olivier a écrit 2 commentaires

  • [^] # Re: Un collégien, un hamburger

    Posté par  . En réponse à la dépêche Suite de l'affaire des Landes. Évalué à 1.

    tu as raison de revenir à la question initiale, pour un peu on l'aurait oublié. Sans avoir LA réponse on peut au moins faire quelques suggestions la plus évidente serait de cesser de faire des distinctions entre client privé et public. Au dela du formalisme (réel) des marchés publics, la relation entre le client et le fournisseur est la même et la nécessité d'écoute du besoin du client est aussi importante : lorsque qu'un client vous demande une solution informatique, on ne lui propose pas des embauches. Une SSLL, comme toute société qui souhaite gagner de l'argent ne doit pas se contenter d'avoir un bon produit (et certainement d'exellents ingénieurs) mais doit se donner les moyens de le vendre, ce qui suppose un encadrement commercial et administratif compétent, capable de comprendre une demande formulée dans un cahier des charges. En l'occurence, il apparait que les capacités de l'entreprise ont paru sous-dimensionnées par rapport au travail demandé, le point est discutable d'un point de vue technique mais si cette exigence avait été posée par une grande entreprise privée aurait elle été discutée ? je ne le crois pas et il y a une logique particulièrement perverse à croire que parce qu'un client est public, un prestataire de services peut lui imposer ses désidératas. Connaissant les exigences du client, clairement affichées je pense, il aurait probablement suffi de s'appuyer sur les compétences d'entreprises sous-traitantes (ce ne sont pas les informaticiens LL qui manquent!) qualifiées pour faire accepter sa candidature. Je ne peux qu'être d'accord avec toi sur l'intêret du logiciel libre mais c'est au cas par cas et en fonction de la définition des besoins exprimés par un client que l'on apprécie la valeur du service rendu par un logiciel. Par ailleurs en évoquant la qualité du service rendu par le logiciel (qui n'a jamais été mis en cause dans cette discussion) tu passes à coté du problème visiblement à l'origine de cette discussion : la qualité du service rendu, non pas par le logiciel, mais par le prestataire de services : le client a estimé , a torts ou à raison, que le prestataire n'était pas à même d'exécuter la prestation dans les délais requis. ton approche en tant que contribuable est interressante et je souhaiterais y répondre .... également en qualité de contribuable. Il semble, au vu des informations fournies ici, que le cahier des charges permettait de répondre soit avec des logiciels propriétaires soit des logiciels libres. En tant que contribuable j'estime que c'est la meilleure facon de garantir à l'administration le choix le plus vaste parmi des offres variées afin de dégager la meilleure offre au meilleur coût. Aurait il fallu imposer le recours à une solution libre ? imposer une discrimination positive en faveur du LL ? Peut être, mais c'est un autre débat et c'est un choix politique qui doit s'exprimer clairement, dans les urnes, pas au travers d'un marché public. Alors, oui décidément je trouve ca navrant, parce que les LL bénéficient d'un grand capital de sympathie dans l'administration et que cette affaire ne fait que l'entamer. Parce que l'administration est une gigantesque machine qui avance lentement et que tout cela peut créer des frilosités sur lesquelles il sera difficile de revenir. Je dois dire d'ailleurs que je suis agréablement surpris par la participation d'un représentant du CG40 dans cette discussion, une réponse aussi complète est assez rare pour être saluée. Je connais peu de fonctionnaires qui aurait fait le même effort.
  • [^] # Re: Un collégien, un hamburger

    Posté par  . En réponse à la dépêche Suite de l'affaire des Landes. Évalué à 3.

    Tout cela est vraiment atterant

    Après avoir lu cette discussion dans son ensemble, il y a vraiment de quoi se demander si elle a le moindre rapport avec les LL.

    Il ne s'agit ni plus ni moins que du coup de colère d'une société non retenue dans un appel d'offres, tristement banal...

    Je ne connais pas le CG des landes mais les informations fournies permettent de se forger une opinion sur ce dossier : Mr Verprat si les informations indiquées ici sont exactes, AUCUNE administration n'aurait retenu votre dossier !

    Maintenant si vous n'en n'êtes pas persuadé et si vous avez la moindre raison de penser qu'un tort vous a été causé, vous disposez de possibilités d'actions en justice, utilisez les !

    Mais franchement, traiter ça ici dans un contexte d'opposition logiciels propriétaires et logiciels libres est completement hors de propos, surtout lorsqu'il s'agit uniquement de défendre vos intérets commerciaux

    Comme tout le monde ici (je pense) je souhaite le developpement des LL et tout particulièrement dans l'administration, faut il pour autant utiliser des méthodes d'intimidation dignes de Microsoft ?