coid a écrit 395 commentaires

  • # Un geek sait déjà que les journalistes racontent presque toujours n’importe quoi…

    Posté par  . En réponse au journal Ras le bol de l'emploi du mot Geek à contre-sens !!!. Évalué à 2.

    … surtout ceux de la télé et de la radio.

    Ouf ! j’ai failli être geek, je me suis juste planté sur le concepteur du C (que j’ai confondu avec celui du C++, honte à moi). Je l’ai échappé belle.

  • [^] # Re: Comme le dit si bien l'OC...

    Posté par  . En réponse au journal La lecture et ses désagréments.. Évalué à 4.

    Un truc d'action en SF où tu mets 500 ans à rejoindre la planète voisine et où les colonies consistent en quelques dizaines de personnes vivant dans des baraques de 20 m2 pressurisées, c'est un peu chiant.

    Je te recommande quand même Destination ténèbres de Frank M. Robinson.

  • [^] # Re: Grammaire qui pique les yeux…

    Posté par  . En réponse au journal Archlinux, quoi de plus que Frugalware?. Évalué à 7. Dernière modification le 23 septembre 2014 à 13:28.

    Communiquer, c’est aussi faire l’effort d’être compris. Ce n’était qu’une remarque bienveillante, même si le ton est sans doute perfectible.

  • # Grammaire qui pique les yeux…

    Posté par  . En réponse au journal Archlinux, quoi de plus que Frugalware?. Évalué à 10.

    Bon, je ne fais pas trop de commentaires sur la grammaire et l’orthographe, mais là… ça fait mal aux yeux. Passe moins de temps à tester des distribs. Achète le Petit Grevisse ou un autre livre de grammaire. C’est urgent.

  • # Une nouvelle section à créer ?

    Posté par  . En réponse au journal Journal Bookmark #1. Évalué à 3.

    Peut-être qu’ajouter une section listant les articles intéressants à lire ailleurs avec un petit label explicatif serait utile ?

  • [^] # Re: Publi-reportage...

    Posté par  . En réponse au journal Dominique Loiselet, Blue Coat : « généraliser le HTTPS va rendre la sécurité aveugle ». Évalué à 10. Dernière modification le 02 septembre 2014 à 10:04.

    Il se contente d'expliquer pourquoi la généralisation de HTTPS va compliquer la vie du RSSI et du DSI dans les entreprises pour leur activité de flicage du traffic web des salariés.

    C’est leur problème, pas le nôtre.
    C’est un peu pénible à la longue ces entreprises toujours à pleurer pour un oui pour un non.
    Il faudrait que tout le monde soit à poil pour leur faire plaisir ?

    Par ailleurs, vu l’argument utilisé, s’il y a déjà tant de flux https, ça fait un bail que le problème se pose. La quantité ne change pas tellement de choses à l’affaire, me semble-t-il.

  • [^] # Re: Nuance

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 0. Dernière modification le 29 août 2014 à 14:13.

    Croire que […], n'est-ce pas justement une croyance ?

    Tautologie. Tu peux bien mettre ce que tu veux entre ces deux parties, ça ne change rien. Procédé rhétorique vraiment pauvre.

    La république française, laïque, finance donc des religieux au CNRS, section 35 ?

    Mais encore ? Ils ne suffit pas de dire que certains philosophes jugent une chose universelle pour qu’elle le soit. Il faudrait au moins sortir les arguments pour tenter de convaincre, tu ne crois pas ?

    Tiens, moi aussi, je peux le faire. Un philosophe a écrit :

