Journal Quel est la dernière idée des dinosaures du livres?

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15
avr.
2010
Vous en avez rêvé j'en suis persuadé et bien l'idée est en train de germer... Des publicités dans les livres électroniques. C'est pas une belle idée ca? Comment ca une petite anime flash ou autre stupidité de ce style cela ne vous dit pas? Et pourtant ce sont ce que nos éditeurs de livres sont en train de mettre en place.

En résumé, ils ne sont pas content de la vente des livres électroniques. C'est visiblement trop difficile d'imaginer que leur problème sont massivement liés a deux choses :
- Les DRM
- Le prix. Il n'y a plus d'impression, il n'y a plus de stockage du livre mais il coute aussi cher si ce n'est plus alors qu'il est moins pérenne que la version papier grâce au point 1.

http://www.ebouquin.fr/2010/04/14/de-la-publicite-au-sein-de(...)

A quand la même idée pour la musique. Vivement un bon petit "Bohemian Rahpsody" entrecoupé de pub ca va bien le faire je sens...
  • # C'est aneffé une idée dinosaure

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    J'ai bien aimé le parallèle établi avec les logiciels, sachant que pour les logiciels c'est : gratuit + pub, payant - pub. Or dans les livres ça sera : moins cher + pub, plus cher - pub. Et pour en rajouter une couche, ces publicités dans les logiciels sont souvent des spywares ou autres cochoncetés.


    Est-ce que c'est de bon goût de comparer au cinéma ?
    http://www.ecrans.fr/DVD-pirate-ou-achete-le-match-en,9246.h(...) : version originale
    http://www.pcinpact.com/actu/news/55493-dvd-legal-illegal-pi(...) : version française

    Commentaire sous licence LPRAB - http://sam.zoy.org/lprab/

    • [^] # Re: C'est aneffé une idée dinosaure

      Posté par  . Évalué à 6.

      Dinosaure, la pub, vraiment ? Je suis pas sûr... En tout cas pas si c'est pour faire du "gratuit" (du "payé en temps de cerveau disponible" plutôt).

      Quand je vois le nombre de personnes qui sont prêtes à supporter des popups et des pubs, juste pour regarder des films sans payer sur Allostreaming, ou le succès des journaux gratuits style Metro ou 20 Minutes, je me dis que la pub a encore de beaux jours devant elle. Le problème des pubs de DVD, c'est qu'en contrepartie, le prix n'a pas baissé. Mais je suis persuadé que des DVD à 2 euros avec 10 minutes de pub au début, ça cartonnerait.

      OK, il est pas question de gratuit ici, mais si le prix baisse de façon conséquente, nul doute que les ventes des versions "avec pub" seront nettement plus importantes que leurs homologues au prix fort.

      Donc, une idée dinosaure, pas vraiment. Une idée de merde par contre, sans aucun doute :)
      • [^] # Re: C'est aneffé une idée dinosaure

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        >Mais je suis persuadé que des DVD à 2 euros avec 10 minutes de pub au début, ça cartonnerait.
        Ça existe déjà, tu as même une protection sur les players de salon pour éviter d'avancer sur le DVD, sauf que ces DVD là valent 20 ou 30€ à leur sorties...
        Finalement, le plus simple pour moi c'est de prendre K9copy et de sélectionné uniquement les pistes que je veux et enfin mater mon film tranquillement.
        • [^] # Re: C'est aneffé une idée dinosaure

          Posté par  . Évalué à 2.

          Ça existe déjà, tu as même une protection sur les players de salon pour éviter d'avancer sur le DVD, sauf que ces DVD là valent 20 ou 30€ à leur sorties...

          Pas la même chose, toute l'idée qui aurait pu faire que ça marche tient justement dans le "2 euros". Sur la connerie de mettre des pubs dans des DVD au prix fort, par contre, on est d'accord.
          • [^] # Re: C'est aneffé une idée dinosaure

            Posté par  . Évalué à 7.

            d'un autre côté faut se mettre à leur place, pourquoi baisseraient-ils le prix des DVD même si ils ajoutent des publicités ? faudrait être vraiment bête pour se priver du beurre et de l'argent du beurre...
            Les pubs incitent les gens à pirater pour avoir le film et rien que le film, mais c'est un effet plus diffus (comme le sourire de la crémière)), et ils peuvent toujours rejeter la faute sur ces vilains pirates, et tenter de se refaire en ajoutant encore plus de pubs... et la boucle est bouclée.

            Le vrai problème c'est en fait l'exclusivité des droits sur les films : bien souvent il n'y a qu'un seul diffuseur, qui empêche de fait la concurrence entre différents diffuseurs : proposer le film avec ou sans pub avant serait une des façons de se démarquer.
            On le voit bien avec les livres tombés dans le domaine public : prenons Jules Vernes par exemple, entre les collections poche et les rééditions collection dans un grand et beau format, couverture dure, dorée, avec les illustrations d'origine reproduisant des éditions du début du siècle, on a l'embarras du choix ! Pareil avec les CDs de Marilyn Monroe qu'on peut trouver pour 5€ sans rien, ou avec pochette, son remasterisé, etc...

            Sinon c'est une très belle illustration de la nécessité de ne jamais laisser trop de pouvoir en une seule main : faites un procédé pour une visée acceptable (empêcher le piratage, en mettant des DRM - je ne dis pas que les DRM sont acceptables, mais que l'idée d'empêcher la contrefaçon est défendable), laissez dedans la possibilité d'en profiter pour faire un peu plus que la visée initiale (ajouter des pubs que personne ne peut zapper), on peut être sûr qu'il y aura un abus.

            Autre exemple : mettez une loi antiterroriste dans les mains d'un ministre de l'intérieur/sécurité d'état/whatever (après tout lutter contre le terrorisme est une bonne idée), avec un faible contrôle parlementaire par exemple (quand il y en a), on peut être sûr qu'il y aura des abus (d'ailleurs l'histoire est riche à ce sujet. Les Romains eux-mêmes, du temps du consulat, avaient prévu la possibilité d'avoir recours à la dictature, mais celle-ci était fortement limitée dans le temps).

            Autre exemple : une entreprise détient des bases de données personnelles, elle n'a pas le droit de les revendre à des tiers, mais personne ne le saura si elle le fait ! Et, tant que ça reste relativement discret, elle ne se fera pas non plus condamner lourdement...

            etc. etc.
      • [^] # Re: C'est aneffé une idée dinosaure

        Posté par  . Évalué à -5.

