plop_plop_sys a écrit 5 commentaires

  • [^] # Re: Et si c'était l'outil fourni qui était mauvais?

    Posté par  . En réponse au journal So, you wanna be a sysadmin ? (Trolldi inside). Évalué à 5.

    Bah… C'est peut-être assez bien d'être honnête avec le futur recruteur non?
    Mais bon, c'est un choix.

    Si la question se pose, j'exposerai clairement ma situation au recruteur. Le truc est que je ne veux pas risquer de manquer une opportunité. Le fait d'expliquer ma situation de visu permet d'argumenter et de répondre directement.

    Pour ton exemple, c'est exactement le genre de choses que je ne fais pas. Je suis moi aussi un utilisateur ;)

    Et enfin je ne doute pas du fait que certains admins soient aussi parfois de mauvaise foi.

  • [^] # Re: les utilisateurs ont raison

    Posté par  . En réponse au journal So, you wanna be a sysadmin ? (Trolldi inside). Évalué à 6.

    Je suis au service des utilisateurs. S'il y a problème c'est aussi parce que les interfaces sont mal conçues et les messages d'erreurs imbitables. Ou mes procédures trop lourdes.

    As-tu remarqué comme les bureaux (les tables) des gens sont tous différents? Du plus bordélique à la plus rigoureuse, chacun place son petit monde d'accessoires, de dossiers, de notes, etc. Or l'informatique c'est tout le contraire : on impose des règles, des façons d'exécuter une tâche, le "desktop" et l'organisation du disque sont très figés, etc. Je crois que c'est vécu comme une contrainte très désagréable. Il y a encore d'énormes évolutions possibles sur les interfaces graphiques et les façons de gérer les documents. Tout ça est très très très perfectible. Que les utilisateurs s'en servent mal ne me surprend pas, ils font comme ils veulent.

    Ta remarque me fait penser à http://techcrunch.com/2010/04/22/i-hate-computers-confessions-of-a-sysadmin/

    Je l'ai dit, je le redis, je ne les blâme pas. Ils font avec leur niveau de formation, avec leurs compétences, avec leur volonté. Et avec les outils qu'on met à leur disposition. J'en suis tout à fait conscient.
    Cela dit, quand l'utilisateur a une documentation pas à pas et qu'il ne prend même pas le temps de la sortir de son tiroir parce que "c'est plus simple de t'appeler", vous ne pétez pas les plombs vous ?
    Et je parle de choses triviales là, genre scanner un document.

    Et n'oublions pas que l'ordi n'est qu'un outil pour leur boulot. Ce n'est pas leur boulot. Quoi d'étonnant que leurs préocupations soient autres? quand ils se serve d'un ordi ils sont concentrés sur leur tâche, pas sur la façon d'utiliser l'ordi pour la faire. Ils s'en foutent même. Alors je pense qu'ils oublient de bonne foi ce qu'ils ont fait ou mal fait.

    C'est sans doute vrai parfois. Mais mon expérience tend à montrer qu'ils savent aussi très souvent ce qu'ils ont fait.

    Ils sont un boulot à faire. Ça ne marche pas? ils râlent, c'est, sinon normal, compréhensible. Pourquoi devraient-ils s'adapter à l'outil ? Tu t'adaptes à un manche de pelle, toi ?

    Je comprends tout à fait qu'ils râlent dans une certaine mesure.
    Je ne leur demande pas non plus de s'adapter à l'outil. Je leur demande de suivre une procédure claire qui leur permet de réaliser une tâche.
    Quand je ne sais pas manipuler une pelle, et qu'un professionnelle de la pelle me dit comment faire, je l'écoute et je suis ses instructions, même sans les comprendre.

    Quant à la documentation. Qu'est ce qui prouve que tu l'écrivais bien? Tu vois, j'ai été éditeur, rédacteur de revue, je suis réputé bien écrire, et pourtant… parfois ma copine, responsable de la communication délirante (au sens rigolo) de la structure, réécrivais mes petites docs. C'était complètement différent. Et c'était lu.

    Je suis tout à fait conscient du problème de la rédaction/compréhension. C'est pour ça chacune de mes documentations (et chacun de mes rapports) s'accompagnent d'un mot les invitant à faire des retours, à me poser des questions si un point est flou, etc. Et je ne demande que ça : m'améliorer. Bizarrement, le nombre de retours est extrêmement faible.

    Un jour je me suis même amusé dans un rapport : dans la conclusion, je demandais au lecteur de m'envoyer un mail pour me dire qu'il avait simplement lu cette phrase. Taux de retour : 14%.

  • [^] # Re: Même sentiment

    Posté par  . En réponse au journal So, you wanna be a sysadmin ? (Trolldi inside). Évalué à 1.

    Je passe pour un connard c'est vrai, mais au moins on ne peut dire que je fais mal mon taff ou que je suis incompétent.

    Mon problème est justement d'arriver à vivre avec l'étiquette du connard. C'est quand même pas franchement valorisant.

  • [^] # Re: Un niveau plus haut

    Posté par  . En réponse au journal So, you wanna be a sysadmin ? (Trolldi inside). Évalué à 4.

    Il y a aussi un message qui prévient. C'est celui que les utilisateurs ne lisent pas et en bas duquel ils s'empressent de cliquer sur "OK".

  • [^] # Re: Pertinent mais caricatural

    Posté par  . En réponse au journal So, you wanna be a sysadmin ? (Trolldi inside). Évalué à 6.

    Le truc qui m'a vraiment fait le plus halluciner au cours de ma carrière c'est les utilisateurs qui n'ont pas la moindre idée d'où se trouvent leurs fichiers ! Ils font enregistrer dans Word ou Excel, ils donnent un nom à leur fichier qui va se placer dans le répertoire par défaut de l'application, qui ne doit donc surtout pas changer :) On a du mal à imaginer qu'on puisse faire de la bureautique à longueur de journée sans connaître la notion d'arborescence, et bah si.

    Une bonne partie de mon quotidien :)

    mais les utilisateurs menteurs et casse-couilles c'est quand même pas 99%.

    Non, bien entendu. La formule était plutôt là pour dire "à quelques exceptions près". C'est certes un peu caricatural, mas le but est aussi de faire réagir.

    J'ajoute que les utilisateurs n'ont pas tous le même niveau de casse-couillage.

    M'enfin si j'ai bien compris toi tu fais les deux, tu es dans une petite structure j'imagine.

    À l'heure actuelle, oui. Mais je suis passé par des structures plus grandes et le constat est le même.
    C'est un peu plus supportable car on travaille en équipe et qu'on a, par conséquent, du soutien.