aurelienpierre a écrit 44 commentaires

  • # Marche sur Blackberry

    Posté par  . En réponse au journal Être root sur votre appareil Android va vous causer des soucis. Évalué à -5.

    J'ai acheté le dernier Blackberry fonctionnant sur Blackberry OS 10, le Passeport, en décembre dernier. De nombreuses applications Android fonctionnent nativement dessus, dont Netflix. Blackberry OS 10 est livré avec l'appstore Amazon, l'installation est immédiate. Bien sûr, BB 10 est en train de mourir à petit feu (quasiment plus de mises à jour, pas de nouvelles applications), mais au moins ça n'est pas un spyware Google. Et côté utilisation bureautique/professionnelle, c'est le pied (dans un contexte mobile).

  • [^] # Re: Pourquoi pas XFCE?

    Posté par  . En réponse au journal Mark Shuttleworth annonce l’abandon d’Unity. Évalué à -8.

  • # Le thermicien n'est pas convaincu

    Posté par  . En réponse au journal RuggedPOD, 5 mois d'hiver et un enorme challenge devant nous .... Évalué à 2.

    Sous vide d'air, ça veut dire pratiquement pas de conduction et pas du tout de convection interne, donc pratiquement pas d'échange thermique. Vous avez fait des tests sous températures extérieures plus élevées ? Sur le papier, ça me semble une mauvaise idée. L'hiver, ça peut aller mais vous risquez d'avoir de mauvaises surprises en juin-juillet. D'après la loi de Fourier sur la convection/conduction, la puissance thermique échangée est fonction de la différence de températures intérieur/extérieur et d'une constante de conduction/convection qui dépend du fluide, de sa vitesse et de son domaine de température : Q = h (Text - Tinfinie) + C (Tint - Text). En ce moment, le facteur (Tint - Tex) est grand et compense le petit facteur C, mais gare au moment où Tint va avoisiner Text

    Il aurait un moyen plus élégant d'assurer un refroidissement passif, en fixant la carte-mère sous un caisson scellé en alu (avec de la pâte thermique). Dans le caisson, vous pourriez mettre un fluide frigorigène dont la température d'ébullition serait autour de 80°C et la température de liquéfaction autour de 25°C. Ainsi, la chaleur générée dans la partie basse par l'électronique ferait évaporer le fluide qui viendrait se refroidir sur la partie haute à température ambiante, et redescenderait (comme l'eau dans une casserole).

    Je n'ai par contre aucune garantie qu'un tel fluide existe et soit approuvé pour utilisation (CFC & Cie).

  • # Windows only

    Posté par  . En réponse au journal Portable triple écran. Évalué à 2. Dernière modification le 10 février 2017 à 10:07.

    J'ai hésité à acheter un de ces écrans Asus sur USB, avant de découvrir qu'ils ne fonctionnent pas sous Linux.

    De plus, les charnières de l'écran d'origine du PC ne sont pas dimensionnées pour reprendre cette charge additionnelle. Le bris est juste une question de temps…

  • [^] # Re: Fake commentaires facebook

    Posté par  . En réponse au journal Linux pour tous. Évalué à 4.

    D'après moi, la gestion de la couleur dans un environnement calibré est parfaitement imprévisible avec un PS qui tourne dans un wine : quel est le profil écran utilisé ? Impossible à savoir… Sans même parler de la gestion des périphériques : imprimantes, tablettes graphiques… Le pilote Wacom sous Linux est une bouse. Empiler une couche d'émulation par dessus un pilote tout cassé, il faut aimer se faire mal.

    C'est une chose d'être capable d'installer le logiciel, c'en est une autre d'être capable de le faire tourner dans de bonnes conditions.

    Et puis PS CS 6 date d'il y a 5 ans et PS CC ne marche pas sous Wine.

  • # En dehors de Flash

    Posté par  . En réponse au journal adobe c'est bientôt mort ?. Évalué à 10.

    Il reste quand même InDesign, Photoshop, Lightroom, Premiere Pro, Acrobat Reader, Illustrator etc. à Adobe, soit chacun le leader de sa catégorie. Adobe est loin d'être mort, surtout à 120 €/an la licence Creative Cloud.

  • [^] # Re: Styles

    Posté par  . En réponse au journal LibreOffice fait évoluer son interface. Évalué à 2.

    Le sérif a disparu de l'informatique avec les anciens écrans à moins de 150 DPI car les empattements ont tendance à baver avec le lissage sous-pixel et l'anti-aliasing (impression de flou désagréable).

    Toutefois, avec l'arrivée des dalles 4K et UHD, et des densités de pixels proches de 300 DPI ou supérieures, il n'y a plus aucun inconvénient à leur utilisation.

