Autonomie : la liberté de pensée

Posté par  . Modéré par Bruno Michel.
15
24
sept.
2008
Culture
« Un soleil de plomb s'abattait avec lourdeur sur la poussière des champs de soja GenoSoyTM Monsanto. Les rangées d'une rectitude parfaite, desséchées par la chaleur écrasante, s'étendaient à perte de vue. La région avait autrefois été couverte de maïs ; mais la demande croissante d'aliments protéinés et le dérèglement climatique avaient eu raison de la culture fourragère.

L'université de l'Illinois à Urbana-Champaign était devenue la principale ressource économique de la région. Sans elle, la ville serait devenue une ville fantôme, comme ses plus proches voisines. C'était l'une des sept universités du continent à être encore assez riche ou chanceuse pour, grâce à un large portefeuille de brevets et de droits d'auteur, autoriser des recherches d'ampleur significative. Oh, personne ne pouvait plus prétendre faire de la recherche librement, certainement plus comme dans les années fastes du vingtième siècle.
»

C'est ainsi que débute Autonomie : la liberté de pensée, roman de science-fiction de Jean-Michel Smith qui illustre la dérive de la « propriété intellectuelle ». Il est publié sous la licence Creative Commons « Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique » (Attribution-ShareAlike, « by-sa »), une licence libre et copyleft.

Copie du résumé sur Wikipedia :

« L'histoire raconte un futur proche et possible, un monde où la brevetabilité du logiciel, du vivant et plus généralement de tous les savoirs humains, est légale dans tous ces domaines et pratiquée à outrance dans un but mercantile. La recherche scientifique y est interdite de fait, car réservée aux quelques multinationales qui ont les moyens de se défendre juridiquement de leurs concurrents.

Lors, quelques scientifiques avides de liberté créent une communauté d'humains "autonomes", où le respect de l'autonomie d'autrui est la seule et unique règle. Si des innovations technologiques récentes (et prohibées) leur permettent d'arriver à leurs fins, ils s'attirent les foudres des autorités mondiales...
» Ce document est une traduction collaborative du roman anglophone Autonomy, Episode 1: Freedom of thought (écrit dans le cadre du projet Autonomy Project, et accessible à l'adresse http://jean.nu/view.php/page/Autonomy/the_autonomy_project) et a été réalisé avec la coopération de Jean-Michel Smith. Les traducteurs sont Thomas Tempé, Frédéric Henry, Thibaud Choné, Germain Chazot, Cédric Corazza, Toto Litoto, Arno Renevier, Benoît Audouard, Elisée Maurer, Thierry Pierron, Mathias Le Griffon, Stéphane Gimenez et Joëlle Cornavin.

Autonomy: Freedom of Thought est le volume zéro. Le volume un, projet en cours, est titré pour l'instant Autonomy: Evolution, le volume deux étant prévu pour plus tard et ayant pour titre Autonomy: Gnosis.

Aller plus loin

  • # Pas le même genre mais sur le sujet

    Posté par  . Évalué à 4.

    Du bon usage de la piraterie de Florent Latrive :

    http://www.freescape.eu.org/piraterie/
    • [^] # Re: Pas le même genre mais sur le sujet

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Oui mais, non. D'une part ce n'est pas un roman et d'autre part il n'est pas sous licence libre, donc les démarches sont bien différentes, même si les deux traites des problèmes des monopoles sur l'information.
      • [^] # Libre / pas libre

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        Quelles sont les critères de licence à partir desquelles vous considérez un livre comme libre ?

        <mes deux centimes>
        Certe pas sous « licence libre » --- encore que ça dépende de la définition choisie --- mais tout de même sous une licence suffisamment libre pour que tout le monde puisse y accéder depuis un ordinateur et profiter des idées, des raisonnement et des informations qui y sont rassemblées. Pour un livre ça me semble suffisant. L'important avec les livres c'est la diffusion des idées. C'est assez différent des logiciels où, selon moi, ce qui importe est aussi de mettre en commun le travail de programmation...
        </mes deux centimes>

        « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

        • [^] # Re: Libre / pas libre

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Mon avis c'est que ce que ce n'est pas suffisant, car c'est rester dans un modèle où le public n'est là que pour absorber des informations. Si on veut des populations qui ne soient pas des troupeaux de moutons, il faut leur en donner les moyens, et pas les enfermer dans un état d'esprit de consumérisme.

          Je pense que diffuser sous une licence libre, c'est faire preuve d'une grande humilité en vu du piédestal sur lequel on place généralement les auteurs (ce qui tourne parfois à des véritables cultes de la personne) et des pouvoirs gargantuesques qu'offre le droit d'auteur. Et je salut d'autant ces gestes quand ils n'ont pas de contre-partie financière, qui serait pourtant mérité.

          Diffuser sous une licence "gratuite", c'est vouloir garder une capacité de contrôle sur son prochain à travers ses oeuvres. Ça me fait plus penser au journal «gratuit» qu'on vous jette à la tête aux sorties des trams/métro. Vous pensez saisir de manière anodine une feuille de choux, et c'est tout un modèle économique et social que vous soutenez.

