davenouille a écrit 27 commentaires

  • [^] # Re: Évidemment

    Posté par  . En réponse au journal Choix d'une licence open-source pour mon projet. Évalué à -3.

    Ha oui pardon, toutes mes excuses, qu'est-ce que la volonté de l'auteur face aux besoins des entreprises, désolé pour cette intervention, mais où avais-je la tête ?

  • [^] # Re: Évidemment

    Posté par  . En réponse au journal Choix d'une licence open-source pour mon projet. Évalué à -3. Dernière modification le 06 décembre 2013 à 15:19.

    L'idéal, ce serait une licence par logiciel, comme dans le monde proprio. Avec un CLUF/EULA de 30 pages à valider.

    J'aime ce sens de la mesure, je parle de rajouter "une ou deux exceptions" "claires, logiques, et légales", dans le but d'avoir une licence qui colle au mieux à la volonté de l'auteur (en quoi est-ce mal ?) et ça se transforme en "ça" en quelques instants. Comme c'est vendredi, je vais imaginer que je n'ai pas lu cette réponse caricaturale.

  • [^] # Re: Évidemment

    Posté par  . En réponse au journal Choix d'une licence open-source pour mon projet. Évalué à -2.

    Sans oublier que tu peux aussi prendre une licence et t'en servir comme base pour faire la tienne "customisée": par exemple prendre la GPL, et rajouter des exceptions pour faire la tienne propre si elle ne te convient pas complètement. Tu es l'auteur, tu fais comme tu veux, avec la contrainte bien sûr que si tu sors trop des licences classiques, tu risques aussi de freiner l'adoption, car ça oblige les contributeurs/forkeurs à bien lire et comprendre ta licence. Une ou deux exceptions, si elles sont claires, logiques, et légales, en général ça se passe bien.

    Exemple pratique de licence avec exceptions, gnu classpath ou la gcc runtime library exception.

  • [^] # Re: Gné

    Posté par  . En réponse au journal Paylib va enfin remplacer paypal !. Évalué à 4.

    Tu réponds comme souvent à côté, mais je vais enchainer:

    En effet : tout don d'argent étant soumis à des impots (Mme Bettencourt te le dira, elle en a payé des sous pour faire un don à son ami), c'est normal que le fisc le sache. Mais en fait, ça n'a rien à voir avec la vie privée. Le fisc est une chose, le voisin une autre. Je tiens à la vie privée, mais la vraie, celle qui concerne sa vie, ses relations, et non pas cacher à l'Etat.

    Écoute, je ne sais pas pourquoi tu fais un laius sur les voisins et bettencours, mais je ne parlais que du traçage par le gouvernement, et j'expliquais pourquoi avoir toutes ses données stockées et accessibles si un changement de régime politique arrivait pouvait être un gros problème. Mais manifestement, tu sembles scotché au problème de ta vie privée exposée à tes voisins ou à facebook, problème que je n'ai même pas abordé, et tu ne réponds pas à mes arguments, tu les ignores en expliquant que ce ne sont pas les premiers arguments que tu as entendus. C'est une façon étrange d'argumenter.

    Par ailleurs, tous les dons n'ont pas à être déclarés, il faut que leurs valeurs soient supérieures à ce qu'on attend d'un présent d'usage, distinction qui n'existe évidemment pas si tout est tracé.

  • [^] # Re: Gné

    Posté par  . En réponse au journal Paylib va enfin remplacer paypal !. Évalué à 4.

    Tu ne manifestes aucun intérêt pour la vie privée pour des choses aussi triviale que le don d'argent à un ami, la vente sans trace auprès d'un ami ou d'un commercant, etc (j'extrapole un peu, donc je compte sur ta légendaire tolérance pour ne pas m'en vouloir). Mais je soupçonne que c'est parce qu'à aucun moment tu n'as pensé que tu vivrais ailleurs que dans une démocratie, avec un gouvernement qui ne peut s'intéresser à tes opinions politiques, ou à tes goûts personnels pour exercer une pression sur toi ou ta famille. Bien sûr, la france ne basculera jamais dans une dictature, et jamais ton gouvernement ne voudra exercer de pression personnelle pour te forcer à une action ou une inaction. Mais, sans vouloir faire 3615 ma vie, pour avoir connu très personnellement un pays démocratique où un coup d'état militaire a suffit à changer les régles du jeux, où les gens se sont mis à brûler des livres politiques ou philosophiques dans leur jardin pour que la police politique ne puisse les accuser d'en avoir la possession, je ne mettrai personnellement jamais ma main à couper là dessus. Naturellement, si à l'époque il y avait eu la collecte d'information généralisée comme le fait la NSA, il aurait été inutile de bruler tous ces livres, puisque tout aurait déjà été tracé.