    Du point de vue de la lisibilité, les polices à empattement (parlons français) sont effectivement plus facile à lire (j'avais vu passer des études que je ne retrouve pas, mais c'est documenté quelque part).

    L'utilisation des polices linéales (sans-sérif) dans la communication administrative relève d'un effet de mode et d'un évitement du Times New Roman, que plus personne ne peut voir en peinture. Rappelons que les personnels administratifs ne sont formés ni à la typographie ni à la conception graphique.

  • # Et LaTeX ?

    Posté par  . En réponse au journal LibreOffice fait évoluer son interface. Évalué à 0.

    [mode troll]Est-ce qu'ils vont aussi proposer une interface vierge avec prise en charge des commandes LaTeX pour s'adapter aux utilisateurs qui font du vrai traitement de texte ?[/mode troll]

  • [^] # Re: Fausse route

    Posté par  . En réponse au journal Désolé, la Quadrature, mais tu fais fausse route. Évalué à 1.

    L’IVG est un acte plus naturel que ce que tu sembles penser :

    L’histoire de l'avortement remonte selon l'anthropologie à l'Antiquité. Pratiqué dans toutes les sociétés, les techniques (herbes abortives, utilisation d'objets tranchants, curetage, application d'une forte pression abdominale) et les conditions dans lesquelles l'avortement a été réalisé ont changé dans les pays où est reconnu le droit à l'avortement mais il demeure un fait de société.

    Confusion nature/culture. Enfin il reste que si tu l'interdis à l'hôpital, il aura lieu clandestinement sur la table de la cuisine. Il faut choisir le moins pire des deux.

  • [^] # Re: Fausse route

    Posté par  . En réponse au journal Désolé, la Quadrature, mais tu fais fausse route. Évalué à 6.

    C’est un fait, et tous les désirs du monde ne changent pas cet état de fait, il faut vivre avec le fait que ça se vit mal, ordinairement, et que le corps féminin n’aime pas ça

    Les règles non plus, le corps féminin n'aime pas ça. Mais il s'en remet tous le 28 jours (et vive le Spasfon). Il faut arrêter de prendre les femmes pour des petites choses fragiles.

    il reste un fait indiscutable : le corps féminin ne tolère pas bien la mort de l’autre qui se développe à l’intérieur de lui-même. Le corps féminin ne prévoit pas la mort de cet autre de manière ordinaire

    Source ?

    et lorsque cette mort survient naturellement à cause d’une grave malformation de cet autre par exemple, le corps féminin n’est pas constitué pour faire l’expérience de cette mort à l’intérieur de soit de manière sereine et apaisée

    Ce que tu décris s'appelle le deuil et n'est pas réservé à une fausse couche. Jusqu'à preuve du contraire, il n'y a pas de deuil avec une IVG.

    Es-tu réellement persuadé que toutes les IVG sont totalement, librement et pleinement consenties ?

    Quand un femme est suffisamment informée, à charge et à décharge, oui. Sinon, ça revient à l'assimiler à une mineure submergée par ses émotions et incapable de décider pour elle-même, qu'il faudrait donc mettre sous tutelle. Je suppose qu'ici tu fais référence à une pression extérieure poussant à l'avortement (fille mineure craignant la réaction de ses parents, femme d'un homme qui ne veut pas d'enfant, cadre qui a peur pour sa carrière), mais j'attire ton attention sur le fait que la réprobation sociale de l'avortement est aussi une pression extérieure qui pousse dans le sens contraire. La pression qui l'emporte va dépendre du milieu d'origine, mais dans tous les cas il va falloir vivre avec des gens qui vont s'arroger le droit de juger tes choix de vie. Parce que les gens adorent ça, mettre leur nez dans la vie des autres.

  • [^] # Re: Menottes numériques

    Posté par  . En réponse au journal #WhatWouldTimblDo : nouvelle campagne de la FSF contre les DRM sur le Web. Évalué à -6.

    Je vis au Canada où il n'y a pas de vrai équivalent à la SACEM. Ici, c'est chacun pour soi et Dieu pour tous. Tout le monde est freelance ou presque, à part quelques « vieux » qui bossent dans des agences/boîtes de prod etc. Les compagnies de media (on va résumer par ce titre les éditeurs, magazines, boîtes de production, agences photo, etc.) ne veulent pas prendre de risque financier à lancer qqn de pas connu, et ne signent que des noms déjà installés. Ça veut dire que les futures étoiles doivent faire leur trou elles-mêmes en attendant d'être peut-être repérés.