          La définition que je retiens pour une licence libre, quelque soit le type d'œuvre à laquelle elle s'applique :
          Tout texte autorisant sur une œuvre de l'esprit à tout individus, en tout temps, en tout lieux et sans restriction commerciale, les possibilités :
          * de l'utiliser sans restriction d'usage,
          * de l'étudier,
          * de la diffuser,
          * de la copier, de modifier ces copies et de diffuser ces copies et ces modifications.
          • [^] # Re: Libre / pas libre

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

            Tiens, j'aimerais bien voir quelques commentaires expliquant les moinsages. :)
          • [^] # Re: Libre / pas libre

            Posté par  . Évalué à 2.

            euh ... La modification d'une telleo oeuvre me parait assez délicate .....

            Je m'explique : si j'écris la phrase " Les cochons sont roses", et que quelqu'un modifie le texte en indiquant "Tous les cochons sont roses", on risque de m'attribuer une citation qui n'est pas la mienne, ou qui est déformée.

            Pour moi une oeuvre telle un roman par exemple, n'a pas à être modifiée comme un programme. Par contre, il est tout à fait possible de créer des "produits dérivés" de ce roman, de le redistribuer ....
            • [^] # Re: Libre / pas libre

              Posté par  . Évalué à 3.

              En fait, ce serait un peu comme quelqu'un qui commenterai deux lignes dans un programme servant à fournir un shell sécurisé ce qui changerai profondement la génération des clés ?

              A mon sens, ça n'a rien de délicat, il faudrait juste bien faire comprendre que le texte original a pu subir de grosses modifications.
            • [^] # Re: Libre / pas libre

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Bon le commentaire ci-dessus infirme déjà ton hypothèse, mais je tiens à t'expliquer pourquoi je pense que tu fais un amalgame.

              Le problème que tu y vois, c'est que quelqu'un puisse faire croire que tu as tenu des propos qui ne sont pas les tiens. Ce n'est pas un problème de droit d'auteur, mais un problème d'usurpation d'identité.

              Si j'écris «Tous les cochons sont roses, avec une queue en tire bouchon.» en précisant, comme auteur «écrit par Mathieu Stumpf basé sur une œuvre de totof2000», tout va bien. Je précise la paternité, comme rétribution à ton œuvre, sans pour autant dire que les propos que je tiens sont les tiens. Bien sûr il peut y avoir le risque que certaines personnes fasses un raccourcis, mais le problème ici est la démarche de la personne qui fait le raccourcis, pas celle de la personne qui fait une œuvre dérivée.

              Ta vision de la culture me paraît triste, car c'est tout le contraire de ce qui à formé la diversité de celle-ci. Quand les grecques inventaient leurs mythologies, ils ne s'embrassaient pas avec les incohérences entre les divers versions existantes. D'ailleurs encore aujourd'hui l'[[Odyssée]] par exemple ne manque pas d'être triturer dans tous les sens, par exemple la version revue en aventure inter-galactique qu'est Ulysse_31.
              • [^] # Re: Libre / pas libre

                Posté par  . Évalué à 2.

                Ma vision n'est pas si triste que tu le crois.

                Je suis assez d'accord avec toi sur ce qui concerne les écrits littéraires. Par exemple il n'y a pas grand risque à déclarer que tous les cochons sont roses dans un roman .... Par contre ça me gène un peu lorsqu'il q'agit d'écrits exprimant une opinion, sur lequel la modificaion est plus délicate, ou sur un texte autobiographique qui exprime les sentiments de l'auteur à un instant T.
              • [^] # Re: Libre / pas libre

                Posté par  . Évalué à 1.

                euh si tu confonds Homère et Jean Chalopin, je connais un bon docteur...
                • [^] # Re: Libre / pas libre

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  Où ai-je dit que je confonds des auteurs ? (Encore que pour l'Odyssé, on a pas de certitude sur l'attribution) C'est tout le contraire ! Je dis justement que ce n'est pas parceque tu reprends tout où partie d'une œuvre que tu bafoues l'image de l'auteur originale.
        • [^] # Re: Libre / pas libre

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          > Quelles sont les critères de licence à partir desquelles vous considérez un livre comme libre ?

          Toujours les mêmes, ils n'ont pas changé, mais adapté du logiciel au contenu :
          http://www.gnu.org/philosophy/free-sw.fr.html
          http://www.debian.org/social_contract.fr.html
        • [^] # Re: Libre / pas libre

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Quelles sont les critères de licence à partir desquelles vous considérez un livre comme libre ?

          Assez simple :
          * La liberté de lire (liberté 0).
          * La liberté de l'adapter à mes besoins (liberté 1).
          * La liberté de redistribuer des copies, donc d'aider mon voisin, (liberté 2).
          * La liberté d'améliorer le livre et de publier mes améliorations, pour en faire profiter toute la communauté (liberté 3).

          Le livre de Mr Latrive est sous une licence m'autorisant Les libertés 0, 1, mais pas la 2 ni la 3?
          Donc pas libre.