  • # Raisonnement très créatif

    Posté par  . En réponse au journal Bruce Perens contre le chiffrement systématique. Évalué à 7.

    Moi je trouve ça mignon de s'inquiéter des "megatons of additional carbon emitted" potentiellement causés par un chiffrement généralisé. Et si on arrête de vouloir tout chiffrer, est-ce qu'il va s'inquiéter aussi des 65 megawatt du datacenter de la NSA (http://en.wikipedia.org/wiki/Utah_Data_Center ) ? Cela dit, un bon point pour la créativité, arriver à justifier la fin de la vie privée comme une mesure écologique, tout en prétendant défendre la liberté de choix ("Proposals Would Take Away User Choice") fallait y penser.

  • [^] # Re: shareware ou logiciel libre payant ?

    Posté par  . En réponse au journal Financement des applications sur le 'bureau'. Évalué à 4.

    Nous avons déjà eu ce débat. Le libre n'est pas une loi de la nature, c'est une conception sociale et politique créée par l'homme. Par sa nature même chacun en a sa vision, et dans la courte histoire du libre, avant même d'ailleurs que le mot ne soit repris partout, les divergences existaient.

  • [^] # Re: shareware ou logiciel libre payant ?

    Posté par  . En réponse au journal Financement des applications sur le 'bureau'. Évalué à 1.

    Ton commentaire vient de provoquer chez moi une grosse dissonance cognitive, qui m'encourage à penser qu'on a tous une vision différente de ce qu'est le libre, et de ce qu'il n'est pas.

  • [^] # Re: Les politiques et internet..

    Posté par  . En réponse au journal [trolldi] filtrage contre les maquereaux. Évalué à 2.

    que si on est en https c'est foutu

    C'est pas foutu, ce sera juste l'occasion de censurer une IP ou un groupe d'IP - je n'imagine pas que le législateur derrière ce projet de loi, ni les FAI, fasse dans la dentelle quand il s'agira de censurer.

    Par contre, ça va peut-être booster un peu le marché des fournisseurs de VPN et l'amener un peu plus vers le grand public.

  • [^] # Re: " La propriété intellectuelle c'est le vol"

    Posté par  . En réponse au journal La propriété intellectuelle c'est le vol et la censure - Le changement c'est quoi ?. Évalué à 0.

    Que tu puisses penser que je me "fous de ta gueule" montre surtout que tu as un vrai problème personnel dont je ne suis que le catalyseur. À aucun moment ça n'a été mon intention, et le ton que tu emploies pour parler montre également que tu ne souhaites pas convaincre, juste basher. Mais au delà de ça, je t'assure que j'entends bien tout ce que tu dis, et ça n'est pas parce que je ne suis pas forcément d'accord avec toi que tu dois le prendre comme une offense. Peut-être un problème de stress ?

    Pour la définition du libre de la FSF, c'est leur définition, et elle est très bonne, mais je ne vois pas en quoi je serais obligé d'être entièrement d'accord avec eux. On vit dans un monde d'opinions et de consensus, pas dans une théocratie religieuse (quoi que je commence à avoir des doutes, maintenant).

    Par contre, c'est assez amusant que tu puisses penser que j'essaie de faire croire quoi que ce soit, je suis factuel: les principales licences NON-COPYLEFT imposent la transmission de la licence des composants utilisés et de l'information. Je ne comprends vraiment pas pourquoi tu t'escrimes à tout voir en copyleft dans mes propos. Et je ne suis pas du tout pro-copyleft, ça doit bien faire plus de 15 ans que je n'ai rien écrit qui soit en copyleft, et depuis quelques années que je ne fais plus de release qu'en Apache V2. Et tiens, justement, Apache V2, qui n'est pas copyleft pour deux sous, impose la transmissibilité de la licence d'un composant au travers de ses redistributions.

