Suite de l'affaire des Landes

Posté par  . Modéré par Benoît Sibaud.
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7
juin
2002
Microsoft
Suite à l'article sur « Dans les landes : un collégien, un portable », j'ai écrit, comme un certain nombre d'autres, au conseil général des Landes.
Je vous fais part des réponses (voir fichier joint).

Que peut-on faire pour que des SSLL (Sociétés de services en logiciel libre) répondent aux appels d'offres ? From: Bernard Lang
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Reply-To: Bernard Lang
Date: Thu, 6 Jun 2002 23:05:24 +0200
To: Pierre-Louis Ghavam / Conseil Général des Landes , yann à cactuspro.com, lgc à kinoa.com, francois à libertel.org, alain.coulais à ias.u-psud.fr, shad à netcourrier.com, francois à fdesar.net, david.laine à free.fr, claude à l-arbre-aux-papiers.com, lionel.dallapace à free.fr, bagattin à altern.org, Olivier.Langella à pge.cnrs-gif.fr, hnogueira à april.org
Cc: Bernard Lang
Subject: Re: CG40 : Mise au point entre "Vous" et moi


Bonsoir tout le monde,

Je ne peux que confirmer ce qu'écrit Pierre-Louis Ghavam.

J'ajoute que, alors que je m'inquiétais d'un manque d'ouverture des
strategies d'équipement, il en avait très ouvertement discuté avec
moi.

Pierre-Louis est ouvert à toutes les propositions, encore faut-il
qu'on lui en fasse. Comme n'importe quelle autre offreur, il nous
arrive de ne pas être présent sur ces marchés ... mais les
responsables ont à faire avancer leur travail, quelles que soient les
réponses, ou les absences de réponses.

Peut-être était-ce à moi de m'assurer, après la publication de
l'appel d'offres, qu'il y était fait suffisamment de publicité.
J'étais malheureusement en voyage pour 10 jours au moment de ce
courrier (j'ai même loupé la Linux-expo), et j'ai comme d'habitude été
quelque peu debordé à mon retour ... si cela peut servir d'excuse.

Ce qui est certain, c'est que le jeu a été joué honnêtement, et que
nous n'avons pas été présents. Même à nous, il nous arrive de nous
planter. Je propose qu'on laisse Pierre-Louis faire son travail
tranquillement.

Amicalement à tous, Pierre-Louis inclus, bien entendu.

Bernard

PS vous pouvez y aller, j'ai mon costume en amiante.
mais épargnez Pierre-Louis ... comme vous savez, à l'approche de
l'été, les flammes ne sont guères recommandées dans les Landes.

On Thu, Jun 06, 2002 at 10:16:37PM +0200, Pierre-Louis Ghavam / Conseil Général des
Landes wrote:
> Bonsoir tout le monde,
>
> En deux jours, pres de 30 messages perso... Plus ceux sur le forum de
> landesinteractives.net, plus ceux sur linuxfr.org : c¹est super de discuter
> avec vous ! Mais là, sorry, je fais un mail général.
>
> On vit vous et moi en démocratie. Je respecte vos opinions et vous confirme
> que je n¹ai ni excuses, ni de tir a rectifier.
>
> Votre discours sur les Logiciels Libres (GPN-Linux) pour être plus fort
> devrait, me semble t il, avoir le soutien de quelques SSII (sociétés
> informatiques) qui acceptent de répondre aux procédures des marchés publics
> lancées par les collectivités comme la mienne... Je ne peux que constater
> qu¹a deux reprises l¹an passé et cette année, ce ne fut pas le cas : dans
> ces conditions, comment voulez vous que j¹installe ce que l¹on ne me propose
> pas ?
>
> Vous pouvez vérifier nos marchés proposaient l¹alternative :
> http://www.landes.org/marchespublics/default.asp
>
> Aucune société n¹a répondu avec des LL... Où voulez vous que j¹aille les
> chercher ? Ce n¹est pas une réponse de ³faux cul², c¹est la vérité vraie des
> contraintes administratives (ceux qui parmi vous travaillent au CNRS ou dans
> des organismes publics le savent bien)
>
> Confidence, entre nous : j¹avais transmis ces cahiers des charges a Bernard
> Lang le 25 janvier 2001 (je le mets en copie, en toute amitié)
> > ------ Message transféré
> > De : Pierre-Louis Ghavam / Conseil Général des Landes
> >
> > Date : Fri, 25 Jan 2002 01:23:37 +0200
> > À : Bernard Lang
> > Objet : CG40 : version beta de mes marchés
> >
> > Salut Bernard,
> >
> > Comme promis je t¹adresse pour info, commentaires, avis... Trois marchés que
> > le CG des Landes va lancer en fin de semaine prochaine (matériel, logiciel et
> > formation-maintenance des serveurs)
> >
> > OS des portables : Mac OS X ou Win 2000 Pro
> >
> > OS des serveurs : c¹est ouvert, puisqu¹il convient au candidat de nous
> > proposer un machin clé en main (hard + soft + licences éventuelles + services)
> > : Linux (peu importe la distribution) ou Win 2000 serveur (je me tate pour
> > rajouter le Mac OS X serveur...)
> >
> > OS des plateformes de sécurité : c¹est ouvert, mais déjà quelques vues sur un
> > produit ³libre et ouvert² que pousse l¹Educ Nationale et qui est installé par
> > Bull (EOLE de l¹academie de Dijon je crois)
> >
> > Pas d¹ESV ou de surcouches réseaux : pas encore murs, je ne veux pas continuer
> > a me planter en essuyant les platres... On verra plus tard, si c¹est utile
> > dans un marché séparé (j¹ai rencontré mes homologues savoyards a deux
> > reprises, c¹est pas mal ce qu¹ils font, meme s¹ils cherchent une entreprise
> > qui puisse commercialiser leur savoir faire et assurer la maintenance) Urgent
> > d¹attendre donc.
> >
> > Ah, si tu ne vois pas de suite bureautique dans le marché logiciel c¹est
> > normal, on part sur la StarOffice (sauf coup de théatre de dernière minute !)
> >
> > Bonne lecture (désolé de n¹avoir pu te les communiquer plus tot, mais on
> > travaille dessus depuis 3 semaines et on a pas encore terminé tu le verras à
> > des annotations internes ; mais si j¹attend de le boucler, cela ne sert plus
a
> > rien de te l¹adresser, puisqu¹une fois fini JE N¹Y TOUCHE plus tellement ca me
> > sort par les yeux.)
> >
> > Amicalement,
> >
>
> Merci de bien vouloir relayer ce mail auprès de vous. Je ne rentre que mardi
> matin au CG, j¹espère ne pas découvrir 950 mails dans ma boite ;-))
>
> Bien cordialement à vous toutes et tous,
>
> Pierre-Louis GHAVAM - pierrelouis.ghavam@cg40.fr
> Chef de service
> Technologies de l'Information et de la Communication
> Conseil Général des Landes
> 23 rue Victor Hugo 40025 MONT-DE-MARSAN cedex
> tel. directe 05 58 05 41 13
> tel. standard 05 58 05 40 40 poste 8055
> télécopie 05 58 05 41 83
> mobile : 06 86 68 70 41
> http://www.landes.org - http://www.landesinteractives.net
>

--
Non aux Brevets Logiciels - No to Software Patents
SIGNEZ http://petition.eurolinux.org/ SIGN

Bernard.Lang@inria.fr ,_ /\o \o/ Tel +33 1 3963 5644
http://pauillac.inria.fr/~lang/ ^^^^^^^^^^^^^^^^^ Fax +33 1 3963 5469
INRIA / B.P. 105 / 78153 Le Chesnay CEDEX / France
Je n'exprime que mon opinion - I express only my opinion
CAGED BEHIND WINDOWS or FREE WITH LINUX

Aller plus loin

  • # prems

    Posté par  . Évalué à -10.

    Si jamais une SSII veut ouvrir un bureau dans les Landes (à Tyrosse tant qu'à faire ...) pour mieux répondre à l'appel d'offre la prochaine fois, je suis preneur ...
    • [^] # Re: prems

      Posté par  . Évalué à 10.

      La prochaine fois, ce ne sera pas forcement dans les Landes. Simplement, il faut etre attentif a un eventuel nouvel appel d'offre si l'experience fait des emules!

      Le bonjour chez vous,
      Yves
  • # Triste réalité

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    L'ordinateur pour tous les écoliers est une décision politique qui ne s'est pas assez appuyée sur des compétences techniques, que ce soit sur le plan informatique ou pédagogique. De plus, elle est arrivée un peu trop tôt.

    Nous avions bien proposé Abuledu http://abuledu.org/(...) à Pierre-Louis GHAVAM, mais à cette époque là, la version 1.0 n'était pas finalisée.
    Le plus triste, c'est qu'il est plus sécurisant pour les édiles d'e d'enrichir l'homme le plus riche du monde que d'aider le développeur principal d'Abuledu qui a du mal à boucler ses fins de mois.
    • [^] # Re: Triste réalité

      Posté par  . Évalué à -1.

      Les appels d'offres, c'est quand même du n'importe quoi !

      Sous pretexte que l'on ne recois pas de réponses, on prefere payer 10 fois plus chers ?

      Employer 1 personnes pour faire une étude d'un mois reviendrai par particulierement chers, et permettrai d'adapter beaucoup plus cahier des charges ! Evidemment, il faudra êter capable de prendre assez impartial dans le choix.

      Il faut aussi voir à qui a été diffusé l'appel d'offre. Parce que les SSII de la capital sont tout à fait capable de répondre à ce genre d'appels, mais je présume qu'elles ne l'ont jamais recu, cet appel d'offre.

      En gros, tout cela pour dire que toutes les conditions été réunies pour la solution adoptée.
      • [^] # Re: Triste réalité

        Posté par  . Évalué à 10.

        >Sous pretexte que l'on ne recois pas de >réponses, on prefere payer 10 fois plus chers ?

        C'est pas n'importe quoi, c'est la loi !

        Quand à la diffusion des appels d'offres, ils sont accessibles à tous. Et les collectivités locales ne les envoient pas, elles les publient.
        Pour y avoir accés, il suffit de se procurer les magazines officiels où les appels sont publiées. Désolé, j'ai oublié le nom :)

        Vraiment, être aussi éloigné de la réalité c'est pas sérieux.
        • [^] # Re: Triste réalité

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

          Pour y avoir accés, il suffit de se procurer les magazines officiels où les appels sont publiées. Désolé, j'ai oublié le nom :)

          Journal Officiel (que l'on peut consulter sur http://www.legifrance.gouv.fr(...) )
          et les Bulletins Officiels des différents ministères consultables, au moins pour certains, en ligne sur les sites des ministères.
        • [^] # Re: Triste réalité

          Posté par  . Évalué à 9.


          C'est pas n'importe quoi, c'est la loi !


          Parce que le fait d'etre une loi, ca empeche d'etre n'importe quoi ? En France, on a une loi qui interdit d'appeler son cochon Napoleon (*)

          Quant au fait que les appels d'offres sont publies au jo, ca n'empeche que les choix resultants me semblent souvent mauvais ! Il faut pouvoir repondre a l'appel d'offre avoir le bon vocabulaire, le bon feeling.. La ou j'etais ils payaient (il y a 6 mois) 20kf pour des mauvais PC (PC Compaq, chipset i820), pourtant c'etait le resultat d'un appel d'offre !


          (*) A verifier, entendu sur France Info, il y a quelque temps.
        • [^] # Re: Triste réalité

          Posté par  . Évalué à 10.

          > Quand à la diffusion des appels d'offres, ils sont accessibles à tous. Et les collectivités locales ne les envoient pas, elles les publient.