          Rappel : une liberté, c'est sans exception, c'est à dire que si j'ai le droit de diffuser, c'est comme je le veux, pas comme l'auteur le veut. Ici, l'auteur m'autorise à titre exceptionnel, dans certaines circonstances précises, à diffuser. Il ne m'autorise pas à diffuser (sans astérisque comme dans les pubs)

          "Du bon usage de la piraterie" est sympa, plus accessible pour Mr tout le monde, mais pas libre.

          Contrairement à "Autonomie : la liberté de pensée" qui est vraiment libre, lui.
          • [^] # Exception pour les livres

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

            Ma foi c'est là sans doute que nos avis divergent. En effet, à des fins didactiques, il me semble indispensable de nuancer les libertés applicables aux œuvres immaterielles. Autant les quatres libertés que vous citez (et sur lesquels vous vous accordez apparemment avec Mathieu Stumpf --- cf. ça réponse plus haut à mon post précédent) me semblent essentielles pour un certain nombre de choses telles qu'en particulier les logiciels, les algorithmes, et cætera ; autant il me semble utile et salutaire de faire une exception pour les textes rédigés.

            Pourquoi ? Parce que les textes ne sont pas activables indépendamment des humains. Un logiciel est souvent tout à fait utile et utilisable sans rien comprendre à l'informatique. Combien d'élèves ignorent la différence entre un fichier texte et un .doc et arrivent pourtant à obtenir ce qu'ils souhaitent de logiciels non-libres et piratés ? À l'inverse, un livre ne peut servire qu'à édifier l'esprit humain. Il est donc nécessaire de le lire puis de le comprendre. Et finalement du livre tout entier n'est utile que la partie qui a été retenue par le lecteur. Celui-ci doit s'en approprier les idées. Sinon le livre ne sert qu'à assouvir une sorte de syndrôme du cartable ou à remplir une bibliothèque qui n'est rien de plus qu'un puit de CO2.
            Évidemment, il est possible de concevoir un usage du libre par petites modifications. Par recopie de quelques passages intéressant. Mais cette voie est trop facile trop séduisante. C'est pour cela qu'on encourage systématiquement les élèves à s'approprier les idées et à les RÉEXPRIMER à sa manière. Sinon on aboutit à un système où la majorité des œuvres ne sont plus que des copies légèrement amendées de travaux originaux oubliés depuis longtemps et que personne ne s'est donné la peine de comprendre. Et je n'éxagère pas. Dans certains labos on tolère ce genre de pratique et le résultat n'est vraiment pas brillant.

            En moins lyrique : pour qu'un livre serve il faut qu'il soit compris et approprié ; Il est en cela radicalement différent des logiciels, manuels... Permettre la recopie conduit à l'absence de lecture vraie et d'appropriation des thèses. Il est donc utile et très sain de ne pas autoriser la bête copie/modification d'un livre !

            « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

            • [^] # Exception pour les livres

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Nos avis continuerons à diverger, car ce sont les mêmes arguments (sans la partie "livre", mais l'idée est la) que ce avancés par les gens prônant des licences non libres pour les logiciels : "mais tu comprends, il y a xxx...". Tout le monde aimerai être l'exception et que les autres soient le général.

              On parle d'exception pour la musique (beaucoup parle de musique libre pour de la musique -NC), puis pour les livres, puis pour... Tout. Non merci. Y compris pour les livres (et si je veux adapter un livre pour qu'il puisse être mieux compris et mieux approprié? Je ne peux pas avec du non libre tel que me le propose "Du bon usage de la piraterie", car il est non libre et me limitera dans la diffusion, CQFD.)

              La liberté ne se négocie pas : elle doit être la même pour tous, sinon chacun y va de son exception à son avantage.

              Note : la GFDL y compris est non libre si on y met les parties invariantes. La liberté, c'est dur, mais c'est que sans des exceptions qu'on peut avoir une vraie règle pas à la tête du client.
              • [^] # Re: Exception pour les livres

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.


                si je veux adapter un livre pour qu'il puisse être mieux compris et mieux approprié? Je ne peux pas avec du non libre tel que me le propose "Du bon usage de la piraterie", car il est non libre et me limitera dans la diffusion, CQFD