    Sinon je vais vraiment m'arrêter là avec toi, car tu n'es qu'insultant. Si ça peut te réjouir, le fond de ce que tu dis, c'est-à-dire ton opinion sur ce qu'est le libre, restent intéressants, et ça contribuera sûrement à nourrir ma réflexion sur le sujet.

  • [^] # Re: " La propriété intellectuelle c'est le vol"

    Posté par  . En réponse au journal La propriété intellectuelle c'est le vol et la censure - Le changement c'est quoi ?. Évalué à 0.

    il est nul part question de vision du libre, mais de définition du libre

    Il n'y a pas de définition du libre, il n'y a que des visions, qui peuvent être partagées ou non. Ce n'est pas une science dure comme la physique où des lois s'appliquent sans qu'on n'y puisse rien, on parle d'un élément social qui se définit et se redéfinit au fil du temps et des sociétés/communautés qui utilisent le concept. Que tu penses qu'il y ait une table de loi unique détentrice d'une vérité ultime et dont tu serais le gardien est un peu triste. Tu as bien conscience que le libre est une conception humaine, et non une loi de la nature, n'est-ce pas. Et merci pour le terme de menteur, c'est très élégant de ta part, et montre combien tu es respectueux de tes interlocuteurs dont l'opinion diverge.

  • [^] # Re: " La propriété intellectuelle c'est le vol"

    Posté par  . En réponse au journal La propriété intellectuelle c'est le vol et la censure - Le changement c'est quoi ?. Évalué à 0.

    Je ne suis pas d'accord, la liberté n'est pas arrêtée. Tu donnes la possibilité de faire du non libre qui ne mentionne pas ses sources libres, c'est différent.

    Je comprends bien ton point de vue, et il est tout à fait raisonnable, mais de mon côté je suis intimement convaincu que cette transmissibilité de l'information est vraiment importante pour celui qui reçoit le logiciel, alors j'ai un peu de mal à mettre dans le libre le domaine public, qui lui casse cette transmission. Après, je n'ai pas de problème pour admettre que cette conception est sans doute idiomatique, et je suis peut-être le seul au monde à penser ça, voire que je n'ai strictement rien compris à rien, pourquoi pas.

    Mais mon raisonnement est simple, je place l'irrévocabilité de la nature libre d'un logiciel au coeur de sa définition (et je pense qu'on sera probablement d'accord pour dire qu'une licence où je stipule: "cette licence est valable jusqu'à ce que j'en décide autrement" n'est pas libre), et le domaine public permet à un tiers de révoquer la liberté d'un composant qu'il distribue. Mais je n'ai pas de problème particulier si la majorité des gens considère que le domaine public fait partie du libre, ou est compatible avec. Mais je pense que c'est un cas particulier trop "borderline", et que son amalgame avec le libre pose des problèmes. Encore une fois, disclaimer: "à mes yeux", je n'essaie pas d'imposer ma vision, et je ne prétend pas qu'elle a la moindre légitimité. C'est juste une opinion, j'aimerais juste qu'on m'autorise à l'avoir sans qu'on me dise que je ne comprends rien à rien…

  • [^] # Re: " La propriété intellectuelle c'est le vol"

    Posté par  . En réponse au journal La propriété intellectuelle c'est le vol et la censure - Le changement c'est quoi ?. Évalué à -1.

    Donc tu n'as toujours pas compris : tu mélanges toujours copyleft (ce qui te plait) et libre (qui est bien plus large). Renseigne-toi sur ce qu'est le libre (j'ai déjà donné une tonne de pistes…)
    Ca n'a rien à voir avec ma/ta vision, c'est la définition du libre dont je parle

    Ce qu'il y a de bien avec toi, c'est qu'à aucun moment tu ne vas estimer que ton interlocuteur puisse connaitre également le sujet dont il parle, qu'il n'y a jamais aucune place pour des zones de gris, et que si tu n'es pas d'accord, ou n'a pas compris ce qu'il voulait dire, ça n'est jamais un problème de communication, c'est que l'autre n'a juste rien compris du tout (j'insiste sur le du tout, parce que c'est ce que tu exprimes). Je t'avoue que je commence à trouver ça assez amusant, et que ça ne m'incite pas à te prendre tellement au sérieux. Ton systématique "renseigne-toi sur ce qu'est le libre" tambouriné sans réfléchir plus que ça est assez symptomatique.