    Qu’est-ce qui nous pousse à considérer tous les philosophes d’un œil à demi méfiant, à demi ironique ? Ce n’est pas leur innocence, bien qu’elle transparaisse à tout moment, les erreurs dans lesquelles ils tombent et se fourvoient si fréquemment et si vite, en un mot leurs enfantillages et leur puérilité, — c’est leur manque de probité lorsque, tous en chœur, ils élèvent une grande clameur vertueuse pour peu que l’on touche, même indirectement, au problème de la sincérité. Ils se donnent tous pour des gens qui se seraient haussés jusqu’à leurs opinions propres par l’exercice spontané d’une dialectique froide, pure et divinement sereine (à l’inverse des mystiques de tout ordre, qui sont plus honnêtes et plus grossiers, et parlent de leur "inspiration") alors qu’ils ne font que défendre, avec des arguments découverts après coup, quelque thèse arbitraire, quelque idée gratuite, une "intuition" quelconque, ou encore, le plus souvent, quelque vœu de leur cœur, qu’ils ont fait passer préalablement au crible de l’abstraction. Ce sont tous des avocats sans le savoir, et par surcroît des avocats de leurs préjugés, qu’ils baptisent "vérités"; ils sont très éloignés de ce courage de la conscience qui s’avoue ce qu’il en est, très éloignés de ce bon goût du courage qui donne à comprendre ce qu’il en est, soit pour prévenir un ami ou un ennemi, soit par générosité et pour se moquer de soi. La raide et vertueuse tartuferie avec laquelle le vieux Kant nous entraîne dans les méandres de la dialectique, pour nous amener, ou plutôt nous égarer, jusque devant son "impératif catégorique", ce spectacle nous fait sourire, nous qui sommes pourtant difficiles, et nous n’éprouvons pas un mince plaisir à démasquer les fines ruses des vieux moralistes et faiseurs de sermons. Et que penser de ce charlatanisme de forme mathématique, sous lequel Spinoza cuirasse et masque sa philosophie — "l’amour de sa propre sagesse", en définitive, si l’on interprète correctement le mot —, afin de glacer d’avance le téméraire qui oserait lever les yeux sur cette vierge inaccessible, cette Pallas Athênê [déesse de la guerre et de la raison] ? Que de timidité, que de vulnérabilité ne trahit-elle pas, cette mascarade d’un anachorète mal portant…
    Peu à peu j’ai appris à discerner ce que toute grande philosophie a été jusqu’à ce jour : la confession de son auteur, des sortes de mémoires involontaires et qui n’étaient pas pris pour tels; de même, j’ai reconnu que les intentions morales (ou immorales) constituaient le germe proprement dit de toute philosophie. De fait, si l’on veut comprendre ce qui a donné le jour aux affirmations métaphysiques les plus transcendantes d’un philosophe, on fera bien (et sagement) de se demander au préalable : à quelle morale veulent-elles (ou veut-il) en venir ? C’est pourquoi je ne crois pas que "l’instinct de la connaissance" soit le père de la philosophie, mais qu’un autre instinct, ici comme ailleurs, s’est servi de la connaissance (et de la méconnaissance) comme d’un simple instrument. Mais qui pénètre les instincts primordiaux de l’homme pour examiner dans quelle mesure ils se sont plu, dans ce domaine précis, à jouer le rôle de génies inspirateurs (ou de démons, ou de farfadets), celui-là s’apercevra qu’il n’en est pas un qui n’ait déjà philosophé, et que chacun d’entre eux n’aimerait rien tant que de se donner lui-même comme la fin ultime de l’existence et le maître légitime de tous les autres instincts. Car tout instinct aspire à la domination, et c’est en tant qu’instinct qu’il s’efforce de philosopher.

  • [^] # Re: Nuance

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 2.

    Ce qui tu dis relève de la croyance au même titre que celle des religieux qui eux aussi prétendent à l’universalité.
    Ce n’est pas parce que tu peux concevoir une chose universelle qu’elle l’est factuellement. Il y a loin du concept à la réalité.

  • [^] # Re: Nuance

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 2.

    Il n'y a donc pas de propriété humaine universelle ?

    Probablement. Mais tu ne mettras jamais tout le monde d’accord sur ce que c’est. Ça incite à la prudence. Ceux qui prétendent détenir la vérité absolue se montrent souvent les pires salopards bizarrement.

    La notion de crime contre l'humanité n'est-elle pas universelle justement ?

    Non. Vraiment pas. Concept flou. Tu te contredis d’ailleurs. Une notion n’est justement pas universelle quand de vastes pans du monde ne la reconnaissent pas. Ça fait plaisir à l’ego de dire que sa pensée est universelle, mais c’est tout. Les catholiques se disent universels (c’est la définition de catholique), pourtant…

    Autre exemple : certains économistes envisagent qu’une certaine économie est un crime contre l’humanité. Ce n’est pas demain que tu mettras tout le monde d’accord sur ce chapitre.

  • [^] # Re: Nuance

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 6.

    Un système anarchique ne veut pas dire un système sans règles, mais un système sans hiérarchie.
    De rien.

