yoplait a écrit 424 commentaires

  • [^] # Re: Nouvelle section de la GPL

    Posté par  . En réponse à la dépêche Discours de Richard Stallman et Ciarán O'Riordan lors de la GPLv3 Conference à Tokyo. Évalué à 1.

    Je suis pas d'accord avec vous. Il est vrai que la démarche de Stallman a changé, mais ce n'est pas sur les objectifs ou les motivations de la GPL, mais dans la manière de les mener à bien. Avant, RMS utilisait la loi pour la contourner et établir son idéologie parallèlement à la société. Maintenant il l'affronte de face. Et effectivement, en ce sens, il y aura des tensions. Espérons que ça ne dérape pas...
  • [^] # Re: et ça a dirigé France Télécom ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Ministre des Finances appelle à la création d'un pôle de compétitivité dédié aux Logiciels Libres. Évalué à 1.

    En revanche les droits patrimoniaux sont évidemment toujours en la possession d'un auteur de logiciel libre !

    Oui j'en suis bien conscient, il n'empêche qu'une fois un logiciel est distribué en GPL, l'auteur ne peut plus revenir sur sa décision. J'aurais dû préciser que c'était de cette "branche" la (je ne sais pas trop comment appeler ça) que je comprenais qu'on puisse la qualifier de libre de droits.

    Le droit à l'intégrité et le droit de repentir n'existent pas dans notre droit français pour les logiciels, c'est à ma connaissance la seule exception (comme ils sont des oeuvres fonctionnelles, l'auteur ne peut s'opposer à ce qu'on les corrige.)

    Merci pour les précisions. Il y a aussi l'exception de copie privée qui n'existe pas pour les logiciels. A la place on retrouve une permission de copie de sauvegarde. Il y a encore sûrement d'autres subtilités.
  • [^] # Re: et ça a dirigé France Télécom ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Ministre des Finances appelle à la création d'un pôle de compétitivité dédié aux Logiciels Libres. Évalué à 2.

    Quand il dit libres de droit, il veut, àmha, dire que les droits habituellement garantis pas le droit d'auteur ont été « invalidés » par le copyleft. Le copyleft n'est à l'origine, pour Stallman, qu'une manière de se servir d'un copyright fort restrictif pour appliquer sa vision des droits naturels que l'on doit appliquer aux logiciels. En ce sens, le copyleft est une abstraction du copyright. Même si sur la forme il repose sur le copyright, sur le fond il invalide dans notre droit d'auteur (je ne connais pas assez bien le copyright pour faire la comparaison avec lui) :

    le droit moral d'intégrité ;
    le droit moral (français) de repentir ;
    le droit patrimonial de reproduction ;
    le droit patrimonial de représentation ;

    ne restent que les droits moraux de paternité et de divulgation, qui eux sont, toujours àmha, des droits réellement naturels et vraiment peu contraignants pour les utilisateurs/consomateurs/jouisseurs/...

    En ce sens, les logiciels sous licences libres sont presque libres de droits... d'auteur. Le reste, ce n'est que de la technique et des détails visant à faire respecter dans la pratique l'idéologie se cachant derrière cette licence (disponibilité du code source, impossibilité de changer la licence, etc.).
  • [^] # Re: Blocage levé

    Posté par  . En réponse à la dépêche De nouveaux caps franchis pour les Wikipédia. Évalué à 3.

    Sur Freescape.eu.org dans la section "bibliothèque du libre" il y a plein de textes. A retenir parmi ceux-ci :

    "Du bon usage de la piraterie" Si tu veux un bouquin généraliste et agréable à lire qui donne une certaine vue d'ensemble sur la question. L'auteur est journaliste à Libération et a un peu trainé par ici. On peut le commander en librairie.
    "Libres enfants du savoir numérique" est un recueil de diverses conceptions alternatives d'anglophones (traduit). On peut le commander en librairie.
    Pour l'histoire de la P.I. il y a les textes d'Anne Latournerie, particulièrement "Aux sources de la propriété intellectuelle".
    Dominique Sagot-Duvauroux a écrit une introduction très intéressante à un recueil de textes de l'époque des pamphlets et des grandes batailles d'idées sur la P.I. au XIXe siècle. L'intro est dispo sur le site mais pour le recueil il faut le commander en librairie.

