anonyme512 a écrit 498 commentaires

  • [^] # Re: libéral, non-argument

    Posté par  . En réponse au journal Europe MALtraitéE ?. Évalué à 2.

    > Est-ce une manière alambiquée de dire les trains francais marchaient beaucoup mieux?

    En fait, je me dois de tempérer cela. En règle général, c'est vrai, et en particulier pour les TGV, c'est incomparablement meilleur.

    Mais après, il y a des curiosités, avec des lignes (souvent locales/régionales) qui marchent moins bien, voire franchement très mal. L'exemple classique est le RER C à Paris (de l'aveu même de la SNCF, la ponctualité des trains tourne autour de 90% - 85% pour certaines parties de la ligne - , et encore la définition de la ponctualité utilisée par la SNCF est déjà assez laxiste). Le fonctionnement de ce RER C est par ailleurs très alambiqué (depuis la station pas loin de chez moi, on peu aller à Versailles dans les deux directions !), et la ligne ne marche de toutes façons que 10-11 mois sur 12 (elle est fermée l'été, et parfois à d'autres moments pendant l'année, pour cause de travaux perpetuels). Par ailleurs, comme cette ligne permet d'aller de la Tour Eiffel à Versailles, elle est très empruntée par les touristes, qui repartent souvent avec une bien mauvaise image des chemins de fer français...
    Et pourtant, de l'argent en sommes considérables à été investi dans la ligne, le matériel roulant (presque)entièrement changé.

    Il y a un certain nombre de raisons à cela, et l'une d'entre elle était l'organisation administrative de la SNCF : en effet, la SNCF est découpée en zones administrées indépendamment (plus ou moins un héritage de la fusion de PLM et des chemins de fer de l'ouest, révisé par des réorganisation successives centrées sur Paris). Résultat, quand le RER C arrive, par exemple, en gare d'Austerlitz, le conducteur zone ouest en sort, et un conducteur zone sud-est prend le relai. Idem pour l'entretien des rames, etc.
    http://www.latribune.fr/Dossiers/sncf.nsf/DocsWeb/IDC1256E300059A10(...)
    Comme vous pouvez le constater, c'est en voie de résolution, mais je m'interroge, car, en pratique, rien ne semble avoir changé (j'ai encore observé ledit changement de conducteur il y a un peu plus de 6 mois, et la ponctualité ne s'est pas vraiment améliorée)... Peut-être quelques adhérences syndicales (la ligne est un peu plus souvent en grève que la moyenne) ont-elles retardé la mise en oeuvre de ce système... ou encore la réforme était incomplète (du genre on nomme des directeurs de ligne, mais les personnels restent rattachés par zones)... je n'en sais rien, si quelqu'un a des informations à jour ?

    En résumé: oui, bien sûr, les trains français marchent incomparablement mieux que les trains britanniques, toutefois il faudrait se garder de croire que tout est parfait ici, loin de là. L'organisation administrative étatique a aussi ses défauts, surtout lorsqu'on éprouve les plus grandes difficultés à réformer ce qui doit l'être.
  • [^] # Re: (un peu) HS

    Posté par  . En réponse au journal Free : un fournisseur d'accès certes, mais pas Internet ;-). Évalué à 2.

    > il n'y a que 2% de mécontants (peu être plus, je sais pas, mais ils sont rares), mais en général ils ont vraiment raison de pas être content

    je crois que tu fais allusion aux fameux "2,5% d'erreurs de cablage, tous opérateurs confondus".
    en fait, on sait que c'est supérieur chez Free par rapport aux autres opérateurs, en raison de la technologie utilisée, qui implique qu'il faut arriver sur un plot bien précis sur le DSLAM. ceci a d'ailleurs des avantages et des inconvénients...

    donc, on peut en discuter pendant un moment, mais personnellement, je pense deux choses, pour avoir observé ces problèmes dans mon entourage:
    - Free est très lent à résoudre ces problèmes, bien plus lent que la concurrence dans certains cas. cela semble être essentiellement dû à un manque d'effectifs (bien que la façon pour le moins pourrie dont la privatisation de FT et le dégroupage ont été mis en oeuvre, jouent également un rôle). Maintenant, que ce manque d'effectifs soit dû à un volonté délibéré, ou bien à une grande difficulté à maitriser leur croissance, je n'en sais rien.
    - il est vrai que Free attire proportionnellement plus de gens possédant une certaine culture technique que les autres FAI (Nerim excepté). Et il est vrai que les gens se répandent ici et là sur les problèmes rencontrés, ce qui fait de la mauvaise publicité. Néanmoins, il est également vrai que Free communique de manière toute à fait insuffisante, et que ces problèmes sont en général bien réels.

    par ailleurs, mon journal ne se voulait pas un appel au troll. le problème que je soulève existe bel et bien, et touche toutes les personnes qui se sont abonnées chez Free depuis environ un an. Auparavant, le boulot était fait correctement. Pourquoi cela a-t-il changé sans la moindre explication ?
  • [^] # Re: woody?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le choix de Munich se porte sur Debian. Évalué à 4.

    Ou alors ils feront leur propre distro basée sur Debian, comme ce qui a été fait en Espagne (LinEx). Il n'y a pas besoin de nécessairement beaucoup d'argent pour faire ça, d'autant qu'il n'y aura vraisemblablement qu'une version i386.
  • [^] # Re: Pas de spamassassin, bien sûr...

