Journal [HS] A la découverte de l'aikido "social"

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-10
23
sept.
2011

Le concept d'aikido social consiste à appliquer les principes de base de l'aikido (Passer en finesse et non en force, utiliser la force de l'adversaire, respecter l'adversaire, etc.) dans un contexte social ou professionnel (voire relationnel). Cette approche peut être planifiée et appliquée de façon assez systématique dans beaucoup de situations conflictuelles. C'est parti de nombreuses conversations et plus on en parle, plus je sens que ça prend du sens. J'ai de nombreux exemples d'applications concrets, y compris dans le domaine du logiciel libre. Mais vous, qu'en pensez vous ?

  • # Le dur et le mou

    Posté par  . Évalué à 9.

    J'en pense que tu pourrais donner des exemples pour illustrer.

    Sinon, ce que tu décris n'est-il pas simplement la manipulation mentale ? (Pied dans la porte, porte au nez, etc...)

    • [^] # Re: Le dur et le mou

      Posté par  . Évalué à 4.

      je pense qu'en toute circonstance, l'aïkido normal est suffisant :
      https://www.youtube.com/watch?v=F3NmaYu2Kvc (une seule technique est montrée ici, même s'il y a des variantes)

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      • [^] # Re: Le dur et le mou

        Posté par  . Évalué à 3.

        Les chutes sont très violentes ! La technique est très esthétique aussi !

        Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

        • [^] # Re: Le dur et le mou

          Posté par  . Évalué à 1.

          Apprendre à chuter est un des trucs les plus utiles enseigné par les art-martiaux :)

          • [^] # Re: Le dur et le mou

            Posté par  . Évalué à 2.

            Lors de ma chute de vélo, j'étais bien content d'avoir appris à chuter à l'aïkido. Mais sinon : fracture du poignet quand même.

            • [^] # Re: Le dur et le mou

              Posté par  . Évalué à 3.

              T'aurais peut être eu bien pire sans entraînement. Les chutes (en tout cas celles que nous apprenons au judo) donnent des réflexes qui vont te faire amortir les chocs plutôt que de tenter de vainement les éviter.

              Ça n'empêche pas toujours de tomber ni d'avoir mal ou de se faire mal, mais ça limite la casse.

              Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

          • [^] # Re: Le dur et le mou

            Posté par  . Évalué à 2.

            Je parlais en connaissance de cause, j'ai fais 16 de judos (^_^)

            Mais je n'ai pas l'impression d'en avoir fait/vu de tel sur les tatamis que j'ai pu fouler.

            Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

            • [^] # Re: Le dur et le mou

              Posté par  . Évalué à 2.

              je ne connais pas bien le judo (j'en ai fait quelques années, mais il y a très longtemps de cela, ça doit remonter à plus de 25 ans), en tout cas l'optique me semble très différente de l'aïkido, en effet il n'y a pas de compétition en aïkido, c'est aussi pour cela que je disais plus haut qu'il n'y avait pas de conflit ni d'adversaire lors de la pratique : le but n'est pas de surpasser ou d'écraser l'adversaire (comme dans certaines compétitions qu'on peut voir en judo), mais de travailler en partenariat avec l'autre, pour faire progresser chacun.
              Ça fait un peu utopique de dire ça, ce n'est sans doute pas toujours comme c'est décrit ici, mais en général la pratique reste assez dans cet esprit quand même.

              Il en résulte que les démonstrations qu'on peut voir plus haut sont plus proches d'une chorégraphie que d'une lutte comme le judo, les mouvements sont assez convenus / attendus, et le rôle du défenseur c'est de passer sa technique en préservant l'adversaire, celui de l'attaquant c'est de ne pas se bloquer lorsqu'il subit la contre-attaque (limite, il se laisse faire une fois qu'il s'est trop engagé), ainsi l'attaquant retombe souvent sur ses pieds après avoir fait un soleil, c'est pour cela que ça semble harmonieux et esthétique.
              C'est aussi pour cela que l'on dit souvent que l'aïkido n'est pas très "efficace" face à une attaque réelle (même si ça donne sans doute quelques réflexes quand même).