    En dehors de la biblio du libre, il y a les bouquins de Lawrence Lessig.

    Pour des informations techniques sur le cadre juridique de la P.I., j'ai consulté http://mineco.fgov.be/intellectual_property/patents/author_l(...) , mais c'est sur le droit belge. Par rapport au droit français il est sûrement différent dans l'implémentation, mais est similaire dans l'idée. C'est juste qu'en France la loi accorde deux droits moraux de plus, celui de repentir (beurk) et celui de s'opposer aux atteintes à l'honneur et à la réputation.
  • [^] # Re: Blocage levé

    Posté par  . En réponse à la dépêche De nouveaux caps franchis pour les Wikipédia. Évalué à 3.

    J'aimerais continuer à discuter de ça, mais j'ai un examen demain matin et je suis à la bourre dans mes révisions (qu'est-ce que je viens foutre sur dlfp d'ailleurs ?).

    Juste quelques remarques que je ne développerai pas :

    * Je pense comme toi que le droit moral est légitime, mais pas dans son entièreté. Je tiens au droit de paternité et au droit de divulgation, mais je suis moins convaincu par le droit d'intégrité (qui est d'ailleurs compromis en partie par les exceptions concernant le pastiche et la parodie). Le droit de divulgation est d'ailleurs très important à mes yeux : Comme Proudhon, je pense que lorsqu'un auteur divulgue son oeuvre, il procède à un double échange avec la société. L'échange matériel, qui est régi par les lois de la propriété et qui est effectué de pair à pair, et l'échange immatériel, qui lui est conclu avec le reste de l'humanité.

    * Que l'auteur puisse tout contrôler c'est faux, et ça serait fortement illégitime. C'est faux car même dans notre droit d'auteur restrictif on retrouve le concept de domaine public et d'exceptions. Ces concepts sont les témoins du compromis trouvé par nos ancêtres, reliques d'une bataille de débats et de pamphlets. A ce niveau là, on parle du droit patrimonial, pas du droit moral. C'est qu'à l'époque les législateurs avaient fait la différence entre les deux, et ne considéraient le droit patrimonial que comme le moteur d'un compromis social qui permettrait aux auteurs de vivre. Mais au niveau du droit naturel, je considère que la création intellectuelle appartient à tout le monde du fait de ses propriétés même. Bon j'avais dit que je ne développerais pas.

    * Je n'ai jamais pensé que les législateurs étaient des incapables, et je pense même que le droit d'auteur était un système acceptable à l'époque où diffusion d'oeuvre intellectuelle signifiait diffusion de support matériel. Je pense juste que la donne a aujourd'hui changé avec les technologies de l'information et que le droit d'auteur est à revoir. Avec la numérisation et le stockage de l'information, avec la mise en réseau par Internet, fondamentalement on tient là le prolongement de notre intellectualité. La création intellectuelle en revient à l'immatérialité presque complète.

    * Je trouve aussi que le projet d'RMS de contourner le cadre juridique et de retrousser ses manches pour établir sa petite utopie est très intelligent et surtout très courageux. C'est en partie grâce à lui que nous en sommes ici aujourd'hui. Seulement, si le libre continue de faire son bonhomme de chemin et de gagner les mentalités, il faudra bien un jour revoir la législation pour la conformer à la conception des gens. Je ne pense pas qu'on en soit déjà là, je pense plutôt qu'avec la multiplication des licences libres destinées à de l'information artistique, il serait temps d'établir un cadre théorique stricte, et d'arrêter de mêler toutes les conceptions.