  • [^] # Re: Nuance

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 2. Dernière modification le 26 août 2014 à 16:52.

    L’inceste n’est pas interdit s’il y a consentement (sur mineur, on considère qu’il n’y a jamais consentement, mais pour le reste, la loi ne l’interdit pas). Le mariage incestueux, en revanche, est proscrit.

  • [^] # Re: Nuance

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 3. Dernière modification le 26 août 2014 à 13:53.

    « Absolument » mal ? Faut voir le contexte. Le petit a peut-être volé son repas au grand. Le plus faible est parfois celui qui a causé le plus de tort.
    La violence n’est pas nécessairement le signe qui distingue le (plus) coupable.

    « De toute façon il n'y a pas de bien ou de mal et chacun pense comme il veut » est un argument terrible

    Le mal existe. Mais il y a des cas indécidables, faute de connaître la vérité. Et il y a probablement des vérités ambiguës, et oui, chacun pense comme il veut. Heureusement encore.

    <troll>L’avortement est-il absolument mal ?</troll>

  • [^] # Re: Plutôt brouillon, ton journal…

    Posté par  . En réponse au journal Échec du lancement de Galileo, un signe du déclin de l'Europe ?. Évalué à 3.

    la quasi-intégralité du matériel militaire américain a été conçu entre les années 50 et 70 et a enterré ses remplaçants.

    oO'
    Ah oui, à ce point ?…
    J’avais lu que le projet du F-35 était une catastrophe totale que ses promoteurs tentaient de dissimuler autant que possible à coups de rallonges budgétaires inefficaces qui ne faisaient qu’approfondir le gaspillage que personne ne voulait assumer… le vrai cercle vicieux qui sent la corruption, l’incompétence et le népotisme.
    Mais je n’avais jamais lu que c’était pareil pour tout le matériel américain. Ça change des films ou séries US où l’armée est toujours super au point avec du matos au top du top.

  • [^] # Re: Plutôt brouillon, ton journal…

    Posté par  . En réponse au journal Échec du lancement de Galileo, un signe du déclin de l'Europe ?. Évalué à 5. Dernière modification le 23 août 2014 à 19:44.

    Oui, j’avais vu ça il y a longtemps (j’ignore s’il s’agit du même docu).
    Mais, dans ce cas, toute la planète est concernée. Ça ne dit rien sur l’Europe en particulier, à moins qu’on soit plus téléphage que les autres.

  • [^] # Re: Plutôt brouillon, ton journal…

    Posté par  . En réponse au journal Échec du lancement de Galileo, un signe du déclin de l'Europe ?. Évalué à 10. Dernière modification le 23 août 2014 à 15:51.

    Durant mes études, j'ai beaucoup entendu les profs se plaindre de la baisse de niveau des étudiants qui devenait de plus en plus problématique.

    Oui, moi aussi, il y a 20 ans.
    Mais Socrate s’en plaignait déjà, note bien. Vrai ou faux, je n’ai pas encore d’avis. J’ai surtout le sentiment que la multiplication des cours a fait baisser le niveau de l’orthographe. Les cours semblent plus généralistes et moins spécialisés qu’autrefois, d’où le sentiment de déclin selon les dires des profs. Mais difficile à dire.

    Les États-Unis semblent quand même bien plus dynamiques que l'Europe dans domaine des réalisations technologiques, non ?

    Oui, mais eux aussi ont connu une désindustrialisation massive. Beaucoup d’Américains trouvent que ça allait mieux avant. Et la technologie, ce n’est qu’un aspect des choses. Par ailleurs, les Américains ont eux aussi leurs gros ratés : le F35, l’avion révolutionnaire, qui n’arrive pas à naître, avec dépassements de budget faramineux, des retards sans fin, et dont les prouesses attendues semblent bien loin d’être ce qui a été vanté. Au final, je ne pense pas qu’on puisse voir le déclin avec quelques clichés à un instant t ou des zooms sur telle ou telle affaire.