    Donc défendre le droit d'auteur, fût-il périmé, revient de plus en plus à défendre les auteurs et de moins en moins les majors, parce qu'on est en train de couper les intermédiaires entre les artistes et le public, notamment grâce aux plateformes d'autopublication (Lulu et Blurb pour le livre, SoundCloud et Bandcamp pour la musique, Youtube et Viméo pour un peu tout le monde, Patreon pour le mécénat, les stocks et micro stocks pour la photo, etc.).

    Ces gens là doivent être musicien-ingé son-organisateur de concert-community managers, acteur-agent-présentateur-monteur-community manager, photographe-retoucheur-commercial-imprimeur-community manager etc. En un mot, des professions autrefois séparées dans des boîtes plus ou moins grosses sont exercées aujourd'hui par une même personne à son compte.

    Le don volontaire n'est envisageable qu'à partir d'une masse critique importante d'abonnés, ce qui suppose de faire quelque chose d'assez grand public et pas trop underground. On est bien d'accord que même sur des sites à gros trafic, le ratio donateurs/lecteurs est infime. La seule option possible me paraît le micro-paiment : tu veux voir ? Tu paies, mais juste l'équivalent d'un café ou d'une bière. Ça marche même pour de petits volumes d'abonnés et ça redonne une valeur symbolique aux yeux du public/client.

    C'est sincèrement ce que tu penses, en tant qu'artiste sur ton audience?

    Quand tu fais du nu et que tu dois dealer avec 80 % de pervers qui viennent juste se rincer l'œil d'une seule main, ça rend pas optimiste.

  • [^] # Re: Menottes numériques

    Posté par  . En réponse au journal #WhatWouldTimblDo : nouvelle campagne de la FSF contre les DRM sur le Web. Évalué à -6.

    Quand je dis que l'art ne sert à rien, c'est qu'il ne répond à aucun besoin primaire, et c'est du second degré. C'est aussi ce que pensent beaucoup au premier degré. Je n'ai pas dit qu'il ne présentait pas d'intérêt.

    Maintenant la différence fondamentale entre ton/mon/notre code et une photo ou une vidéo par exemple, c'est que le code est une recette de cuisine qui répond à un besoin et possède une ou plusieurs fonctions. L'image (par exemple), c'est une matrice de pixels, donc un produit final. Pas une pile de calques, pas un tuto pour la produire, pas un procédé.

    Mais je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas ou qu'on ne devait pas mettre de DRM sur du code (même si techniquement, voilà…). Les gens font ce qu'ils veulent. Ce que j'ai dit c'est que je ne conçois pas la publication sous licence libre d'art. Exemple limite Godwin : que Marine Le Pen fasse tourner mes scripts sur son ordi, je m'en cogne, mais qu'elle se serve des mes photos pour promouvoir son message politique abject, là je serais fâché. D'autant plus que comme portraitiste, mes modèles ont aussi leur mot à dire.

    Je considère donc utopique de vouloir réserver le même traitement à l'art et au logiciel, et donc les DRM me semblent un compromis intéressant pour garder un contrôle sur les contenus numériques publiés. Je suis le premier à râler après, sauf que je ne vois pas de meilleure solution.

    Alors après, que des dév de mauvais poil y voient une attaque artistes vs. codeurs, faut pas pousser. Je gagne ma vie comme ingénieur, à développer du code de calcul scientifique et de simulation pour la thermodynamique, à base de logiciels libres. J'ai un pied dans chaque milieu, détendez vous.

    Mais reste que pour moi, le code est une solution technique à un problème technique. C'est un objet neutre et sans charge émotionnelle. L'art est une forme de communication, guidé par une opinion et chargé émotionnellement. Par exemple, je ne pourrais pas versionner une photo aussi froidement que je commit du code.

  • [^] # Re: Menottes numériques

    Posté par  . En réponse au journal #WhatWouldTimblDo : nouvelle campagne de la FSF contre les DRM sur le Web. Évalué à -10.

    Vu que ça sert à rien pourquoi on payerait pour ça alors que le code est utile et a donc de la valeur lui ?

    CQFD. C'est précisément ce type de raisonnement qui nous met dedans, et c'est celui de 80 % des internautes-consommateurs. Ça n'est pas parce que ça ne sert à rien que ça n'a pas de valeur. Sinon vide tes étagères et tes DD de toute musique, film, littérature, image, bibelot, décoration etc.

  • [^] # Re: Menottes numériques

    Posté par  . En réponse au journal #WhatWouldTimblDo : nouvelle campagne de la FSF contre les DRM sur le Web. Évalué à -7.

    Les DRMs, ça fout en l'air la pérennité du contenu (exemple : une DRM reposant sur Flash, alors qu'il est à l'état de mort-vivant)

    D'où l'intérêt de les standardiser dans HTML…

  • [^] # Re: Menottes numériques

    Posté par  . En réponse au journal #WhatWouldTimblDo : nouvelle campagne de la FSF contre les DRM sur le Web. Évalué à -7.