          Ne soit pas si naïf. Combien de sociétés ont les moyens (en temps) de consulter régulièrement le JO ? uniquement les plus grosses. Les petites ne le consultent pas car de toutes façons elles n'ont quasiment aucune chance.
          Et il ne faut pas rêver, les appels d'offres ne sont pas aussi "libres" qu'on pourrait le croire. Les sociétés "susceptibles" d'avoir le marché, sont consultées sans devoir lire le JO.
          Enfin, pour travailler moi-même dans une société avec "pignon sur rue", il arrive parfois que les clients nous rappellent "parce qu'ils aimeraient bien travailler avec nous", mais la propal qu'on leur a faite ne tient pas la route, si on peut la refaire...

          En bref, s'il y avait réellement une volonté de faire appel au libre, des démarches auraient été faites en ce sens, marché officiel ou pas.
          • [^] # Re: Triste réalité

            Posté par  . Évalué à 10.

            Si je pêche par naïveté, là tu tombes dans le "tous pourris". Et puis c'est quand même le boulot des commerciaux que de surveiller les appels d'offres, non ?
            • [^] # Re: Triste réalité

              Posté par  . Évalué à 6.

              Bof... les marchés publics, c'est assez spécial.
              Si je me souviens bien, il peut y avoir des conditions sur la forme et le contenu de la réponse qui sont assez contraignants. Il faut "les pratiquer" pour être en mesure de répondre comme il faut.

              Après, je ne suis pas un spécialiste, mais l'argument "ils n'ont pas répondu" est un peu fallacieux, ils peuvent rajouter "et de toute façon, on en a rien à foutre".
              Ils sont polis, mais il reste qu'ils n'ont rien fait pour faciliter l'entrée de solutions libres.
          • [^] # Re: Triste réalité

            Posté par  . Évalué à 10.

            Pour avoir accés au JO tous les jours,
            il suffit de s'incrire à la liste de diffusion de http://www.legifrance.fr/(...) et de consulter sa bal régulièrement (tous les jours).
            Quand on ne sait pas, on se tait.
            • [^] # Re: Triste réalité

              Posté par  . Évalué à 1.

              Oh, mais alors si il suffit de s'abonner à la liste de diffusion, c'est facile !
              Et ensuite, il n'y a plus qu'à décrocher son téléphone pour répondre !
              Soyons sérieux, il ne suffit pas de lire l'annonce, il faut aller chercher le dossier de consultation, réfléchir à plusieurs sur la demande,
              passer quelques (nombreux) jours à élaborer une solution, pendant ce temps là on ne fait rien d'autre, et ensuite la soumettre, en sachant qu'il y ait des chances pour que le contrat ait été attribué "officieusement" avant la publication sur le JO.
              Je ne sais pas de quoi je parle ? Ma société a répondu à quelques annonces, en pure perte. C'est une relation commerciale comme une autre, agrémentée de quelques complications politiques. Si on a pas de contacts au niveau de l'administration, ça reste un exercice qui a peu de chances d'aboutir.
              Ce qui fait qu'on se concentre sur les marchés privés la plupart du temps.
        • [^] # Re: Triste réalité

          Posté par  . Évalué à 10.

          Veuillez m'excuser de "pénétrer" chez vous, mais c'est juste pour apporter une précision administrative :
          Effectivement les appels d'offres sont publiés (=ils sont publics) c'est la loi. Ils le sont dans le BOAMP (bulletin officiel des annonces de marchés publics) si leur montant est inférieur à 4,5 M F (en euros, je m'en souviens plus du montant). Le délai qui cours pour la réponse est alors de 21 jours minimum, pour un appel d'offres ouvert (= non restrictif avec des sociétés choisies à l'avance)

          Pour les appels d'offres suppérieurs à ce montant, les appels d'offres doivent être publiés au BOAMP et dans le JOCE (journal officiel de la communauté européenne). Il y a un site en 15 langues (j'ai pas l'adresse). Le délai pour la réponse est alors de 52 jours minimum pour un appel d'offres ouvert.

          L'appel d'offres du Conseil général des Landes, vu les montants était un appel d'offres européen c'est a dire beneficiant d'une publicité (et de réponses pouvant etre faites) dans 15 pays. Les 52 jours entre le dépot de la "publicité" et l'ouverture des plis donne le temps aux sociétés de bosser, de prendre contact et de poser des questions (voir sur www.landes.org/marchespublics) et de traduire leur réponse en francais (désole, je ne lis pas autre chose...).

          Donc on a X réponses dans des enveloppes; On réunit la CAO (commission d'appel d'offres, composée des élus et des services techniques) et on ouvre la "premiere enveloppe" c'est à dire celle qui présente la société, son chiffre d'affaire, le nombre de ses employés, ses références antérieures, son réglement URSSAF, l'attestation qu'elle n'emploi pas de personne "au noir", et quelques autres papiers que j'oublie... Dans cette première enveloppe, il n'y a pas de prix. On juge juste, mais c'est capital de la solidité de l'entreprise qui répond avec l'idée : si on l'a retient, qu'on l'autorise à "candidater" aura t elle les capacités (financières, humaines, dettes...) de pouvoir répondre ? Si par exemple (désolé de détailler, mais visiblement certain en ont besoin !) une société nous dit "avec 3 personnes et un CA (chiffe d'affaire) de 10 OOO euros l'an passé, je prétends pouvoir vous installer 58 serveurs en GPN-Linux et vous les déployer dans 29 collèges sur 15 jours", l'administration peut dire STOP : je pense que la société X n'est pas capable de faire ce qu'elle prétend faire, n'examinons pas l'offre.

          En fait, l'offre financière et le mémoire qui décrit comment la société va s'y prendre sont contenus dans la "seconde enveloppe". Toutes les candidatures qui ont été acceptée à l'issue de l'examen de la première enveloppe, doivent faire l'objet d'un examen détaillé de leur offre.

          Cet examen donne lieu à un rapport d'une commission technique qui est présentée devant la CAO (deux semaine - un mois plus tard : le temps de faire l'examen des offres !). La CAO est souveraine, elle peut refuser le rapport de la commission technique (rare !) elle peut demander un supplément d'information, eventuellement une audition des candidats qui viennent "présenter en personne" leur offres, elle peut suivre les propositions de la commission technique.

          Ce n'est pas fini, les papiers administratifs sont tous (depuis l'accusé réception de l'envoi au BOAMP ou au JOCE, jusqu'au proces verbal de la CAO) envoyés à la Préfecture au "Controle de légalité" qui controle la légalité des pièces qui lui sont soumise et qui, le cas échéant, peut annuler une procédure d'appel d'offres (et la tu pleures, car tu recommences tout à zéro…), ou l'accepter et tamponner les pièces.

          A ce moment la seulement, on fait signer le Président (qui engage les crédits de la collectivité) et on notifie le marché à la société.

          Délai entre la publicité et la réponse : 52 jours
          Délai d'examen des offres en CAO : 3 semaines -un mois
          Délai de controle de légalité et notification : une, deux semaines

          Travail de la société (sans avance, sauf l'avance forfaitaire de 5% du marché, pas plus, c'est la loi) et enfin apres la Mise en Ordre de Marche (MOM) la Vérification d'Aptitude (VA) et la Verification de Service Réel (VSR) la collectivité paie à J+45...

          Allo, z'etes toujours là...
          Est-ce que vous avez toujours qq'un pour candidater, maintenant que vous savez de quoi il retourne ?
          Ben moi, je n'en avais pas (sauf grosses SSII : Allium, Econocom, Computacenter... des "bébés" qui pèsent plus de millions d'euros de CA consolidés) et pourtant, c'est 100% la procédure légale que je vous ai décrite.

          Comprenez moi bien, moi perso, j'ai rien contre votre combat (politiquement, je le trouverai même plutot juste...) mais je ne peux pas, en tant que "patron" du service informatique m'assoir sur ces procédures. C'est la loi et je l'applique.

          A+
          PL Ghavam
          • [^] # Re: Triste réalité

            Posté par  . Évalué à 2.

            Donc on a X réponses dans des enveloppes; On réunit la CAO (commission d'appel d'offres, composée des élus et des services techniques) et on ouvre la "premiere enveloppe" c'est à dire celle qui présente la société, son chiffre d'affaire, le nombre de ses employés, ses références antérieures, son réglement URSSAF, l'attestation qu'elle n'emploi pas de personne "au noir", et quelques autres papiers que j'oublie... Dans cette première enveloppe, il n'y a pas de prix. On juge juste, mais c'est capital de la solidité de l'entreprise qui répond avec l'idée : si on l'a retient, qu'on l'autorise à "candidater" aura t elle les capacités (financières, humaines, dettes...) de pouvoir répondre ? Si par exemple (désolé de détailler, mais visiblement certain en ont besoin !) une société nous dit "avec 3 personnes et un CA (chiffe d'affaire) de 10 OOO euros l'an passé, je prétends pouvoir vous installer 58 serveurs en GPN-Linux et vous les déployer dans 29 collèges sur 15 jours", l'administration peut dire STOP : je pense que la société X n'est pas capable de faire ce qu'elle prétend faire, n'examinons pas l'offre.

            Je voudrais bien que Monsieur Ghavam nous explique pourquoi :

            1. pourquoi une société qui travaille pour des Ministères n'est pas digne de travailler pour le Conseil Général des Landes
            2. pourquoi une équipe de 4 personnes encadrées par des ingénieurs expérimentés n'est pas capable de déployer 58 serveurs sous GNU/Linux dans un rayon de 100 km en 15 jours
            3. pourquoi la création de 2 emplois à Mont-de-Marsan pour la maintenance de ses serveurs pendant 3 ans n'est pas, à ses yeux, un critère suffisant pour ouvrir la deuxième enveloppe de l'appel d'offre
            4. pourquoi il éprouve le besoin de laisser penser qu'il soutient les Logiciels Libres en écrivant urbi et orbi qu'il n'a pas eu connaissance d'une offre de Logiciel Libre alors qu'un accusé de réception du dossier de candidature en témoigne
            • [^] # Re: Triste réalité

              Posté par  . Évalué à 5.

              Une histoire de:

              * partenariat SSII - editeurs - contructeurs.

              C'est une invention des SSII <-> editeur/contructeurs. Outre le deal "je vends ton produit, tu formes mes salariés pendant les inter-missions", c'est aussi un moyen efficace de diffuser les responsabilités. La SSII ET l'editeur/constructeur valident la solution. On fait en sorte aussi que le client soit "éclairé".

              Quand ca ne marche pas, si le client a le courage et la tresorerie pour dégainer, ce sont les avocats qui s'en mettent plein les poches.

              * Carnet d'adresse.

              Machin est de la même promo que bidule ou encore, truc est un frère d'untel...

              * Proteger ses fesses.

              "Comment voulez vous que je me trompe puisque j'utilise une solution utilisé par 95% de la population ?"

              Quand de plus tu as lu comme moi dans le fichier ci-dessus :

              * "GPN-Linux" manque d'information
              * "comment voulez vous que j¹installe ce que l¹on ne me propose pas" désinformation.

              tu as fait le tour de tes questions. Les reponses ne sont ni techniques, ni politiques. Bref, une SSLL n'avait aucune chance.
            • [^] # Re: Triste réalité

              Posté par  . Évalué à 10.

              Monsieur Verprat,

              Je réponds à votre invitation de débat en mon nom personnel, si vous voulez un rapport officiel pour connaitre la raison du rejet de votre offre, faites-en donc la demande aupres du services des marchés publics Conseil général,

              Le Conseil général a effectivement reçu le 3 avril dernier une candidature de votre société. Vous êtes venu en personne à 8h devant mon bureau et on a eu un mal de chien à vous faire un reçu correct, je m'en souviens très bien. Vous m'avez annoncé que vous candidatiez sur deux lots : 58 serveurs et 29 plateformes de sécurité (pour chacun des lots : machines + softs serveurs et clients + services d'installation de livraison sous 15 jours dans 29 colleges). Voir le détail des prestations demandé sur http://www.landes.org/marchespublics(...)

              Vous avez raison de me corriger, je devrai dire désormais urbi et orbi : "le Département des Landes n'a pas reçu de candidatures de SSLL faites par des sociétés qui aient été jugées "sérieuses" par la Commission d'Appel d'Offres".