    Mais pour répondre sur le fond, j'ai l'impression que malgré l'exemple que j'ai donné, et parce que tu insistes pour me mettre du copyleft partout alors que je n'en parle pas, qu'on ne parle pas de la même chose. Par divulgation, j'entends la divulgation du de la licence du code libre incorporé, PAS du logiciel qui l'incorpore. Je pense que tu parles toi de la divulgation du code source d'un logiciel qui incorpore un composant copyleft, c'est bien ça ? Comme tu reste vague et ne donne pas d'exemple, ça n'est que supposition de ma part.

    Relis l'exemple que j'ai donné, je parlais de la divulgation de la licence du composant incorporé. Les licences Apache V2, MIT, LGPL, etc etc demandent que la licence originale dudit composant libre soit fournie lors de la distribution du logiciel qui l'incorpore. C'est écrit assez clairement dedans, parfois c'est un corolaire implicite, mais ça n'est pas quelque chose d'optionnel. Concrètement, quand je fais un logiciel propriétaire, je dois donner accès à ces informations: le nom du composant libre, et sa licence. Et forcément, c'est transitif, puisque si je le reçois, et que je le redistribue, je dois donner accès auxdites licences également. C'est pourquoi ça touche également celui qui reçoit de celui qui reçoit etc.

    Pour moi, comme je l'ai dit dans mon poste initial, le domaine public n'est pas conciliable avec le libre, car il n'est pas basé sur la PI (il est en dehors du cadre justement), et il est non-monotone (dans le sens logique) parce qu'il permet à quelqu'un de briser la chaine de transmission de l'information, ce qui arrête la liberté. Mais j'ai bien senti que tu n'étais pas d'accord, et si tu pouvais ne pas me dire que je n'ai rien compris au libre parce que je ne suis pas d'accord avec toi (comme si tu étais d'ailleurs toi-même, ou les diverses instition auxquelles tu te réfères, propriétaire de la notion de logiciel libre).

    Encore une fois, le libre n'impose rien. Toi tu veux imposer, mais ce n'est pas le libre, que ça te plaise ou non le libre n'est pas ce que tu imagines, ce n'est pas le copyleft.

    Je ne sais pas où tu as vu que je voulais imposer quoi que ce soit, mais vu que tu dis ça en l'air sans argumenter, je ne vais pas en tenir compte.

    l'utilisateur, dans sa définition du dictionnaire français, n'a pas à accepter le libre (même la GPL) pour utiliser

    Encore une fois tu interprètes de travers et tu me fais dire des choses que je n'ai jamais dites. Où ai-je écrit que l'utilisateur devait accepter le libre ??? J'ai dit que le distributeur devait donner l'information ("divulguer") qu'un composant libre était fourni, et donner sa licence d'utilisation. Je ne comprends même pas où tu vas pêcher tout ce que tu interprètes.

    Tu raisonnes par interdictions (le copyleft est du libre avec des interdictions compatibles avec le libre) alors que le libre raisonne par libertés minimales sans aucunes interdictions

    Toujours ton interprétation basée sur aucun de mes écrits.

    D'où ma réaction "violente", car c'est gonflant de voir ce mélange

    Tu t'énerves vraiment tout seul, car je ne confonds absolument pas libre et copyleft, je pense que tu devrais prendre un peu de recul et arrêter de penser que tous tes interlocuteurs sont des malcomprenants que tu dois rééduquer.

  • [^] # Re: Il serait peut-être temps d'utiliser des langages modernes

    Posté par  . En réponse au journal Si si, le C++ peut parfois être plus rapide que le C. Évalué à 2.

    En pratique, les développeurs utilisent simplement QVariant ou boost::any pour faire du « type erasure » sans même avoir besoin de connaître le terme

    Ou même le bon vieux "union", pour ceux qui ont fait un peu de C, ou qui veulent quand même ne pas effacer complètement le type.