    * Je n'ai jamais manifesté d'opinion sur les utilisations commerciales, j'ai juste évoqué le rêve de Victor Hugo. Peut-être qu'un domaine public par défaut et payant pour certains types d'oeuvres intellectuelles serait approprié dans un nouveau compromis social ? Je n'en sais rien. Je pense que chaque type d'oeuvre doit être considéré à part au sein de ce compromis, en commençant par la distinction entre information utilitaire et artistique.

    * J'ai l'impression que tu essaies de diminuer mes opinions en parlant d'anti-capitalisme de collégiens et de casseurs de MacDo... J'espère que ce n'était qu'une impression. A ce propos, libéralisation des oeuvres intellectuelles est très loin de signifier anti-capitalisme. Le capitalisme, le marxisme et ce genre de théories sont construites sur des valeurs relevant des biens matériels, pas immatériels. C'est donc un hors-sujet complet.
  • [^] # Re: Blocage levé

    Posté par  . En réponse à la dépêche De nouveaux caps franchis pour les Wikipédia. Évalué à 4.

    Je suis bien conscient des problèmes que le fair use soulève lorsque l'on essaie de le concilier avec d'autres conceptions juridiques ou contractuelles (GFDL ou droit d'auteur par exemple).

    Je suis d'accord sur le fait que l'on peut invoquer le fair use pour des usages "non fair", mais par contre je pense que la plupart du temps, ce n'est pas le cas. Y compris pour les jaquettes de CD. Je ne pense pas que ça puisse favoriser la contrefaçon, Napster et Audiogalaxy existaient bien avant que l'on en voit partout sur le net. Je trouve que c'est au contraire un bon outil de publicité (une des raisons pour lesquelles on achète des albums dans le commerce, c'est de posséder un bel objet chez soi, représentatif d'une partie de notre culture), et un indispensable vecteur de confort chez les utilisateurs (les lecteurs de musique qui vont chercher les couv' sur le web).

    Il est vrai que l'obligation de faire valoir ses droits par procès est fort handicapante pour un auteur. Mais cet handicap pour une partie de la population est honnêtement contrebalancé, je pense, par la liberté qui règne dans l'utilisation par le public des oeuvres.

    En fait, tout cela renvoie au combat théorique permanent entre les tenants d'une propriété intellectuelle forte appartenant aux auteurs, et entre ceux qui considèrent que la culture et le savoir appartiennent à l'humanité (sans forcément refuser certaines concessions pour que ceux qui alimentent cette culture et ce savoir puissent vivre de leur travail).

    Quand tu parles du libre qui repose sur un droit d'auteur extrêmement fort, on peut voir à quel point le mélange des philosophies derrière les différentes constructions juridiques (droit d'auteur, copyright) et les différentes conceptions contractuelles (GPL, GFDL, CC, ...) donne quelque chose d'assez imbuvable, difficile à appréhender. Ce micmac de conceptions n'est pas étonnant quand on sait que lorsque Stallman a écrit avec Eben Moglen la GPL, il a en fait utilisé le copyright anglo-saxon pour créer un espace juridique parallèle. Au lieu d'attaquer la loi de front et faire plier l'opinion publique et ses législateurs pour qu'elle reflète sa philosophie, il a préféré la contourner.

    Aujourd'hui, le logiciel libre est de plus en plus utilisé, autant par les pragmatiques que les idéalistes rompu des paroles de Stallman. Et l'on commence à s'interroger sur le bienfondé de cette liberté dans des domaines de plus en plus variés de la création intellectuelle (que l'on peut dorénavant appeler information), qu'elle soit de type utilitaire (logiciels, encyclopédie, médicaments, savoirs, ...) ou artistique (musique, films, ...).