              Vous m'obligez, Monsieur Verprat, à dévoiler ici que la lettre que vous avez adressée au Président du Conseil général pendant la procédure d'Appel d'Offres et avant la remise des offres, proposant la création d'emplois dans le département en contre partie du choix de votre société pour les marchés a eu l'effet exactement inverse à celui escompté. Vous espériez peut-être nous faire un cadeau, vous nous avez mis dans un embarras que vous n'imaginiez sûrement pas. Seuls les critères écrits dans un ordre prédéfinis du Règlement de la Consultation de l'appel d'offre sont normalement et légalement pris en compte ; la proximité géographique n'est jamais (je dis bien jamais) un critère de sélection, les avantages de "création d'emploi" non plus... D'autres, plus personnels, encore moins !

              Pourquoi ? Mais parceque cela s'apparente à un terme de droit équivalent à la "tentative de corruption" ou à de la "prévarication"... La création d'emploi est une chose sérieuse, les marchés publics le sont tout autant, et de lier les deux en écrivant que vous créeriez des emplois si vous étiez retenu, tombe sous le coup de la loi.
              Oh, sans doute, l'avez-vous écrite de bonne foi (avec une copie à mon nom, j'en étais ravi !) dans une méconnaissance totale des règles administratives, juridiques et des marchés qui interdisent à une collectivité de rencontrer un soumissionnaire avant le dépôt de l'offre et de lui faire la moindre proposition. Or, vous êtes venu rencontrer mes services avant la remise des offres et vous nous avez écrit cette "fameuse" lettre. J'étais tellement "ravi" que j'ai vraiment préféré l'oublier, lorque j'ai écris la phrase qui vous a énervée.

              Nous n'avons pas eu le loisir d'examiner votre offre, c'est la raison pour laquelle je pourrais maintenir cette phrase qui vous a énervée "aucune société n'a répondu avec des LL", puisqu'aucune n'a franchi le pas de la seconde envelloppe.
              Pourquoi ? Pas à cause de la lettre... Mais parce que la Commission d'Appel d'Offres qui comprend les conseillers généraux (les élus), un représentant de la DDCCRF des Landes, le Payeur Départemental, les services financiers du CG (je n'en fais pas partie, même si j'y assiste pour l'examen des dossiers de mon service) ont estimé à l'issue de l'examen de votre dossier administratif (toute la paperasserie que j'ai décrite + haut dans un post précédent) que votre société trop jeune, employant trop peu de monde au regard de notre opération, avec une surface financière en CA 2001 trop peu importante, la perenité des solutions proposées (on demande une garantie et un SAV sur 3 ans)... (d'autres raisons de ce type, je suis en WE, je n'ai pas le dossier sous les yeux) n'apportait pas les garanties nécessaires à la collectivité pour la réalisation de cette mission dans les délais impartis. A ce niveau là (premiere enveloppe) que vous ayez répondu en MS, en BeOS, en MacOS ou en Debian, CELA N'AURAIT RIEN CHANGE ! Dans la première enveloppe, il n'y a que la présentation de la societé : effectif, CA des deux dernieres années, Kbis, attestation, et références pour des missions similaires (Il n'y a pas la présentation de l'offre pour laquelle la société répond, et a fortiori pas son prix qui sont dans la seconde envelloppe)

              Je ne reviens pas sur votre fâble (je l'ai trouvée très fine, si, si), vous vous en seriez tenu là, je n'aurais surement pas fait cette réponse. Pour nos lecteurs : dans la fable, Maïté, c'est Bernard Lang que j'ai instrumentalisé en lui suggérant d'ouvrir ce forum de contre-feu.

              Eikonex a sûrement travaillé pour un Ministère, et peut-être de façon excellente, mais pas dans une volumétrie telle que décrite dans notre CCTP et dans des délais aussi courts... A la demande de "références similaires" fournis par vous à l'appui de votre réponse à l'appel d'offre, vous ne ne le mentionniez pas (toujours de mémoire, je vérifierai mardi à mon retour).

              >> 2. pourquoi une équipe de 4 personnes encadrées par des ingénieurs expérimentés n'est pas capable de déployer 58 serveurs sous GNU/Linux dans un rayon de 100 km en 15 jours
              Je vous donne l'effectif de l'équipe qui termine ce travail en ce moment : 10 techniciens, 5 ingénieurs systèmes et réseaux, soit 5 équipes de 3 personnes en simultanées. Alors, Ok, ils travaillent sur du MS2000 et pas avec des outils libres et vous auriez surement pu diminuerle temps, mais pas les équipes... L'élement "effectifs de la société au 31 déc 2001" est un élément important pour une collectivité ; presqu'aussi important que les critères financiers.

              Le Code des Marchés Publics est fait pour protéger les Services publics contre des entreprises qui ne tiennent pas les délais, qui dépassent leurs devis, qui cassent les marchés faute de ne pouvoir les honorer, qui disparaissent du jour au lendemain ne pouvant plus maintenir ou honorer les garanties SAV demandées par la collectivité... Je conçois que ces règles vous paraissent totalement idiotes et surannées, mais ce sont les règles qui régissent les marchés publics.

              Sur le fond du débat, puisque vous m'inviter à vous répondre aussi la dessus, je n'ai pas désiré tout ce tapage autour de cette opération. C'était prématuré. Je n'y étais pas prêt (les sites web n'étaient même pas à jour pour l'opération 2002 ! il a fallu travailler en catastrophe pour répondre aux médias et surtout répondre aux remarques sur les choix des logiciels. Si je ne suis pas en charge de la communication du CG, je n'ai certainement pas souhaité toute cette polémique sur ce sujet MS ou LL, qui parfois peut m'apparaître comme mineure au regard des objectifs de l'opération et des problèmes opérationnels que nous devons gérer tous les jours.

              Enfin pour conclure, ce post trop long, je n'éprouve aucun besoin de me faire passer pour un défenseur des LL, ce serait inexact. Je ne me fait pas passer non plus pour un défenseur des brevets logiciels, ce serait encore plus faux. J'essaie de trouver et de concilier le meilleur des deux en regard avec les usages des utilisateurs (petits et grands), les demandes de l'Education Nationale, les règles des marchés publics, et le budget qui a été alloué à cette opération (les arguments sont classés dans l'ordre de mes priorités).
              • [^] # Re: Triste réalité

                Posté par  . Évalué à 1.

                >> 2. pourquoi une équipe de 4 personnes encadrées par des ingénieurs >> expérimentés n'est pas capable de déployer 58 serveurs sous GNU/Linux dans >> un rayon de 100 km en 15 jours
                > Je vous donne l'effectif de l'équipe qui termine ce travail en ce moment : 10 >techniciens, 5 ingénieurs systèmes et réseaux, soit 5 équipes de 3 personnes >en simultanées. Alors, Ok, ils travaillent sur du MS2000 et pas avec des outils >libres et vous auriez surement pu diminuerle temps, mais pas les équipes... >L'élement "effectifs de la société au 31 déc 2001" est un élément important >pour une collectivité ; presqu'aussi important que les critères financiers.

                Merci de votre intervention.
                Nous apprenons que Eikonex s'est vu refuser le marché parce que cette entreprise utilisait GNU/Linux et donc pouvait effectivement faire le travail à 4 en 15 jours.
          • [^] # Re: Triste réalité

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à -4.

            Bonjour,

            Je viens de lire votre message, que je trouve clair, et réaliste.

            La communauté du logiciel libre ne participe pas à un combat,
            et tout comme le service publique, elle assure un service d'utilité publique
            au niveau national, mais aussi international ,
            en fournissant des systèmes pratiques, ouverts
            à de nombreuses administrations, et entreprises dans le monde.

            Le logiciel libre réussit à s'implanter aussi facilement parce qu'il se dégage des
            interets économiques, au profit du service, et qu'il est maintenu par des milliers de
            contributeurs qui sont garrants de sa santé.

            Nous pensons que les systèmes tendent vers un but identique,
            proposer à tout les utilisateurs d'ordinateur des outils de qualité,
            afin qu'il puisse accomplir facilement, et efficacement leurs projets.

            Je vous propose en tant que membre de l'association publico,
            d'envoyer une copie d'un système d'exploitation GNU/Linux dans le
            cadre de ce projet.

            Ce système ne doit pas être considéré comme un substitut aux systèmes
            que vous mettez en place, mais comme un outil complémentaire,
            qui vous aidera dans l'accomplissement de votre projet.

            Nous désirons donc ainsi, contribuer, et encourager votre initiative.

            @+
            Nicolas
        • [^] # Re: Triste réalité

          Posté par  . Évalué à 1.

          Je suis parfaitement d'accord avec toi les appels d'offres sont diffusés dans le JO
          Que faire de plus ? les diffuser dans le 20heures ...inconcevable...
          Chercher les SSII inconcevable aussi (trop de boites trop compliqué trop long trop cher )
          Les donner a une personne ??? et les pots de vins la corruption, l'impartialité ???
          je rappelle que le but d'un appel d'offre c de trouver le moins cher qui répondes au cahier des charges.
          • [^] # Re: Triste réalité

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            je rappelle que le but d'un appel d'offre c de trouver le moins cher qui répondes au cahier des charges

            Pas du tout, l'ancien code des marchés publics privilégiait l'offre la moins chére ("le moins disant"), désormais le critére du prix passe aprés celui de la qualité de l'offre ("le mieux disant");
            Quoi qu'il en soit, une solution libre telle que proposée par eikonex aurait pu satisfaire ce critére; il serait intéressant de connaitre les raisons qui ont fait préférer une solution non libre !
      • [^] # Re: Triste réalité

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        Such is law !

        C'est ce qui assure un pied d'egalite entre tous les intervenant possible. Moi, je trouves ca bien. Apres il y a le gros probleme de l'obsufication et du terrorisme administratif concernant le rendu des porpals. Ce probleme empeche souvent les petites SSII (et donc toutes les SSLL) de repondre aux marchés. Parce que le vocable du focntionnaire est completement different du vocable privé. Sans parler de toutes les tracasseries apporter par le fait qu'une grosse boite peut se payer un commercial ex-fonctionnaire qui va pouvoir parler la meme langue que son homologue.
  • # c'est le serpent qui se mord la queue

    Posté par  . Évalué à 10.

    Les clients comme le CG des landes nous expliquent qu'elles n'ont pas de choix chez les fournisseurs qui répondent aux appels d'offre, et en interne dans les SSII, on nous dit qu'il n'y a pas de marché => donc pas d'offre => donc pas de clients ...

    Alors, ne peut-on pas dire que c'est au marchés publics de formuler des appels d'offres plus contraignants qui alors génère les offres adéquates dans les SSII ? Ou doit-on attendre des SSII qu'elles fassent le premier pas ?
    Dans ma boite de 70 personnes, on ne prendra pas l'initiative de proposer des solutions à base de LL car le coût de formation en interne ne sera "apparemment" pas rentabilisé.

    avez-vous des idées ?
    • [^] # Re: c'est le serpent qui se mord la queue

      Posté par  . Évalué à 9.

      >Alors, ne peut-on pas dire que c'est au marchés publics de formuler des appels d'offres plus >contraignants qui alors génère les offres adéquates dans les SSII

      Et cela arrive. J'ai récement vu un appel d'offre ou l'on exigeait une solution tournant sous linux. Mais ce genre de chose ne sera pas demandé de façon général : ce que l'on veut c'est quelque chose qui fonctionne, pas forcément une plateforme donnée.

      D'un autre coté il faut voir que les appels d'offre de l'administration ne sont pas les plus simples à remplir : c'est chiant à faire a cause des procédures à la con, ca prend vraiment beauoup de temps d'obtenir une réponse et il faut un commercial qui connaisse assez bien le secteur public pour savoir ou chercher. Je comprends que des SSII préferent se focaliser sur des marchés privés ou les réponses sont bien plus rapides et faciles à faire.