        Pourquoi une idée de merde ?
        La création a un coup. Si on permet de dire aux consommateurs : si vous regardez nos pub, on vous fait un barbait, tout le monde est gagnant : le distributeur qui a un revenu identique, le consommateur, qui peut se permettre d'accéder à quelque chose qu'il ne pourrait avoir sans (et que le distributeur ne pourrait pas lui vendre au même prix sans pub), et enfin, le publicitaire.
        Bref, en soit, le financement par la pub n'est pas forcément un mal à une condition : c'est que cela reste un choix ! et aussi que ce ne soit pas un surplus.
        Par exemple, les DVDs, on en à prix maxi sans pub, et a 5€ ou 2€ avec plein de pubs (enfin, il me semble que c'est comme ça, je ne suis pas un gros consommateur en la matière).
        Le soucis, c'est quand le choix est imposé car vendu qu'en version avec pub et que cette publicité n'est pas déduite du prix original.

        Voilà, la pub, c'est pénible, mais il y beaucoup de services auxquelles nous n'aurions tout simplement pas accès si elle n'était pas présente.
        • [^] # Re: C'est aneffé une idée dinosaure

          Posté par  . Évalué à 10.

          Ce que je trouve étonnant, c'est de revisionner un dvd âgé de quelques années et de tomber rapidement sur le menu (voire parfois le film commence quasiment directement après quelques secondes d'avertissement courts) puis de visionner un dvd tout neuf et se voir imposer toute une litanie de pub, c'est ce qu'on doit appeler le progrès !

          Le summum étant la propagande anti-copie sur les DVD que le consommateur achète, y'a pas à dire ça encourage à télécharger le film et rien que le film
        • [^] # Re: C'est aneffé une idée dinosaure

          Posté par  . Évalué à 10.

          La pub aussi est une création, qui a un coût. Ce coût va forcément se ressentir ailleurs, par exemple dans le prix du yaourt qu'on achète parce qu'on l'a vu dans une pub. L'idée qu'elle permet de rendre des choses gratuites n'est en fait qu'un déplacement de coût. Le vrai gratuit n'existe que par le bénévolat et le caritatif. Sans parler des conséquences sociétales de la publicité (pollution, surconsommation...).

          Je n'ai pas vu d'offre de DVD à 2 ou 5 euros avec de la pub en contrepartie (par contre des DVD à 10 ou 20 euros, avec de la pub, y'en a plein, et y'a même que ça, c'est pas un choix).
          • [^] # Re: C'est aneffé une idée dinosaure

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            Le vrai gratuit n'existe pas, c'est des foutaises. Tout à un coût, c'est pas parce que ça ne rentre pas dans les critères des crypto-capitalistes qui font l'amalgame prix/valeur que le coût et la valeur de l'acte disparaît subitement.
        • [^] # Re: C'est aneffé une idée dinosaure

          Posté par  . Évalué à 7.

          la publicité deviens la priorité sur le contenu, par exemple les série TV:
          début de l'épisode - pub - générique, 15 minute de série suspens - pub - série - fin générique coupé pub pendant le générique.
          A force les série sont créé juste pour diffuser de la pub elles sont structurée exprès pour cela.
          Le côté artistique est tuée par ces conneries. Pourtant il existe encore quelques bonne série tv mais qui passe sur des chaine payante je pense à HBO et la on voit la différence.
          C'est l'abonnement qui rapporte l'argent et pas la pub la qualité c'est autre chose.
          • [^] # Re: C'est aneffé une idée dinosaure

            Posté par  . Évalué à 1.

            >>> La publicité deviens la priorité sur le contenu, par exemple les série TV:

            C'est exactement ce que disait Patrick Le Lay avec son expression :

            "" Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective ”business”, soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit (...).

            Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible (...).

            Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité. C’est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l’information s’accélère, se multiplie et se banalise. "
        • [^] # Re: C'est aneffé une idée dinosaure

          Posté par  . Évalué à 1.

          Petite question ici pour ce qui pense qu'il ne devrait pas avoir de débat et que justifié la pub mérite censure (moinsser un message parce qu'il n'apporte rien et fait du « bruit », c'est de l'auto-modération, parce qu'on est pas d'accord, c'est de la censure).

          Combien utilise les services de Google et pourquoi le font-ils ?
      • [^] # Re: C'est aneffé une idée dinosaure

        Posté par  . Évalué à -3.

        Une idée de merde par contre, sans aucun doute

        Comme tu y vas... si tu pouvais argumenter un peu plus avant d'être aussi définitif ça serait certainement plus constructif.

        La publicité existe déjà massivement dans les magazines, et je trouve dans l'ensemble le concept assez réussi: les revenus sont partagés entre vente et publicité, et je préfère autant ça que de devoir payer deux fois plus cher mes journaux ou magazine (je ne sais pas si ça représente la moitié des revenus, mais il me semble que c'est une grosse partie).

        Pour les livres et bien... est ce si différent que cela des magazines ?
        • [^] # Re: C'est aneffé une idée dinosaure

          Posté par  . Évalué à 6.

          Cf mon message un peu plus haut.

          Autrement, pour les magazines, je préfère largement ceux sans pub. Le Canard Enchaîné pour l'information par exemple, ce qui est une garantie d'indépendance. Comme j'aime les jeux vidéos, je viens de découvrir IG. Sans pub, plus cher, mais nettement plus intéressant que les autres.
          • [^] # Re: C'est aneffé une idée dinosaure

            Posté par  . Évalué à 4.

            CanardPC est bien aussi. Il y a un peu de pub ok, mais ils ont pas leur langue dans leur poche ce qui rachète.

            Pour IG il est plus cher mais plus gros aussi, plus dense, et un papier/une couverture de plus grande qualité. Toute ces petites choses font qu'il est plus cher. Donc en résumé il est pas réellement plus cher que les autres.
        • [^] # Re: C'est aneffé une idée dinosaure

          Posté par  . Évalué à -5.

          « si tu pouvais argumenter »

          La bonne blague !
          t'es sur Linuxfr ici, quand t'es pas d'accord, t'argumentes pas, tu moinsses. Et comme ça t'es content, parce qu'en regardant les messages tu voies que tout le monde est d'accord avec toi, et que ceux qui vont lire vont penser que c'est la vérité et ceci un peu grâce a toi. Tu jouis donc un peu du pouvoir que peuvent ressentir les censeurs qui coupe une bonne partie des films gênant en France.
          • [^] # Re: C'est aneffé une idée dinosaure

            Posté par  . Évalué à -3.

            force est de constater que les moinsseurs lui donne plutôt raison, vu que personne est venu contre argumenter.