    Posté par  . En réponse au journal Descente séquentielle de Schwartz insensible aux clones. Évalué à 1.

    ni d'ailleurs SPF, ni d'ailleurs plein d'autres choses encore... bref, un spamassassin à peu près inutile.

    et puis il y a pas clamav par exemple, dans la woody, donc, sur le fond, ça ne change pas grand chose au commentaire du monsieur plus haut ;-)
  • [^] # Re: Une seule licence _vraiment_ libre : la GPL !

    Posté par  . En réponse à la dépêche [débat] Pourquoi Sun rejette la GPL. Évalué à 1.

    C'est entièrement vrai. Pour information, le concept de dignité a été élevé voilà quelques temps au niveau des droits fondamentaux des personnes. A vrai dire, il est même un peu au dessus des autres, car les atteintes graves à la dignité humaine restent les seuls crimes imprescriptibles ("crimes contre l'humanité").

    C'est également la raison pour laquelle une simple atteinte orale (une insulte) à la dignité humaine (en l'occurence via le racisme) est aussi lourdement puni, alors que menacer quelqu'un (oralement) de prison (privation de la liberté), l'est beaucoup moins.

    Cette évolution doit beaucoup aux drames de la seconde guerre mondiale, et se retrouve transposée dans la déclaration universelle des droits de l'Homme, alors que la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 n'en parlait pas (le terme "dignité", utilisé dans le sens de "dignité humain", en est totalement absent). De même, le respect de la dignité humaine est une valeur inviolable affirmée par le traité constitutionnel européen (article II-61).
  • [^] # Re: la plus debian-friendly des debian-based

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ubuntu, un cauchemar pour la Debian ?. Évalué à 6.

    Debian en serveur, ok, mais laquelle ? Probablement pas la Sarge, faute de support x86-64. Si elle était sortie il y a deux ans, ils auraient pu s'en passer, mais là, je doute que Debian puisse rester encore deux ans (ce qui me parait être le minimum avant d'espérer la sortie d'une Debian stable en x86-64) sans supporter cette architecture qui est en train de devenir incontournable coté serveur...

    Ceci dit, en effet, j'aime la Debian, j'avoue. Mais simplement pragmatiquement elle n'est plus utilisable, et cela me peine énormément. J'ai déjà commencé à migrer certains des serveurs que j'administre vers d'autres distributions (des clones RHEL pour l'instant), parce que je ne peux simplement plus attendre, et que l'utilisation des paquets backportés ou faits maison ça finit par poser pas mal de problèmes, notamment au niveau du temps investi dans l'administration et de la sécurité, problèmes qu'on ne rencontre simplement pas en changeant de distribution.

    A mon humble avis, Debian se trompe de cible en cherchant absolument à supporter intégralement (ie. pour la totalité des paquets) des architectures peu courantes, et en laissant de coté d'autres architectures bien plus répandues, et elle va le payer très cher. D'ailleurs, je me demande si pas mal des utilisateurs de ces architectures exotiques ne préfèrent pas aujourd'hui NetBSD, qui doit être plus à jour, bien que moins complète. Des gens qui utilisent des HP-PA-RISC, Alpha et autres ARM pour nous renseigner ?
  • [^] # Re: Remarque :

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ubuntu, un cauchemar pour la Debian ?. Évalué à 0.

    En fait, le problème est moins de savoir qui ils sont, que comment ils travaillent. Or le travail la main dans la main avec Debian semble ne pas être systématique:

    http://linux.slashdot.org/comments.pl?sid=145751&cid=12207860(...)

    Les deux remarques à la fin de la niouze sont bien des remarques organisationnelles: Debian devrait revoir son organisation afin d'être plus efficace, et Ubuntu devrait améliorer la sienne afin de travailler plus systématiquement avec Debian.
  • [^] # Re: Re:

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ubuntu, un cauchemar pour la Debian ?. Évalué à 3.

    > En fait, le jugement à l'emporte-pièce de Ian Murdoch est sujet à caution

    Remarque très stupide. Si c'est l'avis de l'auteur de la news ou des modérateur, il ne fallait pas passer la news.
    De plus, c'est la première fois que je vois Ian Murdoch critiqué comme ça.


    c'est gentil merci. ben moi c'est pas la première fois que je le vois critiqué. par ailleurs, comme je le précise, je ne sais pas si c'est vraiment à Ian Murdoch ou à Internet News qu'il faut reprocher les propos (ils ont pu être tronqués, et par conséquent vidés d'une partie de leur sens), mais il faut bien reconnaitre que la remarque de Ian Murdoch telle qu'elle est présentée est assez stupide (ne serait-ce que parce qu'Ubuntu n'a jamais prétendu être compatible binairement avec Sarge par exemple).

    A bon ?
    Si RHEL sortait plus souvent elle serait plus populaire ?
    Non.


    Le problème de la fréquence de release d'Ubuntu par rapport à Debian se pose bien ainsi, en relatif : il y a eu une (meme 2) version stable d'Ubuntu pendant que Debian se trouvait incapable d'en sortir la moindre, or ....

    Un meilleur concurrent (ici Ubuntu) te fait toujours du tord en révélant tes faiblesses.

    ... or Ubuntu n'est pas un simple concurrent de Debian. Ubuntu EST une Debian d'une certaine façon. Et c'est cela qui rend le propos de Ian Murdoch assez stupide. Ce qu'Ubuntu met en lumière, ça n'est pas l'infériorité technique de la Debian, ou même qu'elle soit moins "user-friendly". Non, ce qu'Ubuntu met avant tout en lumière chez Debian, c'est l'échec de l'organisation Debian, et son incapacité (actuelle) à se réformer. Et ça c'est beaucoup plus compliqué qu'un simple problème de concurrence.

