Journal Jean Kevin se désabonne de Linux-Mag

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29
nov.
2002
Salut mon journal à moi,

Ah oui, effectivement je ne t'ai pas raconté la manière dont mon ami jen kevin est devenu un rebel hacker luttant pieds et poings liés, pour toutes les causes désespérées, comme:
la faim dans le monde, la mal bouffe, le trou dans la couche, d'ozone, la pollution des rivières lacs et tout cours d'eau, toutes les nouvelles formes moderne d'esclavage économique, l'obésité, la consommation excéssif des médicaments, la mainmise des politiques sur les biens sociaux, l'hégémonie des groupes industriels sur le petit commerce de quartier, les nuissance sonores, les dechets industriels, la vitesse des bolides de la route, les crottes de chiens sur les trottoires parisiens, la sous évalution des femmes à travail ou diplome égal, 99% des pc dans le monde fonctionnant sous Microsoft, etc...

Il faut dire que Jean Kevin est le dernier rejeton d'une famille particulière. En effet son père était un ancien anarcho-coco-maoiste et sa mère ancienne hippie convertie à l'art du tantrisme zen boudhiste toaisé. D'ailleurs ses parents se sont rencontrés sur les routes de Katmandou, lors d'une des grandes migrations annuelles, des petits bourgeois repus de la civilisation de consommation (déjà !). Parents qui d'ailleurs revendiquent haut et fort être les vrais initiateurs des folies de main 68 (la preuve en est ce pavé sous cloche, arraché sur le bd St.Michel à Paris)

Alors donc, Jean Kevin a baigné pendant toute son enfance (ainsi que toute sa période de puberté précoce) dans une atmosphère bien libertaire et réfractaire à tout conditionnement consumériste. Chez eux pas de télévion (pas plus de radio ni journaux papiers), sauf au moment des grands débats politique où le pére de Jean, avait l'occasion de se donner l'impression de participer aux débats télévisés, en poussant des "Pffffff....oh les vaches...., Ptains vous entendez ces connards de porcs.... Va falloir ressortir le drapeau rouge et noir... Oh mes salauds on vous aura, bande de bourgeois, on va vous coupez les couilles aux sécateurs rouillés....etc.. etc ...". Quand aux vacances, Jean n'a connu que les vastes plaines du Larzac, et d'ailleurs il aimait bien tourné autour de batiments bizarres dénommés "la honte du monde civilisé" ou "le cloaque des fachistes militaro-industriels". Parfois pour changer, ses parents l'amenaientt visiter de grosses batisses surmontées de grandes cheminées que son père appelait des usines à cancer et sa mère retorquait que c'était des endroits de mauvais karma où des apprentis sorciers (qui allaient immaquablement être réincarnés en bouse de yack) du nucléaire fabricaients des choses démoniaques pour tuer tout le monde entier de la terre.

Jean avait bien appris toutes les leçons de ses parents qui s'étaient d'ailleurs retirés dans l'hasram Matahari situé dans une montagne de l'Inde Equatoriale. Sa venue dans le monde des rebelz était donc naturellement programmé, mais son contact avec l'informatique underground des mouvements alternatifs fut accidentel. Plus exactement, provoqué par sa liason avec une jeune fille baba-cool dont les parents avaient suivi le même parcours que les parents de Jean Kevin, sauf que les parents de cette fille s'étaient reconvertis dans la communication publicitaire assez rapidement (suite à une sombre histoire de champignons hallucinogènes qui avait failli couter la vie au papa de la fille). Et ma foi, cela fonctionnaient tres bien pour eux. Mais le père de cette fille se sentant parfois coupable d'avoir trahi ces anciens camarades des routes de katmadou, avait offert plusieurs ordinateurs au grand frère de la jeune fille en question et pour bien marqué son refus de la société de consommation (dont il était devenu le fer de lance, par son agence de pub), le papa en question avait donné aussi un linux-mag contenant un cd de linux. Le fils ainé avait tres vite compris l'usage de ce système d'exploitation connu et adulé du monde interlope des hackerz. Il gravit assez rapidement les echelons de la caste enviée et mais ô combien redoutée des hackers de la mort qui tue sec. La castes des nouveaux assassins que même des entités aussi prestigieuses que le NSA craignaient par-dessus tout. C'est avec une facilité déconcertant qu'il initia Jean Kevin à l'art du tcp-ip, des dump core et surtout kernels panics stridents. Une art de la sorcellerie du gourisme profond connu que de quelques adaptes du linuxisme triés sur le volet. La reconversion avait été telle que Jean avait purement et simplment rompu avec sa jeune copine baba-cool qui ne passait son temps que dans la culture de plante exotique venant d'on ne sait où, mais dons l'oduer était enivrante.