              Ainsi, j'ai l'impression que les chutes en judo sont beaucoup plus violentes (et traumatisante pour le corps), comme par exemple ici :
              http://www.youtube.com/watch?v=6BQ8tpTN5HE&feature=related

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              • [^] # Re: Le dur et le mou

                Posté par  . Évalué à 3.

                Elles sont moins douloureuse qu'il n'y paraît. Surtout que beaucoup sont accompagnées, se jeter dans le vide « tout seul » c'est, je trouve, plus douloureux.
                C'est ce qu'on fait au judo pendant les katas.

                Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

    • [^] # Re: Le dur et le mou

      Posté par  . Évalué à 3.

      C'est compliqué comme question, à voir de la manipulation partout tu risques de voir n'importe quelle discussion ou les participants essayent de se convaincre comme une manipulation.

      Je pense qu'un des ressort de la manipulation c'est que le manipulateur cache ses réelles intentions au manipulé, ou lui dit des trucs de manière pas sincère du tout uniquement dans le but d'obtenir ce qu'il veut (je t'aime, on baise ?). Je vois pas trop de trace de ça dans ce journal.

  • # PNL ?

    Posté par  . Évalué à 6.

    Dit comme ça, sa ressemble assez à de la programmation neuro-linguistique.

  • # aikido social

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

    vous, qu'en pensez vous ?

    Qu'il s'agit déjà d'avoir (ou de voir) l'interlocuteur comme un adversaire, en singeant le nom d'un art martial. Et de voir (ou d'avoir) une relation à l'autre comme une relation conflictuelle.

    D'autant que pour les relations commerciales il existe déjà des "méthodes" comme l'analyse transactionnelle. Et d'une manière plus globale la pnl, initialement issue des découvertes en neurologie il me semble, puis déformer pour en faire une pseudo-méthode commerciale.

    Bref c'est trop vague (pas de définitions précises, pas de références, juste un vague cadre d'utilisation) pour savoir quoi en penser. Donc sans aller jusqu'au terme "manipulation mentale" employé plus haut, s'en approcher avec de désamorcement de conflit, quant même un peu.

    Tu as des références ? (exemples, textes, ou propres explications)

    • [^] # Re: aikido social

      Posté par  . Évalué à 3.

      en théorie, l'aïkido c'est justement l'inverse de voir l'autre comme un adversaire, et vise à désarmer les situations conflictuelles.

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      • [^] # Re: aikido social

        Posté par  . Évalué à 6.

        Pas vraiment, puisque le but c'est de neutraliser l'autre en retournant contre lui la force qu'il utilise contre toi. Il faut qu'il y ait un élan dirigé contre toi à la base, donc adversité, sinon ça marche pas. C'est d'ailleurs un truc qu'expérimente les débutants : comme les premiers gestes sont dans un contexte quasiment statique et que tu n'es jamais censé forcer, sans qu'il y mette un peu du sien c'est difficile de faire tomber un gars qui a 20 kilos de plus que toi et des pattes d'ours (sors les pinces pour y placer une clé de poignet avec des pattes de souris).

    • [^] # Re: aikido social

      Posté par  . Évalué à 4.

      Et de voir (ou d'avoir) une relation à l'autre comme une relation conflictuelle.

      On m'a raconté l'histoire d'un élève qui est assez représentative de l'aïkido. C'était au japon dans un train, un type un peu bourré commençait à se prendre la tête avec les autres passagers. Un élève fort de sa ceinture noire était juste à côté et se disait qu'il allait lui mettre la tête au carrée si l'autre insistait. Un vieil homme intervient, parle avec l'homme comme si c'était son fils, l'accompagne vers un siège et il raconte son histoire, qu'il aimait boire le saké avec sa femme… Il entraîne l'homme bourré sur la raison qui l'a forcé à boire et à se comporter comme ça. Après quelques phrases, l'homme se rend compte de la stupidité de ses actes et regrette son attitude.

      Le vieil homme était un maître. L'élève qui voyait l'aïkido comme un rapport de force venait d'apprendre une importante leçon.