  • [^] # Re: " La propriété intellectuelle c'est le vol"

    Posté par  . En réponse au journal La propriété intellectuelle c'est le vol et la censure - Le changement c'est quoi ?. Évalué à 0.

    libre ou domaine public, tu as la même obligation (c'est-à-dire aucune obligation de divulguer quoique ce soit) et donc il est impossible d'oposer libre à domaine public sur ce sujet (c'est pas opposé, c'est pareil : libre à partir du moment où la licence libre l'autorise bref pas une limitation du libre ou domaine public, on peut très bien distribuer une oeuvre dérivée sans jamais divulguer quoi que ce soit sur ses composants)?

    Ha, alors on arrive je crois à une vision différente, car je pense que la divulgation, si elle n'est pas explicite dans les multiples définitions du libre, est un corrolaire indispensable sans laquelle il y a révocabilité de la nature libre du composant utilisé dans une oeuvre dérivée ou non.

    En effet, prenons le cas d'un logiciel propriétaire qui inclus un composant sous licence LGPL (mais c'est pareil avec les autres "grosses", comme la MIT ou la apache v2): s'il n'y a pas divulgation de la licence du composant libre incorporé, alors l'utilisateur ne sait pas qu'il peut appliquer certaines libertés donné par ladite licence sur des composants qu'il utilise sans le savoir, et ne peux plus étudier, modifier, reutiliser, et redistribuer le logiciel. Donc la licence n'est plus respectée sur les conditions de la redistribution.

    Concrêtement, je fais un logiciel propriétaire, alors je suis obligé par les différentes licences couramment utilisées (LPLG, APache, MIT, etc) de fournir les notices de licences pour chacun des composants. Pour du domaine public, je n'ai légalement rien à fournir à l'utilisateur, qui ne saura jamais que j'utilise du code dans le domaine public. Il existe peut-être des licences dites libres qui n'imposent pas cette divulgation, mais alors je pense qu'elle est un peu bancale (mais je n'en connais, donc je ne suis pas formel).

    PS : j'avais d'ailleurs zappé que tu avais parlé d'utilisateur dans une de tes phrases. Même la GPL n'impose rien à l'utilisateur (la GPL dit "You are not required to accept this License in order to receive or run a copy of the Program", bref toute la partie utilisation), il faut donc revoir aussi cette partie quand tu parles de libre : le libre ne concerne pas l'utilisateur, il n'a aucune obligation à accepter la licence pour utiliser, parler de l'utilisateur est hors-sujet par rapport au libre car ce dernier peut refuser la licence libre proposée et quand même utiliser.

    Je ne me souviens pas avoir particulièrement parlé des utilisateurs, si c'est le cas je me suis mal exprimé, dans mon esprit tout se situe au niveau de la (re)distribution (certes, à l'utilisateur). Si je ne distribue pas le logiciel, il n'y a pas d'obligation particulière que je connaisse. Mais justement, l'intention est bien de s'assurer que l'utilisateur (j'utilise le mot utilisateur parce que ça correspond à la grande majorité des cas, mais bien sûr ça s'applique même si on n'utilise pas le logiciel) n'est pas floué dans sa possibilité d'avoir accès à ce que la licence du composant/logiciel lui donne droit.

  • [^] # Re: " La propriété intellectuelle c'est le vol"

    Posté par  . En réponse au journal La propriété intellectuelle c'est le vol et la censure - Le changement c'est quoi ?. Évalué à 2.

    Ho attend, je viens de comprendre. Quand je parle de la transmissibilité de la licence originale, à aucun moment je ne pensais à la contamination de l'oeuvre dérivée, je parlais de sa transmission au travers des redistribution (puisque c'est là le coeur de la transmission). Donc de l'irrévocabilité de la licence au travers de la redistribution (dans le sens ou une librairie libre doit rester libre même en étant redistribuée dans une application non libre, au moyen de la transmission de sa licence, de l'accès au code source, voire des deux). Après coup je me rends compte que ça n'étais pas clair du tout dans mon propos (mais je t'assure que dans ma tête je ne pensais pas à autre chose), et je comprends mieux pourquoi tu me parlais à tout prix de copyleft. Désolé d'avoir été aussi peu clair et de ne m'en apercevoir que maintenant !!

