Journal Firefox et droit d'auteur dans Epok (magazine de la FNAC)

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déc.
2004
Bonjour à tou(te)s


Un titre à ajouter à la revue de presse de décembre: Epok (le magazine de la FNAC, 2¤, gratuit pour les adhérents):
Dans le n°52 (décembre-janvier), on trouve, en plus d'une très jolie photo de Vanessa Paradis en couverture, quelques lignes sur Firefox (p.32 : "Firefox, l'arme absolue"), et un "débat" sur le droit d'auteur, le rôle des éditeurs, entre Bernard Edelman et Daniel Cohen. Avec quelques jolies phrases de ce dernier:


"Dans le système actuel, le droit de l'auteur est mal en point. L'industrie culturelle a des droits exorbitants sur les auteurs."
"Personnellement, je préfère que mon livre soit lu par dix fois plus de personnes que toucher un peu plus de maigres droits d'auteur. (...) l'auteur peut trouver d'autres rétributions à travers des 'produits dérivés'. Pour un chanteur, ce sont les concerts(...) De même, la réussite du logiciel libre Linux (sic), rival sérieux de Microsoft, montre qu'une économie de semi-gratuité, basée sur l'idée de produits dérivés, peut être viable."
"La situation actuelles est d'ailleurs d'autant plus chocante: la recherche est prolétarisée, beaucoup d'intellectuels ne peuvent vivre de leur activité, alors même que Johnny Halliday, qui n'a pas de problèmes financiers, peut envoyer en prison un internaute qui a téléchargé ses titres..."

Si vous n'êtes pas adhérent FNAC, et que vous avez mieux à faire avec 2¤, vous pouvez passer le feuilleter, le débat, bien que pas assez poussé, est relativement intéressant.
  • # Ah Johnny !

    Posté par  . Évalué à 3.

    S'il y a un mec qui s'est fait entuber bien profond par sa maison de disques, c'est bien lui. Cela ne fait que depuis peu qu'il a réussi à rembourser tout ce que ces usuriers ont pu lui soutirer.

    Il a certes bien vécu, mais comme il l'a dit lui même : "je me suis apercu que si je mourrais aujourd'hui, je ne laissais rien à mes enfants".
    Pas entièrement par sa faute : Johnny a de notoriété une cervelle d'oiseau, OK, mais proposer des prêts à taux tellement malhonnêtes que les royalties du chanteur francais le plus célèbre suffisent à peine à les compenser, c'est de l'abus extrême. Volontaire, d'ailleurs. Et les droits d'auteur ne lui appartiennent même plus.

    Et Johnny n'est pas la seule victime, car d'autres artistes, peut-être plus intelligents, n'ont pas le poids pour négocier. "On te prête 1 M pour financer les coûts de production de ton 1er album (facturés par ladite maison de disque !), on se rembourse sur tes royalties, etc... ". Système vicieux qui devrait être interdit.

    Quant on voit ca, on se dit que les MP3s sont une bénédiction divine. Les artistes n'y perdent pas tant que ca, le public y gagne, et ca remet en cause la mafia du disque. Que du bon !
    • [^] # Re: Ah Johnny !

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      >> Et les droits d'auteur ne lui appartiennent même plus.

      Johnny Halliday ? Auteur ? Non, faut pas exagérer !

      (Pour mémoire le compositeur compose la musique, l'auteur écrit les paroles et l'interprète l'exécute. Les deux premiers touchent des droits d'édition via la SACEM tandis que les autres touchent des royalties sur les ventes de disques, directement par leur producteur).
      • [^] # Re: Ah Johnny !

        Posté par  . Évalué à 1.

        Les deux premiers touchent les droits d'édition via la SACEM lorsqu'ils sont membres de cette société. Ce n'est pas parce qu'une société dispose (abuse?) d'une position dominante qu'elle est incontournable.

        Cf l'affaire de Daft Punk contre France 2 et la SACEM, évoquée (par exemple) ici: http://transbenik.free.fr/Daft/page38.html(...)

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