            Et force est de constater, n'en déplaise à certains, que certaines fois on constate qu'un poste avec des arguments posés, avec des liens toussa est moinssé alors que les commentaire dans la discussion ayant une thèse contraire, mais non argumenté sont "plussé"

            Dans tout système il y a une limite, et vouloir se cacher la face en pensant que linuxfr est mieux que partoiut ailleurs et en "moinssant" les gens qui le disent( peut être maladroitement) est particulièrement risible.
      • [^] # Re: C'est aneffé une idée dinosaure

        Posté par  . Évalué à 10.

        Madame Vauquer, née de Conflans, est une vieille femme qui, depuis quarante ans, tient à Paris une pension bourgeoise établie rue Neuve-Sainte-Geneviève (Boucherie Plindos, la meilleure de la rue Neuve-Sainte-Geneviève, entre Boom Bazar et le Sexshop, son pâté de volaille Rungis, ses cotelettes de mouton de nouvelle zélande...), entre le quartier latin et le faubourg Saint-Marceau. Cette pension, connue sous le nom de la maison-Vauquer, admet également des hommes et des femmes, des jeunes gens et des vieillards (Couch'papy, pour que vos nuits ne soient plus troublées par vos soucis d'incontinence), sans que jamais la médisance ait attaqué les mœurs de ce respectable établissement. Mais aussi depuis trente ans ne s'y était-il jamais vu de jeune personne, et pour qu'un jeune homme y demeure, sa famille doit-elle lui faire une bien maigre pension. Néanmoins, en 1819, époque à laquelle ce drame commence, il s'y trouvait une pauvre (Envie d'une nouvelle rolex ? Cofigaga, le prêt sans soucis, http://www.cofigaga.fr TEG 34%) jeune fille. En quelque discrédit que soit tombé le mot drame par la manière abusive et tortionnaire dont il a été prodigué dans ces temps de douloureuse littérature, il est nécessaire de l’employer ici : non que cette histoire soit dramatique dans le sens vrai du mot (fini les pleureuses et les pisseuses, sur http://TuNeek.com, pour faire des rencontres de qualité) ; mais, l’œuvre accomplie, peut-être aura-t-on versé quelques larmes intra muros et extra. Sera-t-elle comprise au-delà de Paris (Votre voyage moins cher au départ de Paris gare de l'Est ? C'est sur http://voyage-sneuneucefe.fr !)?

        Pas de doute, cela a bien plus de gueule comme cela. Bravo iPapy, toi en tout cas je ne sais pas si tu en portes, en tout cas t'en tient une couche !

        Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

        • [^] # Re: C'est aneffé une idée dinosaure

          Posté par  . Évalué à 6.

          Balzac avec de la publicité c'est comme la Joconde dans un cadre ventant les mérites de MacQuick et les couleurs des dernière imprimante bidule (oserait'il insérer les publicités dans la peinture elle même).
          Autant dans un magazine la publicité ça peut bien passer, mais dans une oeuvre non. Cela dis le 'progrès' étant, peut être que nos enfants trouverons cela normal, voir bien.
          • [^] # Re: C'est aneffé une idée dinosaure

            Posté par  . Évalué à 2.

            On fait bien du placement de produit dans les films et les séries, pourquoi pas dans les livres ? Dans le prochain Marc Levy, décrire le héros montant au volant de sa Lancia (c) ...
    • [^] # Re: C'est aneffé une idée dinosaure

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Mettre "aneffé" "publicité" et "livre" dans la même page c'est risqué !

      Albanel devait rendre un rapport sur la lutte contre le piratage des livres au début du mois. Elle est grave en retard. Va-t'elle en profiter pour rajouter des idées de dernière minute ?
    • [^] # Re: C'est aneffé une idée dinosaure

      Posté par  . Évalué à 2.

      Les logiciels gratuits sont avec de la pub ?

      Dans quel univesr?
  • # Radio

    Posté par  . Évalué à 10.

    A quand la même idée pour la musique
    Ce ne serait pas ce que l'on appelle la radio ?
    • [^] # Re: Radio

      Posté par  . Évalué à 7.

      Ou Spotify. Ou Deezer.
      • [^] # Re: Radio

        Posté par  . Évalué à 3.

        Euh non spotify met de la pub entre les chansons pas pendant!
        • [^] # Re: Radio

          Posté par  . Évalué à 10.

          Oui mais le silence après du Mozart, c'est encore du Mozart.

          La gent féminine, pas la "gente", pas de "e" ! La gent féminine ! Et ça se prononce comme "gens". Pas "jante".

    • [^] # Re: Radio

      Posté par  . Évalué à 2.

      Avec de la pub pendant les chansons ?

      Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

      • [^] # Re: Radio

        Posté par  . Évalué à 8.

        Ou des chansons pendant la pub !
        • [^] # Re: Radio

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          moi c'est pour cela que j'aime bien l'émission Culture Pub : pendant la pause publicitaire, c'est dans la continuité de l'émission ;-)
  • # ca va se vendre

    Posté par  . Évalué à 5.

    C'est certain que cela va se vendre, mais en faisant cela ils "désacralisent" eux même l'objet (le livre, le travail de l'écrivain, le lien affectif avec l'histoire que tu lis et vis). Ensuite au bout de 1 ans, les gens ne voudront plus payer pour les livres car ils verront juste un objet de consommation qu'ils collectionneront "bêtement" sans même les lire.

    Il me semble que cette fiction me rappelle une réalité.

    En même temps la dématérialisation cela pourrait permettre à des auteurs de publier seul et vendre directement depuis leur site internet... ah, ca rappelle aussi un truc qui marche pas ...
    • [^] # Re: ca va se vendre

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      les gens ne voudront plus payer pour les livres

      Personnellement je profite de la licence globale de ma ville pour 10 €/an. Bon il faut se déplacer dans un endroit qui s'appelle bibliothèque et fouiller dans les rayons, mais c'est sympa.
      • [^] # Re: ca va se vendre

        Posté par  . Évalué à 4.

        oui j'ai beaucoup utilisé les bibliothèques, mais j'aime bien l'avoir en vrai... pour le lire et relire...
        • [^] # Re: ca va se vendre

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

          ... et le prêter ...

          a, on me souffle dans mon oreillette que cela sera bientôt interdit, et l'est déjà via les DRM (et hop, la boucle avec le journal est bouclée ...)
          • [^] # Re: ca va se vendre

            Posté par  . Évalué à 1.

            Ca sert bien aussi comme dessous de plat. Bon ok parfois des restes restent collés dessus mais au moins il a encore une utilité après l'avoir lu...
  • # Pérennité ?

    Posté par  . Évalué à 10.

    J'ai à côté de moi un livre de 1938. Un bouquin qu'avait acheté ma grand-mère.

    Tu parles de pérennité, en disant que le livre électronique est moins pérenne à cause des DRM? Je pouffe.