      The capacity of the human mind for swallowing nonsense and spewing it forth in violent and repressive action has never yet been plumbed. -- Robert A. Heinlein

      • [^] # Re: aikido social

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

        On m'a raconté une histoire qui était assez représentative du désamorçage de conflit : C'était en France, à Beauvais, un type totalement bourré et sous amphétamines, déjà connu pour son extrême violence, s'approche d'un accueil de jour, sort un couteau et commence à beugler "je vais le saigner" (contre un sortant de prison, qui l'aurait dénoncer dans une autre affaire) Un travailleur social, qui se tenait au bureau d'accueil en train de boire un café le voit arriver et va à sa rencontre. Afin d'empêcher que ce type ne fasse n'importe quoi et même n'entre dans les locaux de l'asso. Le travailleur social n'a pas d'autre arme que sa parole et il s'agit d'abord de retourner l'attention de la personne sur lui, puis de faire re-descendre la pression et afin de le faire partir, calmement. Ce qu'il fit, le type finit par partir, en laissant son couteau, au bout d'une demi-heure... Une intense demi-heure.

        Une semaine plus tard nous apprenions que Xavier, nommons comme ça ce type, avait (à l'aide de deux autres) enlevé la personne initialement visée ainsi que sa femme, les avaient attachées et les avaient torturés une nuit entière, avant de les saigner littéralement. L'histoire ne dit si le travailleur social a réfléchi à la situation. Elle finie juste en disant que Xavier a pris 30 ans ferme, avec peine de sureté.

        • [^] # Re: aikido social

          Posté par  . Évalué à 3.

          Que faut-il faire condamner les personnes pour des crimes qu'ils n'ont pas encore commis, en prévision de… ?

          Rien ne dit que le vieil homme n'aurait pas disloqué la colonne vertébrale de l'homme si celui-ci avait commencé à faire un massacre. Les complices de Xavier, étaient-ils présents lors de la première scène ? Était-ce prévisible qu'ils participent à la mise à mort de l'homme et de sa femme ? Des personnes « normales » se mettent à tuer d'autres pour des raisons diverses et variées, sans même avoir d'histoires de violence.

          On ne peut pas imputer la responsabilité d'actes futurs à une personne qui va désamorcer un conflit. Dans beaucoup d'arts martiaux la finalité n'est pas l'extermination de l'autre, c'est une solution qui ne nécessite pas beaucoup d'efforts et qui cause le plus souvent de ennuis encore plus gros.

          The capacity of the human mind for swallowing nonsense and spewing it forth in violent and repressive action has never yet been plumbed. -- Robert A. Heinlein

          • [^] # Re: aikido social

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

            On ne peut pas imputer la responsabilité d'actes futurs à une personne qui va désamorcer un conflit.

            Avant cela, se poser des questions plus simples comme "et si je m'étais gouré, et si je n'avais pas fait retomber la pression, et à lui faire entendre raison, que ce serait il passé ?" Sont des questions qui ont dû trotter dans la tête du travailleur social, ainsi que des personnes observant la scène depuis l'intérieur du lieu d'accueil. On peut se dire "bullshit, ce n'est rien puisque ça c'est bien passé". Mais pour reprendre ton analogie d'art martial, il s'agit ici de kata : pas un préparatoire mais un où on va refaire la scène à postériori aussi, afin de l'analyser. Comme un sportif en général, aussi (?)

            Dans beaucoup d'arts martiaux la finalité n'est pas l'extermination de l'autre

            Je ne connais que peu les arts martiaux (mis à part le judo et aïkido, fréquenté de près. Et la boxe française pour l'avoir pratiquée quelques temps), mais je reste "espanté" de toute la philosophie que l'on peut mettre autour, parfois. A partir du moment où la confrontation physique est inévitable, un art martial est un atout indéniable. Mais éviter la confrontation physique et la remplacer par une confrontation verbale est tjs préférable. Où la finalité n'est pas de prendre la main (ce qui énerve, mais c'est souvent le sous-jacent inconscient...) mais bien de maîtriser la situation et de faire redescendre la pression.