    Ian Murdoch étant un des acteurs à l'origine de cette organisation, et ayant tenté une approche comparable à Ubuntu avec Progeny, on peut imaginer que le personnage éprouve de l'amertume face à cette situation, et qu'il l'exprime de cette façon, ce qui n'est pas vraiment fait pour le grandir. Si c'est réellement ça ses motivations, c'est même franchement de la gaminerie, mais je n'en sais absolument rien, je ne le connais pas personnellement, donc je ne tire pas de conclusion définitive...
  • [^] # Re: Puisque chacun passe son coup de gueule....

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ubuntu, un cauchemar pour la Debian ?. Évalué à 7.

    Dans la pratique, je trouve que le logiciel libre évolue très vite (beaucoup plus que le logiciel propriétaire) et qu'utiliser une distribution plus vielle d'un an, c'est se priver de tout un tas de bonnes choses.

    pas que. l'obsolescence de la woody pose deux problèmes, que ne rencontre pas vraiment windows:

    - le support du materiel aujourd'hui courant. pour windows c'est pas un problème car le constructeur fournit les pilotes. pour linux en revanche, hors le dernier noyau, point de salut
    - l'évolution de l'environnement informatique. il est aujourd'hui impossible d'installer par exemple un serveur mail sans clamav+spamassassin (ou autres), or la woody n'a rien d'utilisable à ce niveau. Sous windows ce n'est pas un problème, car cette fonctionnalité n'est pas fournie par l'OS, mais par des applications tierces rajoutées dessus.

    voilà pourquoi la comparaison avec windows (NT4 ou meme 2000) n'est pas pertinente pour une distribution linux.
  • [^] # Re: Un bon coup de pieds dans le cul !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ubuntu, un cauchemar pour la Debian ?. Évalué à 5.

    Au passage, la raison pour laquelle XFree 4.3 (et pas Xorg) est dans Sarge est (selon Brendan himself), la suivante, et tient en deux temps :
    - quand la décision a été prise, personne ne pensant que la Sarge prendrait autant de temps à sortir;
    - Xorg s'achemeine vers plus de modularité (séparation des couches et des applis en paquets autonomes). Debian préfère donc attendre que ceci soit fait afin de ne pas refaire le boulot de packaging plusieurs fois.

    L'ennui, c'est qu'à ce rythme, Xorg modulaire sera prêt bien avant la Sarge ;-)
  • [^] # Re: Il va falloir arreter les anneries très vite.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Lettre du président de la FSF Europe à l'EICTA au sujet des brevets logiciels. Évalué à 0.

    Beaucoup de personnes pensent que le brevet logiciel est équivalent au brevet d'idées et de concept.
    Disons qu'il y a dans cette pensée une part de constatation de ce qui s'est passé outre-atlantique. Car même si, juridiquement, les Eolas, Amazon, Microsoft et cie, n'ont effectivement pas déposé de brevet d'idée en tant que telle, pratiquement, cela revient bien à ça. Sans compter que le caractère de réelle innovation et de non trivialité est rarement rempli (et pour cause, l'USPTO ne vérifie que l'antériorité dans sa base de brevets, et non pas dans l'état de l'art).

    Mais a partir du moment ou on accepte (même tacitement) qu'on ne peut pas prévoir ce qu'un programme va faire ou non, il devient difficile d'attaquer un concurrent sous pretexte que son programme fait la même chose que le votre.
    Ca valait la peine de développer, et en effet, c'est un argument très intéressant. En soit ça invalide la base même des brevets logiciels. C'est sur que si on limite les brevets aux logiciels dont on a fait la preuve mathématique, d'un coup, on va bien dégager le paysage. Tu as vérifié ce point avec des juristes dis-tu ? Ils ont fait des remarques, des précisions ?

    Les grands patrons peuvent posséder beaucoup de défauts, mais l'idiotie fait rarement partie du lot.
    En fait, la question est de savoir à qui s'adresse réellement cette lettre (et d'autres). Pas sûr que ce soit aux grands patrons....
  • [^] # Re: Il va falloir arreter les anneries très vite.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Lettre du président de la FSF Europe à l'EICTA au sujet des brevets logiciels. Évalué à 0.

    Point de vue très intéressant, mais au final, je ne trouve pas ta démonstration si convaincante que ça.

    C'est toujours la première fois en informatique. Par exemple c'ets la première fois que je tappe un message dans firefox 1.0 avec mon kernel 2.6.11.6 fraichement compilé d'il y a à peine une heure sur mon céléron 2.4Ghz en 1280x960 à 85hz sur mon écran 19 pouces. Bref ce qui se produit sur mon ordinateur est une invention perpétuelle.
    En suivant le même raisonnement, on peut dire que chaque trajet en voiture est une invention (on suit rarement, au mm près, exactement le même chemin en voiture), et pourtant la voiture a été prévue ainsi par le constructeur.
    Bref, à mon avis, la seule chose que tu arrives à démontrer ici c'est que l'informatique est, par nature, la science du traitement de l'information, des idées et des données, et que, à ce titre, vouloir la breveter pose un énorme problème, car cela revient à breveter des idées, à breveter sa substance et non son implémentation (ie. non un moyen particulier trouvé pour accomplir quelque chose).