    Un livre électronique, pour remplacer les journaux/magasines qu'on achète, qu'on feuillète et puis qu'on jette, je veux bien. Pour remplacer les 9% de merdes qui sont édités à chaque rentrée et qu'on n'a jamais envie de relire, d'accord. Mais pour remplacer un vrai livre papier?

    Il m'arrive de relire "Dune", "Le meilleur des mondes", "farenheit 541" ou les "Fondation" qui sont sur mes étagères depuis une bonne quinzaine d'année. Imagine les documents électroniques que tu achètes maintenant, imagine seulement cinq minutes et demande-toi par quel miracle (sauvegarde multiple/ recopie sur des supports neufs tous les trois ans...) tu pourrais t'assurer d'être encore en mesure de les relire dans quinze ans.

    Un livre seulement électronique? C'est entériner le fait que ce livre n'est pas de la culture, seulement du commerce.
    • [^] # Re: Pérennité ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      J'ai à côté de moi un livre de 1938. Un bouquin qu'avait acheté ma grand-mère.

      Faut aussi arrêter avec ce mythe du papier pérenne.
      Pour la millième fois :
      - Un livre, ça se mouille, ça brule et j'en passe. J'ai perdu pas mal de livres dans l'incendie de mon appart. Mes disques dur et mes backups, eux, sont restés.
      - Un livre, ça ne se backup pas (ou très cher --> photocopies).
      - un livre, ça prend de la place, c'et lourd, et parfois il faut alors choisir (tout le monde n'a pas une pièce de 100 m2 pour stocker tous ses livres qui tiendraient sur une clé USB...). Pérennité faible lors d'un déménagement... (oui, certaines personnes meurent à une endroit différent de la où ils sont nés, ça arrive)

      Les deux supports ont leurs problèmes de pérennité. Dire que le livre papier est plus pérenne que le livre électronique (enlevons le DRM, hein, ça c'est clair que ce n'est pas pérenne) en affirmation brute est se voiler la face sur les problèmes du livre papier. J'ai personnellement plus confiance de lire un PDF de "Dune" dans 100 ans que de lire ton livre papier de "Dune".

      PS : d'après toi, la http://fr.wikipedia.org/wiki/Bibliotheque_d'Alexandrie était pérenne? Je pouffe autant que toi à propos du livre électronique.
      • [^] # Re: Pérennité ?

        Posté par  . Évalué à 1.

        y'avait des clefs USB à l'époque ? c'est peut-être pour ça qu'ils ont tout perdu...
      • [^] # Re: Pérennité ?

        Posté par  . Évalué à 1.

        - Un livre, ça se mouille, ça brule et j'en passe. J'ai perdu pas mal de livres dans l'incendie de mon appart.

        De mon expérience un livre, même de basse qualité comme les poches, résiste très bien à l'eau et à l'humidité en général. Il gonfle, l'encre bave et ton édition collector DeLuxe ©® ne vaut plus rien, mais il reste parfaitement lisible. Je ne suis pas sur qu'un livre électronique résiste mieux.

        Mes disques dur et mes backups, eux, sont restés.

        o_O Tu veux dire qu'ils ont résisté au feu à l'inverse de tes livres et du reste de ton appart ?


        - Un livre, ça ne se backup pas (ou très cher --> photocopies).
        - un livre, ça prend de la place, c'et lourd,


        C'est le gros avantage de l'immatériel, effectivement.

        Pérennité faible lors d'un déménagement...
        Euh non, tu ne risque pas plus de perdre tes bouquin que ta clef usb sur laquelle tu va les stocker.

        enlevons le DRM, hein, ça c'est clair que ce n'est pas pérenne

        Mais tu ne peux pas faire abstraction des DRM justement, les auteurs et éditeurs veulent s'assurer de l'exclusivité de la distributions des livres, c'est leur seul moyen de se faire du fric (à part la collectivisation sauvage qu'est la pub). Et même dans le cas parfait où la lecture du livre ne serait pas limité par les DRM mais seulement ses copies, cela poserais le même problème de diffusion que les livres matériel.

        PS : d'après toi, la http://fr.wikipedia.org/wiki/Bibliotheque_d'Alexandrie était pérenne? Je pouffe autant que toi à propos du livre électronique.

        Je note que pour prouver la non pérennité des livres tu es obligé de remonter à -50 avant JC. (d'ailleurs à une époque où l'imprimerie n'existait pas).
        • [^] # Re: Pérennité ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          o_O Tu veux dire qu'ils ont résisté au feu à l'inverse de tes livres et du reste de ton appart ?

          Plus précisément : les pompiers (merci à eux) ont éteint l'incendie avant que les flammes ne touche quoi que ce soit.
          Mais la fumée, elle, était présente, et elle a pourri mes livres (feuilles qui se "rétractent", suie partout), alors que mes disques dur avaient juste besoin d'un dépoussiérage.

          Mais même sans compter sur ça, si l'incendie avait tout détruit, j'ai un backup des disques ailleurs pour pas cher, alors que pour un livre, backuper est hors de prix.

          Mais tu ne peux pas faire abstraction des DRM justement,

          Les DRM sont un truc d'éditeurs, ça n'a rien à voir avec la technologie du livre électronique.
          Le livre électronique, en lui-même, c'est ce dont on parle. Les DRM c'est une saloperie en plus quand un mec veut te vendre une merde.

          cela poserais le même problème de diffusion que les livres matériel.

          Ah oui? en 1 heure, je peux avoir tous mes livres électroniques dupliqué à 10 endroits sur terre. Et toi, avec tes livres papiers?
          Comparer le backup/diffusion matériel au backup immatériel est amusant...

          Je note que pour prouver la non pérennité des livres tu es obligé de remonter à -50 avant JC. (d'ailleurs à une époque où l'imprimerie n'existait pas).

          C'est un exemple symbolique.
          Poru dire qu'à t+1 heure (que t soit 50 av JC ou 2010 ap. JC), ben tu n'as plus de livres. Faut espérer qu'une autre bibliothèque l'aura, et voudra bien t'en filer une copie (moins bonne) car pas question de filer l'original (alors qu'avec le numérique, la copie sera identique à l'original)
        • [^] # Re: Pérennité ?

          Posté par  . Évalué à 3.

          Je note que pour prouver la non pérennité des livres tu es obligé de remonter à -50 avant JC. (d'ailleurs à une époque où l'imprimerie n'existait pas).

