prend bien en charge d'autre systèmes d'exploitation ; ceux-ci restent accessibles après l'installation d'Ubuntu (ce qui n'est pas toujours le cas avec toutes les distros)

    - Mis à part 2/3 messages d'avertissements (config exotique ?), les logs au démarrage sont plutôt propres ; comparativement Sarge nécessite un peu de peaufinage pour arriver au même résultat

    - Tous les périph sont correctement reconnus ; seul bémol (que l'on retrouve aussi chez Debian) le noyau installé par défaut ne prend en charge qu'un cpu sur un système smp (à contrario d'une Fedora par ex.)

    - L'environnement graphique présente un bonne ergonomie générale. Depuis le gdm jusqu'au bureau sous gnome, tout est parfaitement intégré ; certes il n'y a rien de révolutionnaire, mais il faut reconnaître qu'Ubuntu propose un ensemble cohérent ou prime la lisibilité et l'accessibilité (pour le reste c'est une question de goût, je l'admet volontier)

    - Le choix des paquetages logiciels inclus par défaut est relativement complet, et l'on trouve tous les logiciels nécessaires à une utilisation desktop/multimédia (suite bureautique, web, mail, messagerie instantanée, affichage à distance, retouche d'image, lecteur son/vidéo, etc). Manque à l'appel un logiciel de gravure qui aurait été le bienvenu ; bon cela peut être installé par suite donc ça n'est pas catastrophique


    Les lacunes à combler:

    - L'auto-configuration concernant X est moyenne. J'ai du éditer manuellement XF86Config-4 et redémarrer gdm pour obtenir un résultat convenable. Par défaut mon affichage était en 60 hz, plutôt limité donc. Bizarrement la détection des périph d'affichage et la config auto sous Sarge est meilleure

    - Mes lecteurs/graveurs cd (scsi) restés inaccessibles par défaut en raison d'une mauvaise attribution de leur identifiant (détectés en /dev/scd0 et /devscd1 au lieu de respectivement /dev/sr0 et /dev/sr1). Une édition de /etc/fstab a été obligatoire pour corriger cela

    - Il n'y a pas d'assistant graphique pour configurer sa connexion internet (alors qu'on peut en trouver un par défaut dans Gnome 2.6 sous Sarge). Il est donc nécessaire à ma connaissance de devoir passer par un terminal pour configurer l'accès internet (par ex. avec pppoeconf) ; de plus la présence d'un outil graphique dédié à la gestion d'un firewall aurait aussi été commode

    - Gnome Panel doit être un peu buggé, puisqu'à 3 reprises celui-ci à planté sans raison (à chaque fois lors d'une simple opération d'affichage de sous-menu) et provoqué le redémarrage de l'environnement Gnome (à la façon "Explorateur Windows")

    - La taille des polices de caractères employée par défaut nécessite une reconfiguration, car trop grande et franchement peu pratique à l'usage (du moins dans mon cas). Même problème dans Sarge par ailleurs, alors que d'autres distros ne posent pas ce problème

    - La lecture de divx et consors sous Totem est carrément ardu -j'ai pas trouvé, mais j'ai pas trop cherché non plus- ce qui exclu cette possibilité pour un utilisateur lambda simplement désireux de regarder un fim, à moins qu'il soit suffisament courageux pour se lancer dans la compilation d'un mplayer ou de trouver un xine

    - la présence d'un terminal dédié à l'affichage d'un top, provoque à chaque rafraîchissement une saccade dans les applications (traitement de texte sous gedit et openoffice, lecture de fichiers musicaux ou sur le screensaver par ex). Etrange, avec Sarge (installé en parallèle sur la même machine) je n'ai pas ce problème

    - Petit regret, Firefox n'est pas dispo en version francisée, bon c'est vrai je chipotte là :) Sinon autre souci, la résolution des noms parfois ne marche pas du premier coup -je suis obligé de ré-activer le lien à nouveau pour qu'il aboutisse ; c'est la première fois que je suis confronté à ce type de problème, bien qu'il soit plus embêtant que réellement grave


    Voilà ce que j'ai pu constater avec un peu de temps passé dessus ; en conclusion je dirai qu'on reste dans le positif, car il ne faut pas oublier que cette distribution fait ses débuts, et s'annonce vraisemblablement prometteuse pour le futur. Les défauts rencontrés par "Warty" ne sont ni plus ni moins que quelques erreurs de jeunesse qui laisseront place assurément à une très belle distro, et ce, gageons-le, dès les prochains 6 mois à venir.
  • # Un effort qui mérite vraiment d'être salué

    Posté par  . En réponse à la dépêche Premier livre français sur Debian GNU/Linux. Évalué à 2.