    Un autre aspect de la trivialité qui est incernable c'est la notion "d'homme du métier". Linus, A.Cox, Robert Love. Trois personnes travaillant à plein temps et à tous les niveaux sur le même projet. Lequel est "l'homme du métier", parceque de l'un à l'autre les notions de "trivialité" changent beaucoup.
    Je te rassure tout de suite, c'est comme ça pour tous les métiers, ce n'est pas propre à l'informatique.


    Le paradoxe sur la machine de Turing que tu développes ensuite est intéressant, d'un autre coté, je ne crois pas qu'un brevet requière une implémentation parfaite pour être valide... ou alors je ne t'ai pas entièrement compris sur ce point.

    Sinon, le problème posé par cette lettre est AMHA le suivant:
    - doit-on rentrer dans le détail technique juridique, et être légalement valide, mais difficilement compréhensible par tout le monde
    - doit-on opérer une communication compréhensible, mais simpliste, et donc potentiellement incorrecte (indépendamment des points valides ou non sur le fond)

    J'ai pas la réponse, mais tu peux constater que le problème dépasse très très largement le cadre des brevets logiciels...
  • [^] # Re: Pas une réponse, ou presque !

    Posté par  . En réponse au journal Debian: comment en sortir ?. Évalué à 0.

    Je l'ai fait plus bas, mais je pense que ça ne sert à rien, quand je poste je suis auto-noté à -1.... probablement à cause du commentaire noté à -5.

    Je ne sais pas trop quoi penser de ce site, je l'avoue... ça fait des années que je viens, et ça a changé je trouve, et pas en bien. J'ai l'impression que c'est plein de haine maintenant.... J'avais pourtant précisé dans le journal que je ne voulais pas troller non ? Alors pourquoi ça s'est barré en sucette illico ? Et toujours pratiquement aucune réponse à ma question.... Les mecs qui ont migré depuis Debian, ils sont juste interviewés en contre jour avec leur voix masquée, c'est ça ? C'est la honte des temps modernes de changer de distribution ?
  • [^] # Re: Pas une réponse, ou presque !

    Posté par  . En réponse au journal Debian: comment en sortir ?. Évalué à 1.

    Je te remercie de ta réponse.

    En fait mon problème, en essayant de le préciser, c'est que la Debian a (notamment) une structure de fichiers de configuration bien différente de la plupart des autres distributions, et notamment des distributions basées sur RedHat (ce qui en inclus un paquet, Mandrake compris - oui je sais Mandrake n'est plus basée sur RedHat).

    Par conséquent, je me demandais si quelqu'un d'autre avait eu une telle expérience réussie, et si il avait des conseils/pointeurs/liens à me donner.

    En détail:
    - installation via "upgrade" en live via yum/apt ? ou au contraire sauvegarde de tout /etc et réinstallation depuis le début de la nouvelle distro, en la paramétrant avec les fichiers sauvegardés ?
    - des problèmes à craindre avec les données (mailboxes, etc) ?
    - des problèmes avec le boot loader (lilo -> grub) ?
    - ...

    Je pourrais toujours m'en sortir tout seul j'imagine, mais si quelqu'un s'est déjà pris de grosses gamelles, j'aimerais autant le savoir afiin de ne pas rééditer les mêmes.... Et puis ça me servira aussi pour la suite, car j'aurai surement 5-6 autres serveurs à "convertir" de Debian vers autre chose (comme je disais probablement vers un clone RHEL).

    Sinon, pour Gentoo, je peux pas, c'est sur un Via C3, donc la compilation on oublie, et distCC pas possible.

    Je m'excuse aupès des Debianneux pour avoir oser leur pointer que leur distro chérie ne me convient pas, promis, c'est de ma faute, je le referai plus, je suis trop con. Mais merci quand même de m'aider ;-)
  • # Pas une réponse, ou presque !

    Posté par  . En réponse au journal Debian: comment en sortir ?. Évalué à -7.

    Je suis vraiment déçu.

    Merci quand même à celui qui m'a conseillé de passer à OpenBSD, c'est le seul à ne pas avoir été complètement hors sujet.

    Dois-je en déduire qu'il n'y a personne pour m'aider ou pour répondre à ma question ?
  • [^] # Re: Ce commentaire n'est pas un troll ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entretien avec Michel Rocard dans "Le Monde" sur les brevets logiciels. Évalué à 6.

    La réponse tient en deux temps:

    - d'une part le brevet constitue un monopole temporaire accordé par la société à un inventeur, afin qu'il puisse se rémunérer de son invention. Ce monopole a pour but très clair d'inciter les inventeurs à inventer.
    - d'autre part, le coût d'une invention est l'élément essentiel à prendre en compte. C'est en effet la seule part significative qui est à la charge de l'inventeur, étant donné que tout le reste a des chances de lui être fourni par le milieu socio-intellectuello-culturel dans lequel il évolue.

    Le brevetage des idées/oeuvres d'art/formules mathématiques/logiciels se heurte de front aux deux points:
    - d'abord leur coût tend vers zéro, car le recours à l'expérimentation n'est par définition pas nécessaire. on peut concevoir le pointillisme, résoudre une intégrale, imaginer la barre de progression sous sa douche.
    - ensuite, l'expérience prouve que les brevets sur les idées pures sont contre-productifs: ils n'incitent clairement pas les "inventeurs" à en trouver, favorisent l'apparition de monopoles indûs, et enfin sont globalement dommageables pour la société en freinant énormément le développement socio-intellectuello-culturel.