          Vu la quantite de livres disparut au cours de l'histoire humaine et qui ne sont pas aussi anciens que la bibliotheque d'alexandrie c'est un peu foireux ta remarque. Juste pour info les livres du debut du siecle dernier ont une esperance de vie assez faible meme lorsque conserve parfaitement et cela pour une question de qualite de papier. Donc pour les sauvegarder que reste il a faire? En faire une sauvegarde physique donc le meme probleme qu'avec les livres electroniques surtout que ceux ci vu leur taille c'est plutot facile de les sauvegarder regulierement maintenant y compris avec un truc comme dropbox mais naturellement cela n'est valable que pour les non drmises.

          Un autre point pour le livre electronique c'est sa facilite de diffusion et donc la mutiplication des copies, ca c'est pour le cote sauvegarde mais surtout c'est la possibilite de diffusion du savoir qu'il y a derriere qui est inegale.
      • [^] # Re: Pérennité ?

        Posté par  . Évalué à 4.

        Tout ceci est vrai pour les geeks paranos qui ont une dizaine de backups répartis un peu partout (et encore, je ne suis pas sûr qu'ils soient tous aussi consciencieux), malheureusement, pour la majorité des gens, le papier reste généralement plus longtemps que les données. Chez Mme Michu, on va généralement perdre la collec de photos numériques au prochain virus et formatage du PC sous Windows, ce qui arrive nettement plus fréquemment qu'un incendie.

        Il y a bien un début de sensibilisation à la sauvegarde des données pour le grand public, notamment avec la démocratisation des disques dur externes (histoire d'en vendre un maximum), mais c'est encore loin d'être fait dans les règles de l'art.

        Et là encore, à part les photos et les .doc avec des recettes de cuisine qu'on a noté, je suis pas sûr que les gens aillent sauvegarder leurs eBooks, parce que "on peut les retélécharger facilement" (ou pas, si le site meurt, si le mot de passe est perdu, etc...)
      • [^] # Re: Pérennité ?

        Posté par  . Évalué à 1.

        PS : d'après toi, la http://fr.wikipedia.org/wiki/Bibliotheque_d'Alexandrie était pérenne? Je pouffe autant que toi à propos du livre électronique.
        Elle a été détruite volontairement. Plusieurs fois d'ailleurs. Mais les papyrus d'époque ont assez bien traversé les siècles. Rien, pas même une clef usb, ne résisterait à un incendie volontaire. Il faut juste changer la température de 451°F pour mettre celle du plastique.

        La principal erreur de cette bibliothèque a été de concentrer le savoir en un seul endroit. L'imprimerie a permis la diffusion large du savoir.

        On parle de pérennité du support: la papier, correctement traité, reste le meilleur choix. Les débuts de l'industrialisation ont été catastrophique pour la qualité du papier. Mais les livres de 1887 et 1938 que j'ai sont toujours lisibles. Juste en les rangeant au sec dans une étagère du salon. J'ai un "Logique" de Kleene qui date des années 60, un Logique de Lewis Caroll que j'ai acheté dans vers 86/87.

        Les fichiers de 1987, c'est une autre histoire. J'imagine même pas d'avoir juste pu ranger des disquettes dans un carton il y dix ans et d'arriver à les relire dix ans après.
        • [^] # Re: Pérennité ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

          Mais les papyrus d'époque ont assez bien traversé les siècles.

          Tu penses sérieusement qu'on a tous les papyrus d'époque? Tu prend pour exemples quelques papyrus d'époque et tu en conclue que ça se préserve bien, en oubliant sans doute 99.999999% des papyrus (ceux détruits)

          L'imprimerie a permis la diffusion large du savoir.

          Qui a ses limitations.
          Limitations que supprime l'informatique.
          L'informatique repousse les limites autant que l'imprimerie a repoussé les limite à l'époque.

          J'imagine même pas d'avoir juste pu ranger des disquettes dans un carton il y dix ans et d'arriver à les relire dix ans après.

          Pourquoi parles-tu de disquettes? Personnellement, j'ai encore des données qui datent de l'époque de la disquette, j'ai simplement copié ça sur un CD (2 en fait, copie...). 500 disquettes à la poubelle, et un CD... Et aujourd'hui, ces données sont dupliquées à plusieurs endroits. Les données continue de vivre. Par contre ton livre, un incendie et hop plus rien (perso, j'ai du mal à payer le prix pour avoir des backups de livres)

          J'ai un "Logique" de Kleene qui date des années 60, un Logique de Lewis Caroll que j'ai acheté dans vers 86/87.

          Tu oublies de parler de tous les livres que tu n'as pas gardé car pas de place, perdu, volé, et j'en passe. Tu prends comme argument des exceptions (combien de livres ont été perdus ou jeté rien que par toi?) et en fait une généralité.

          désolé, mais je n'ai absolument pas confiance dans le pourcentage de chance que tu garde un livre donné tout le long de ta vie. Toi, tu réfléchis "j'ai un livre maintenant que j'ai acheté il y a 30 ans", moi je réfléchi "je voudrais un livre que tu as acheté il y a 30 ans, l'as-tu?", je sais que je tomberai sur plein de livres que tu as acheté il y a 30 ans et que tu n'as plus aujourd'hui...
          • [^] # Re: Pérennité ?

            Posté par  . Évalué à 1.

            Personnellement, j'ai encore des données qui datent de l'époque de la disquette, j'ai simplement copié ça sur un CD (2 en fait, copie...). 500 disquettes à la poubelle, et un CD...
            Dis comme ça, ça paraît ultra-simple.
            Et pourtant, des organismes comme la NASA (qui, à mon avis, est pas un organisme de branquignoles) se plantent sur des questions de stockage de l'immatériel.
            L'histoire des bandes originales de la mission Apollo 11 est à mon avis assez significative du risque du stockage dans l'immatériel. Même si on avait retrouvé les-dites bandes, il aurait encore fallu les lire… le dernier appareil en étant capable étant dans un labo qui doit être fermé depuis un bout de temps à l'heure actuelle.
            Bref, c'est bien de dire qu'il « yaka toukopier ». C'est valable pour des gens avertis, qui font gaffe, qui n'ont pas beaucoup de données éparpillées dans tous les coins. Dès que la structure est plus grosse ou que les gens sont moins regardants (en gros, des gens normaux), on oublie de recopier lorsqu'un changement de support (voire même un formatage) s'impose, pour des raisons parfois stupides. Par exemple… des raisons politiques ou financières, voire même un bête oubli parce que les bandes, bon, elles ont plus de 20 ans, on va jamais s'en resservir. On laisse facilement les choses s'enliser. Et hop, 30 ans plus tard, quand il faut lire les vieilles bandes, ben… Ah, non, en fait, on peut pas. C'est ballot.