    Je pense que l'on doit faire ressurgir les débats d'antan, lorsque la propriété intellectuelle était un concept fraichement inventé dont tout le monde se méfiait, même les législateurs. S'affranchir de tous les systèmes théoriques se confrontant sur le sujet, et revenir aux questions fondamentales : qu'est-ce qu'une création intellectuelle, quelles sont ses propriétés, quels droits humains implique-t-elle. Enfin, à partir de là, rechercher un compromis social pour rémunérer les travailleurs intellectuels. Et à ce niveau, on est loin d'avoir fini d'explorer toutes les solutions (comme la licence globale de l'Alliance Puble.Artiste supportée par la Spedidam, le domaine public par défaut mais payant pour les utilisations commerciales, cher à Victor Hugo, ...).
  • [^] # Re: Blocage levé

    Posté par  . En réponse à la dépêche De nouveaux caps franchis pour les Wikipédia. Évalué à 6.

    L'interdiction du "fair-use", cet infââme gloubiboulga juridique américain qui consiste à présumer de l'accord implicite des ayant-droits

    Gni... Le concept du Fair use, c'est une merveille à mon sens. C'est affirmer haut et fort que la « propriété intellectuelle » n'a pas valeur d'absolu, que ce qui prime est avant tout le respect des patrimoines de culture et de connaissance. Un petit rappel du préambule du Copyright Act de 1909 :

    La mise en oeuvre par le Congrès d'une législation sur le droit de reproduction, conformément à la constitution, ne repose pas sur un droit naturel que l'auteur aurait sur ses oeuvres, [. . .] mais sur l'idée que le bien public et le progrès de la science et des arts utiles seront favorisé.

    En ce sens, le Fair Use rend la loi américaine bien plus souple que nos droits d'auteur européens. Il repose sur la jurisprudence et est donc bien plus évolutif que nos exceptions. Un professeur peut sans crainte inclure des images de magazines dans ses cours, en.wikipédia.org peut inclure des couvertures d'albums dans ses articles sur la musique... C'est l'humanité qui y gagne.


    au mépris des conventions internationales

    Il n'y a rien de pire que ces conventions internationales qui pétrifient notre conception du droit d'auteur et l'empêchent de se remettre en question (l'EUCD par exemple, avec ses mesures qui empêchent le contournement des protections techniques, est une directive européenne visant à se conformer à un traité mondial de l'OMPI qui date de... 1996), alors que les avancées en matière de technologies de l'information changent complètement la donne par rapport aux XVIIIe et XIXe siècle, époques où les lois sur le droit d'auteur ont été mises au point puis (déjà à l'époque) fortement controversées (et pas par des pèquenauds).
  • [^] # Re: Kpart ou Dcop ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche D-Bus 1.0, future fondation de nos bureaux. Évalué à 5.

    Pour moi t'avais raison. Bonobo c'était l'équivalent de kpart, construit sur une couche de CORBA. Tout le monde veut s'enfuir de cette couche pour adopter D-Bus, mais pour tout ce qui est intégration de composants, personne n'en parle vraiment. Faut dire que malheureusement c'est pas une techno fort utilisée dans GNOME.

    Y a régulièrement des types qui veulent lancer la discussion mais je crois que c'est encore un sujet tabou : http://live.gnome.org/ThreePointZero/Bonobo
  • [^] # Re: Une bonne nouvelle

    Posté par  . En réponse au journal Le troll de l'année?. Évalué à 1.

    Bientôt plus besoin de mplayermachin.

    Bastien Nocera écrit un plugin totem pour les navigateurs (je suppose qu'il fonctionne avec tout ce qui est basé sur gecko) http://www.hadess.net/?start=636 et http://www.hadess.net/?start=637

    Et grâce au support récent de wmv9 et quicktime par gstreamer, on va pouvoir se sentir moins exclus des sites multimédias. http://blogs.gnome.org/view/rbultje/2006/01/24/0
  • # Même chose ici

    Posté par  . En réponse au journal Beryl & Emerald sur ppc. Évalué à 1.

    J'ai le même problème que sur tes captures d'écran. Je suis aussi sous ppc, mais avec FC6 / aiglx / compiz. Comme quoi, le problème vient pas de beryl mais remonte plus loin...
  • [^] # Re: Un centre ville pour cacher la misère

    Posté par  . En réponse au journal 1984. Évalué à 2.