  • [^] # Re: " La propriété intellectuelle c'est le vol"

    Posté par  . En réponse au journal La propriété intellectuelle c'est le vol et la censure - Le changement c'est quoi ?. Évalué à -1.

    Contrairement à ce que tu penses, j'accepterais volontiers de dire que je me suis trompé, même à quelqu'un d'aussi désagréable que toi, si c'était le cas. Mais encore faut-il expliquer et argumenter un minimum. Hors, à part manipuler l'invective et l'humiliation intentionnelle (dans le sens d'intentionalité, bien sûr), tu échoues au reste. C'est regrettable, car il y a sûrement des choses intéressantes à tirer de toi, mais tu sembles plus préoccupé par les réparties méprisantes et un tantinet haineuses que tu aimes formuler que vraiment expliquer avec des arguments sourcés ce que tu avances.

    Libre (sic) à toi de penser que je ne connais rien au libre, s'il n'y a que ça pour te permettre de passer une bonne soirée, et je ne vois pas bien comment te convaincre du contraire dans la mesure ou tes talents pour la lecture ne semblent pas au même niveau que celui que tu as pour invectiver quelqu'un qui parle d'un sujet que tu aimerais être le seul à maîtriser (c'est le sentiment que tu donnes).

    En attendant, la transmissibilité imposée (ce que la fsf appelle l'irrévocabilité) des droits donnés par la licence originale est un fait commun à un très grand nombre de licences libres, et que tu veuilles ergoter sur des subtilités de chapelles, c'est ton droit, mais je t'assure que ton message passe terriblement mal (mais à ce point, je me doute que tu ne souhaites passer aucun message, tu cherches juste la polémique stérile).

  • [^] # Re: " La propriété intellectuelle c'est le vol"

    Posté par  . En réponse au journal La propriété intellectuelle c'est le vol et la censure - Le changement c'est quoi ?. Évalué à -3.

    Je t'ai donné un extrait d'un paragraphe intitué "qu'est-ce que le logiciel libre", depuis le site gnu.org, et tout ce que tu me réponds, c'est:

    Rien à voir avec le libre.

    Alors je crois qu'on va s'arrêter là, je préfère discuter avec des gens qui comprennent ce qu'on dit, et qui savent de quoi ils parlent.

  • [^] # Re: " La propriété intellectuelle c'est le vol"

    Posté par  . En réponse au journal La propriété intellectuelle c'est le vol et la censure - Le changement c'est quoi ?. Évalué à 0.

    Hé ben, j'ai l'impression que tu t'énerves assez rapidement. Ça devrait être possible de discuter en s'énervant moins, je pense.

    Pour la transmission de la licence, c'est quand même la plupart des licences les plus utilisées, regarde apache, la mit, la gpl, etc. Tu veux que je les recopies ici ??? Après, je ne les connais pas toutes, il est possible que mon propos de ne soit pas 100% exact sur l'intégralité de toutes les licences du monde, mais je suis assez formel sur les principales cela dit, je ne pense pas que ça justifie ta rhétorique incisive.

    Sinon pour ta transmission de la licence, c'est pas très compliqué, c'est un corollaire de ça:
    http://www.gnu.org/philosophy/free-sw.fr.html
    "Pour que ces libertés soient effectives, elles doivent être permanentes et irrévocables"

    Pour la WTFPL, j'ai l'impression que tu m'as fort mal lu. Je n'ai pas dit que ça n'était pas une licence libre, j'ai dit que (pour moi) ça n'était pas vraiment du domaine public, face à un interlocuteur qui demandait si (en gros) ce que je décrivais (le domaine public) n'était pas le WTFPL. Mais je pense que tu cherches plus à basher qu'autre chose, ce qui te fait lire de travers. Je propose de pas trop continuer car ça n'a pas trop d'intérêt, vu le ton de la conversation que tu aimes prendre, et tu arrives à tout contredire pour le plaisir. Ça n'est pas ma tasse de thé.