            Pour l'histoire des bandes d'Apollo 11 :
            http://formats-ouverts.org/blog/2006/08/29/924-une-histoire-(...)
            • [^] # Re: Pérennité ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              C'est valable pour des gens avertis, qui font gaffe,

              Ce n'est pas pire que pour les livres qu'on jette car pas place / pas utile / trop cher à conserver.

              Tu vois le livre comme la solution géniale et pérenne, mais le livre a aussi plein de défauts.

              Dans dans notre monde actuel, la problématique de sauvegarde numérique existe (je ne l'ai pas nié), mais elle est bien inférieure à la problématique du livre matériel...
              • [^] # Re: Pérennité ?

                Posté par  . Évalué à 2.

                Tu vois le livre comme la solution géniale et pérenne, mais le livre a aussi plein de défauts.
                Je n'ai jamais dit ça… Je suis d'accord pour dire que chacun des supports de stockage a ses avantages. En revanche, si je dois conserver un truc important, je le fais *aussi* sur papier. Quand je peux (pour l'audio ou la vidéo, c'est difficile).

                Dans dans notre monde actuel, la problématique de sauvegarde numérique existe (je ne l'ai pas nié), mais elle est bien inférieure à la problématique du livre matériel...
                Ça dépend énormément. Sur le court terme, oui. Sur le long terme, avec l'évolution rapide de l'informatique… non.
                L'avantage du papier, c'est qu'on peut l'oublier dans un tiroir. Dans 30 ans, ça aura jauni, ça sera peut-être fade, mais je peux toujours le lire, ça travaillera juste hors de la boîte.
                Maintenant, le PDF ou le RAW gravé sur un DVD, ben, dans 30 ans, honnêtement, entre le fait que je sais pas si je pourrais trouver un lecteur qui puisse lire une technologie aussi désuète, le format sera LE gros problème. Même un format ouvert, si les softs sont inutilisables, pas maintenus depuis dix ans, ben, voilà, quoi.
                • [^] # Re: Pérennité ?

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  30 ans ?
                  Le lecteur Zip de Iomega a été arrêté en 2003, il y a donc 7 ans et il est impossible actuellement de trouver un lecteur neuf, peut être d'occasion. Il est donc urgent pour ceux qui ont ce type de lecteur de transférer leurs sauvegardes. Il est notable également que Iomega continue de proposer sur son site des cartouches Zip à la vente sans proposer un lecteur. Cela montre bien qu'il doit encore y avoir des utilisateurs de cartouches Zip et qu'ils n'ont sans doute pas conscience du risque d'utiliser ces cartouches
          • [^] # Re: Pérennité ?

            Posté par  . Évalué à 2.

            désolé, mais je n'ai absolument pas confiance dans le pourcentage de chance que tu garde un livre donné tout le long de ta vie. Toi, tu réfléchis "j'ai un livre maintenant que j'ai acheté il y a 30 ans", moi je réfléchi "je voudrais un livre que tu as acheté il y a 30 ans, l'as-tu?"

            Je ne garde que les livres qui me servent réellement.

            Récemment je me suis débarassé de livres traitant de la programmation windows 3.1. Je ne les regrette pas, ils m'ont servi à une époque, maintenant ils ne me servent plus. Pourquoi les garder?

            C'est la même chose pour mes données numériques: il m'arrive parfois de faire du ménage.

            Par contre les livres auxquels je tiens, j'en prends soin.
        • [^] # Re: Pérennité ?

          Posté par  . Évalué à 6.

          La principal erreur de cette bibliothèque a été de concentrer le savoir en un seul endroit. L'imprimerie a permis la diffusion large du savoir.

          Vu que le numerique permet une duplication encore plus simple, plus rapide et plus fiable (les moines copistes niveau fiabilite on a vu mieux), tu viens juste de donner un argument en faveur du ebook. Il est vrai que les livres sont beaucoup plus perenne aujourd'hui qu'avant Gutemberg pour la seul et unique raison que l'imprimerie a permis de multiplier les copies. Combien de livres on disparu car la seul et unique copie a brule ou a ete perdu?

          En ce qui concerne ls papyrus il est vrai que un certains nombre nous sommes arrives dans un tres bon etat de conservation mais uniquement a cause du lieu geographique ou ils etaient entropose: un pays sec et chaud et ils ne sont lisibles que grace a une inscription sur une pierre donc en fait pour la perennite il faudrait ecrire sur des tables en pierre et meme cela c'est pas certains que cela se garde tres longtemps (on ne sais pas ou sont les copies des tables de la loi par exemple ni si elles existent encore.)
      • [^] # Re: Pérennité ?

        Posté par  . Évalué à 0.

        >faut aussi arrêter avec ce mythe du papier pérenne.

        je sais que tu es toujours contre, mais ce que tu dis fleure bon la mauvaise fois. il y a des livres qui existent et qui datent de plus d'un millénaire. Ok, il y a des soucis de conservation, des champignons, des insectes, mais nous parlons de 1000 ans.

        Dans le domaine du numérique, on a du mal à gérer des "archives" lorsque l'on compte en 10aines d'années. On sait que les dvd, les cd ont des problèmes de conservations au delà des 10 ans. Regarde dans les domaines critiques, on garde des machines et des support de stockage dans des coffre forts tempérés pour espérer pouvoir compter en 10aine d'année.

        Si tu prends plus ou moins soin de tes livres, tu peux, avec de bonne chances pouvoir les léguer à tes enfants et peut être eux aux leurs. Peux-tu en dire la même chose avec ton mp3 acheté sur itunes ?

        pour aller plus loin dans la mauvaise fois, tu veux dire que tes livres ont brûlés dans un appart et pas tes disques durs et clés usb ?
        • [^] # Re: Pérennité ?

          Posté par  . Évalué à 3.

          J'ai trouvé la question terriblement en rapport avec le contexte dans lequel j'ai grandi, alors je me permets de rebondir.

          Peux-tu en dire la même chose avec ton mp3 acheté sur itunes ?

          Mes parents m'ont appris qu'une œuvre immatérielle n'a pas de valeur intrinsèque. Ils m'ont appris qu'on peut dupliquer une musique à volonté en copiant une cassette audio, dupliquer une vidéo à volonté en copiant une cassette vidéo, dupliquer un programme à volonté en copiant une disquette.

          J'espère pouvoir transmettre la même chose à mes enfants.

          Leur apprendre que le savoir ne sert non pas s'il est "archivé" (dans une bibliothèque -le meuble- ou sur un média optique), mais si au contraire il est diffusé (dans une bibliothèque -le bâtiment- ou sur internet).
        • [^] # Re: Pérennité ?

          Posté par  . Évalué à 2.