      En plus ce n'est pas tout de proposer du logiciel libre, il faut encore être choisi. Et la, la question du prix joue souvent. Généralement la tactique est fort simple : on envoie un appel d'offre pour un forfait, on obtient x réponses. Sur ces réponses il y'en a forcement une qui s'est completement gourré dans les délais en les sous estimant. Et bien on prend celle la. Et on lui fait signer un truc comme quoi ils ne seront pas payé tant que tout ne sera pas livré, on peut même leur mettre des pénalités de retard. La technique n'aura plus rien à voir la dedans.

      Bref, y'a du boulot...
      • [^] # Le Fric : L'autre gros problèmes des appels d'offre public

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        Pour pouvoir répondre à un appel d'offre, sauf dérogation spéciale, il faut avoir une caution bloquée de 500KF (quand on était encore à l'euro) pour prouver qu'on a les reins solides d'après mes souvenirs.

        En plus l'état passe des contras avec paiement sur 90 jours qui sont payés avec du retard 6 mois ou plus.

        Sans compter que pour remplir un appel d'offe de l'état, il faut avoir pratiqué, car c'est super bureaucratique comme procédure, et si tu oublie une virgule :-), ton appel d'offre n'est plus valide, il faut le refaire et repasser toutes les étapes.

        grosso-modo, l'état va payer plus cher car ils ne prennent pas de risques, ils savent bien qu'ils se font arnaquer, mais la boîte peut théoriquement supporter plusieurs mois sans paiement tout en continuant à assurer le service.
  • # Le vrai problème ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    C'est vrai que c'est con de nous faire payer plus d'impôts pour payer des licenses Windows mais le plus con reste le fait de filer des portables à des collégiens :(

    Je reste sur cette idée que c'est pas avec ça qu'ils vont mieux apprendre.
    Et puis il y a des gosses qui n'ont pas les moyens ne serait ce que des papiers, crayons, cahiers et cartables potables et on va leur filer des portables ? Ca tourne pas rond tout ça :(

    L'association LinuxFr ne saurait être tenue responsable des propos légalement repréhensibles ou faisant allusion à l'évêque de Rome, au chef de l'Église catholique romaine ou au chef temporel de l'État du Vatican et se trouvant dans ce commentaire

    • [^] # Re: Le vrai problème ?

      Posté par  . Évalué à 10.

      Eh bine moi aussi, ce qui me choque en premier plan ce n'est pas le fait que les PC soient sous Win, c'est de filler des portables à des collégiens.
      Je répette un peu ce qui a été dis dans les commentaires de la dépéche précédente :
      * Les portables vont être bousillés en moins de 2 (jetté de cartable, bagarre, raquet, ...)
      * Les yeux des éléves aussi (si ils bossent vraiment avec)
      * Leur dos va aussi être bousillé (les bouquins + les cahiers + le portable)
      * Les profs ne savent pas se servir d'un PC (ni de Linux ni de Windows)
      => que vont-ils faire en cas de pb technique ?
      => qui va transmettre des connaissances aux élèves (y a-t-il que ceux qui ont déja un PC à la maison qui arriveront à se débrouiller)
      => ceux qui se débrouillent déjà en saurent 15 fois + que le prof
      => exemple : au collège j'avais une prof ds techno qui prennait peur si on tappait la commande "dir" et qui avait besoin d'un papier pour se souvenir comment lancer works (je crois qu'il falliat juste aller dans le bon repertoire et tapper works) et ça faisait une éternité que ce pauvre vieux goupil êtait là)
      * Les eleves vont installer plein de jeux, shareware, et autres conneries => les applis vont rammer, planter, ...
      * Les élèves vont en profiter pour jouer dès qu'il faudra utiliser l'ordinateur (faut pas réver ils écouteront pas plus le prof, au contraire)
      * Les programmes scolaires n'ont absolument pas été adapté au travail sur ordi.
      * Il n'existe pas gd chose comme pgme éducatif (et la moitié ne tourneront pas sous XP puisqu'ils ont été progrmmé il y a super longtemps pour DOS et ne tournent plus sur des machines modernes)
      => avant de vouloir les mettres sur des PC, il faudrait peut être développer des logiciels adaptés à l'enseignement.
      * Une fois passé en 2nde, ils auront plus de PC, qq'ils vont devenir ?
      => plus de rapport tappés (plus de correcteur orthographique), plus de courbes tracés par l'ordi (retour au papier milimétré), plus de cours distribués au format electronique (réapprendre à prendre des notes à la main)
      => et si le portable ne sert pas à ça : a quoi il sert?

      En bref, je penses qu'on aurait pu remplacer ça (pour pas + cher) par des postes fixe :
      * une salle en libre accès avec une personne compétentes tout le temps dans la salle pour surveiller et aider les élèves (de 8h du mat à 19h non-stop) avec accès à internet et un blquage correcte au niveau des warez, mp3, .... Avec une possibilité de récupérer sur CD ce qu'on a trouvé (avec vérification du contenu : juste des trucs en rapport avec l'école)
      * une autre salle dispo pour les cours (et que pour ça) avec les bons logiciels d'installés et de configurés (et personne peut venir entre les cours).
      • [^] # Re: Le vrai problème ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -10.

        il faut arreter d'etre pessimiste ...

        Toutes ces objections ne tiennent pas debout.
        Il faut faire confiance aux profs, aux élèves.

        J'imagine que s'ils veulent mettre en place ce système,
        c'est qu'il a été bien étudié avant.

        Sinon dès demain, c'est l'apocalypse.

        @+
        Code34
        • [^] # Re: Le vrai problème ?

          Posté par  . Évalué à 10.

          Je ne penses pas être pessimiste...
          j'ai été au collège c'est tout.
          Et dis moi dans toute cette liste, quelles affirmations trouvent tu abérante, lesquelles n'a tu pas testé toi même?
          Les profs débiles, les bastons, les cartables ballancés sans remord, les cartables trop lours ....t'as jamais eu ça? (dis moi vite ou tu était, ça doit être le paradis)

          Et niveau annalyse... je fait pas particulièrement confiance à l'éducation nationale en ce qui concerne l'informatique (même au niveau des filières info c'est des brèles)
          Ils ont tésté ça dans 3 collèges apparement (mais était-ils représentatifs de l'ensemble des collèges?)
          • [^] # Re: Le vrai problème ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à -7.

            Je pense tout simplement qu'on ne peut pas faire de procès d'intentions.

            Il peut y avoir des élèves soigneux, d'autres non.
            Un enfant peut très bien posé son cartable pour aller foutre
            un gnon au copain ;)) Comme toi, tu peux renverser ta tasse de café,
            sur ton clavier par inadvertance.

            Les profs peuvent réagir, et adapter le système en fonction du comportement de chacun,
            rien n'est figé. Pareil pour les problemes de santé (..)

            Quant aux agressions, raquets, etc ..., c'est pareil, ça dépend
            ou se trouve l'école , j'imagine que si elle est dans un bled de 100 habitants,
            ça ne sera pas pareil que si elle se trouve en pleine zone urbaine,
            ou le taux d'absenteisme à l'école augmente.

            C'est un projet d'étude, qui répond à un besoin spécifique,
            dans un environnement spécifique.

            ""qui va transmettre des connaissances aux élèves (y a-t-il que ceux qui ont déja un PC à la maison qui
            arriveront à se débrouiller) ""

            << rien d'anormal, le prof enseigne une matière pas l'informatique.

            C'est plus pédagogique le partage, et l'échange de connaissances, que d'affirmer que le prof doit tout savoir. L'élève devient
            acteur.

            Les élèves vont en profiter pour jouer dès qu'il faudra utiliser l'ordinateur
            << qu il y ai un ordi ou non , c est pareil

            Les programmes scolaires n'ont absolument pas été adapté au travail sur ordi.
            << je ne vois pas ce que ça change au niveau du programme scolaire ...

            il n'existe pas gd chose comme pgme éducatif <<je pense aussi qu'il y a un manque

            Une fois passé en 2nde, ils auront plus de PC, qq'ils vont devenir ? << dans les zones d'éducation
            défavorisé, l'enseignement informatique est encouragé au niveau du lycée. C'est idiot, que cela
            se fasse à l'age ou les étudiants sont psycho-rigides.
            Utiliser un ordinateur, c'est comme apprendre à lire, et à écrire.

            D'ailleurs, dans la vie de tout les jours, de plus en plus de monde utilise un ordinateur pour
            écrire au détriment du manuscrit. Et c'est normal ;) On peut ecrire, lire, modifier, corriger,
            traduire, reutiliser, analyser etc ...

            On écrit des lettres à caractère personnel (en 1 exemplaire,
            ou pour griffer des documents officiels. Ca sort totalement du cadre
            scolaire ...)

            C'est un découlement logique de l'histoire,
            on passe de la plume, au stylo bille, de la machine à écrire, à l'ordinateur.

            Les élèves n'auront plus à prendre des notes (plus ou moins complêtes),
            et pourront consacrer leurs temps à l'apprentissage, la mise en application.

            Pareil, les documents multimédias seront 100 fois plus pédagogue
            qu'un texte noir et blanc relantant par exemple l'histoire de france...

            Mais il n'y a vraimment pas de quoi s'alarmer en soumettant des faux problemes.

            Ca se trouve dans dix ans, les ordinateurs ne couteront pas plus cher qu'un appareil
            photo jetable ...

            @+
            Code34
          • [^] # Re: Le vrai problème ?

            Posté par  . Évalué à -6.

            Tu as séché tous les cours de français au collège ?
            On dirait quelqu'un qui écrit sur IRC...

            Je n'ai rien contre tes arguments, mais franchement c'est pénible à lire.
      • [^] # Re: Le vrai problème ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -10.

        Pourquoi etre pessimiste ...

        Toutes ces objections ne tiennent pas debout.
        Il faut faire confiance aux profs, aux élèves.

        J'imagine que s'ils veulent mettre en place ce système,
        c'est qu'il a été bien étudié avant.

        Sinon dès demain, c'est l'apocalypse.

        @+
        Code34
      • [^] # Re: Le vrai problème ?

        Posté par  . Évalué à 10.

        Je suis assez d'accord avec toi. Je crois qu'ils ont aborde certains points (les portables sont proteges par une coque speciale...). Moi, ce que je trouve aberant, c'est le cout ! Si on chiffre ca a 10kf/an/eleve (sauf a garder le portable et les softs pdt 10 ans, mais ca va faire le coup des MO5). On peut se demander ce que l'on pourrait faire d'autre avec cet argent!

        Mettre plus d'enseignants par eleve, offrir des livres (dicos, atlas), des cahiers aux eleves, avoir une top salle Internet, avoir une salle de cinema... Mais bon, je crois que c'est un choix local, on verra l'interet de ce plan dans quelques annees.
      • [^] # Re: Le vrai problème ?

        Posté par  . Évalué à 10.

        Je crois qu'effectivement si l'éducation nationale veut apprendre l'informatique dans les collèges, il faudrait commencer par recruter des profs d'infos, et instaurer des véritables cours d'infos (et pas simplement demander au prof de français d'apprendre à faire une recherche dans l'édition informatique du Robert...)
      • [^] # a quoi ca sert ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

        filler des poertables aucollégiens, ca sert à:
        1) inciter les jeunes à vivre sous la tutelle de l'état.
        2) séduire les gens qui pensent que le matérialisme résoud les problèmes sociaux.
        3) mieux controller la jeunesse en lui donnant à bouffer de la merde et em meme temps en court-circuitant les relations naturelles ou hiérachiques sociales ou familiales.

        Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée des gens d'autant plus sévères qu'ils ne font rien du tout. -- Jules Claretie

    • [^] # Commentaire supprimé

      Posté par  . Évalué à 10.

      Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

      • [^] # Re: Le vrai problème ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -5.

        Il y a des choses beaucoup plus contestables, ou on peut demander des explications,
        au niveau de l'utilisation de l'argent des contribuables ...