            Bref tout dépend de la finalité :
            Prendre le dessus sur un autre. Intellectuellement, verbalement ou physiquement.
            Ou bien arriver à une situation égalitaire où chacun s'écoute.

            Que penses tu de cette presque maxime souvent entendue "un art martial c'est la maîtrise de soi" : à qui penses tu que cela s'applique ? Et l'autre "un art martial assagit" ? qui me fait tjs un peu bondir, pour être clair quant à notre ressenti lorsqu'on sortait d'entrainements : une sensation de force et de puissance, "fallait pas qu'un couillon nous embête".

            Pour revenir au sujet initial "aïkido social", cela fait quant même référence à une notion de conflit et de combat. Et bien que le terme "aïkido" soit présent, donc renvoyant à une notion de défense et d'utilisation de la force adversaire, nous restons bien sur une pensée de combat et une vision basique (voir analyse transactionnelle) des relations interpersonnelles. C'est un outil, certainement pertinent dans une relation commerciale. Maintenant, celui qui place toujours cet outil pour tout types de relations, au quotidien, perso j'vais me poser des questions sur lui. M'enfin bon :-)

            c'est une solution qui ne nécessite pas beaucoup d'efforts

            Hop, un bon coup sur la glotte.

            qui cause le plus souvent de ennuis encore plus gros

            ouhai :-) heureusement on a inventé la civilisation :-) et même des textes de lois et des polices pour ceux qui ne comprennent pas tout seuls :-)

            • [^] # Re: aikido social

              Posté par  . Évalué à 2.

              mais je reste "espanté" de toute la philosophie que l'on peut mettre autour, parfois.

              Ne pas exterminer l'autre n'est pas une philosophie, c'est un moyen simple d'éviter de perdre des forces, d'être blessé, voire mourir alors que cela peut-être évité ou inutile. Favoriser une conclusion que l'on qualifiera de pacifiste n'exclue pas le fait qu'on puisse utiliser la violence si elle s'avère être la seule possibilité.

              Il n'y a rien de philosophique là dedans. Il n'y a qu'une maîtrise de soi et le désir de vouloir garder sous contrôle une situation.

              pour être clair quant à notre ressenti lorsqu'on sortait d'entrainements : une sensation de force et de puissance, "fallait pas qu'un couillon nous embête".

              Les samouraïs ressentait peut-être ça avant que les armes à feu des occidentaux écrasent leurs rangs. Le problème avec l'utilisation de la force physique est qu'on ne sait jamais vraiment où elle va nous mener. :)

              Et bien que le terme "aïkido" soit présent, donc renvoyant à une notion de défense et d'utilisation de la force adversaire,

              Je préfère le terme canalisation de la force. La force peut avoir différente forme : mentale, inertielle (dans le cadre d'une structure complexe, comme une administration), physique… Dans l'exemple avec le maître, ce n'est pas la force physique qu'il a canalisée, il a utilisé l'agressivité de l'homme pour lui la retourner. Le maître a forcé l'homme se combattre lui-même. Je trouve ça excellent.

              Personnellement je ne comprends pas le concept d'aïkido sociale. C'est un énorme point d'interrogation même si je crois voir où l'auteur veut en venir.

              The capacity of the human mind for swallowing nonsense and spewing it forth in violent and repressive action has never yet been plumbed. -- Robert A. Heinlein

    • [^] # Re: aikido social

      Posté par  . Évalué à -1.

      C'est pas forcément un interlocuteur humain, ça peut être un système. Et le principe est essentiellement étudié dans le cas ou l'interlocuteur ou le système génère des difficultés. Dans le cas ou un collègue propose une solution (ou un outil) qui simplifie le boulot, c'est pas la peine de se faire un noeud au cerveau.

    • [^] # Re: aikido social

      Posté par  . Évalué à -1.