                Voilà bien une idée saugrenue (oups je m'emporte) !
                Même pour des livres classiques, absolument non libres, vous avez parfaitement la liberté de faire des adaptations comme bon vous semble ! Évidemment il y a toujours la manière du « courageux » qui va comprendre le livre et réecrire un ouvrage correspondant mieux à ses désires : plus intéressant, meilleur style, plus complet... tout ce que vous voudrez ! C'est souvent une question de goût, de point de vue, d'époque et cela a été fait ( et se fait toujours ) un nombre incalculable de fois dans l'histoire. Il n'y a qu'a ouvrir un dictionnaire pour s'en rendre compte. Jamais aucun auteur (jusqu'à ce que les offices de brevets ne dégènèrent) ne s'est vu accordé l'exclusivité sur une idée. La publication d'un ouvrage vise précisemment à l'opposé. Ce serait donc un comble !
                Et puis Il y aura aussi la méthode du paresseux qui publiera un addendum, des corrections et cætera en faisant savoir a son propre public comment les utiliser. Si en plus le paresseux est informaticien il pourra même arranger un script pour que les corrections s'ajoutent automatiquement à l'ouvrage visé. De sorte que la licence de l'auteur ne soit pas enfreinte. Évidemment, le public pourra douter de la profondeur des reflexions de celui qui ne maitrise même pas assez son sujet pour écrire son propre ouvrage selon son style. Mais c'est une autre histoire.
                Enfin reste la méthode des sagouins. Les mêmes qui n'hésitent pas un instant à enfreindre le droit d'auteur pour installer des copies pirates de windows et autres logiciels qui leur sont pécunièrement interdit plutôt que de se rendre compte que de nombreux auteurs seraient heureux de les voir utiliser gratuitement leurs œuvres qui offrent les mêmes services. Donc le sagouin, comme a son habitude enfreindra toute règle de bien séance, il recopiera à droite et à gauche des passages qu'il ne comprendra pas (puisqu'il ne se sent pas obligé de les exprimer à sa manière), et créera une œuvre frankenstein sans queue ni tête qui trainera sur une étagère et, heureusement, disparaîtra bien vite dans l'oublie. Malheureusement, entre temps s'il a réussi a la refilé à un éditeur il aura pollué un peu plus le monde et les bibliothèques. Dans certains pays cela se fait beaucoup et dans mon métier c'est une vraie plaie ! Par ailleurs c'est aussi extrêmement néfaste pour les malheureux qui sont encouragés à pratiquer ainsi car ils n'acquièrent aucune compétence réelle. Ensuite soit ils deviennent chomeurs ce qui n'est pas très joyeux. Soit ils trouvent un post qu'ils ne sont pas assez compétent pour occuper. C'est peut-être encore pire.

                Pour le bien de la société tout entière et de chacun de ses membres il faut parfois accepter des limites à sa propre liberté (là où commence celle des autres dit-on). C'est dur mais le monde est malheureusement plus complexe qu'il n'y paraît et ne saurait se résumer en deux règles simplistes. Tous les physiciens vous le diront :-).

                « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

                • [^] # Re: Exception pour les livres

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                  PS: en oubliant le lyrisme parodique de la dernière tirade, j'en viens à ma conclusion :
                  Je ne suis pas certain que tout doivent être traité de manière simpliste et uniforme dans le monde. Et, pour moi (c-à-d sans que je prétende l'imposé à qui que ce soit d'autre) un livre que je peux lire et partagé à ma guise rempli les critères nécessaire et suffisant pour que je le qualifie de libre. Je pense avoir clairement expliqué pourquoi. Mais chacun est libre :-) de se faire une opinion bien sûr.

                  « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

                  • [^] # Re: Exception pour les livres

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                    un livre que je peux lire et partagé à ma guise rempli les critères nécessaire et suffisant pour que je le qualifie de libre.

                    100% d'accord avec toi!
                    Mais la, tu viens de définir "Du bon usage de la piraterie" comme non libre de ton point de vue, si si, puisque tu ne peux pas partager à ta guise cette oeuvre : en effet, il est interdit de la partager sauf exception (la clause -NC), donc il est interdit de la partager à ta guise (tu ne peux pas savoir ce que sera ta guise demain... Donc tout doit être ouvert pour que ce soit à ta guise).

                    Peut-être comprends-tu maintenant en quoi ce n'est pas libre... Y compris suivant ta définition.

                    PS : toutefois, le libre ne permet pas toujours de partager à ta guise non plus. la BSD le permet, mais pas la GPL : tu a obligation de diffuser les sources, dont tu ne peux pas partager à ta guise non plus, tu dois fournir la même chose que tu as reçu. Mais ca n'empêche pas que tu nas quand même pas le droit de partager une oeuvre -NC même si tu diffuses exactement ce que tu as reçu.
                    • [^] # Re: Exception pour les livres

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                      Je ne suis pas un spécilaiste des licences creative commons. Alors -NC ne me dit rien du tout. Dans le cas du livre de F. Latrive, Du bon usage de la piraterie, j'ai lu sur le site où je l'ai trouvé que je pouvais le partager à certaines conditions, assez aisée à remplir, telle que toujours préciser le nom de l'éditeur et cæetera. Ces conditions là ne me semblent aucunement une entrave au partage. Tout juste un rappel à une certaine politesse.

                      Quant au terme « à ma guise » que j'emploi, en vous lisant il me semble qu'il est peut-être ambiguë. Je ne voulais absolument pas dire « selon mon bon vouloir », mais plutôt au moins autant que j'en ai le désire...

                      « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

                      • [^] # Re: Exception pour les livres

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

                        PS (encore): Quant à la GPL, il s'agit effectivement très clairement d'une licence qui limite ma liberté individuelle au profit de la société. Après on en revient toujours à mon interogation initiale où place t'on la limite de la « liberté ». Pour moi, la GPL est l'exemple typique de ce que j'apprécie et approuve en matière de liberté des logiciels et (sous réserve que je l'ai bien comprise) la licence de Du bon usage de la piraterie est un excellent exemple de licence globalement positive pour un livre. Les deux imposent des limites à ma liberté mais ces limites 1) ne me gène que peu et 2) me semble globalement utiles. Que demander de plus ?
                        Si ensuite on décide d'assimiler le bien au libre alors clairement je classe ces deux licences dans le libre. WWW.