    Enfin, et en parlant de vérité historique, il se trouve simplement que le développement de nos sociétés modernes, et notamment des démocraties, est justement basé sur la libre circulation des idées. Depuis le début, seule l'expression particulière d'une idée est soumise à un monopole privé. C'est cet équilibre qui permet à notre système d'exister: l'écrivain/peintre/musicien/... est rémunéré sur son oeuvre, mais la société toute entière profite de ses idées.
  • [^] # Re: chantage à l'emploi.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entretien avec Michel Rocard dans "Le Monde" sur les brevets logiciels. Évalué à 4.

    Je cite l'article:
    ....Bill Gates, le fondateur de Microsoft, aurait menacé de faire cesser l'activité de l'éditeur Navision au Danemark si la directive...

    Ca ne me semble pas précisément être la tournure de phrase que l'ont utilise pour présenter un fait avéré... Par ailleurs, le quotidien cite explicitement sa source unique. Ca ressemble plutôt à du bon journalisme.
  • [^] # Re: Communiste?

    Posté par  . En réponse à la dépêche RMS nous parle des brevets logiciels et des accusations de « communisme ». Évalué à 3.

    Disons, pour résumer, que le communisme, dans le sens Marxiste du terme (car d'autre courant se réclame du communisme sans en être, si l'on se référe donc à la base), en ex URSS, s'arrête en 1929 c'est à dire à la mort de Lenine. S'ensuit une dictature autoritaire et totalitaire de Staline et ensuite toute la débandade que nous lui connaissons.

    Non, d'une part, Lénine est mort en 1924, pas 29. D'autre part, entre 1921 et 1930, le régime n'est pas communiste, il est plutôt capitaliste, et en tout cas de marché (la fameuse NEP). Enfin Staline commence à "épurer" le parti de ses opposants dès 1927 (expulsion de Trotsky du PC), le pire advenant à partir de 1934, année où il fait tuer le populaire Kirov.

    Par ailleurs, si d'un point de vue politique, le stalinisme est une dictature (particulièrement cruelle et brutale), d'un point de vue économique, il s'agit bien d'un modèle de type communiste (absence de marché, mise en commun des ressources et moyens de productions, etc.). D'un point de vue cynique, c'est même un des (le ?) seuls modèles économiques de communisme pratique qui aient marchés (il faut dire qu'un zek ça mange peu, ça ne s'habille pas beaucoup, et ça travaille beaucoup). Toujours en étant cynique, Staline a trouvé là une solution "commode" à l'arriération de la Russie, qui était jusque dans les années 30 un pays peuplé essentiellement de paysans, héritage de l'abolition tardive et maladroite du servage par Alexandre II à la fin du XIXeme siècle.
  • [^] # Re: Il faudra de toutes façons faire qque chose

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : nouvelle offensive surprise. Évalué à 5.

    En fait, je poserais plutot le problème de cette manière:
    un logiciel de taille moyenne (disons un client de messagerie instantanée simple) et un moteur, ça a probablement une complexité pas si éloignée l'une de l'autre, notamment en termes d'impact sur les brevets (un moteur moderne, avec une injection électronique, ça n'est pas simple).
    seulement voilà, pour faire un moteur, il faut de gros moyens, ce qui suppose
    a) des investissements lourds à rentabiliser
    b) la nécessité de disposer d'une grosse structure humaine
    donc un moteur nécessite un mécanisme de protection adapté. mais l'autre conséquence de ces deux points est que de toutes façons, seule une grosse entreprise peut concevoir un moteur, ainsi que déposer des brevets. les brevets permettent dans ce cas d'éviter le pillage des investissements consentis dans la recherche, ils équilibrent le système.
    dans le cas du logiciel, le problème est radicalement différent. le développement logiciel est à la portée matérielle de tout le monde ou presque. le développement de logiciels ne nécessite ni de lourds investissements, ni de disposer d'une grosse structure humaine. les brevets interviennent alors comme facteur déstabilisant, et non comme facteur d'équilibre. la vérification, l'acquisition ou meme la défense (en justice) d'UN brevet est à la portée d'un individu, mais la masse de brevets potentiellement impliquée dans le développement d'un logiciel est hors de portée de l'individu ou de la PME

    en effet, l'autre "alibi" des brevets est la protection du petit inventeur. en disant petit inventeur, on pense toujours à l'inventeur génial type "concours Lépine", qui invente la rape à fromage qui coupe le beurre.
    l'ennui c'est que, comme tu le soulignes, le logiciel le plus basique qui soit est l'association d'un nombre de logiciels/algorithmes/idées infiniment supérieur à son équivalent matériel. ainsi, la rape à fromage qui coupe le beurre est l'association de deux matériels potentiellement brevetables: un dispositif pour raper du fromage, et un dispositif pour couper du beurre.
    ça n'a rien d'étonnant: les logiciels sont par essence uniquement constitués d'idées, et agissent en général sur des éléments qui ne sont eux mêmes que des idées ou leur représentation sous une forme particulière: bref, c'est du virtuel.

    reste le cas des logiciels agissant sur la matière, mais là c'est une autre histoire, parce que le coté matériel implique souvent la nécessité d'investissements lourds et d'une grosse structure...
  • [^] # Re: je suis un peu ignare, alors expliquez-moi...

    Posté par  . En réponse à la dépêche La ville de Munich suspend sa migration vers des solutions libres. Évalué à 4.