          Dans le domaine du numérique, on a du mal à gérer des "archives" lorsque l'on compte en 10aines d'années.

          On parle pour tout conserver. Parce que proportionnellement, je suis pas sûr qu'il reste plus de livre que d'archive numérique.

          On a toujours le texte de la RFC1, qui date de 1969, disponible sur une page web et pourtant le HTML n'existait pas à l'époque.

          Peux-tu en dire la même chose avec ton mp3 acheté sur itunes ?

          Un mp3 peut-être, mais un flac ou un wav, tu pourras toujours le changer de format sans perdre de la qualité.

          « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

    • [^] # Re: Pérennité ?

      Posté par  . Évalué à 1.

      demande-toi par quel miracle (sauvegarde multiple/ recopie sur des supports neufs tous les trois ans...) tu pourrais t'assurer d'être encore en mesure de les relire dans quinze ans.

      Comment est-ce qu'on fait pour être sur de pouvoir jouer aux jeux-vidéos datant d'il y a 15 ans ?

      Soit on a gardé le CD/les disquettes original(e)s et par miracle il/elles sont encore utilisable(s), soit on racheté le jeu (à condition de pouvoir le trouver), soit on le pirate.

      Pourquoi le livre aurait droit à une exception ? Il plutôt s'estimer heureux d'avoir droit à des bibliothèques, contrairement aux autres médias.
      • [^] # Re: Pérennité ?

        Posté par  . Évalué à 2.

        Pourquoi le livre aurait droit à une exception ?
        Oui, c'est exactement ce que je dis. Si on enlève l'exception (le livre a une bonne chance de rester longtemps lisible) on enlève ce qui rend le livre exceptionnel. On le transforme en produit commercial sans intérêt culturel.

        Tu connais "La question" http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Question_%28livre%29 ? Internet c'est formidable parce que ça permet de contourner les censures. Pour l'instant. Mais ça facilite aussi le contrôle et la surveillance.
        • [^] # Re: Pérennité ?

          Posté par  . Évalué à 1.

          Si on enlève l'exception (le livre a une bonne chance de rester longtemps lisible) on enlève ce qui rend le livre exceptionnel. On le transforme en produit commercial sans intérêt culturel.

          Je ne suis pas sur d'avoir bien compris. Tu penses que le fait que le livre ait été utilisé un nombre relativement négligeable de fois pour combattre la censure est son seul intérêt ? Que ce soit une bonne chose, je conçoit, mais la seule ?

          Les centaines de milliers d'œuvres que l'humanité à écrite, c'est sans intérêt culturel ? Elles ne sont pas liées au supports, elles, que je sache.

          Dostoïevski, ça rend tout aussi bien sur un bout de plastique que sur un bout de bois.
          • [^] # Re: Pérennité ?

            Posté par  . Évalué à 2.

            Dostoïevski, ça rend tout aussi bien sur un bout de plastique que sur un bout de bois.
            Non, parce que quand tu achètes Dostoievski sur un bout de plastique, tu sais que la probabilité pour que tu puisse le relire ( je veux dire relire le même support tu as compris) dans 10 ans est imfime.

            Si tu achètes le livre (en papier, enfin pour moi un livre c'est en papier) tu achètes quelque chose qui, sauf accident rare ou destruction volontaire, sera toujours lisible dans 20 ans.

            Ce n'est pas le même rapport à l'œuvre. Dostoievski mérite le livre-papier. Je ne dis pas qu'il faut interdire le livre électronique, je dis juste que ce ne doit pas être le moyen privilégié pour les œuvres culturelles.

            Après on peut imginer un parcourt à la Pennac: de l'édition en roman de gare vers il est passé à l'édition en roman (tout court): format plus grand, tarif plus élevé, et surement marge meilleure pour son éditeur. On peut imaginer un Pennac électronique qui passerait d'une édition électronique à une réédition papier.

            Ce que je veux dire, c'est qu'en se lançant dans l'édition électronique les éditeurs (et le ministère de la culture) oublient que le livre est un objet culturel. S'ils tuent cette dimension ils vont réduire l'importance de la culture littéraire. En forçant le trait on pourrait dire qu'on s'achemine vers un Fahrenheit 451 sans les pompiers...

            Après il faut voir le bon côté des choses: si ça peut nous éviter les éditions papier de l'automne (les centaines de romans sans intérêt publiés à la rentrée).
            • [^] # Re: Pérennité ?

              Posté par  . Évalué à 6.

              Je pense que tu t'accroches beaucoup à l'objet physique. Je n'ai jamais acheté Crime et Châtiment : je l'ai lu il y a longtemps en l'empruntant dans une bibliothèque, et je l'ai relu plus récemment en le téléchargeant, sans même m'intéresser à savoir si c'était légal ou non. Dans dix ans, je sais que je pourrai l'obtenir à nouveau, et que ça ne me coûtera toujours rien. Peut-être que ce sera en bibliothèque (en dix ans, on ne les aura sans doute pas toutes brûlées), peut-être que ça sera sur internet (sans quitter mon fauteuil), peut-être qu'il sera intégré par défaut au support de stockage du quelconque outil physique que j'utiliserai alors pour lire.

              Peu m'importe, le texte restera inchangé.

              J'espère que le livre électronique va continuer à se démocratiser jusqu'au point où toutes les œuvres seront accessibles immédiatement et gratuitement. Il est là l'enjeu, dans la diffusion des œuvres (sans majuscule) et non pas dans la poignée de livres qui sont sortis avec des DRM durant les quelques dernières années.

              On laissera les éditions papiers aux collectionneurs, à ceux qui apprécient les belles choses. Les autres se contenteront de lire.

              Mais je t'assure que les uns et les autres continueront de lire les mêmes œuvres.
              • [^] # Re: Pérennité ?

                Posté par  . Évalué à 4.

                s/toutes les œuvres seront accessibles immédiatement et gratuitement./toutes les œuvres du domaine public seront accessibles immédiatement et gratuitement./

                Ce n'est pas parceque je suis contre les DRM que je suis contre la remuneration des auteurs. Meme si philosophiquement parlant j'ai toujours un peu de mal a comprendre la difference entre quelqu'un qui bosse pour une boite et dont le travail continue a produire des richesses meme apres sont depart de la boite en question et un artiste. Je trouve cela bizarre que quelqu'un soit paye toutes sa vie (et puisse vivre toute sa vie) de quelque chose qu'il aurait fait a 20 ans et puis plus rien. Mais la on rentre dans un autre sujet de discussion.
                • [^] # Re: Pérennité ?