        Par exemple, la mairie de St Etienne qui aurait versée 620 000 francs,
        de contributions à la société du gros bonhomme en rouge qui vient pour les
        fêtes de fin d'années.

        http://new.lpic-fr.net/modules.php?name=News&file=article&s(...)


        Verser de l'argent à l'initiative du développement de l'éducation nationale
        ça ne peut etre que bénéfique.

        @+
        Code34
        • [^] # Re: Le vrai problème ?

          Posté par  . Évalué à 7.

          >Verser de l'argent à l'initiative du
          >développement de l'éducation nationale
          >ça ne peut etre que bénéfique.

          Faux.

          Verser "intelligement" de l'argent ne peut etre que benefique. C'est toute la différence.
          • [^] # Re: Le vrai problème ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à -3.

            c'est bien ce que j'ai dit : verser de l'argent à l'initiative du développement
            l'éducation nationale, c'est verser de l'argent intelligement.

            @+
            Code34
      • [^] # Re: Le vrai problème ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

        Bonsoir,

        Salarié marié avec un enfant à charge et 30kEuros de revenus imposables, 1028 Euros à payer.

        Couple marié sans enfants, 20kEuros de revenus imposables, 313 Euros à payer.

        Source:
        http:// www2.finances.gouv.fr/calcul_impot/2002/simplifie/calc_s_p01.htm

        Maintenant, j'écris ça, j'écris rien...

        --
        Ueimor
      • [^] # Re: Le vrai problème ?

        Posté par  . Évalué à 9.

        donner des portables c'est n'importe quoi.

        Ils n'envisagent pas de donner les portables.
        C'est du matériel propriété de l'éducation nationale qui est mis à disposition pendant la scolarité.
        C'est comme une salle en libre accés. Sauf que les collégiens rapporteront l'ordi à la maison et dans la rue. L'informatique va donc toucher plus de monde, se démocratiser et se banaliser.

        Il y a un réel risque de frustration à la sortie du collège. On rend l'objet, on perd ses données, ses programmes et ses habitudes.
        Il va leur falloir gérer ca.
        • [^] # Re: Le vrai problème ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

          C'est comme une salle en libre accés

          ah que non.
          La salle elle peut etre utilisée par trois classes dans la journée, elle peut servir à des animations un soir sur deux, elle peut servir à des formations ou mises à niveau informatique ou découverte infomatique pour les adultes l'autre soir sur deux, elle peut servir au centre aéré local pour des demi journées pendant les vacances.

          Ca juste avec une salle de 20 machines (ca suffit pour une classe de 35 vu que pour etre efficace les élèves il vaut mieux les mettre en binomes). Ca concerne alors toute l'école (une salle peut tres bien suffire pour 10 classes si on compte une demi journée par classe et par semaine, ce qui est déjà pas mal)

          Pour des portables il en faudrait 2 fois plus et ca ne concernerait que 35 élèves (et leur famille).

          Sauf que les collégiens rapporteront l'ordi à la maison et dans la rue
          Je ne sais pas où tu habites mais il y a peu d'endroits ou je laisserai un collegien (mettons 5°-4° pour parler du milieu) avec un portable dans la rue.
          A la maison oui, ca ca sera l'effet positif (équipement des ménages). Mais ca ne concernera pas les familles aisées (qui ont éjà un équipement info) et les faibles revenus eux ils vont plutot tirer la gueule de savoir qu'on leur donne un portable plutot qu'une prime de 4000 fr pour payer la scolarité du gamin.

          Non, ca n'est absolument pas comme une salle niveau utilisation. Et une salle avec autant de machines qu'ils ont prévu de portables c'est une salle avec plus de 100 PC, ca suffit largement pour informatiser toute une ville ca (sans compter que un PC fixe c'est 25% moins cher donc on peut en mettre 25% de plus)


          Il y a un réel risque de frustration à la sortie du collège
          Bof, niveau état du matériel je ne donne pas 2 ans avant que 50% du matériel soit volé[1], cassé ou déclaré comme tel (ca marche plus => rebus).
          Et pour ceux qui resteront ils n'auront plus la version récente d'office (et/ou ne pourront plus la faire tourner) donc d'apres beaucoup ne seront plus utiles ("quoi ? y'a pas winXP sur ta machine ? c'est nul, c'est préhistorique ton truc, tu peux le mettre à la poubelle")

          La aussi on aurait moins de problemes avec du fixe (dans une salle fermée/surveillée)


          Enfin je dois etre pessimiste

          [1] d'ailleurs je gage que vu les vols de calculette entre collegiens/lyceens certains n'hésiteront pas beaucoup avant de le revendre à la sauvette et le déclarer perdu/volé
    • [^] # Re: Le vrai problème ?

      Posté par  . Évalué à 10.

      Ecoutez-moi, vous me croyez si vous voulez, mais sur les 500 machines livrées en septembre dernier à 88 profs et 400 élèves de 3e (dans trois colleges urbain, rural et de la cote atlantique), on a eu 03 (trois) vols (dont un, dans une salle fermée a clé...). On les récupere la semaine prochaine, on verra bien dans quel état ils sont... mais, j'ai pas énormément d'inquiétude.

      Je vais meme vous faire réver : chez nous, dans le transport scolaire (les bus) lorsqu'un éleve oublie son portable... c'est le chauffeur qui le ramene au principal du collège le lendemain. C'est arrivé deux ou trois fois. Vous et moi, ne vivons pas dans le même pays ? Ben, peut-être... mais je ne changerai pas pour rien au monde !

      Aller chapitre casse maintenant : Oui, on en a eu. Elle est importante + de 10% : essentiellement des écrans, malgré la housse, et des prises de cables secteur (qui s'enfoncent dans a l'interieur du portable quand les élèves les posent "droits et debouts" sans oter l'alim...)
      Qu'est ce qu'on fait dans ce cas ? ben, on redonne un ordinateur de stock, on fait évaluer les dégats et si le devis est inférieur à la valeur vénale de la machine, on fait réparer. Puis on voit avec l'assureur qui nous rembourse une partie...

      Les pannes "hard" bien sur qu'il y en a eu : 10% la aussi (j'entend par panne tout ce qui n'est pas de la casse, bref de ce qui est du ressort du constructeur dans le cadre de sa garantie enlevement et retour)

      Racket ? pas avec le portable et a mon avis, dans les Landes, tres en dessous de la moyenne nationale.

      Quelle utilisation ? quel intéret pédagogique ? gadget ou pas ? Là, chacun est libre de penser ce qu'il veut, je suis bien conscient que je n'arriverai pas a vous démontrer que TOUS les enseignants ont utilisé à 100% l'ordinateur pendant neuf mois... Et d'ailleurs si je vous le démontrai, j'aurai tout faux, il y a une vie sans l'ordinateur pour un collégien de 14-15 ans.

      SVP faites moi, une faveur, regardez tout de memes ces 6 videos du premier trimestre sur landesinteractives : vous verrez ce n'est pas de la langue de bois. Il n'y en a pas eu depuis, ben oui, on a relancé un marché public. Le prochain reportage qui sera tourné la semaine prochaine pour une diffusion fin juin : theme le bilan de l'année, et conseils aux 3800 nouveaux de l'an prochain.

      Je vous l'ai dit, appelez les principaux des collèges, si vous ne me croyez pas (leurs coordonnées sont sur www.landesinteractives.net ; il faut pas regarder que la page "forum", l'opération est globale) ou mettez un mail dans le forum des profs sur www.ac-bordeaux.fr/landes. C'est pas moi qui suit derriere celui la ;-)


      Dernière remarque très importante (et un peu solennelle) qui s'adresse à vous tous : vous pensez ce que vous voulez, vous me croyez ou pas, mais faites gaffe à votre langage quand vous parlez des enfants : sur le forum landesinteractives, rubrique "ile aux enfants" ou "aides educateurs" quelqu'un les a traité de "cochon" et pour simplifier "d'analphabetes".
      Je vous invite vivement à lire leurs réactions hier matin lorsqu'ils ont "découvert" le message...
      On a été obligé ce soir (de censurer des messages) et de le modéré à priori (le forum) pour la durée du WE, les mots d'oiseaux à l'égard de ceux qui défendent VOS idées de la part des élèves allaient croissantes... je ne crois pas que c'était le but recherché.

      Bref, en un mot, VOUS perdez énormément de puissance dans votre raisonnement en considérant les "autres" (les élèves, les emplois jeunes, les profs et... moi) comme des ennemis et en les "traitant". Si vous voulez les gagnez à votre cause, faudrait faire attention au vocabulaire... pur conseil d'ami.

      PL Ghavam
      • [^] # Re: Le vrai problème ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

        on a eu 03 (trois) vols

        En effet, ça aurait pû être pire.

        c'est le chauffeur qui le ramene au principal du collège le lendemain. C'est arrivé deux ou trois fois. Vous et moi, ne vivons pas dans le même pays ? Ben, peut-être... mais je ne changerai pas pour rien au monde !

        J'étais gosse dans un village en Bretagne et pour le coup du chauffeur ça je sais que le problème ne viendrait pas d'eux :)
        Par contre je sais que dans le car il n'y a pas toujours qu'une école, que d'autres élèves peuvent être jaloux. Je sais que ça m'arrivait d'oublier mon écharpe ou mon blouson à l'école. Et bien une fois sur deux je ne le retrouvais pas alors un ordi j'imagine pas :(

        vous me croyez ou pas, mais faites gaffe à votre langage quand vous parlez des enfants

        Je parle pas aux enfants. C'est des branleurs qui pensent qu'à jouer au baby et fumer des pétards. Ah non ça c'est les chats ;)
        Bon bin j'irais peut-être faire un tour sur le forum pour remonter le niveau :)

        Bref, en un mot, VOUS perdez énormément de puissance dans votre raisonnement en considérant les "autres" (les élèves, les emplois jeunes, les profs et... moi) comme des ennemis et en les "traitant". Si vous voulez les gagnez à votre cause, faudrait faire attention au vocabulaire... pur conseil d'ami.

        Vu que tu réponds à mon poste ça s'adresse un peu à moi. Personnellement je ne fais de personnes un ennemi. Tu généralises un peu trop rapidement l'ensemble des personnes qui ont répondu à cette news.
        Quand à ma "cause" je n'en ai pas. Si tu relies mon post tu verras que je n'ai pas dis "mettez du Linux". Ce qui m'inquiète surtout c'est de fournir à des enfants un objet qui vaut 2 mois de salaire de leur parents. Pendant ce temps là les parents (seul parfois) doivent galérer pour acheter des vêtements et des fournitures aux enfants :(
        Soit mon village de Bretagne n'était pas représentatif soit dans les landes vous êtes riches comme Crésus ;) Ce qui est faux à mon avis.

        Sinon fais un kikoo aux enfants de ma part (c'est pas des branleurs) ;)

        Par contre : n'installes jamais au grands jamais wmcoincoin sur leur ordi au risque de les voire régresser de plusieurs années :)

        A+

        L'association LinuxFr ne saurait être tenue responsable des propos légalement repréhensibles ou faisant allusion à l'évêque de Rome, au chef de l'Église catholique romaine ou au chef temporel de l'État du Vatican et se trouvant dans ce commentaire

      • [^] # Re: Le vrai problème ?

        Posté par  . Évalué à 9.

        quelqu'un les a traité de "cochon"

        C'est une Gaelle qui dit ca. Elle ne parle pas de Linux. Elle dit qu'on va donner de la confiture aux cochons. Elle s'excuse par avance.
        http://www.landesinteractives.com/forum/read.php?f=1&i=64&t(...)

        C'est vrai qu'il faut respecter les personnes et se méfier des amalgames. On est d'accord.

        Quand les linuxiens insistent pour donner du Linux, c'est pour tout le monde: pour les cochons, les singes, les oies, etc. L'idée, c'est que Linux est un beau cadeau qui vous rendra heureux et vous respectera, qui que vous soyez.
        Quand ils trouvent quelques gigas inoccupés sur une machine, les linuxiens sortent leurs cédéroms. L'important, c'est le don.