                        « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

                      • [^] # Re: Exception pour les livres

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                        Ces conditions là ne me semblent aucunement une entrave au partage

                        En fait, tu parles de choses que tu ne connais pas, renseigne toi avant!
                        La licence du bouqin est by-nc-sa dont le résumé est ici :
                        http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/deed.fr

                        Si tu veux un résumé de pourquoi "c'est mal", hop ce lien :
                        http://faq.tuxfamily.org/Licence/Fr
                        orienté musique mais c'est le même problème pour un livre. Avec du -NC, tu as les problèmes suivants :
                        NC, par défaut :

                        * pas de diffusion sur CD accompagnant un magazine par exemple
                        * pas de diffusion sur des miroirs qui auraient de la publicité (google adsense ou autre), limite votre diffusion
                        * pas de diffusion sur des sites qui auraient des films à la carte, marginalisation de votre production en dehors des circuits bénéficiant d'une large publicité
                        * pas de diffusion sur chaîne de Free via Freebox (celle de freenews par exemple)
                        * pas de diffusion dans un cinéma indépendant avec des publicités au début
                        * pas de diffusion lors d'une LAN party ou d'une soirée avec entrée payante
                        * pas de reprise lors d'un concert pour une musique ou une chanson

                        ce ne sont que des exemples qui montrent que la diffusion de votre production peut être limitée voire marginalisée du fait du choix du NC


                        il y a de grosses entraves au partage avec cette licence.

                        Au jour d'aujourd'hui, peut-être pas pour toi, mais demain, peut-être auras-tu un site avec un petit lien en bas des pages vers ton entreprise que tu viens de créer "qui est bien venez chez moi", et boom, tu n'auras pas le droit de diffuser le livre, car la licence du livre d'interdit ton truc commercial, ton petit lien étant commercial (tu fais de la pub pour ton entreprise) et donc non autorisé.

                        Avant de dire "c'est libre", lit la licence, avec toutes les implications.

                        mais plutôt au moins autant que j'en ai le désire...

                        Si ton désir est juste de pouvoir diffuser, alors on ne parle pas de libre, mais juste de pouvoir diffuser des freewares (tu peux diffuser le navigateur Opera à la place de Firefox par exemple...). Le libre, c'est la liberté de partager. Ici, point de partage, sauf exception. Je prend l'exception certes (j'ai lu le bouquin), mais je le prend comme ce qu'il est : un truc gratuit, pas plus, surtout pas libre. Juste gratuit.

                        Le -NC (non commercial) est la chose qui fait la différence entre gratuit et libre. Tu aimes le gratuit, pas de problèmes, mais soit conscient de ce que tu dis : ne dit pas que c'est libre, lorsque c'est juste gratuit.

                        PS : la même licence, mais sans le -NC, est elle libre, voir :
                        http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/deed.fr
                        Tu vois le logo "free culture", voila, c'est ca la différence... Un petit rien qui change tout.
                        • [^] # Re: Exception pour les livres

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.


                          En fait, tu parles de choses que tu ne connais pas, renseigne toi avant!


                          Qu'il est facile de mal s'exprimer (mon problème ?). Qu'il est facile aussi de mal lire un texte (le votre ?) ! En l'occurence je ne crois pas avoir dit que je ne connaissais pas la licence sous laquelle F. Latrive distribue l'ouvrage sujet de cette petite controverse. Il me semble que j'ai plutôt dit ne pas savoir ce que signifie l'abréviation/sigle « -nc ». De mon point de vue il y a là une nuance que votre remarque un peu insultante et en tout cas excessivement familière semble ignorer.
                          <ma petite vie>
                          J'ai très peu de lien avec les mondes de « l'art » ou de la « culture » et leurs productions. Et je n'ai donc pas souvent l'occasion de rencontrer les petits acronymes des creative commons. Ce qui explique que je ne me sois jamais donné la peine d'en apprendre le sens exact. Même si je peux supposer que -nc signifie non commercial ou quelque chose d'approchant.
                          Par ailleurs et sans qu'à mon avis ce soit le moins du monde contradictoire avec ce qui précède, je sais très bien sous quelle license se trouve du bon usage de la piraterie pour m'être donné la peine de la lire il y a de cela ~1an.
                          </ma petite vie>

                          Pour revenir à notre problème de licence by-nc-sa : votre interprétation et celle de la page de tuxfamily que vous citez n'engage que vous et ne correspond pas au texte de la licence. Sans que je contexte vos propos je suis très loin d'être certain qu'ils soient justes.