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  s/toutes les œuvres du domaine public seront accessibles immédiatement et gratuitement./toutes les œuvres du domaine public, ou sous licence art libre, CC, WTFPL etc seront accessibles immédiatement et gratuitement./

                  Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

  • # c'est quasiment déjà fait

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.

    l'idée n'est pas entrain de germer ; elle est entrain d'être testé...
    le magazine culturel américain _Entertainment_Weekly_ a commencé à utiliser le dispositif _Video_in_Print_ (un mini-écran LCD de 2"4 doté de 5 canaux est intégré dans une page pour une épaisseur de 3mm) depuis septembre ; et l'hebdomadaire italien _Panorama_ (du groupe Mondadori de S. Berlusconi) le distribue dans les kiosques depuis le début du mois...

    maintenant il faut faire un autre pas en avant : outre l'idée de marier le papier et l'électronique classique, il faut habituel les électro-lecteurs à (payer) de la pub (comme sur les DVD). ignoble mais je parie pourtant que les gens vont marcher à fond dedans..

    “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

  • # La question du prix

    Posté par  . Évalué à 2.

    ''Il n'y a plus d'impression, il n'y a plus de stockage du livre mais il coute aussi cher si ce n'est plus''

    Il n'y a pas besoin d'aller très loin pour savoir comment se répartit le prix d'un livre. Ca se trouve partout sur Internet.

    Un tout petit peu de recherche, donc, et on peut facilement découvrir que le coût de l'impression (le papier, donc) ne compte que pour une faible part.

    Ce qui constitue le prix du livre, c'est pour l'essentiel de l'immatériel. rémunération du libraire (1/3 du prix, en gros), du diffuseur et du distributeur (à peu près 1/5), de l'auteur (1/10), sans oublier l'éditeur, qui ne sert pas qu'à mettre son label sur une couv et à empocher les gros sous, mais réalise un travail important lui aussi (quand il fait bien son métier). Ca laisse dans les 15% pour l'imprimeur.

    Autrement dit, un livre, c'est un objet matériel, mais ce n'est que la partie visible d'un iceberg dont la plus grande partie ne l'est pas.

    Au dernier Salon du livre, on m'a indiqué que la norme de fait qui tend à se répandre consiste à vendre un livre électronique 20% moins cher que le même ouvrage en papier. Pas un mauvais deal, apparemment, donc.
    • [^] # Re: La question du prix

      Posté par  . Évalué à 2.

      Le New-York times semble assez peu d'accord avec tes chiffres:

      http://www.ebouquin.fr/2010/03/02/details-sur-le-prix-du-liv(...)

      ou l'impression, stockage et transport representent 30% du prix

      ou encore:

      http://www.ebouquin.fr/2010/03/02/france-les-prix-des-ebooks(...)

      Un livre qui devrait etre a 7euros se trouve etre a 22 euros alors qu'il est bourre de DRM.

      A la limite que les editeurs vendent un livre electronique au meme prix que un papier pourquoi pas mais lorsqu'il y a des limitations comme ceux introduit par les DRM:
      - nombre de sauvegarde limite a 6 appareils differents
      - duree de vie des DRM (combien de personne se sont retrouve avec une discotheque non ecoutable car le serveur DRM a ete coupe?)
      - non possibilite de le preter.
      etc.

      Actuellement, moi qui suis possesseur d'un ereader, je lis soit des livres electroniques tombes dans le domaine public, soit des livres non drmises tel que ceux de Baen (j'ai une petite collection provenant d'eux qu'ils m'ont tres gentiment donne dans des CDs fournis avec la version papier contenant non seulement le livre achete mais une bonne partie de leurs inventaires).
      • [^] # Que fait la police?

        Posté par  . Évalué à 2.

        Je vais passer sur la fiabilité des sources du NYT. Je vais passer sur l'hypothèse selon laquelle le prix payé par le consommateur est 50% inférieur dans le cas d'un livre numérique (ce n'est pas ce que j'ai eu l'occasion de constater, enfin pourquoi pas).

        Je ne connais pas suffisamment le monde de l'édition pour déterminer quelle est la base la plus pertinente pour déduire le taux de profit, mais si on se base sur:
        - le prix-> le taux de profit passe de 15% à presque 40%
        - la part distributeur-> il passe de 30% à 55%
        Alors si ce n’est pas de l'escroquerie, je ne sais pas ce que c'est (enfin, si c'est un abus de position dominante).

        Bon, on va passer aussi sur le coût de numérisation. Même si ce coût est un coût marginal nul, il faut bien payer l'investissement initial donc dans la décomposition du prix, on fait une moyenne. Moyenne qui serait d'autant plus faible si le volume augmentait. Le volume augmenterait si les prix baissaient. Mais non, on va introduire la numérisation, comme si pour le livre papier on incluait le prix de l'imprimante. Heu au fait, les écrivains écrivent toujours à la plume ou il n'y a plus besoin de numériser les livres récents ? Passons la dessus aussi

        Enfin bref, au final on a le libraire "qui conserve ses marges" avec 3$ (je pense que les montants sont HT) par livre (rien que pour financer un site à la con avec du flash tout pourrit où ce sont les utilisateurs qui jouent le rôle du conseillé clientèle !). Sous les hypothèses de l'auteur, le consommateur gagne 13$. Il est super contant le consommateur? Ba tant mieux parce que si on utilisait le P2P (-3$ car pas de site à la con) et si l'éditeur gardait le même taux de profit (-2,4$), il ne paierait que 7,6$. Soit une diminution de 70% par rapport à la version papier.

        Dans l'histoire, le consommateur comme l'auteur se font gruger.
  • # Autre utilisation

    Posté par  . Évalué à 2.

    Je me rappelle avoir lu un article sur une idée un peu voisine évoquée lors du dernier salon du livre. Il ne s'agissait pas de publicité mais d'informations contextuelles. Par exemple, on lit un livre dont l'action se passe dans un pays/une ville qu'on ne connaît pas bien, en "cliquant" (avec ses gros doigts sur un écran tactile) sur son nom, on arrive sur la page Wikipédia correspondante ou bien ça lance une recherche Google/Bing/etc sur le mot. Il pourrait aussi y avoir du contenu additionnel (des documents complémentaires ajoutés au livre). A mon sens, ça se rapproche un peu des reportages de fin d'épisode des cités d'ors.

    Rien n'empêche de lire le livre sans s'en occuper mais quand on le relis pour le plaisir, on peut avoir en envie d'en apprendre plus certains sujets, de lire des commentaires de l'auteur (ce qui lui a donné telle idée, quelle autre fin il avait envisagé,...) un peu comme le making of d'un film. Tout changement technique ouvre de nouvelles possibilités. Tout dépend de ce qu'on en fait. Clairement un truc bardé de pub, ça n'intéresse personne.

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