    Mouai... C'est un sujet différent. La limitation de vitesse, c'est juste un garde-fou découpé à la hache. Suivant l'endroit, la météo, le trafic, on peut conduire à 200 km/h en toute sécurité, ou au contraire à 70 km/h en risquant la vie de plein de gens.

    J'essaie toujours d'adapter mon comportement à ma morale. Résultat, dans les villages, j'essaie de rouler lentement pour ne pas déranger la paisibilité du village (je baisse le volume de la musique aussi). Par contre ailleurs, je peux très bien me retrouver bien au-delà de la limite de vitesse, pour peu que je ne mette personne en danger. Mais là encore, depuis quelques temps, je m'efforce de rouler moins vite pour rejeter moins de gaz-déchets.

    La sécurité routière est un débat assez complexe, et les limites de vitesse ne sont pas la réponse à tout.

    Tout ça pour dire que, à ça :

    Et sinon, tu trouves que les gens roule plus ou moins vite qu'avant l'installation des radar ? C'est dommage, mais je crois que l'être humain marche au baton et à la carotte.

    Je réponds que le baton et la carotte, ce n'est bon que pour faire régner la lettre, et que si l'on veut faire régner l'esprit, rien ne vaut l'éducation.
  • [^] # Re: l'intérêt des jeux vidéos libres

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le succès du libre est-il transposable au jeu vidéo?. Évalué à 2.

    En même temps, on manque encore de recul pour pouvoir juger réellement de la longévité commerciale des jeux. Au fur et à mesure des évolutions matérielles, on peut constater que les éditeurs n'hésitent pas à ressortir de vieux titres sur de nouvelles plate-formes. L'exemple le plus bête qui me vient à l'esprit est la prochaine console de salon de Nintendo qui permettra de rejouer à ses vieux jeux, ou les vieux zelda et mario bros de la supernes réédités pour la gameboy advance.

    Je crois que les jeux qui en valent le coup risquent d'être réédités un jour ou l'autre sur du nouveau matériel. Par exemple, Lucasart pourrait très bien proposer ses jeux Scumm sur une console portable à l'aide de Scummvm. Et à mesure que Wine progresse et que le matériel gagne en puissance, il y a , je pense, plus de chance pour que les éditeurs se penchent sur les vieux titres et les rééditent sur de nouvelles plate-formes. Je pense que les succès des Monkey Island, des Myst et Riven, ou autres Starcraft ont tout pour être intemporels. A propos de Starcraft, plusieurs projets tentent en ce moment de coder un moteur libre pour ce jeu.

    Et c'est là qu'on voit l'intérêt que peut revêtir les logiciels libres pour les éditeurs. Les émulateurs que les communautés développent peuvent leur permettre une réédition à moindres frais. Libérer le code directement pourrait effectivement être un bon calcul.
  • [^] # Re: 2 remarques inutiles

    Posté par  . En réponse au journal Le Hold-up planétaire. Évalué à 1.

    C'est bien beau de caricaturer. Ca l'est moins de passer à côté d'une certaine réalité.

    http://archive.salon.com/ent/movies/feature/2001/11/05/phant(...)
    http://www.nothingsostrange.com/diary/021003.html
  • [^] # Re: Embranchement

    Posté par  . En réponse à la dépêche cdrkit : Debian forke cdrtools. Évalué à 3.

    Le projet cdrtools subit une mitose ?
  • [^] # Re: \o_/

    Posté par  . En réponse au journal Ju-jitsu ou karaté. Évalué à 2.

    iaïdo : art de dégainer le sabre (et de couper dans le meme mouvement)
    kendo : art d'utiliser le sabre (déja dégainer)

    Ah oui maintenant que tu le dis ça me revient... L'on notera tout de même que les notions d'élégance et de bourrinage ne sont pas sorties de nulle part ;)
  • [^] # Re: \o_/

    Posté par  . En réponse au journal Ju-jitsu ou karaté. Évalué à 3.