        Quand Microsoft fait des cadeaux, c'est au conseil général. Les collégiens, les parents, les profs, les emplois jeunes ne garderont rien.
      • [^] # Re: Le vrai problème ?

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10.

        Marrant, mais autant je suis persuadé que fournir des portables aux élèves est une Bonne Chose sur le plan pédagogique (si c'est bien utilisé), autant je suis persuadé que l'État aurait pu trouver de bien meilleures applications à son argent. Le jour où on ne verra plus de nouvelles classes fermées tous les ans, 35 élèves par classe... alors oui, pourquoi pas.
  • # Alternative ?

    Posté par  . Évalué à 7.

    Y a quand même un problème là, l'alternative telle que mentionnée par PLG est la suivante :

    OS des portables : Mac OS X ou Win 2000 Pro

    Donc, les SSLL auraient beau eu se manifester, je ne vois pas trop ce qu'elles auraient pu faire avec une alternative pareil. A la rigueur Mac OS X, m'enfin....
    • [^] # Re: Alternative ?

      Posté par  . Évalué à 9.

      Donc, les SSLL auraient beau eu se manifester, je ne vois pas trop ce qu'elles auraient pu faire avec une alternative pareil.

      Surtout que c'est dur d'appeler ça une alternative sur l'OS, puisque ça conditionne aussi le matériel (Il me semble que MacOS X ne s'installe pas encore sur PC :-). C'est un choix qui conditionne tout. Bon, maintenant que c'est fait, de toute façons ...

      --
      Tinou
      Louis XVI s'enfuit, mais ils découvrent le poteau rose.
      -+- Les perles du bac 2000 -+-
  • # La charrue avant les boeufs

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -7.

    Comme je l'ai dis dans mes posts précédents, pour répendre linux dans les écoles, il faut avoir des softs ludique à proposer ...

    Quand il y aura des softs, les SSii pourront peut etre distribuer le système linux au près des écoles ...

    Mais je pense plutot que Linux va se répendre plus rapidement et aisément, en interne pour son aspect libre,
    par le simple voeux des étudiants, et des profs qui l'installeront en dual boot.

    @+
    Code34
    • [^] # Re: La charrue avant les boeufs

      Posté par  . Évalué à -3.

      pour répendre linux dans les écoles, il faut avoir des softs ludique à proposer ...

      Et sous Windows, il y en a ???
    • [^] # Commentaire supprimé

      Posté par  . Évalué à 7.

      Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

    • [^] # Dual boot "impossible"

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Mais je pense plutot que Linux va se répendre plus rapidement et aisément, en interne pour son aspect libre,
      par le simple voeux des étudiants, et des profs qui l'installeront en dual boot.

      Pour info il y a une clause (qui a dit abusive ?) de la licence de Windows qui interdit de mettre un dual boot avec un OS non-Microsoft si le Windows est une version OEM.
      Et dans ces portables, c'est très certainement un OEM.
      • [^] # Re: Dual boot "impossible"

        Posté par  . Évalué à 10.

        Cette clause secrète (personne ne l'a lue ou reproduite) s'applique je pense a ceux qui ont signé un contrat OEM avec MS.

        Pour la SSII qui s'achète un lot de portables avec windows préinstallé, il n'y a pas de clause l'empèchant de mettre du Linux en dual boot et de revendre le tout au CG.

        Sinon on peut opter pour du windows non OEM en boite. La licence est beaucoup moins pourrite mais c'est généralement cher. Mais comme MS offre ses licences gratuitement aux tetes blondes, ca ne se verra pas. ;-)
        • [^] # Re: Dual boot "impossible"

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Ben ... par définition quand tu allumes ton portable où Windows est préinstallé, tu acceptes la licence. Et si Windows est préinstallé, c'est un OEM. Donc t'es grillé.

          Ordi préinstallé en septembre, grincements de dents en novembre...
          • [^] # Re: Dual boot "impossible"

            Posté par  . Évalué à 4.

            Les vendeurs d'ordinateurs (ibm, dell, compaq, hp, etc.) proposent du materiel avec du logiciel microsoft. Pour avoir le droit de distribuer ce logiciel, ils signent un contrat OEM avec MS et passent par un réseau de grossistes. Ce contrat est assez secret (non disclosure agreement).

            Il comporte des obligations sur l'intégrité du systeme. On ne peut pas rajouter/enlever les logiciels qu'on veut, on ne peut pas décider quel aspect aura le bureau. C'est aussi dans ce contrat que seraient spécifiées des clauses interdisant le dual boot.

            La licence OEM, c'est autre chose. C'est le truc que toi client, tu acceptes quand tu lances ton ordinateur sous windows. Ce contrat CLUF n'interdit pas de parametrer son bureau, d'installer/désinstaller des programmes, de faire du multi boot.

            Le CLUF n'empèche pas non plus de revendre la licence en meme temps que la machine, mais MS n'aime pas beaucoup ca: un bon logiciel reste un logiciel original, selon eux.
    • [^] # Re: La charrue avant les boeufs

      Posté par  . Évalué à 10.

      ... pour répendre linux dans les écoles ...

      Répandre GNU/Linux, "on s'en fout" (Les BSDistes reconnaîtront la citation :-). Ce qui est
      important, c'est que l'école dans laquelle j'enverrais mes enfants étudier soit libre, en
      particulier pour le débat qui nous concerne, qu'elle soit indépendante d'une
      multinationale du genre de Microsoft. Répandre Linux, ce n'est pas l'essentiel. Répandre
      l'informatique non plus.

      --
      Tinou
      Un ver solitaire est un ver qui vit tout seul à la campagne
      -+- Les perles du bac 1999 -+-
      • [^] # Re: La charrue avant les boeufs

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -7.

        ouai, je comprends ton point de vue.

        Mais je ne vois pas ce que ça change quand tes gosses utilisent
        des bics, des reynolds, des cahiers conqueror, écoutent de la zik
        universal, utilisent France telecom, EDF/gdf etc ...

        Le débat dépasse carremment le cadre scolaire, et ça n'est pas
        l'école qui les s'affranchira des monopoles.

        En plus le concept de liberté peut se décliner de plusieurs façons:

        Etre libre de choisir ce qu'on utilise
        Etre libre grace à ce qu'on utilise.

        @+
        Code34
  • # d'ailleurs ...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

    Qu'est ce qui empêche une association du libre cité au dessus, d'envoyer à cette école, une copie d'une distribution Gnu/linux,
    facile à installer avec leurs modèles de portable ?

    @+
    Code34
    • [^] # Re: sabotage

      Posté par  . Évalué à 10.

      j'ose espérer que certains collégiens "pirates"
      auront la grande idée d'enfourner du libre
      dans ces portables.

      ps: avec 4 heures de colle à la clé pour détérioration
      du bien des états unis et dénis de service de masse :]
    • [^] # Re: d'ailleurs ...

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 9.

      La clause du s.a.v.
      Je la devine en fermant les yeux:
      «L'installation d'un système d'exploitation autre que celui fourni invalide la garantie»

      Imagines la responsabilité du chef d'établissement s'il fait installer linux sur les portables. Au bout de deux mois max, il se retrouve avec 30 portables inutilisables et inrenvoyables (puisqu'évidemment, aucun cd d'install de windows ne sera fourni)
      • [^] # Re: d'ailleurs ...

        Posté par  . Évalué à 6.

        <"La clause du s.a.v.
        <Je la devine en fermant les yeux:"

        Arrete de raconter n'importe quoi... Cesse d'imaginer, renseigne-toi !

        NON, il n'y a pas une "je ne sais quelle clause de SAV" qui invaliderait la garantie... sous pretexte qu'on aurait installé un second OS en dual-boot ou je ne sais pas, moi, une photo de feuille de menthe peut etre ?
        Tu sais ce que c'est, toi, que la PUISSANCE PUBLIQUE en droit ? Tu les connais les règles des marchés publics ? Non... ben arrête d'imaginer, descends sur terre...

        OUI, chaque utilisateur possede un kit de 6 CD de reconstruction qui comprend l'intégralité des données originales (OS+tous les softs d'origine : master complet : 9,4 GO !) : formatage et réinstallation complete ; pas de réinstallation partielle. Pourquoi ? Pour réparer une machine qui tombe en panne pendant le WE ou pendant les vacances (tu vois, on y a même pensé, étonnant non ?)


        PL Ghavam
        • [^] # Re: d'ailleurs ...

          Posté par  . Évalué à 5.

          avez vous une liste de ses programmes ?

          Je suis curieux de savoir ce qui prend 9.4 GO !
  • # Tiens ....

    Posté par  . Évalué à 4.

    ... le mail est à l'envers, les gens répondent avant les questions :)

    Et en plus, ils citent les signatures
  • # Eikonex avait répondu mais n'a pas été retenu

    Posté par  . Évalué à 10.

    Je dois - pour la vérité historique et sans esprit polémique ni sans procès d'intention envers quiconque - préciser qu'Eikonex a répondu à l'appel d'offre du Conseil Général des Landes avec des solutions libres.

    Eikonex est une encore jeune société d'ingénierie spécialisée dans GNU/Linux et les Logiciels Libres et implantée à Pau et Toulouse.
    Un marché régional de cette nature aurait évidemment facilité son développement.

    J'ai été assez étonné de constater que notre proposition de serveurs n'avait pas été retenue, étant donné l'accueil chaleureux qui m'avait été réservé lors d'une réunion dans les locaux du Conseil Général des Landes.

    Eikonex avait pris deux stagiaires en fin d'étude à l'IUT de Mont-de-Marsan en prévision d'une éventuelle montée en charge si nous étions retenu pour ce marché public.

    Nous n'avons plus qu'à leur dire qu'ils peuvent aller chercher du travail à Paris ou a Seattle.

    Bien cordialement à tous.
  • # Et le cahier des charges ?

    Posté par  . Évalué à 9.

    Bonsoir,

    Je ne comprends pas pourquoi ce devrait forcément être les SSII qui fassent le premier pas. Je comprends que l'on attende d'elles, en tant que maîtres d'oeuvres, qu'elles apportent des solutions techniques que le maître d'ouvrage n'a pas nécessairement spécifiées, mais c'est tout de même lui qui doit spécifier les fonctionnalités qu'il désire.
    Tant que les administrations et les collectivités territoriales ne comprendrons pas que la première fonctionnalité à attendre d'un logiciel, c'est qu'il soit libre ou au moins open-source, le problème ne pourra pas se résoudre simplement.
    En l'occurence, c'est au conseil général de préciser dans son cahier des charges qu'il désire des solutions orientées libres. Et les réponses suivront. Surtout quand on lance un appel au niveau européen. Si pour tel ou tel type de logiciel, les solutions libres sont absentes ou insuffisantes, on cherche alors, et alors seulement, un équivalent propriétaire.
    Si l'industrie des véhicules de transport avait cette curieuse habitude que l'on trouve dans le domaine du logiciel de fournir des machines dont le capot serait soudé, un appel d'offre pour des véhicules de pompiers, par exemple, serait accompagné d'un cahier des charges spécifiant que nos vaillants soldats du feu veulent avoir la possibilité de jouer aussi les mécanos et donc des moteurs "ouverts". Et tout le monde trouverait cela normal.
    Alors pourquoi n'est ce pas également le cas dans le domaine du logiciel ?
    Ensuite, si Microsoft ou d'autres, préferent garder leurs sources closes, c'est leur problème, pas le nôtre !
    En arriver là, ce n'est tout de même pas le Pérou. Les péruviens l'ont bien compris.

    Benoît
    • [^] # Re: Et le cahier des charges ?

      Posté par  . Évalué à 1.

      > la première fonctionnalité à attendre d'un logiciel, c'est qu'il soit libre ou au moins open-source

      Je pense que le première fonctionnalité d'un logiciel, c'est qu'il fonctionne et qu'il réponde aux besoins.
      Le fait qu'un logiciel soit libre est un plus, mais en aucun cas une fonctionnalité. Faudrait peut être pas inverser les choses non-plus. Fonctionnalité = fonction, libre = état (grammaticalement parlant, c comme les verbes d'action et les verbes d'état). Etre libre ne remplit en aucun cas une fonction.