  • [^] # Re: " La propriété intellectuelle c'est le vol"

    Posté par  . En réponse au journal La propriété intellectuelle c'est le vol et la censure - Le changement c'est quoi ?. Évalué à -2.

    Complètement faux.
    Le copyleft te garantie ça, pas le libre (le copyleft n'est qu'une composante parmi d'autres du libre, il y a aucci le copyfree).

    Wow, voilà un avis très tranché et avec un certitude absolue qu'il n'y a qu'une seule véritée dans un domaine où il n'y a pas deux personnes qui ont exactement la même définition du libre (et je n'ignore pas les tentatives de tout harmoniser). En l'occurrence ce que je disais était factuellement exact, les licences libres demandent la transmission de la liberté, et le signalement de la mention est un des élements qui le permet.

    Après, tu peux sans problème ergoter sur des détails un peu fumeux, et ça n'aurait pas de fin, l'essentiel de mon propos, que tu noies sous des points de détails relevant des querelles entres paroisses, est que le domaine public n'est pas un élément naturel du libre, parce que l'une des caractéristiques essentielles (à mes yeux uniquement peut-être, mais peu importe) du libre, à savoir l'intégrité de sa licence à travers les oeuvres dérivées et les redistributions, n'est pas préservée.

    Pour le reste, je pense que tu aimes beaucoup l'expression "complètement faux", et que tu l'utilises sans doute abusivement pour le plaisir de la controverse, ou le plaisir de te mettre en valeur, je ne sais pas.

  • [^] # Re: " La propriété intellectuelle c'est le vol"

    Posté par  . En réponse au journal La propriété intellectuelle c'est le vol et la censure - Le changement c'est quoi ?. Évalué à 0.

    Tout à fait, et cela ne me dérange en rien du moment que les droits de l'œuvre initiale ne sont pas modifiés. Il n'y a pas de contagion de licence entre l'œuvre initiale et l'œuvre dérivée, mais je ne vois pas en quoi cela pose problème. Par exemple, si un troisième acteur décide de dériver l'œuvre, il pourra partir de l'œuvre initiale (celle qui est dans le domaine public), sans que l'auteur de la première œuvre dérivée n'est son mot à dire (tant que la seconde œuvre dérivée ne copie pas la première)

    Je n'ai pas dit que ça pouvait poser problème dans l'absolu, tout dépend de la façon de chacun d'aborder le libre. En l'occurrence, si les licences libres demandent explicitement que le code original et sa licence soient mentionnés (et ça c'est pour les licences les plus flexibles), c'est que l'intention est que l'utilisateur sache qu'il y a du code libre derrière, et puisse l'utiliser ou le modifier. Dans le cas du domaine public, comme je l'ai expliqué, ça n'est pas le cas, on peut très bien distribuer une oeuvre dérivée sans jamais divulguer quoi que ce soit sur ses composants.

    Exemple imaginaire: gnupg tombe dans le domaine public, je fais une jolie interface, je fais beaucoup de pub, et je le vend à des gens qui veulent de la sécurité, et ne sauront pas qu'il y a un logiciel qui s'appelle gnupg derrière, et qu'ils peuvent en obtenir les sources. La PI via les licences libres permet de garantir que cette situation ne peut pas légalement se produire, et que les utilisateurs auront l'information, et éventuellement les sources s'ils les souhaitent.

    Ce n'est pas la licence WTFPL que tu es en train de décrire? J'ai l'impression que ton problème vient uniquement du fait qu'une œuvre dérivée n'est pas obligée de mentionner l'œuvre initiale, et je ne comprend pas en quoi cela dessert le libre (ou l'œuvre initiale).

    En l'occurrence la WTFPL décrit une vague forme de domaine public sans en être, puisque basée sur la PI, et il y a quand même une restriction sur le nom utilisé par les oeuvres dérivées, qui n'existe pas dans le domaine public proprement dit.

  • [^] # Re: " La propriété intellectuelle c'est le vol"

    Posté par  . En réponse au journal La propriété intellectuelle c'est le vol et la censure - Le changement c'est quoi ?. Évalué à 2.

