Le libre et les grands comptes

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
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27
juin
2002
Commercial
Les grands comptes se penchent sur le libre et se mettent à l'utiliser.
Ainsi en est-il avec les exemples du GAN, d'Auchan et du CEA.
Ces exemples pour une SSLL (Société de Services en logiciels Libres) montrent bien que le libre est une solution pertinente. Avis à vos DSI.

Aller plus loin

  • # Temoignage

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10.

    On assiste d'ailleurs a une "evangelisation par le bas", partie des developpeurs qui ont convaincu leurs DSIs qui, a leur tour, tentent de convaincre les directions generales
    C'est là que l'on peut voir que l'engagement personnel, à quel que niveau que ce soit, peut finir par être payant.
    Il se trouve que je bosse dans une équipe qui, globalement, préfère ce qui est plus ouvert (<troll mode="no, please">y compris, par exemple, Java, plus "ouvert" - en tout cas portable même si pas libre - que les techno de MS</troll>), et on commence à nous proposer de bosser sur des projets mettant en oeuvre des composants libres de façon significatives. C'est encore assez peu les plate-formes, mais plutôt les logiciels. Je trouve cette évolution plutôt positive dans une assez grosse boîte.

    Remarque supplémentaire :
    la disponibilite du code source est peu exploitee par les entreprises venues temoigner
    Sans blague, je n'en suis pas trop étonné, étant donné que ces entreprises veulent d'abord quelque chose qui marche bien, et n'ont pas (encore ?) l'envie et/ou les moyens de s'investir dans le développement libre. Je ne pense pas que cela soit exclu à terme, mais en tant qu'utilisateur, elles peuvent déjà apporter une contribution sous forme de retour d'expérience, pour peu qu'un acteur impliqué puisse les écouter ...
    • [^] # Re: Temoignage

      Posté par  . Évalué à 1.

      elles peuvent déjà apporter une contribution sous forme de retour d'expérience, pour peu qu'un acteur impliqué puisse les écouter ...

      Elles, ou les sociétés sous-traitantes qui travaillent pour ces grands groupes plus que bénéficiaires, peuvent également donner de l'argent à la fondation Apache, à la FSF ou encore payer leurs licences MySQL pour encourager de nouveaux modèles économiques et ainsi montrer à la communauté que elles aussi partagent ce qu'elles créent, à savoir leur argent.
  • # Un oubli de l'article : l'informatique industrielle

    Posté par  . Évalué à 10.

    Les exemples fournis par IdealX sont principalement tirés du monde des "réseaux", et il est vrai qu'aujourd'hui c'est le domaine où les logiciels libres ont le mieux fait leurs preuves.

    L'article oublie cependant de parler d'un domaine (auquel IdealX a consacré un service tout de même) : les systèmes embarqués et l'informatique industrielle.

    En effet, l'utilisation des logiciels libre et en particulier de Linux dans ces domaines est en train de passer d'une phase relativement confidentielle où ils étaient utilisés plutôt dans les laboratoires (CERN, INRIA...) ou les projets exploratoires, à une phase d'essor vers des projets industriels, aussi bien dans les grands comptes (Thales, Alstom, Mercedes, ...) que dans les PME.

    Outre des questions de coûts, ces entreprises prennent conscience qu'en plus de la très grande richesse scientifique apportée par les logiciels libres (issus des plus grands laboratoires de recherche), ils assurent une meilleure pérennité pour leurs projets.
    • [^] # Re: Un oubli de l'article : l'informatique industrielle

      Posté par  . Évalué à 5.

      Toutafé ! Le dernier processeur de l'agence spatiale européenne, le LEON (compatible SPARC) est sous LGPL http://www.estec.esa.nl/wsmwww/leon/(...) .
      Et la chaîne de développement GNU (gcc, gdb, gprof) est largement utilisée pour les développements embarques.
      Sans compter que les performances embarquées de Linux commencent a être honorables.
    • [^] # Petit exemple

      Posté par  . Évalué à 3.

      Bientot, vous pourrez vous rejouir d'"utiliser" GNU/Linux (pour les intaigristes) dans vos standards telephoniques ALCATEL, sur lesquels je travaille aujourd'hui.

      Mais bien sur, vous n'en saurez rien car en decrochant vous n'entendrez pas "Bienvunue sur une standard OMNIPCX equipe d'un noyau Linux..."
  • # Question de generation ?

    Posté par  . Évalué à 10.

    Je pense qu'il y a aussi une question de generation. Les directeurs de SI (plus generalement les personnes qui decident d'utiliser telle ou telle solution) peuvent avoir des reticences a choisir GNU/Linux par meconnaissance ou a cause d'apriori (c'est peut-etre une question d'epoque). Par contre, je pense que la generation des 20-27 ans, voir plus, sait ce que vaut Linux en entreprise, et lorsque cette generation "remplacera" l'actuelle a des postes "decideurs", on verra sans doute de plus en plus de solution Linux adoptee. Bref, je serai pas surpris que dans 3 ou 5 ans, le nombre de solutions a base de Linux augmentent.

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