      Maintenant si tu veux répondre en disant que le fonctionnalité c'est qu'on puisse aller dans le code, je ne pense pas qu'elle soit primordiale (surtout pour un OS). Je ne pense pas que le conseil général va appliquer son propre patch au noyau pour les ordinateurs des élèves. Pour leur applis je pense qu'ils vont développer les leurs et qu'ils auront alors accès au code.
      • [^] # Re: Et le cahier des charges ?

        Posté par  . Évalué à 1.

        Salut, Fonctionnalité (définition numéro 2 de mon Larousse): Ensemble de possibilités offertes par un système informatique. La communauté qui est en train de faire trembler actuellement l'industrie du logiciel propriétaire a, je crois, largement prouvé que l'open-source permet à l'utilisateur un nombre important de possibilités nouvelles. Individuellement d'abord : possibilité de vérifier que le logiciel ne fait rien de plus que ce qu'il est sensé faire, possibilité pédagogique de "regarder comment c'est fait"... Collectivement ensuite : possibilité à travers la communauté de participer au test, au débogage des logiciels, possibilité de proposer de nouvelles fonctionnalités, possibilité pour les personnels ou élèves compétents de participer au dévelloppement (ce qui n'est pas forcément un gourou patchant un noyau), etc... Et je n'ai parlé que d'open-source ! Le libre apporte d'autres possibilités encore. Et puisqu'il est question d'éducation, l'instruction civique est revenue au programme. N'est-ce pas une possibilité que de faire découvrir aux éleves que les valeurs d'entraide et de partage peuvent être tout aussi efficace que le chacun pour soi de l'économie ultra-libérale à l'Américaine. De leur montrer à travers des solutions économiques, à travers les possibilités de recyclage pédagogiques de materiels d'entreprise rendues possibles par des systèmes d'exploitation économiques en ressources que vider les poubelles est toujours plus honorable que de les remplir. Alors, oui, toutes ses possibilités, et d'autres que j'oublie, prouvent qu'être ouvert est une fonctionnalité. Etre libre ne remplit peut-être en aucun cas une fonction, mais je te garanti que si tu te retrouves un jour en tôle, tu verras tout à coup l'éventail de tes possibilités serieusement se réduire. A plus long terme, un logiciel libre fonctionne mieux et répond mieux aux besoins qu'un logiciel propriétaire, simplement parce que l'échange permanent, permis par la communication réseau au sein de la communauté, entre les développeurs et les utilisateurs, testeurs permet une meilleure adéquation du travail des uns aux besoins des autres. Pour une éducation qui se veut nationale voire européenne, pour une mutation de notre société vers des technologies nouvelles qui prendra plusieurs années, il me semble que nous sommes à une échelle qui oblige à envisager les choses de manière globales. Et dans ce cadre, c'est le caractère open-source et surtout libre d'un logiciel qui garantira "qu'il fonctionne et qu'il réponde aux besoins". Je n'inverse donc pas les choses non-plus. Je place simplement la cause avant la conséquence. > ------------------------------ > Un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche. Exact. Et quand l'intellectuel, ayant fini de réflechir sur la route à prendre, se lève, il a de l'avance sur l'autre, qui est parti dans la mauvaise direction justement parce qu'il est con. Benoît
  • # Un collégien, un hamburger

    Posté par  . Évalué à 9.

    Ca se passerait quelque part en France, au pays de la bonne franquette et des poulets élevés en liberté, là où les chauffeurs de bus sont sympas.
    Il y aurait toutefois une petite ombre au tableau : les petits collégiens ne se nourriraient pas correctement à midi et ce serait bien de leur apporter à tous leur ration alimentaire. Louable initiative !
    Pas de problème dirait le chef du service restauration : « je suis le patron, je m'en charge ».
    Il cogiterait un appel d'offre, rencontrerait le prestataires empressés par la bonne aubaine : Mac, Quick, Hut, la Générale, etc. Il y aurait même un petit restaurateur régional, activiste du développement durable et de l'alimentation équilibrée, qui, flairant le gros marché, se décarcasserait pour présenter ses meilleurs mets : création d'emplois sur place, partenariat avec l'Université, etc. Le mec chiant quoi!
    On recevrait tout ce beau monde avec chaleur et gouaille et puis on dépouillerait les réponses à l'appel d'offre.
    Là, bien sûr, fini la rigolade, c'est du sérieux. On retiendrait une bonne grosse chaîne mondiale du haché industriel : il faut une sacrée surface financière pour installer 58 micro-ondes !
    Et comme ça, on serait rassuré, le sentiment du devoir accompli, sans penser un instant que l'on dépense l'argent publique pour développer le marché du hamburger et programmer les papilles des consommateurs de demain.
    Et pour la bonne conscience, il suffirait de se montrer en ville avec Maïté !

    C'était pour rire, bien sûr ;-)
    Bien cordialement à tous.
    Marc Verprat Eikonex )Logiciels Libres
    http://www.eikonex.net(...)
    http://www.eikonex.org(...)
    • [^] # Re: Un collégien, un hamburger

      Posté par  . Évalué à 4.

      J'ai la légère sensation que tu l'as mauvaise de ne pas avoir été retenu.
      On peut savoir quelle raison a été avancée par le conseil général pour éconduire l'offre de ton entreprise ?

      [je tutoies, je suis comme ça. Et puis on est entre amis au beau milieu d'un troll réparti sur deux dépêches quand même ;)]
      • [^] # Re: Un collégien, un hamburger

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

        J'imagine qu'il n'y a pas de raisons à donner pour refuser un dossier, et c'est bien pour ça que ça doit être frustrant [..]

        Il a pourtant un bon système, des bons produits, du personnel qualifié, et une entreprise locale, et ça ne marche pas [..]

        @+
        Code34

        Le chemin le plus court entre A est B est la ligne droite, sauf si la côte est raide [..]
      • [^] # Re: Un collégien, un hamburger

        Posté par  . Évalué à 2.

        L'administration n'a pas l'obligation de se justifier (ce qui peut se comprendre).
        Eikonex n'a pas dépassé le stade de la première enveloppe : celle où la surface financière de l'entreprise peut etre considérée comme un critère.
        Il est vraisemblable qu'Eikonex a été considérée comme trop petite.
        Ce n'est, à mon avis, un jugement pertinent car :
        - déployer 58 serveurs sur 100 km en 15 jours ce n'est pas tout à fait comme prendre le Ministère des Finances en infogérance
        - les Logiciels Libres permettent justement de s'affranchir d'un prestataire s'il ne convient pas puis que les logiciels sont ... libres.

        Mais la petite fable ci-dessus voulait surtout dire qu'offrir du Logiciel Propriétaire à des esprits en formation, c'est, en fait, faire un énorme cadeau marketing à l'éditeur.
        C'est un peu comme vendre une base client.
        A part que là, c'est celui qui fournit la base client qui paye ...!!

        Cela me semble aberrant.

        Dernière petite précision : Eikonex a candidaté sur les serveurs (lot 4 et lot 9) mais pas sur les portables. Ce n'est donc pas par dépit de ne pas avoir été choisi pour les postes clients que je dis ça.
      • [^] # Re: Un collégien, un hamburger

        Posté par  . Évalué à 1.

        Je dois également avouer c'est que ce qui m'a passablement énervé, c'est de lire ça :

        > Aucune société n¹a répondu avec des LL... Où voulez vous que j¹aille les
        > chercher ? Ce n¹est pas une réponse de ³faux cul², c¹est la vérité vraie des
        > contraintes administratives
        • [^] # Re: Un collégien, un hamburger

          Posté par  . Évalué à 5.

          Monsieur Verprat,

          Je réponds à votre invitation de débat en mon nom personnel, si vous voulez un rapport officiel pour connaitre la raison du rejet de votre offre, faites-en donc la demande aupres du services des marchés publics Conseil général,

          Le Conseil général a effectivement reçu le 3 avril dernier une candidature de votre société. Vous êtes venu en personne à 8h devant mon bureau et on a eu un mal de chien à vous faire un reçu correct, je m'en souviens très bien. Vous m'avez annoncé que vous candidatiez sur deux lots : 58 serveurs et 29 plateformes de sécurité (pour chacun des lots : machines + softs serveurs et clients + services d'installation de livraison sous 15 jours dans 29 colleges). Voir le détail des prestations demandé sur http://www.landes.org/marchespublics(...)

          Vous avez raison de me corriger, je devrai dire désormais urbi et orbi : "le Département des Landes n'a pas reçu de candidatures de SSLL faites par des sociétés qui aient été jugées "sérieuses" par la Commission d'Appel d'Offres".

          Vous m'obligez, Monsieur Verprat, à dévoiler ici que la lettre que vous avez adressée au Président du Conseil général pendant la procédure d'Appel d'Offres et avant la remise des offres, proposant la création d'emplois dans le département en contre partie du choix de votre société pour les marchés a eu l'effet exactement inverse à celui escompté. Vous espériez peut-être nous faire un cadeau, vous nous avez mis dans un embarras que vous n'imaginiez sûrement pas. Seuls les critères écrits dans un ordre prédéfinis du Règlement de la Consultation de l'appel d'offre sont normalement et légalement pris en compte ; la proximité géographique n'est jamais (je dis bien jamais) un critère de sélection, les avantages de "création d'emploi" non plus... D'autres, plus personnels, encore moins !

          Pourquoi ? Mais parceque cela s'apparente à un terme de droit équivalent à la "tentative de corruption" ou à de la "prévarication"... La création d'emploi est une chose sérieuse, les marchés publics le sont tout autant, et de lier les deux en écrivant que vous créeriez des emplois si vous étiez retenu, tombe sous le coup de la loi.
          Oh, sans doute, l'avez-vous écrite de bonne foi (avec une copie à mon nom, j'en étais ravi !) dans une méconnaissance totale des règles administratives, juridiques et des marchés qui interdisent à une collectivité de rencontrer un soumissionnaire avant le dépôt de l'offre et de lui faire la moindre proposition. Or, vous êtes venu rencontrer mes services avant la remise des offres et vous nous avez écrit cette "fameuse" lettre. J'étais tellement "ravi" que j'ai vraiment préféré l'oublier, lorque j'ai écris la phrase qui vous a énervée.

          Nous n'avons pas eu le loisir d'examiner votre offre, c'est la raison pour laquelle je pourrais maintenir cette phrase qui vous a énervée "aucune société n'a répondu avec des LL", puisqu'aucune n'a franchi le pas de la seconde envelloppe.
          Pourquoi ? Pas à cause de la lettre... Mais parce que la Commission d'Appel d'Offres qui comprend les conseillers généraux (les élus), un représentant de la DDCCRF des Landes, le Payeur Départemental, les services financiers du CG (je n'en fais pas partie, même si j'y assiste pour l'examen des dossiers de mon service) ont estimé à l'issue de l'examen de votre dossier administratif (toute la paperasserie que j'ai décrite + haut dans un post précédent) que votre société trop jeune, employant trop peu de monde au regard de notre opération, avec une surface financière en CA 2001 trop peu importante, la perenité des solutions proposées (on demande une garantie et un SAV sur 3 ans)... (d'autres raisons de ce type, je suis en WE, je n'ai pas le dossier sous les yeux) n'apportait pas les garanties nécessaires à la collectivité pour la réalisation de cette mission dans les délais impartis. A ce niveau là (premiere enveloppe) que vous ayez répondu en MS, en BeOS, en MacOS ou en Debian, CELA N'AURAIT RIEN CHANGE ! Dans la première enveloppe, il n'y a que la présentation de la societé : effectif, CA des deux dernieres années, Kbis, attestation, et références pour des missions similaires (Il n'y a pas la présentation de l'offre pour laquelle la société répond, et a fortiori pas son prix qui sont dans la seconde envelloppe)

          Je ne reviens pas sur votre fâble (je l'ai trouvée très fine, si, si), vous vous en seriez tenu là, je n'aurais surement pas fait cette réponse. Pour nos lecteurs : dans la fable, Maïté, c'est Bernard Lang que j'ai instrumentalisé en lui suggérant d'ouvrir ce forum de contre-feu.