    L'initiative serait en effet en conflit avec plus de 50 brevets logiciels

    J'ai pas lu l'article, mais il faut se souvenir que l'OEB a déjà accepté un bon nombre de brevets logiciels (15 000 si j'ai bon souvenir, mais je peux me tromper), en se servant du flou relatif de l'actuelle convention de Munich (logiciels non brevetables "en tant que tels"). En raison précisément de ce flou, aucun de ces détenteurs de brevets ne cherche à les faire valoir, car il est plus que probable que ces brevets soient illégaux. En revanche, si la loi change, ils deviendront automatiquement valables: il n'y a pas de problème induit par la rétroactivité, puisque ces brevets sont déjà déposés.
  • [^] # Re: affreux

    Posté par  . En réponse à la dépêche Autonomy : un roman Libre pour emporter à la plage. Évalué à 10.

    Je vais surement me faire détester, mais bon, voilà mon opinion à propos de l'original (en anglais, donc):
    - le style est hyper basique
    - l'intrigue est tellement téléphonée qu'au bout du quart du bouquin vous pouvez en dire la fin
    - c'est encombré de termes et raisonnements pseudos-techniques qui sont d'un kitch digne de Star Trek (TOS). ceci dit ça a un certain charme, au moins...
    - ça manque entièrement de finesse (du genre Valenti et Rosen... ben voyons)
    - ça se sent à 10 milliards de km que ça a été écrit par un geek, pour des geeks
    - à mon avis, c'est entièrement hermétique à qui que ce soit ne lisant pas régulièrement linuxfr/slashdot/the register/etc.
    - certaines parties, certains aspects du problème sont présentés de manière bâclée et à la limite de la crédibilité à mon gout (les conséquences sociales, les conséquences sur les libertés individuelles et la préservation des droits de l'homme les plus élémentaires: cf. par exemple le passage où Robert envoie un commando de la mort contre les jeunes...)
    - et pour couronner le tout, ça se prend au sérieux (contrairement à l'innénarable "Histoire des Pingouins")

    Ce qui n'empêche pas que l'idée de fond est intéressante et vraie, mais en meme temps elle est résumable en une phrase, et pas vraiment neuve : "la monopolisation de l'information, du savoir et des moyens d'y accéder est un danger pour le progrès et la liberté". Le nombre de bouquins écrits sur ces thèmes (ou des thèmes connexes), et de bien meilleure qualité, abondent, alors je me permets plutot de vous donner le conseil de lire, autour de ces thèmes, durant ces vacances, et pour ceux qui ne l'auraient pas encore fait:
    - 1984 (pour l'aspect oppressif du régime totalitaire induit par le cas où ce monopole est étatique)
    - Le meilleur des mondes (sur l'insidieuse suppression de liberté individuelle et de progrès induite par un controle des masses notamment de manière médiatique, donc par monopole d'information - ce qu'on appelerait aujourd'hui la pensée unique)
    - Fahrenheit 451 (là c'est encore plus évident, c'est pratiquement exactement la meme idée que dans autonomy qui y est développée, et avec tout le talent de Bradbury)
    - Le nom de la rose (ou la puissance de l'obscurantisme et des systèmes établis face aux progrès et à la raison)
    - ....
    (yen a encore plein d'autres, mais ceux-là me viennent spontanément, et, de plus, ce sont de grands classiques hyper-connus)

    Dernière chose: lisez aussi ça:
    http://www.washingtonmonthly.com/features/2004/0407.turner.html(...)
    Le fait que ce soit Ted Turner qui ait écrit ça est tout bonnement stupéfiant. D'un autre coté, ça prouve au moins qu'il y a des gens intelligents et avec quand meme une certaine influence qui se préoccupent de ces problèmes, et pas juste une poignée de geeks qui lisent les 4 memes sites de nouvelles ;-)
  • [^] # Re: Loi

    Posté par  . En réponse à la dépêche Censure partielle de la Loi sur la Confiance dans l'Économie Numérique (dite LEN). Évalué à 3.

    Parce que vendre une entreprise rentable, c'est penser au long terme ? Parce que déchirer le tissu social d'un pays, c'est penser au long terme ? Parce que sacrifier la recherche et l'éducation, c'est penser au long terme ? Je n'ai jamais vu de gouvernement aussi court-termiste que celui-là.

    oui, enfin en meme temps, en URSS, ils avaient un système d'éducation et de recherche remarquable, un tissu social incroyablement homogène (par rapport à la quasi-totalité des autres régimes existants), et le pays a fait FAILLITE. Plus de pognon, plus de biens produits, plus de bouffe, plus rien.
    Etre Russe dans les années 70-80, c'est se lever à 6 heures du matin, prendre son "au cas où" (le surnom du sac à provisions), aller attendre un bus hypothétique, regarder dehors pendant tout le trajet si il n'y a pas par hasard une charcuterie ouverte pour acheter le colbasa (saucisson. très populaire en Russie, meme encore aujourd'hui, mais très chimique aussi ;-)). Finir à pied parce que le bus était tombé en panne d'essence (un comble dans un pays producteur de pétrole). Arriver au bureau où on ne peut pas faire grand chose la moitié du temps par manque de fournitures. D'ailleurs, en profiter pour refaire un tour en ville à la recherche de bouffe. Rentrer chez soi le soir par le meme hypothétique bus. S'apercevoir qu'il n'y a pas d'eau chaude (et peut etre meme pas d'électricité). S'endormir en remerciant Dieu d'être bien portant et de ne pas avoir dû aller à l'hopital.
    Et pourtant, l'eau, l'électricité, les transports, l'alimentation: TOUS étaient des services publics ! Et ils marchaient encore relativement correctement dans les années 50-60. Oui mais voilà, entre temps, la situation économique et politique interne et mondiale a changée, et rien n'a été fait pour adapter le système, au nom du dogme communiste. Et, oui, le système économique de l'URSS était communiste: ne pas resservir la vieille thèse trotskiste selon laquelle le "vrai communisme" n'a jamais été appliqué.