      C'était volontairement vague pour voir ce que l'image vous inspirait. Tu as pris le temps de répondre à un journal [HS] donc à priori ça peut intéresser du monde. L'idée n'est pas de "singer" mais d'essayer d'apprendre des choses dans de nombreux domaines et de les appliquer. D'après ce que j'en ai compris, l'aikido se traduit à peu près par la "voie de l'harmonie", et personnellement, mon expérience professionelle me fait plus penser aux fameuses bagarres du village gaulois, pour prendre un exemple concret. Mon travail consiste à mettre en oeuvre des échanges de données inter applicatifs (EAI) ou externes ( de type EDI). En général, au début d'un dossier, les "interlocuteurs" ont chacun une idée de ce qu'ils veulent faire et comment, du planning et des ressources, et des contraintes externes du genre RSSI, CNIL, etc. Il arrive que la situation soit conflictuelle car les objectifs et les contraintes de chaque partie peuvent être incompatibles, et le gaulois a un naturel belliqueux.
      Sur le plan "social", j'ai pu assister à des conflits sociaux au sein d'entreprises et en ce moment, j'échange avec des "indignés" qui campaient devant la bourse, et la même réflexion s'applique.

      • [^] # Re: aikido social

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        "Tu as pris le temps de répondre à un journal [HS] " linuxfr=intéressant, désolé :p c'est devenu un réflexe ancré dans le cerveau reptilien, un truc passé de l'acquis à l'inné :p

        Il arrive que la situation soit conflictuelle car les objectifs et les contraintes de chaque partie peuvent être incompatibles, et le gaulois a un naturel belliqueux.

        ben basiquement [désolé, encore] il y a deux situations : une où un intérêt supérieur prime. alors ceux pas contents le signifient mais ça doit s'arrêter là (ou alors l'intérêt supérieur n'a pas été compris ou expliqué, donc pb ailleurs). Ou bien une situation où les protagonistes se tirent le bout de ficelle pour des intérêts tiers (le leur au pire, celui de leur service au mieux, descendre un collègue parfois), et là "pop corn", j'adore regarder des chimpanzés :)

        j'échange avec des "indignés" qui campaient devant la bourse

        Ouhai, mais la situation est très différente. Il y a au dessus des descriptions d'objectifs où la meilleure finalité est l'écoute, la compréhension, l'entente et le partage d'intérêt. Tandisque là on est certainement dans un rapport conflictuel : "l'interlocuteur" (personne physique, morale, système) a comme but de s'opposer à tout argument, voir à toute discussion. Il me semble que ce type de discussion s'adresse donc plus à ceux qui écoute qu'à l'interlocuteur lui même, et qu'elle devient un outil dans un autre but que celui d'arriver à un compromis avec cet interlocuteur. Je comprends bien mieux alors l'emploi de "aïkido social", avec ce contexte, puisqu'il va s'agir d'une situation forcément conflictuelle.

        bon j'arrête là, je cause trop :)

      • [^] # Re: aikido social

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        ha tiens, un dernier mot, on a un maître 27 grades ceinture noire, ici, dont le pseudo commence par b et finit par 3.

        hophophop je ->

        • [^] # Re: aikido social

          Posté par  . Évalué à 4.

          genre 1 2 3 t'es mort ?

        • [^] # Re: aikido social

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          ce n'est pas moi en tout cas :)

          • [^] # Re: aikido social

            Posté par  . Évalué à 2.

            Zut, je pensais à toi :)

            Par contre, c'est quoi ce grade ? J'en ai fait il y a longtemps et ça ne me dis rien. J'ai cherché sur le site de la fédération française et ils ne parlent jamais de 27 grades ceinture noire.

  • # Pour Bourdieu, "la sociologie est un sport de combat"

    Posté par  . Évalué à 3.

    Pierre Bourdieu:

    La sociologie est un sport de combat, et comme un sport de combat on s'en sert pour se défendre, essentiellement ; et on n'a pas le droit de s'en servir pour faire des mauvais coups.

    À voir dans le film de Pierre Carles à partir de 16'49''

    • [^] # Re: Pour Bourdieu, "la sociologie est un sport de combat"

      Posté par  . Évalué à 0.