          Eikonex a sûrement travaillé pour un Ministère, et peut-être de façon excellente, mais pas dans une volumétrie telle que décrite dans notre CCTP et dans des délais aussi courts... A la demande de "références similaires" fournis par vous à l'appui de votre réponse à l'appel d'offre, vous ne ne le mentionniez pas (toujours de mémoire, je vérifierai mardi à mon retour).

          >> 2. pourquoi une équipe de 4 personnes encadrées par des ingénieurs expérimentés n'est pas capable de déployer 58 serveurs sous GNU/Linux dans un rayon de 100 km en 15 jours
          Je vous donne l'effectif de l'équipe qui termine ce travail en ce moment : 10 techniciens, 5 ingénieurs systèmes et réseaux, soit 5 équipes de 3 personnes en simultanées. Alors, Ok, ils travaillent sur du MS2000 et pas avec des outils libres et vous auriez surement pu diminuerle temps, mais pas les équipes... L'élement "effectifs de la société au 31 déc 2001" est un élément important pour une collectivité ; presqu'aussi important que les critères financiers.

          Le Code des Marchés Publics est fait pour protéger les Services publics contre des entreprises qui ne tiennent pas les délais, qui dépassent leurs devis, qui cassent les marchés faute de ne pouvoir les honorer, qui disparaissent du jour au lendemain ne pouvant plus maintenir ou honorer les garanties SAV demandées par la collectivité... Je conçois que ces règles vous paraissent totalement idiotes et surannées, mais ce sont les règles qui régissent les marchés publics.

          Sur le fond du débat, puisque vous m'inviter à vous répondre aussi la dessus, je n'ai pas désiré tout ce tapage autour de cette opération. C'était prématuré. Je n'y étais pas prêt (les sites web n'étaient même pas à jour pour l'opération 2002 ! il a fallu travailler en catastrophe pour répondre aux médias et surtout répondre aux remarques sur les choix des logiciels. Si je ne suis pas en charge de la communication du CG, je n'ai certainement pas souhaité toute cette polémique sur ce sujet MS ou LL, qui parfois peut m'apparaître comme mineure au regard des objectifs de l'opération et des problèmes opérationnels que nous devons gérer tous les jours.

          Enfin pour conclure, ce post trop long, je n'éprouve aucun besoin de me faire passer pour un défenseur des LL, ce serait inexact. Je ne me fait pas passer non plus pour un défenseur des brevets logiciels, ce serait encore plus faux. J'essaie de trouver et de concilier le meilleur des deux en regard avec les usages des utilisateurs (petits et grands), les demandes de l'Education Nationale, les règles des marchés publics, et le budget qui a été alloué à cette opération (les arguments sont classés dans l'ordre de mes priorités).
        • [^] # Re: Un collégien, un hamburger

          Posté par  . Évalué à 3.

          Tout cela est vraiment atterant

          Après avoir lu cette discussion dans son ensemble, il y a vraiment de quoi se demander si elle a le moindre rapport avec les LL.

          Il ne s'agit ni plus ni moins que du coup de colère d'une société non retenue dans un appel d'offres, tristement banal...

          Je ne connais pas le CG des landes mais les informations fournies permettent de se forger une opinion sur ce dossier : Mr Verprat si les informations indiquées ici sont exactes, AUCUNE administration n'aurait retenu votre dossier !

          Maintenant si vous n'en n'êtes pas persuadé et si vous avez la moindre raison de penser qu'un tort vous a été causé, vous disposez de possibilités d'actions en justice, utilisez les !

          Mais franchement, traiter ça ici dans un contexte d'opposition logiciels propriétaires et logiciels libres est completement hors de propos, surtout lorsqu'il s'agit uniquement de défendre vos intérets commerciaux

          Comme tout le monde ici (je pense) je souhaite le developpement des LL et tout particulièrement dans l'administration, faut il pour autant utiliser des méthodes d'intimidation dignes de Microsoft ?
          • [^] # Re: Un collégien, un hamburger

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            C'est vrai, les interventions de Mr Verprat laisse plus transparaitre de lui l'image d'un chef d'entreprise aigri que celle d'un José Bové des LL, mais cela suffit-il pour affirmer que ses propos ne sont pas légitimes ?
            Ce qui m'interroge à la lecture de ces commentaires , et ce qui m'en restera au final, c'est surtout le fait qu'il semblait acquis d'emblée qu'il ne pouvait y avoir d'autres réponses que celles qui ont finalement été retenues !
            On en revient à la question initiale de l'auteur de la nouvelle "Que peut-on faire pour que des SSLL (Sociétés de services en logiciel libre) répondent aux appels d'offres ?
            A titre personnel, je me fiche pas mal qu'untel préfére une solution libre là où un autre préfére du propriétaire. Mais à titre de contribuable, je m'interroge sur la pertinence du choix d'investir l'argent public dans des licenses Microsoft là où du logiciel libre serait à même d'offrir un service de qualité identique ou supérieure à moindre coût.
            Alors bon, cela te parait peut être atterrant ...
            • [^] # Re: Un collégien, un hamburger

              Posté par  . Évalué à 1.

              tu as raison de revenir à la question initiale, pour un peu on l'aurait oublié. Sans avoir LA réponse on peut au moins faire quelques suggestions la plus évidente serait de cesser de faire des distinctions entre client privé et public. Au dela du formalisme (réel) des marchés publics, la relation entre le client et le fournisseur est la même et la nécessité d'écoute du besoin du client est aussi importante : lorsque qu'un client vous demande une solution informatique, on ne lui propose pas des embauches. Une SSLL, comme toute société qui souhaite gagner de l'argent ne doit pas se contenter d'avoir un bon produit (et certainement d'exellents ingénieurs) mais doit se donner les moyens de le vendre, ce qui suppose un encadrement commercial et administratif compétent, capable de comprendre une demande formulée dans un cahier des charges. En l'occurence, il apparait que les capacités de l'entreprise ont paru sous-dimensionnées par rapport au travail demandé, le point est discutable d'un point de vue technique mais si cette exigence avait été posée par une grande entreprise privée aurait elle été discutée ? je ne le crois pas et il y a une logique particulièrement perverse à croire que parce qu'un client est public, un prestataire de services peut lui imposer ses désidératas. Connaissant les exigences du client, clairement affichées je pense, il aurait probablement suffi de s'appuyer sur les compétences d'entreprises sous-traitantes (ce ne sont pas les informaticiens LL qui manquent!) qualifiées pour faire accepter sa candidature. Je ne peux qu'être d'accord avec toi sur l'intêret du logiciel libre mais c'est au cas par cas et en fonction de la définition des besoins exprimés par un client que l'on apprécie la valeur du service rendu par un logiciel. Par ailleurs en évoquant la qualité du service rendu par le logiciel (qui n'a jamais été mis en cause dans cette discussion) tu passes à coté du problème visiblement à l'origine de cette discussion : la qualité du service rendu, non pas par le logiciel, mais par le prestataire de services : le client a estimé , a torts ou à raison, que le prestataire n'était pas à même d'exécuter la prestation dans les délais requis. ton approche en tant que contribuable est interressante et je souhaiterais y répondre .... également en qualité de contribuable. Il semble, au vu des informations fournies ici, que le cahier des charges permettait de répondre soit avec des logiciels propriétaires soit des logiciels libres. En tant que contribuable j'estime que c'est la meilleure facon de garantir à l'administration le choix le plus vaste parmi des offres variées afin de dégager la meilleure offre au meilleur coût. Aurait il fallu imposer le recours à une solution libre ? imposer une discrimination positive en faveur du LL ? Peut être, mais c'est un autre débat et c'est un choix politique qui doit s'exprimer clairement, dans les urnes, pas au travers d'un marché public. Alors, oui décidément je trouve ca navrant, parce que les LL bénéficient d'un grand capital de sympathie dans l'administration et que cette affaire ne fait que l'entamer. Parce que l'administration est une gigantesque machine qui avance lentement et que tout cela peut créer des frilosités sur lesquelles il sera difficile de revenir. Je dois dire d'ailleurs que je suis agréablement surpris par la participation d'un représentant du CG40 dans cette discussion, une réponse aussi complète est assez rare pour être saluée. Je connais peu de fonctionnaires qui aurait fait le même effort.
              • [^] # Re: Le Code des Marchés Publics : le débat n'est pas clos

                Posté par  . Évalué à 1.

                Je dois dire d'ailleurs que je suis agréablement surpris par la participation d'un représentant du CG40 dans cette discussion, une réponse aussi complète est assez rare pour être saluée. Je connais peu de fonctionnaires qui aurait fait le même effort.

                Merci, mais je trouve tout à fait normal que l'on explique et que l'on justifie les procédures d'appels d'offres que l'on a lancé (ne serait-ce d'un point de vue citoyen = contribuable). Pour moi, cela fait partie intégrante de notre boulot. Si je voulais être "taquin", je vous dirai qu'après les premières 48h infernales où je suis passé pour un "petit satan", je me suis dit que je préférais répondre en direct sur votre site et aller au devant de vous, plutôt que de rester sur la défensive et laisser "l'hémorragie" s'étendre...

                Ces discussions depuis le 5 juin et sur les deux forum (à partir du moment où j'ai été informé de son existence et du sujet qui touche l'opération) ont été pour moi l'occasion d'échanger par mail avec beaucoup d'entre vous. Sur l'opération en général (aspects positifs ou négatifs selon les uns ou les autres) mais surtout des demandes de renseignement de quatre sociétés françaises ou européennes qui souhaitaient avoir des renseignements sur les marchés publics en général et qui me faisaient parfois état de leur désillusion pour y répondre (passer beaucoup de temps à travailler pour des réponses défavorables des collectivités).

                Ceci pose de réels problèmes : information des sociétés (voir qq post plus haut sur ce forum), connaissance du code des marchés publics et de ses différentes formes (appel d'offres ouvert, sur performance, fermé...) et surtout le problème de la discrimination positive en faveur des LL. Ce dernier point est effectivement un problème politique et législatif (législation française, législation europééenne, voir même les accords du GATT/OMC qui se répercutent sur les législations). La mission de l'ATICA qui réfléchit depuis plus d'un an notamment sur ces problèmes se concrétisera peut-être par des recommandations qui seront suivies ou non par l'Administration Centrale (les Ministères, les préfectures et services de l'Etat). Elles ne pourront s'imposer aux collectivités territoriales (communes, départements, régions, syndicats mixtes, communautés de communes ou d'agglomération...) que par l'entremise d'un texte législatif ou par un décret.

                Une fois ces obstacles (juridiques et administratifs) levés, il demeure que le Code des Marchés Publics protège les collectivités et que celles-ci ont tout intéret à favoriser les "gros" plutôt que les "petits" : question de sécurité, perennité du partenaire, etc... ce n'est pas "écrit", mais dans le milieu c'est ce qui se pratique : on préfère assurer. Cet aspect là, vous n'arriverez à le contourner qu'avec du temps, et du "porte à porte".

                Tout ça pour dire que le débat est loin d'être clos, qu'il mérite même d'être largement ouvert et poursuivi avec en toile de fond les LL mais avec des perspectives plus concrêtes juridiques et politiques pour faire avancer les choses.

                Pour terminer, j'ai demandé à mes collègues du service des marchés publics de me donner des liens vers les sites qui annoncent les appels d'offres, les voici pour la France et la CEE :

                http://www.journal-officiel.gouv.fr/(...)

                http://ted.eur-op.eu.int/CD/application/pif/resources/shtml/common/(...)

                http://simap.eu.int/EN/pub/src/welcome.htm(...)


                PL Ghavam

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