    Enfin, c’était quand l’Époque où l’Europe était en avance sur les USA ? Avant la première guerre mondiale ? On n’a pourtant pas trop décliné depuis lors, je trouve. Les gens voient surtout le déclin selon le prisme de leurs intérêts : beaucoup de chrétiens trouvent que l’Europe décline depuis que le christianisme décline. Les «libéraux» mesurent le déclin à l’expansion des États. Les socialistes trouvent qu’on décline depuis que les financiers ont pris le pouvoir. Des Américains pensent qu’ils déclinent à cause de l’immigration, et même de l’enthousiasme pour le “soccer” (ça fait tiers-monde, c’est pas du base-ball). Toi, tu regardes surtout la technologie. Etc.

    D’une manière générale, j’ai l’impression que beaucoup voient du déclin quand ils voient les autres monter plus vite.

    Mais bon, on décline vraiment peut-être, va savoir. Et Socrate avait peut-être raison aussi (sans ironie).

  • # Plutôt brouillon, ton journal…

    Posté par  . En réponse au journal Échec du lancement de Galileo, un signe du déclin de l'Europe ?. Évalué à 10. Dernière modification le 23 août 2014 à 14:54.

    Ce n’est pas d’avoir du retard qui importe, c’est de savoir si on rattrape notre retard. Je n’ai pas d’avis sur la question, hormis que l’Europe semble être un repaire de dogmatiques, plus soucieux de respecter leurs traités idiots que de se demander s’ils en valent vraiment la peine.

    Il parait qu'on a des ingénieurs de très haut niveau, mais où sont-ils ?

    Mieux payés dans les boîtes américaines peut-être ? ;)

    J'ai l'impression qu'on a pas fait grand chose depuis le TGV…

    Airbus ?
    Je n’ai pas l’impression que l’Europe soit tellement à la traîne, mais bon… ces histoires de marchés fragmentés, de langues, de querelles idéologiques/économiques/nationales/culturelles, ça n’est quand même pas simple, quand les peuples eux-mêmes semblent fatigués de toute la technocratie européenne. L’enthousiasme semble mort et avoir laissé la place au respect des règlements. L’Europe ressemble maintenant plus à une police d’État qu’autre chose. (Ce n’est pas ça qui va faire aimer l’Europe.)

    Par ailleurs, je me méfie de ces discours généraux sur le déclin/la décadence/le c’était-mieux-avant, ça me semble toujours être surtout le signe du vieillissement de la personne qui parle, la nostalgie d’un passé idéalisé qui n’a probablement jamais existé.

    J’ai lu qu’aux USA, les déclinistes semblaient aussi avoir le vent en poupe. Tu en penses quoi ?
    Moi, rien.

  • [^] # Re: Une communauté ?

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi LinuxFr sent-il le vitriol?. Évalué à 0.

    Oui mais tu oublies quelque chose de vraiment important : on ne dit pas juste « c'est stupide », mais « c'est stupide :  ».

    Je ne l’oublie pas. Tu es passé un peu vite sur mon commentaire. Ajouter des arguments à «c’est stupide» atténue la violence du propos, mais ça reste agressif dans la mesure où c’est une attaque contre le raisonnement de ton interlocuteur (que, dans le fond, tu ignores, tu ne fais souvent que spéculer). Dans tous les cas, ça m’apparaît comme irrespectueux et agressif. Personnellement, ça me fâche ou pas, ça dépend de mon humeur et du sujet. En général, ça me fait dire: «ces arguments ont été exposés par un con/boulet/condescendant/arrogant/ignorant», et je vais souvent traiter l’affaire ou la personne avec négligence.

    on peut utiliser des mots « forts » (« stupide », « idiot », etc.)

    Oui, on peut bien sûr, et je le fais parfois, mais au final je le regrette souvent (je suis oublieux malheureusement), car l’agressivité dessert finalement souvent les arguments qu’on expose.

    C'est un peu comme l'humour noir : plus l'humour est noir, plus le sujet est difficile, et plus il faut faire preuve de finesse dans la façon dont on l'aborde.

    Permets-moi d’être dubitatif. Quand on commence par «c’est stupide», les arguments qui suivent sont ensuite en général exposés sans nuances ni finesse. En général, les personnes ne voient juste tout simplement pas les raisons qui poussent à faire des choix qui leur paraissent idiots, parce qu’ils ignorent souvent le contexte.

    Et quand il s’agit de débats non techniques comme la politique ou la religion, la subtilité on la cherche souvent. L’insulte, ça braque vite. C’est un peu comme les chrétiens qui disent : « On ne vise pas le pécheur, mais le péché. » Ça fâche quand même. Dénigrer le comportement ou les réflexions des uns et des autres, ça énerve la plupart du temps, quoi qu’on dise, quelle que soit la manière de le dire.