                          Vous désapprouvez le -nc. Libre à vous --- C'est pourtant le fondement et l'origine du droit d'auteur tel que nous le connaissons. Le saviez-vous ? Si non, je me permet de vous recommander un excellent ouvrage qui en discute et que vous trouverez assez aisément. Il s'inititule Du bon usage de la piraterie et est écrit par F. Latrive :-). Quant à moi je ne saurais partager votre conception du monde. En effet à chaque message vous insister pour faire l'amalgame entre toutes les créations immateriels. C'est un choix qui constitue la racine de nos divergences. Et comme il ne s'agit que d'une question de goût apparemment (je ne suis apparemment pas plus sensible à vos répétitions que vous à mes arguments), cela ne se discute pas assurèment. Au moins ce petit échange épistolaire à eu le mérite de nous permettre de mieux nous comprendre.

                          Cordialement,

                          « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

                          • [^] # Re: Exception pour les livres

                            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                            Ca fait beaucoup de bêtises écrites en une fois. L'énervement ne fait pas bien les choses...

                            Vous désapprouvez le -nc. Libre à vous

                            Je suis pour le libre, et le -nc fait que le livre est gratuit, mais pas libre.
                            Au niveau logiciel, c'est comme Winamp : vous pouvez le partager, c'est gratuit, mais rien d'autre.

                            (...) et que vous trouverez assez aisément.

                            Oui, c'est le même argument pour Winamp : je peux le trouver et le télécharger facilement. Mais c'est pas libre.7

                            Pour revenir à notre problème de licence by-nc-sa : votre interprétation et celle de la page de tuxfamily que vous citez n'engage que vous et ne correspond pas au texte de la licence.

                            Et le texte de la licence dit quoi? Que je ne peux faire d'usage commercial. Tous les exemples de Tuxfamily sont des exemple de "commercial". C'est un problème de français la...

                            Vous aimez le gratuit, libre à vous (comme vous dites), moi j'aime le libre, c'est tout. On a une divergence, ça ne me pose pas de problème. Ce qui me pose un problème est le fait que vous croyez que vous pouvez partager ce bouquin, ce qui faux, puisque le partage est uniquement possible si on rempli des critères bizarres (genre la petite étoile dans les publicités). C'est juste un problème de français : quand on dit qu'on est libre de partager, c'est sans exceptions. La, c'est que sous exception, donc on est pas libre de partager. On est juste libre de partager si on ne fait pas d'usage commercial. Le "si" fait que on est pas libre de partager (sans "si"). Ce n'est pas moi qui le dit, c'est la licence. Je vous ai déja mis le lien de la licence et de son résumé.

                            N'affirmez pas des choses fausses (vous n'avez pas le droit de le partager, c'est écrit dans la licence, et dans le résumé de la licence : vous avez le droit de partager si vous n'avez pas d'usage commercial). Si vous voulez dire qu'il est partageable sous conditions, ben dites "je peux le partager si j'en fais pas d'usage commercial". C'est long, mais c'est la seule vérité.

                            Vous désapprouvez le -nc. Libre à vous --- C'est pourtant le fondement et l'origine du droit d'auteur tel que nous le connaissons.

                            Ca, c'est vous qui le dites. C'est aussi ce que dit Microsoft pour contrer Linux. Vous utilisez des arguments des anti-libres, pourquoi pas... Je ne les prends pas, que ce soit dans le logiciel ou dans les livres. Je n'aurai pas imaginé que les anti-libres arriveraient à rentrer par la petite porte (celle de l'art) pour créer des amalgames sur ce qu'est le "libre".
      • [^] # Re: Pas le même genre mais sur le sujet

        Posté par  . Évalué à 1.

        Heuu la première ligne de la page de téléchargement dit le contraire http://www.freescape.eu.org/piraterie/complet.html

        "Le livre est couvert par une licence Creative Commons,"
        • [^] # Re: Pas le même genre mais sur le sujet

          Posté par  . Évalué à 4.

          Une Creative Commons by-nc-sa, donc non libre. C'est effectivement bien marqué :-)

          C'est l'équivalent d'un freeware (en très raccourci).

          ­La faculté de citer est un substitut commode à l'intelligence -- Somerset Maugham

          • [^] # Re: Pas le même genre mais sur le sujet

            Posté par  . Évalué à 2.

            pourquoi ? Un freeware dont on ne dispose pas des sources, que l'on ne peut pas modifier, et qui peut être utilisé dans un contexte commercial et marchand, vous trouvez que c'est pareil que du cc-by-nc-sa ?

            Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

  • # not found

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    Le lien dans l'article http://jean.nu/view.php/page/Autonomy/the_autonomy_project est mort
    • [^] # Re: not found

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Jean-Michel Smith a réorganisé ses sites web : voir http://autonomyseries.com/
      Je n'ai pas retrouvé de lien vers le PDF en anglais en revanche :/ je dois l'avoir sur mon disque pour le remettre à disposition au besoin.
  • # C'est moi ou

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -2.

    on voit le résultat de la mini-enquête faite à l'occasion des dix ans de linuxfr où pas mal de gens demandaient à linuxfr de devenir un slashdot-like.
  • # tout cela serait pertinent....

    Posté par  . Évalué à 4.

    Si les activités de recherche n'étaient pas exclus des actes de contrefaçons par toutes les législations (Europe et US). Donc les universités se moquent de la liberté d'exploitation vis à vis des brevets de tiers...
    Les brevetscémal parfois, mais connaitre ce dont on parle cémieux
    • [^] # Re: tout cela serait pertinent....