    Quelle est la différence avec le développeur ? Le développeur lui a le droit de ne pas remplir son frigo ? Il n'a pas besoin de matos ?

    C'est pas ce que j'ai dit. Le code libre peut bénéficier d'un travail collaboratif, que ça soit pour le développement ou le debugging. Ça rend la rémunération plus complexe à collecter et à distribuer. L'art c'est à 90 % individuel, donc la rémunération est « simple ». Ensuite le code est utilitaire et répond à un besoin technique (exception faite des jeux), alors que l'art ne sert à rien. Les perspectives de ROI ne sont pas les mêmes à court terme.

    Ou alors le développeur il est mignon il a un vrai taff et fait du libre à côté. Mais dans ce cas pourquoi l'artiste ne ferait-il pas pareil ?

    Surprise, c'est déjà ce qu'il fait.

  • # Menottes numériques

    Posté par  . En réponse au journal #WhatWouldTimblDo : nouvelle campagne de la FSF contre les DRM sur le Web. Évalué à -10.

    un système de menottes numériques pour le Web

    non. C'est un moyen d'empêcher la copie sauvage de fichiers numériques. Parce que certaines personnes vivent de leur art et que tout le monde ne peut pas se permettre de jeter sur le web public ses vidéos nulles, ses photos moches et ses mix pourris sous licence CC.

    Que le libriste se batte pour le code ouvert, ok. Le code c'est un outil technique, tout le monde gagne à ce qu'il soit ouvert.

    Que le libriste se batte pour de l'art libre, j'aimerais alors qu'il me propose une méthode pour remplir le frigo des artistes et financer leur matos. Et pas les dons volontaires, s'il vous plaît (soyons sérieux, l'internaute est un porc qui consomme et se casse dans 95 % des cas).

    Les DRM ne sont pas des menottes mais un moyen offert aux créatifs pour garder le contrôle de la diffusion de leur travail.

    Comme photographe, une photo me revient entre 7 et 125 €/unité. Quand je retrouve mes photos publiées sur Tumblr sans mention de crédits ni lien vers mon site, je viens littéralement de me faire déposséder de mon travail.

    Quand j'écris des scripts ou des plugins (pour mes besoins), je suis ravi des les publier sous GPL 3. Mais l'art, c'est différent : c'est personnel, il y a souvent de vraies personnes dedans, et je ne tiens pas à ce que ça soit utilisé n'importe où n'importe comment.

    Donc s'il vous plaît, les caricatures simplistes, ça va 5 min. Je sais bien qu'en pratique, ça va profiter aux majors de la production plus qu'aux artistes, sauf que la mode actuelle chez les créatifs est au freelance avec de plus en plus d'auto production/auto édition/auto promotion/auto financement. Les labels musicaux et éditeurs ne publient que des gens déjà connus (sinon à compte d'auteur), les magazines ne paient plus de photographes (et ne vendent presque plus), etc.

    Aujourd'hui la survie des artistes, c'est YouTube, SoundCloud, Facebook, 500px, Instagram, etc. Donc les DRM, ça sert à éviter que jackiebogoss57 ne se prenne pour Vogue UK et joue à l'aspirateur de contenu pour pas cher.

  • # Paragraphes

    Posté par  . En réponse au journal Dans la peau d’un entrepreneur du libre – Les choix techniques. Évalué à 4.

    Sans égard au contenu, il faut vraiment que tu apprennes à diviser ton texte en paragraphes. C'est illisible.

  • [^] # Re: L'Histoire en sprintant

    Posté par  . En réponse au journal Journal qui dénonce. Évalué à 5.

    J'ajoute que si l'Angleterre était puritaine, ça n'était certainement pas la faute de von Braun, et que le fait que Feynmann - en tant que membre du projet Manhattan - aie avec Hiroshima et Nagasaki plus de sang sur les mains que Braun ne semble pas déranger ici.

  • # L'Histoire en sprintant

    Posté par  . En réponse au journal Journal qui dénonce. Évalué à 9.

    J'aime avec quelle désinvolture cet article balaye plusieurs milliers d'années d'histoire en quelques paragraphes.

    L'extermination de Néanderthal par Cromagnon, aux dernières nouvelles, relevait de l'hypothèse et en aucun cas de la certitude.

    Ensuite opposer la condamnation de Turing pour homosexualité par un tribunal anglais à la relaxe de Braun pour crime de guerre par un tribunal international revient à opposer les cerises et les betteraves.

    Bref, en mettant bout à bout n'importe quoi, on démontre à peu près tout ce qu'on veut.