  • [^] # Re: Une communauté ?

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi LinuxFr sent-il le vitriol?. Évalué à 3. Dernière modification le 19 août 2014 à 09:57.

    Parce que perso, j'ai plutôt souvent vu "c'est stupide : argument", qui n'a rien à voir avec "tu es stupide : argument". c'est stupide de confondre les deux, sans que ça veuille dire que tu es stupide.

    Il ne faut pas chercher loin. Si quelqu’un te dit : “Tu programmes en C++/PHP/etc. Pfff, c’est vraiment stupide…”, tu auras des raisons de trouver que ton interlocuteur manque carrément de tact et de subtilité et qu’il te prend pour un con, même s’il conteste un choix et non la personne. Qu’il avance après ça des arguments rationnels ou non, ça joue quand même assez peu. L’ambiance devient tout de suite électrique, y compris pour les lecteurs qui ne sont pas visés par la remarque.

    Vous pinaillez trop. Dire : « c’est stupide… », c’est tout de même viser directement la capacité de raisonnement de son interlocuteur. Après on est plus ou moins susceptible, mais tout de même, ce n’est pas ça qui améliore l’ambiance des discussions, même si l’on prétend être indifférent. Mais puisque tu veux un exemple, dans une discussion récente, tu m’as «sauté à la gorge» (allégorie) quand j’ai employé le mot «neuneu» qui ne s’adressait même pas à toi, en ignorant presque toute la teneur de mon message, et je m’en suis excusé d’ailleurs.

    Non, je crois qu’on ne fait pas assez attention à la rudesse des mots qu’on emploie. Après, rien n’oblige à être un Bisounours. Mais bon, question de degré, de nuances et de ton qu’il faut trouver pour être clair et direct sans être désobligeant.

  • [^] # Re: À propos du système de notation

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi LinuxFr sent-il le vitriol?. Évalué à 2.

    je m'amuse donc juste à pointer l'incohérence des règles qui font une théorie d'un côté et une pratique de l'autre

    Il n’y a pas d’incohérence. Toutes les règles sont écrites pour que les autres les respectent. On écrit des règles parce qu’on ne peut pas forcer les autres à faire ce qu’on voudrait. Mais au moins on peut leur reprocher de les avoir transgressées.

    ;)

  • [^] # Re: Une communauté ?

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi LinuxFr sent-il le vitriol?. Évalué à 10. Dernière modification le 16 août 2014 à 16:30.

    Beaucoup des sites que tu cites sont surtout des lieux d’entraide et spécialisés.

    Dans ce cas, oui, c’est généralement bien plus cordial. Celui qui veut être aidé ne trolle en général pas, ceux qui aident non plus. Ensuite beaucoup de forums techniques se concentrent sur comment faire et non sur les opinions.

    Mais, LinuxFR est avant tout un espace parlant de technique, mais très généraliste, et non un forum technique (sauf la partie dédiée à cet aspect). Dépêches et Journaux ne sont pas des lieux où l’on fait des demandes, ni des lieux où l’on règle des problèmes, mais juste des espaces de discussion susceptibles de parler de presque n’importe quoi.

    Inviter à commenter une nouvelle, c’est très différent d’inviter à discuter d’un problème. Je trouve que le deuxième cas invite à bien plus de retenue que le premier qui, j’ai l’impression, pousse à ce que ça parte en vrille, quel que soit l’endroit.

    Sur les blogs, c’est souvent pire, me semble-t-il, du moins ceux qui sont très fréquentés. Quant à Google Plus, ils évitent peut-être les trolls parce que les gens y sont sous leur vrai nom pour la plupart ?

  • [^] # Re: À propos du système de notation

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi LinuxFr sent-il le vitriol?. Évalué à 0.

    Je n'avais pas compris que c'était ça à la première lecture (je ne parle pas l'espagnol). Mais en fait, je trouve ça illisible, ça fait très moche.

    Sur le site en question, c’est assez moche, mais je l’ai vu sur d’autres où c’est discret et bien fait (désolé, je ne sais plus où). La mocheté n’est pas inéluctable.

  • [^] # Re: Une communauté ?