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      En même temps c'est un livre de science fiction, donc on peut supposer que dans le monde qui y est décrit les activités de recherche ne seraient plus exclus des problèmes évoqués. D'ailleurs, un petit amendement en douce pendant un débat sur la chasse et la pêche et ça serait réglé.
    • [^] # Re: tout cela serait pertinent....

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Je me suis la même remarque. Sans compter que les recherches en mathématiques et physique théorique ne peuvent pas être breveté du tout.
      Bon évidemment, c'est une fiction, donc on peut toujours imaginer ce que veut. Reste à savoir si le public trouve cela crédible ou pas.
    • [^] # Re: tout cela serait pertinent....

      Posté par  . Évalué à 1.

      J'ajouterai : et même plus !

      Non seulement les chercheurs se moquent pas mal des brevets déposés (qui ne feront que leur empêcher de déposer le leur si jamais ils améliorent un brevet existant), mais en principe les brevets garantissent même que tout le monde aura accès aux informations qui y sont consignés. On le rappelle régulièrement ici, mais le principe du brevet c'est de protéger une invention d'un côté, mais aussi de forcer son inventeur à en révéler le principe (je ne veux pas polémiquer sur ce que c'est devenu).

      Bref, les chercheurs ont accès aux "principes" des inventions/découvertes et n'ont pas à se soucier de violations quelconques.

      C'est le bon côté de la médaille, le revers c'est que la recherche publique, comme les autres, veut breveter à tort et à travers et que l'on donne des droits d'exploitations exclusifs à des entreprises privés (généralement détenu par le chercheur à l'origine de la découverte). Ce qui froisse, c'est que les recherches d'origines ont été payés par des fonds publics. Peu de frein pour les chercheurs, mais pas mal de frein pour tous les autres.
  • # Tiens, à propos de brevets...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Ça me rappelle qu'une déchetterie est restée en panne des années à Gien parce que l'entreprise qui détenait les brevets avait fait faillite... D'après certains, les brevets seraient les amis de l'innovation... En tous cas, ils ne sont pas les amis de la bonne utilisation des moyens publics et de la protection de la nature :-(
    • [^] # Re: Tiens, à propos de brevets...

      Posté par  . Évalué à 3.

      Si l'entreprise qui détenait les brevets a fait faillite alors il n'y a aucune raison pourque cela empèche qui que ce soit d'exploiter. Au contraire, l'entreprise fait faillite, ne paie plus les annuités nécessaires au maintien du brevet et l'invention tombe dans le domaine public. Donc tout le monde peut l'utiliser.
      • [^] # Re: Tiens, à propos de brevets...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Tout à fait, et pour se faire l'avocat du diable, s'il n'y avait pas eu brevet, il n'y aurait pas eu divulgation du procédé ( le secret industriel est la principale alternative au brevet pour protéger son invention) et donc probablement oubli.
  • # C'est léger...

    Posté par  . Évalué à 0.

    "Un soleil de plomb s'abattait avec lourdeur sur la poussière des champs de soja GenoSoyTM Monsanto. Les rangées d'une rectitude parfaite, desséchées par la chaleur écrasante, s'étendaient à perte de vue."

    Il semblerait que l'auteur ait une tendance répétée à dire plusieurs fois la même chose, à l'aide d'adjectifs multiples et de sens proches, ce que l'on appelle la répétition, ou encore la répétition.

    Je n'ai rien contre la répétition en vérité, mais je ne suis pas sûr que dans ce cas cela serve le texte
    • [^] # Re: C'est léger...

      Posté par  . Évalué à 5.

      C'est libre ;) tu peux le corriger/forker/republier ta version :)
      • [^] # Re: C'est léger...

        Posté par  . Évalué à -2.

        marrant! :-))

        (Mais j'ai trop de respect pour la parole des individus, désolé)
        • [^] # Re: C'est léger...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          [mode philo]
          La parole ne mérite pas le respect, l'individu si.
          [/mode]

          C'est bien domage car c'est justement grâce à la critique (et aux patches qui vont avec) de personnes plus sensibles à ce genre de problèmes que les livres sous licences libres peuvent évoluer. C'est d'ailleurs leur grande force par rapport aux textes "propriétaires", eux une fois écrits ils n'évoluent plus.

          Par évolution successives, on pourrait à terme voir un texte libre devenir tellement bon qu'il mériterait un Goncourt (pas que ce soit une marque de qualité mais plutôt de reconnaissance publique). Le future c'est (peut-être) ça aussi !
    • [^] # Re: C'est léger...

      Posté par  . Évalué à 4.

      J'ai lue ce bouquin, l'histoire est excellente, en tout cas elle m'a passionné.

      Allez tous vous faire spéculer.

    • [^] # Re: C'est léger...

      Posté par  . Évalué à -1.