    Donc, ça ne sert à rien de rebondir comme un kangourou (vous etes loin d'avoir la légèreté d'un cabri) sur son clavier en ergotant "services publics, services publics, services publics". Les services publics doivent etre garantis par l'Etat, c'est certain. En revanche, il est du devoir de l'Etat d'adapter leur fonctionnement à la situation économique du moment afin de les préserver. Et CA c'est faire de la politique à long terme.
    On peut discuter de la manière dont s'y prend le gouvernement (mal, amha), mais la motivation de fond est INDISCUTABLE.

    Encore une fois, on connait vos couleurs politiques à tous les deux. Faire de l'entrisme et du prosélytisme, à la longue, c'est gonflant.

    Pour revenir sur le fond: le président de la République et les parlementaires ont été élus pour 5 ans. Il savaient un programme de réformes, qu'ils appliquent. A l'heure actuelle, ils n'en sont qu'à la phase législative, et, pour certaines projets, il s'agit de transpositions de directives européennes approuvées par la précédente majorité. Personnellement, j'ai donc dans l'idée que l'incompétence est uniformément répartie sur l'ensemble des partis politiques, ce qui ne me rassure pas vraiment.
    Enfin, concernant la défense des libertés et des services publics, je vous ferais humblement remarquer qu'elles ne sont en aucun cas l'apanage de la gauche voire de l'extrême gauche (au contraire), il suffit pour cela d'ouvrir un livre d'histoire pour s'en convaincre.

    Je suis heureux que la LEN aie été censurée, mais je ne me satisfais aucunement du "caractère manifestement illicite". Cela semble exclure les problèmes liés à la propriété intellectuelle, mais les points concernant la pédophilie et l'incitation à la haine raciale sont plus problématiques (que fait on d'un site qui commente, pour le démonter, Mein Kampf, par exemple ? - alors meme que l'ouvrage est interdit à la vente, ce me semble). Et surtout, je n'arrive pas à comprendre comment on va pouvoir filtrer des sites pédonazis implantés à l'autre bout du monde, dans un "paradis internet" (ils existent déjà...). Comment va-t-on s'assurer de ne filtrer qu'eux, et pas, hébergé sur la meme machine, voir sur le meme domaine, le site d'un opposant nord-coréen ?
  • [^] # Re: Que faire le 13 juin...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Élections européennes et brevets logiciels. Évalué à 1.

    Oui, enfin bon, sur le mode d'élaboration de la Constitution, le système par assemblée constituante n'est pas forcément le meilleur (cf. celle de la 4eme république). En plus, la constitution de la 5eme République a été proposée par De Gaulle, presque directement, puisqu'elle est issue de son fameux discours...
    Cependant, où je vous rejoins, c'est que je n'arrive toujours pas à comprendre comment on peut prétendre doter l'Europe d'une Constitution (en soi louable idée, encore que...), et ne pas du meme coup forcer à la tenue d'un référendum européen sur le sujet (c'est à dire meme pas 25 référendums nationaux, mais un seul référendum européen, avec d'ailleurs une campagne européenne).

    Sinon, je me demande au fond si l'entreprise meme de cette Constitution n'est pas des plus hasardeuses par les temps qui courent. Alors qu'il n'y a absolument aucune visibilité sur l'évolution du monde, on va aller graver dans le marbre quelque chose qui est censé engager des centaines de millions de personnes, regroupées pour l'instant au sein d'Etats extrêmement hétérogènes (en termes de niveau de vie, d'histoire récente, de culture), et qui de plus ne sont pour beaucoup meme pas passés par l'étape de l'apprentissage de la vie commune. Déjà, qu'on commence par faire une (con)fédération _démocratique_ restreinte à quelques pays qui ont effectivement des objectifs forts en commun, et qui ont appris à vivre ensemble depuis 50 ans (temps déjà relativement court à l'échelle de l'histoire), et après on verra... A ce sujet, il parait que l'Allemagne à déjà proposé à plusieurs reprises ce type de rapprochement à la France, qui a décliné (quelque soit le gouvernement). Je me demande sur quelles bases on a refusé ça... mais avec notre classe dirigeante (gauche et droite confondues) il faut s'attendre aux pires stupidités.