    Voilà, j'ai donc commandé et reçu ce livre fort bien rédigé, et qui n'en doutons pas sera très utile à nombre de personnes curieuses de découvrir ou d'approfondir leurs connaissances sur Debian.

    En effet, bien que la documentation soit abondante sur la toile, il est souvent difficile pour le novice de s'y retrouver, et plus généralement il est toujours plus pratique d'avoir un livre sous la main que de devoir potasser 300 pages de manuel en ligne ou même de devoir les imprimer...


    Sans vouloir faire simplement de la publicité, je donne mon avis basé sur quelques arguments résultant de mon observation.

    Les plus :

    - Concis, clair et agréable à lire ; on trouvera somme d'infos pour mettre en oeuvre rapidement et simplement son système.

    - Offre une bonne vue d'ensemble sur l'administration d'un système Linux, et bien évidemment s'attarde sur les aspects spécifiques à Debian

    - L'idée de présenter le sujet sous forme d'une étude de cas est assez efficace : les explications fournies sont en rapport avec leur application dans un environnement concret ; ce dosage permet au livre d'échapper à l'étiquette du simple manuel d'installation ou du bouquin trop théorique

    - Le chapitre 13, qui traite de la conception d'un paquet Debian et éventuellement la manière de contribuer ainsi au projet, est appréciable, car souvent les explications concernant cette partie se trouvent dans des documents peu abordables pour l'amateur éclairé

    - C'est sur Debian, et au vu du nombre de bouquins publiés à ce sujet, il est plus que le bienvenu. Pour ne rien gâcher les infos données sont on ne peut plus à jour (Sarge), ce qui n'est pas toujours possible avec les livres traduits de l'anglais.


    Les moins :

    - Dommage de ne pas avoir traité d'une partie sur la recompilation du noyau, qui est à mon sens une tâche administrative utile et un passage obligé pour la sécurité et pour certaines configurations. D'autant que Debian possède sa propre méthode (avec make-kpkg) qui se révèle plutôt pratique et efficace

    - Comme il s'agit d'un livre clairement orienté "administration serveur", la partie "Station de travail" laissera les amateurs de Debian en vue d'une utilisation desktop et multimédia quelque peu sur leur faim, quoique cela dépasse le cadre de cet ouvrage
  • [^] # Re: Excellente distribution

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie d'une préversion d'Ubuntu Linux 4.10. Évalué à 0.

    J'ai tenté les classiques options de démarrage (noapic nolapic, etc) mais rien à faire. Je penche également pour un problème de kernel ou éventuellement de services pcmcia chargés par init que ma machine n'aime pas. Je ferais quelques tentatives du côté des script init pour voir si je peux désactiver ces services et voir si cela arrange les choses ; de toute façon le problème doit être contournable d'une manière ou d'une autre pour accéder au stage 2 de l'install.

    Cela étant, un utilisateur lambda qui tente l'install et se trouve confronté à ce type de problème n'a clairement que peu de chance de voir aboutir son installation. Mon expérience servira peut être à d'autres ou permettra de mettre à jour un bug sur certaines configs qui sait ? Je vais tenter de faire un rapport de bug, voire entrer en contact avec les dev d'Ubuntu.
  • [^] # Re: Excellente distribution

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie d'une préversion d'Ubuntu Linux 4.10. Évalué à 0.

    J'utilise sur ma station fixe une Debian stable et sur mon portable une Gentoo ; j'ai également une troisième machine un peu plus ancienne (Bi PII 300 chipset 440BX, 256 Mo RAM et périphs CD/graveur disques durs en SCSI) qui me sert de machine de test.

    Ayant auparavant testé dessus Mandrake 9.2, Knoppix, Freeduc-Sup 1.0, Fedora Core 1 puis installé une Debian unstable, j'ai donc tenté Ubuntu par curiosité. Je lance l'installation par défaut, l'installateur est vraiment simplissime et agréable à utiliser, tout se déroule parfaitement jusqu'au premier reboot : après l'initialisation des services PCMCIA (bien qu'il n'y aucun périph de ce type sur ma machine de test) j'obtiens une erreur (aproximativement j'ai un message du genre "i82635 has a problem on function_release and should be fixed") et Ubuntu s'arrête-là. J'ai retenté le processus d'installation en expert, en custom, puis en passant des options de démarrage, mais rien n'y fera malheureusement Ubuntu ne voudra pas aller plus loin.

    C'est dommage, d'autant que c'est la première fois que je rencontre un tel blocage malgré toutes les installations précédentes effectuées. D'autres expériences similaires ?, possibilité d'un bug ?