    On m'a dit que l'aikido etait plutot réservé aux personnes ayant déjà de bons reflexes, et que si on avait pas "le truc", on se faisait chier.


    Bouaif... J'ai jamais entendu ça moi. Ce qui est bien avec l'aïkido c'est qu'il est enseigné comme faisant partie d'un ensemble de disciplines complémentaires : l'aïkido qui est un sport de défense à mains nues, où l'on tente de retourner l'énergie de l'adversaire contre lui, le jodo qui apprend à manier le baton, l'iaïdo où l'on apprend à se servir d'un sabre de manière élégante, le kendo où l'on apprend également à se servir d'un sabre mais de façon bourrine cette fois. Y a une dernière discipline qui est un dérivé de l'aïkido mais en plus martial, plus réaliste en situation de combat mais je me souviens plus du nom... Je me demande si c'est pas jukempo.

    Y en a encore d'autres plus marginales, mais elles n'étaient pas enseignées dans mon école : archerie, soins médicaux, couteau...

    Bon, ce ne sont que mes souvenirs, j'ai pratiqué pendant 2 ou 3 ans il y a plus de 10 ans. C'était la diversité des cours qui me plaisait le plus. Maintenant c'est sûr que si on veut tout faire ça prend 3 ou 4 soirées par semaine.
  • [^] # Re: Trusted/Treacherous Day

    Posté par  . En réponse au journal TCPA/TPM : La déferlante silencieuse. Évalué à 3.

    Un gros problème, je pense, c'est que beaucoup de gens ne comprennent déjà rien à l'informatique, et donc laissent tomber tous les problèmes qui s'y rapportent. Ils faudrait déjà leur expliquer ce qu'est le numérique


    J'ai dû un jour faire une présentation où je voulais expliquer à des M.-tout-le-monde l'importance que revêt l'informatique de nos jours et je m'y suis appliqué avec ces 3 gros points :

    1. Le traitement automatisé de l'intelligence humaine
    2. Le stockage du travail intellectuel
    3. Avec Internet, l'échange absolu d'information

    En insistant au préalable sur ce que l'on entend de nos jours par l'information ; qu'il s'agit de tout ce qui est numérisable : textes, musique, films, etc. Comme les gens savent déjà que l'informatique est partout, je pense que cela leur permet de mieux comprendre la dimension qu'elle prend en termes de culture et de connaissance... Ou pas. Je peux me tromper ;)
  • [^] # Re: Liberté

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les licences Creative Commons et la liberté. Évalué à 2.


    De la même façon que pour "libre" dans "logiciels libre", il arrive toujours un point dans la discussion ou on lit liberté due plutôt que liberté accordée.

    Le corollaire de ce principe est "le proprio sapucépaslibre"


    Justement, c'est bien l'intention de l'idéologie prônée par la FSF. Ne pas oublier que les droits d'auteurs et les brevets ne sont qu'une construction juridique, artificielle, et ne représentent pas un droit naturel de propriété. Sinon, on part dans les dérives de la comparaison entre propriété matérielle et propriété intellectuelle, avec tous les travers que cela suppose (héritage perpétuel, frein à la création et à la diffusion de la connaissance et de la culture, ...)
  • [^] # Re: Les sales gnomes..

    Posté par  . En réponse à la dépêche Gtk 2.10 est en finale. Évalué à 2.

    Après le rendre paramétrable ça serait sûrement encore mieux...

    Ben d'après le lien ci-dessus (http://primates.ximian.com/~federico/news-2006-03.html#29 ), c'est paramétrable et le mode par défaut est celui sans le widget d'entrée.
  • [^] # Re: Les sales gnomes..

    Posté par  . En réponse à la dépêche Gtk 2.10 est en finale. Évalué à 7.

    Oh assez avec ce vieux troll...

    J'ai jamais vu un seul utilisateur basique naviguer dans son arborescence par texte. C'est sur ce public là que GNOME se concentre et ce depuis assez longtemps pour que tout le monde l'ait compris.
  • [^] # Re: Soutien à Serge July

    Posté par  . En réponse au journal Pour que vive Libération. Évalué à 5.