Jean kevin était en passe de devenir maitre gourou es linux, reconnu, adulé et surtout craint par ses pairs. Même le père de linux, un certain petit danois avec un nom même pas français, allait être honoré de rencontrer et débattre avec lui, Jean Kevin le dieu tout puissant de l'os alternatif. Après tout combien de boutonneux binnoclards venus à linux par mode journalistique pouvait prétendre :

- être inscrit à tous les mailing list de la planète où le mot linux apparaissait
- être inscrit à linuxfr avec le n° d'adhérent 0
- être dans tous les forums honnisant Microsoft et ses moutons
- être abonné à linux Mag avec le n° d'adhérent 1 (ça il le digère pas encore, un connard était passé avant lui, une fraction de seconde avant)
- avoir créer la seul LUG où il était à la fois président, trésorier, sécretaire et seul membre bienfaiteur
- être le seul à laver à la main ses tshirts marqué du logo "Linux World Domination", avec du savon de marseille
- porter des sandales en peau de chameau par référence au langage Camel ou un blouson en peau de gnou pur porc
- s'alimenter uniquement à base de pizzas et de kro (sa boisson favorite)
- être le seul vrai rebel à avoir refuser un boulot d'admin réseau sur win2000 (payé à 300K ? ou ou 1968K Frs)
- être le seul à enseigner les rudiments de l'informatique libertaire à des jeunes de la cité dans une mjc, avec un salaire d'emploi jeune
- être le seul hacker pour lequel les USA ont inventé de nouvelles lois et sanctions anti-pirates (comme la chaise electrique ou la noyade au choix, si le pirate survit à la perpetuité de 350 ans)

Et malgre son engagement sans faille pour la cause du libre, quel ne fut pas son désappoitement de voir aujourd'hui (voir : http://www.linuxmag-france.org/ ou http://linuxfr.org/2002/11/29/10474.html ) que dans son seul journal qu'il lit jusqu'à la fin sans utiliser de dictionnaire, on ne parle que des mille et une façon de connecter son systeme d'exploitation à la chose immonde que sont les logiciels de l'enfer sur terre. Comment osent ils associer, le culte de la liberté aux softs diaboliques de sodome et gomorrhe (Redmond étant la contraction numéraire de sodome et gomorrhe d'après sa mère experte dans la numérologie) ? Déçu pour déçu, il decide de créer dans peu de temps une alternative à ce torchon pro-microsoft qu'est devenu linux-mag. Il a déjà trouvé le titre de son futur mag, ce sera : "mag-linux, le zine des derniers et vrais rebelz". Et il m'a assuré que JAMAIS le mot microsoft n'apparaitra une seule fois dans les pages. On n'y parlera surtout des techniques de piratages dont la cible sera évidemment les serveurs à base de produits microsoft le maudit ou comment ripper tous les dvd-cd de la clique des RIAA et gros enflures d'Hollywood prétendumment défenseurs des artistes et des arts. Toutes les techniques de cryptages RSA, à clé publique ou secrète ou même Diffie-Helman sur 150000 bits seront décortiqués et analysés pour que le premier pekin venu puisse déplomber la cc (carte de crédit) de sa grand-mère (alors qu'il lui suffisit de demander à grand-mère de préter sa cc. Mais ça c'est pour les niais-lamers de moutons). D'ailleurs pour ne pas trop avoir de problème avec la nouvelle police mondiale anti-hack, (créée sous l'initiative du Bush(on) américain), il cherche un éditeur sur les Iles vierges de la Papouasie centrale, connue pour être plus laxiste en matière de liberté d'expression.

Ah, que c'est devenu dur de se revendiquer Hacker de ta mère de la mort qui tue sec, par les temps qui courent. Toutes les polices du monde veulent tapisser leurs bureaux avec des têtes de hackerz de la mort qui tue sec ou faire des descentes de lit avec des peaux de linuxiens extremistes. A cause de ces meutes embrigadés sommés de tirer à vue, la vie d'un djeune des banlieues glauques est devenue une sinécure dans un club M. aux bord d'une zone industrielle de retraitement chimique, comparé à sa vie à lui Jean Kevin, le dernier des vrais linuxiens. Voilà pourquoi Jean Kevin en veut au monde entier. Ptain de journal pro-windozien, il leur manque plus que de la pub dans leur torchon à ces retourneurs de veste !

@++ mon journal à moi, enfin si Jean Kevin ne décide pas de manière impromptue de devenir Le martyr de la cause linuxienne, en s'attellant à la fabrication de Sa Bombe à lui, dont l'effet serait si desastreux que Nagasaki serait considéré comme un feux de poubelle.

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