    C'est effectivement un peu contre-intuitif, mais voilà: aujourd'hui, je peux prendre une oeuvre dans le domaine public, et en faire une oeuvre dérivée. Dont je serai l'auteur, et que je pourrai distribuer comme bon me semble, indépendamment du fait que l'oeuvre initiale est du domaine public. L'oeuvre dérivée ne sera elle-même pas du domaine public.

    Si je rapporte ça au logiciel, je peux prendre du code dans le domaine public, en faire une application dérivée quelconque, et la distribuer sans jamais mentionner le code que j'ai réutilisé, ni même en fournir ni les sources originales ni les sources modifiées. Autrement dit, le domaine public permet de restreindre la liberté initiale du code par le mécanisme de dérivation de l'oeuvre, là où les licences libres imposent que le logiciel reste libre, au minimum que l'oeuvre originale et sa licence soient mentionnées, voire pour certaines que les sources (du code original, ou de l'application dérivée) soit fournis à l'utilisateur lors de la redistribution.

  • # " La propriété intellectuelle c'est le vol"

    Posté par  . En réponse au journal La propriété intellectuelle c'est le vol et la censure - Le changement c'est quoi ?. Évalué à 1.

    Je sais qu'il y a une part de provocation dans la récupération de cette citation et son application à la propriété intellectuelle (PI), mais je pense que ça serait intéressant de distinguer deux types de protection intellectuelle.

    Il y a d'abord la protection intellectuelle dite du droit d'auteur, qui permet entre autre au libre d'exister, car le droit sur une oeuvre permet de la lier à une licence d'utilisation. Sans la PI, le libre ne pourrait pas imposer à un utilisateur de fournir les sources ou la licence libre d'une application ou d'un module logiciel redistribué. Ce serait alors simplement du domaine publique, qui n'est paradoxalement pas le meilleur ami du libre.

    Et il y a l'autre protection intellectuelle, dite industrielle, qui impiète sur le bien commun. C'est cette protection qui va empêcher quelqu'un de pouvoir légalement créer un produit informatique en lui donnnant (par exemple) un nom contenant une couleur d'un fruit délicieux que l'on mange en hiver, ou de jouer certaines musiques dans un espace accessible au public sans se voir imposer une taxe par un organisme gouvernemental très opaque. Les deux cas sont une restriction d'une liberté publique ou individuelle au profit d'un tiers, donné par l'état afin de favoriser une industrie, souvent au prétexte de l'innovation qu'il faut financer (car il est apparemment légitime de restreindre une liberté afin qu'un tiers puisse mieux s'enrichir).

  • [^] # Re: Disposition matricielle

    Posté par  . En réponse au journal Où l'on essaye le TypeMatrix, J+3. Évalué à 8.

    J'ai dit précisément l'inverse: non pas que la disposition décalée correspond à mes mains, mais plutôt que j'ai du mal à voir pourquoi la carrée serait meilleure, ou plus naturelle. Après quelques jours d'utilisation, ça me saute toujours pas aux yeux, mais je ne suis pas formel ni dans un sens ni dans l'autre, je suis juste circonspect. Mais encore une fois, je suis un vieux type qui a plusieurs décennies de frappes derrière lui, donc plein d'habitudes pas forcément bonnes, et je crois avoir été plutôt clair que c'est avec tout ce passif que j'aborde mon test du TypeMatrix. D'ailleurs, je ne l'ai pas mis à la poubelle, je veux aller jusqu'au bout de mon test, parce qu'il a assez d'avantages (à commencer par le fait que je l'ai déjà acheté ^ ) pour que j'aie envie de continuer.

  • [^] # Re: Suppr, Del et Entrée

    Posté par  . En réponse au journal Où l'on essaye le TypeMatrix, J+3. Évalué à 2.

    Je pensais que ça allait être un obstacle, mais en fait le fait d'avoir à taper au centre plutôt qu'à droite vient vraiment rapidement. Par contre, c'est bien possible que ça soit cet colonne de touche au milieu qui me perturbe inconsciemment en me mettant légèrement en décalage pour certaines touches de la partie droite (typiquement, je faisais souvent la confusion i/o, et j'ai encore du mal avec les (), [], et {}). Mais je sens bien ma progression de jour en jour à ce niveau là, donc ça me traumatise pas.