      "J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ;
      L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd.
      Mon esprit est pareil à la tour qui succombe
      Sous les coups du bélier infatigable et lourd.
      "

      Tu dois préférer les sources de linux à Beaudelaire. Si on doit se réjouir de la comparaison du code aux auteurs littéraires, on ne peut que s'affoler de l'inverse.

      http://jojolepetitsavoyard.centerblog.net/rub-poeme-2.html
      http://www.kernel.org/pub/linux/kernel/v2.6/patch-2.6.26.5.b(...)
      • [^] # Re: C'est léger...

        Posté par  . Évalué à 1.

        Et non je réfère mille fois Flaubert, Baudelaire, Rimbaud, Kafka, Beckett et des centaines d'autres, au code. J'ai fait des études littéraires, et non des études scientifiques.

        C'est drôle d'être moinsé pour une remarque stylistique. Je suis assez étonné du peu de discernement que vous avez en face de ce morceau de texte. L'auteur aurait pu se casser la tête pour dire autrement la même chose, en insistant sur un soleil qui écrase, sur des tracteurs, sur des formes ou sur un mouvemlent lent dans le paysage... En fait je ne vois pas ce que la répétition apporte sinon un surcroît de lourdeur (justement). Je comprends ce désir chez l'auteur, mais cela tourne en rond, car visiblement la description n'est pas son fort (du moins pas dans cette phrase!) mais l'action se ré-engage tout de même avec un certaine vigueur après ces phrases engoncées.
        En fait je pense que le peu d'esprit qui se trouve dans cette description est aussi à mettre au crédit que visiblement l'auteur a une vision déjà déterminée de ce qu'il veut regarder. Le Méchant monde actuel,n Monsento, etc. Il a un regard idéologique pour preuve il n'a même pas besoin de décrire le monde ou de le dépeindre, il suffit de dire et répéter...
        Chacun ses goûts.

        Voilà de quoi continuer à moinser avec vigueur celui qui ose critiquer! Le vilain! rôô...
        • [^] # Re: C'est léger...

          Posté par  . Évalué à 1.

          Sur le texte, sa description est plausible. En de tels lieux on est accablé par une chaleur insupportable, celle qui sèche les plantes et le sol. Evidemment Balzac l'aurait décrit en 10 pages, mais était payé en conséquence.
          Du reste on peut retrouver ces "TM" chez Maurice Dantec par exemple, il peut représenter à la fois une crainte, une volonté de dénonciation, et l'appartenance à une culture.

          Sur le "goût", il explique à lui seul l'amplitude des critiques pour un même texte : l'un le trouve excellent et l'autre médiocre; chacun possédant sa pile de diplômes littéraires et autres autorités livresques, ou pas.

          Ta critique m'est apparue aussi aride que ce qu'elle s'appliquait à critiquer. Celui qui moinse ne doit pas même avoir cette considération.

          Baudelaire oui, c'est beau... ;)
          • [^] # Re: C'est léger...

            Posté par  . Évalué à -1.

            Oui tu as raison j'ai écrit ma critique comme une patate. Une pure catastrophe!
            Sur le propos je ne retire rien. Balzac en aurait écrit 10 pages mais ces pages auraient été intéressantes, ouvertes. Il me semble que c'est un texte où la vision, où l'idée, est pré-existante à la littérature. Je préfère ce conseil : "Dans ton combat contre le monde, secondes le monde"
      • [^] # Re: C'est léger...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Toi aussi, puisque tu écorches son nom.
    • [^] # Re: C'est léger...

      Posté par  . Évalué à 2.

      Ce passage me semble tout à fait correct d'un point de vue stylistique. L'auteur veut insister, et la répétition est le moyen choisi pour ce faire. Étant donné qu'il répète des idées sous des formulations différentes, cela ne pose pas de problème. Ce qui est à bannir, c'est la répétition d'un même terme, ce qui n'est pas le cas ici.
  • # Agriculture

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Les rangées d'une rectitude parfaite, desséchées par la chaleur écrasante, s'étendaient à perte de vue.

    Ca me fait penser à une intervention fort intéressante bien que très résumée de Claude Bourguignon à propos de l'agriculture française actuelle :

    http://www.youtube.com/watch?v=vzMhB1fgWew

    Nous sommes déjà dans le futur.
  • # News ?

    Posté par  . Évalué à 4.

    Je ne comprends pas trop ce qui est annoncé dans cette news.
    Ça fait belle lurette que ce bouquin a été écrit, et même que la traduction française a été lancée.
    Est-ce qu’il s’agit aujourd’hui de la première traduction intégrale ?

    Cela dit, j’attends le deuxième volume avec impatience !
  • # Dans le même genre d'idée...

    Posté par  . Évalué à 1.

    Dans le même genre d'idée, il y le recueil de nouvelles de Pierre Bordage Nouvelle vie™ parut aux éditions Atalante.
  • # Est-ce qu'il est édité ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    Est-ce qu'il est possible d'acheter une copie papier avec une jolie couverture et tout ?
  • # Dans le même genre ...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Le droit de lire : une courte histoire dystopienne par Richard Stallman, publié dans la parution de février 1997 de Communications of the ACM (volume 40, numéro 2).

    http://www.gnu.org/philosophy/right-to-read.fr.html

    Adhérer à l'April, ça vous tente ?

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