    Pour finir, je lis dans vos divers commentaires (mais vu votre appartenance politique à tous ça ne m'étonne pas), un rejet de l'"ultra-libéralisme". Alors, d'une part, le système économique actuel n'est aucunement ultra-libéral, et surtout pas aux Etats Unis. Il est encore bien pire que ça ! C'est un mix des pires aspects du capitalisme "retour vers le 19eme siècle en pire", avec mesures protectionnistes à gogo (brevets, propriété intellectuelle surdéveloppée - le capitalisme ne suppose a priori que la propriété privée des biens matériels, pour le reste tout et son contraire est possible, le capitalisme étant par essence composite et non-dogmatique), importants risques de surchauffe du système d'investissements (façon crise de 29), plus bien entendu des aspects sociaux pas glorieux... Mais ne jetez pas le bébé avec l'eau du bain. Le capitalisme, ça marche, et bien mieux que toutes les alternatives qu'on a pu y proposer. Ce qui ne va pas dans le système actuel, c'est qu'il n'y a absolument aucun projet cohérent à long terme, et que tout le monde, du haut en bas de l'échelle, raisonne à la petite semaine (les petits épargnants, les fonds de pension, les entreprises, les patrons, les syndicats, ...). Les altermondialistes ont bien détecté ça, malheureusement il me semble qu'ils sont partis un peu dans toutes les directions, et que leurs propositions sont par trop utopiques. Enfin, le manque de bonne volonté des acteurs sociaux (ie des syndicats), est tout aussi dommageable au système que l'attitude du Baron (je parle de la France, cette fois). Il est absolument clair que si l'Europe (et meme les Etats Unis), ne sont pas capables de dégager un projet à long terme qui soit cohérent (et il y a un paquet de gens en France qui ont de pas si mauvaises idées que ça, donc ça doit etre un peu pareil de partout ailleurs), on va droit dans le mur à moyen terme (meme plus à long terme). Dans la meme veine, la défense des services publics _doit_ passer par leur réforme (il faut etre un fonctionnaire bien peu consciencieux pour se satisfaire du fonctionnement actuel, et d'une certaine mauvaise foi pour prétendre que les seules alternatives possible sont un système à l'anglaise -bon marché et inefficace- ou un système soviétique -cher et inefficace-).
    Ce qui me chagrine le plus dans tout ça, c'est que la construction européenne devrait apporter une énergie créatrice et "vivifiante" dans tout ce merdier, et qu'au lieu de ça elle est le sujet de nombreuses coucheries, petits arrangements entre ennemis, et autres bassesses tout à fait indignes de l'idéal de paix et de prospérité qu'elle est censée incarner.
  • # De mon point de vue, pas finie...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Test de la Fedora Core 2. Évalué à 5.

    Bon, c'est sur, j'ai fait la mise à jour via apt-get, et pas via les CDs, mais tout de meme...

    1- le son ne marchait pas. il se trouve que system-config-soundcard a été imparfaitement mis à jour (de OSS vers ALSA), et qu'il ne génère pas les lignes idoines dans /etc/modprobe.conf. Solution: éditer /etc/sysconfig/hwconf, virer les lignes correspondant à la carte son, et relancer kudzu qui, lui, fait le boulot correctement. alsaconf n'est pas inclus non plus.

    2- les claviers internationaux (ie. disposition bilingue) ne marchaient pas dans KDE. ça c'est pas dû à l'install, c'est un vrai bug. Solution: aller dans /etc/X11/rules, et faire un ln -s de tous les fichiers en xorg* vers des fichiers en xfree86* . également, mon XF86Config n'avait pas été copié en xorg.conf (dans /etc/X11), ce qui occasionnait aussi des problèmes. il faut le copier, et aller égalkement changer le paramètre Option "XkbRules" de "xfree86" à "xorg" . (ce dernier point est peut etre automatisé en passant par la mise à jour via CD, mais j'ai un doute, en outre, si xorg.conf est absent, Xorg semble utiliser une détection automatique)

    3- ma souris Logitech USB ne marchait plus, il a fallu la reconnecter en PS/2 (bug noyau, à ce que j'ai compris -j'ai pas énormément cherché par ailleurs-... mais je ne comprends pas bien pourquoi !)

    4- Mozilla plante... très souvent. Pas compris pourquoi...

    5- Impossible de configurer l'imprimante depuis OpenOffice (donc du coup, pas de 2 par page !!!! ARGH). Ils ont viré oopadmin, et quand on clique sur "configurer" dans la boite d'impression, ça ne marche pas.

    6- Les problèmes de copier-coller ne sont toujours pas résolus (ça marche quand ça veut, par exemple entre OOo et Mozilla... pourtant je pensais qu'avoir une version GNOMEifiée de OOo aiderait, mais visiblement non). Attention, je parle également d'un environnement multilingue, peut etre que ça marche dans un environnement plus "normal".

    7- Sur ma machine (carte mère ASUS A7S333), l'ACPI n'éteint pas l'ordinateur, donc j'ai du rajouter acpi=off à la ligne de boot du noyau, et je récupère alors l'APM. Bon, ça c'est moins grave, aussi...

    8- En parlant de son, le son ne marchait pas dans GNOME avant la MAJ qu'ils ont sortie juste après la sortie.

    Je trouve que ça fait beaucoup de points. J'ai du passer une journée entière à résoudre tous ces problèmes (pour ceux que j'ai pu résoudre). Si on doit avoir droit à ce genre de mise à jour (plus ou moins forcée par ailleurs), tous les six mois, je ne pense pas que je vais continuer avec la Fedora Core, d'autant que la mise à jour via APT ou YUM est une option plus que nécessaire, vu l'inflation constante du nombre de CDs.
  • [^] # Re: C'est le Conseil, et non la Commission

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Conseil européen valide les brevets logiciels. Évalué à 2.

    Oui, mais la nouvelle mélange(ait) un peut tout.
    C'est le Conseil qui a adopté les brevets, mais la Commission qui a fait passer en force le partage des données personnelles. Les deux sujets n'ont rien à voir (bien que touchant tous deux à l'informatique).
    En outre, c'est bien la meme personne qui est derrière toutes ces manipulations, à savoir Bolkestein.

    Merci pour la correction !