    Faut pas être sorti de Saint Cyr pour comprendre que les enfants sont fragiles mentalement et très influençables, et que pour cette raison, et malgré tous les arguments que ces gens aient pu trouvés, il est impensable pour la société de cautionner l'assouvissement des pulsions sexuelles d'adultes avec des enfants. Et ce, même dans le contexte d'un libertinage de m½urs généralisé. Non, vraiment, je ne leur trouve aucune excuse.
  • [^] # Re: Libre ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Bal des Innocents : premier long métrage français sous licence CC-By-NC-ND. Évalué à 1.

    Moi je trouve indispensable la distinction entre l'information utilitaire (médicaments, logiciels, encyclopédies, ...) et l'information de divertissement, artistique ou non (musique, données de jeu vidéo, ...). Il est vrai qu'un code source peut être du divertissement et même de l'art, s'il a pour vocation de provoquer des émotions à ses lecteurs (voir http://users.skynet.be/kulturo/art/definition.html ), mais ce n'est le cas que pour une infime partie de ceux-ci.

    Dans le contexte de la détermination des libertés à appliquer à l'information, je pense que la différence entre l'utilitaire et le divertissement se situe au niveau des conséquences que les restrictions impliquent dans chaque cas. Pour l'utilitaire, restreindre les libertés entraîne l'obscurantisme, le pouvoir sur autrui. Pour l'artistique, c'est "juste" dommage pour la société, étant donné que la culture joue un rôle important dans la construction de son identité, et que le divertissement est indispensable au bien-être de chacun.

    Au-delà de ces considérations, je trouve que restreindre la diffusion et la modification de l'information est illégitime. Comme elle est non-rivale et non-excluable par nature, je considère immoral de bloquer artificiellement sa propagation pour des raisons commerciales (droit d'auteur, verrous numériques). De la même façon, l'acte créatif se base toujours sur de l'information existante (que l'on peut qualifier de patrimoine de l'humanité). Et comme le propre de l'homme, quand une ½uvre le passionne, c'est d'avoir envie de l'améliorer ou d'apporter sa propre vision, empêcher sa modification serait donc également immoral.

    Pour l'utilisation commerciale, je crois qu'il faut l'autoriser pour l'utilitaire, mais je ne sais pas encore trop quoi penser pour le divertissement... À creuser.
  • [^] # Re: Jte niaue q lq kqlqsh 111

    Posté par  . En réponse à la dépêche Warsow 0.12. Évalué à -1.

    Le terme finition est un terme utilisé en construction ou autre et qui désigne les toutes dernières retouches destinant à donner un aspect plus propre et moins brut au produit.


    Bof... Toi qui est si pinailleux sur les termes, sache que dans la construction, des tâches comme le plafonnage, le placement du parquet ou du carrelage relèvent de la finition ; par opposition au gros ½uvre qui s'occupe de construire le support de ces produits de finitions (murs, dalles, ...).

    Et on ne peut pas appeler ce genre de travaux « dernières retouches » ^^.
  • [^] # Re: .

    Posté par  . En réponse au journal Il ne faut pas être plus royaliste que le roi. Évalué à 4.

    et aussi que le monde ne se limite pas à mes copains intelligents et cultivés


    Je n'ai pas fait de service militaire, mais je me suis toujours dit que c'est de cette manière qu'il enrichissait le plus les conscrits. Les riches, les pauvres, les intelligents ou les cons : tout le monde dans le même panier ! Sinon, le rapport a la nature, la formation physique, l'obligation de prendre sur soi face aux supérieurs (si si, cela devait être une réelle leçon d'humilité), tout cela devait rendre le passage du service militaire très épanouissant.
  • [^] # Re: De la notion de propriété ...

    Posté par  . En réponse au journal Proudhon et sa conception de la propriété privée.. Évalué à 1.

    Je voulais dire « excluabilité » et non pas « non-excluabilité »...