      Bourdieu est très intéressant (de plus il est béarnais) mais je pense plus aux 36 stratagèmes. On reconnait des cas typiques, on les analyse comme tel, on met en place une stratégie pour arriver à un but, on agit et on interagit, on vérifie qu'on a atteint le but, et on met en place les actions préventives pour éviter que ça se reproduise, tout en communiquant un maximum car la plupart des problèmes rencontrés ne sont pas techniques, et un adversaire d'un temps peut devenir un allié précieux pour le futur.

  • # Une ébauche d'article...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    ... toujours en ébauche depuis 2008 (même avant puiqu'on utilisait un autre wiki avant de passer à mediawiki) mais ça peut t'intéresser :

    Aîkido au quotidien

    Pourquoi utiliser un « aïkido » comme référence plutôt qu'un autre art martial ? Parce que cet art (et les autres qui lui ressemblent) est fondamentalement pacifiste en ce sens que ce n'est pas l'aïkidoka qui en théorie ouvre les hostilités. La victime n'essaie pas d'anéantir son adversaire et, à la limite, elle pourrait appliquer un principe chinois « laisser une chance à l'ennemi de devenir un ami ».

  • # Plus banalement

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    L'aïkido social n'est-il pas ce qu'on appelle plus banalement la psychologie (au sens populaire du mot) ou le doigté?

    • [^] # Re: Plus banalement

      Posté par  . Évalué à 4.

      La diplomatie ?

      Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

      • [^] # Re: Plus banalement

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Plutôt, car doigté ça peut porter à confusion...

        • [^] # Re: Plus banalement

          Posté par  . Évalué à 4.

          doigté ça peut porter à confusion

          Faut quand même être super rapide pour aller jusqu'à la fusion.

  • # Œuf et poule

    Posté par  . Évalué à 2.

    Quand Ueshiba «pense» l'aïkido en posant des principes de non-agression, respect de l’intégrité d’uke, etc., il transpose des façons de penser existantes à son art martial en cours de création (à l'époque). Quand on transpose ces principes à des comportements en-dehors du tatami, j’ai l’impression qu’on suǝs sıɐʌnɐɯ ǝʃ suɐp ǝuuosıɐɹ. Il faudrait plutôt voir du côté des penseurs de la non-violence — qui ne signifie pas s’étendre sur l’asphalte et se laisser mourir — et autres techniques de résolution de conflits sans affrontement direct. En ce qui me concerne, j’ai souvent obtenu de bons résultats en refusant de me laisser atteindre par ce qui était dit ou fait autour de moi : les gens laissent tomber, tout simplement, pendant que ceux qui répondent à l’idiotie par l’imbécilité s’enferment dans des bagarres sans fin. Évidemment ça a ses limites, mais je ne vise pas la direction d’une entreprise, par exemple.

    • [^] # Re: Œuf et poule

      Posté par  . Évalué à 1.

      L'image est trompeuse car je ne parle évidement pas d'attaque physique ou même ad hominem; mais bien de processus (professionel ou social). Du coup, je laisse les imbéciles et les stupides de coté, ainsi que les carriéristes.
      Je ne parle pas d'employer la force physique mais bien de parvenir à un but en analysant les motivations de l'interlocuteur/adversaire et les moyens dont il dispose, afin de les utiliser pour servir mes objectifs.

  • # À la découverte de la baston "sociale"

    Posté par  . Évalué à 7.

    Je pense que si tu as survécu au hokuto social, tu devrais t'en sortir sans trop de problème avec l'aikido social. Ceci dépend évidemment de ton adversaire, suivant qu'il maitrise le karaté social, le kung-fu social, ou le tae-kwon-do social, et à quel niveau.

    C'est donc pour améliorer les relations de travail que j'ai proposé au département RH d'imposer le kimono comme uniforme dans la boite. Mais pas n'importe quel kimono hein! Il faut que ce soit un kimono social!

    ------> [ ]

  • # Assertivité?

    Posté par  . Évalué à 1.

    Cette notion d'Aikido social est aussi proche (à mon avis) du concept d'assertivité:

    Petit lien rapidos

    ... juste une piste

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