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi LinuxFr sent-il le vitriol?. Évalué à 10.

    parmi les communautés auxquelles je participe, c'est la pire et c'est très net.

    Quelles sont les meilleurs endroits d’après toi ?

  • # Une communauté ?

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi LinuxFr sent-il le vitriol?. Évalué à 10. Dernière modification le 16 août 2014 à 12:00.

    il y a quelque chose de moisi dans la façon dont LinuxFr fonctionne en tant que communauté.

    Parce que nous sommes vraisemblablement plus des individus dans nos mondes respectifs qu’une communauté. Avoir un intérêt commun ne suffit pas à faire de nous une communauté. Pour la plupart d’entre nous, nous ne nous connaissons pas, nous ne nous sommes jamais rencontrés. Une communauté d’intérêt, ça ne suffit pas pour faire une communauté de personnes.

    Par ailleurs, malgré les discussions souvent acides et souvent interminables, ce n’est pas pire qu’ailleurs et c’est même probablement dans le haut du panier des commentaires sur le Net. (Sur les forums, c’est parfois nettement plus agréable, me semble-t-il.)

    Il y a quand même peu d’endroits où les commentaires ne sont pas un lieu de lutte permanent, de propagande et d’affirmations idiotes, un déversoir de haine. Va lire les commentaires du Figaro, de Fdesouche ou autre, tu verras jusqu’où ça peut descendre. Et il y a probablement pire.

    Quant au système de notes, j’aimerais qu’il disparaisse. Et je suis favorable à l’édition des messages sur le long terme (pourquoi pas pendant 24 h?) : les gens ne changent pas d’avis du jour au lendemain.

  • [^] # Re: No Office

    Posté par  . En réponse à la dépêche LibreOffice 4.3 est sorti. Évalué à 1. Dernière modification le 13 août 2014 à 08:27.

    La backdoor, c’est improuvable. Il suffit de laisser délibérément une faille qui permette le piratage. Il faut raisonner autrement : la NSA a-t-elle le pouvoir de forcer Microsoft ? Oui. Y a-t-elle intérêt ? Oui. A-t-elle fait preuve de modération et de déontologie dans l’espionnage du monde entier jusqu’à présent ? Non. Ça rend tout de même la backdoor très probable, surtout que l’impossibilité de prouver qu’une faille est volontaire exonère quiconque de la moindre responsabilité.

    Mais vous dérapez. Backdoor ou pas, aucun rapport avec la domination de MS sur le desktop.

    Les méfaits volontaires ou non de MS n’expliquent aucunement de n’avoir pas réussi à convertir plus de monde à Linux. Pourquoi la part de Linux est si faible ? Beaucoup sont passés à Mac sans un bagage technique important alors que c’est très cher. Pourquoi Linux n’a-t-il pas conquis plus de monde, si c’est facile, sécurisé et GRATUIT ?

    L’installation de Linux, c’est pourtant bien plus simple que celle de Windows. Dire que c’est trop compliqué, c’est des conneries, alors que des tas de gens arrivent à installer Windows, à faire du multiboot sur Windows et Mac. Certes ce n’est pas la majorité, mais pourquoi d’innombrables geeks restent sur Windows ?

    Pourquoi les gens capables de migrer eux-mêmes à Linux ne le font pas ?

    Pourquoi les Linuxiens qui migrent sur Mac n’installent pas Linux dessus ?

    Jusqu’à présent, aucune explication sur cette étrangeté.

  • [^] # Re: No Office

    Posté par  . En réponse à la dépêche LibreOffice 4.3 est sorti. Évalué à 0.

    Tu accordes trop de pouvoir aux opinions négatives, elles n’en ont pas plus que la pléthore d’opinions positives que les linuxiens diffusent un peu partout. Tout ça n’a que peu d’incidence.

    Inquiétez-vous de ceux qui essaient Linux et qui ne sont pourtant pas convaincus. Beaucoup essaient juste de dire ce qui ne va pas. C’est une erreur de (me/nous) prendre pour des anti-lixuniens. Je suis de ceux qui aimeraient vraiment que la situation s’améliore… mais bon, impossible de dire quoi ce soit de négatif sans qu’on se fasse rabrouer. Ça décourage vite. Le “connard” va donc laisser tomber et patienter, il a l’habitude.