gyhelle a écrit 435 commentaires

  • [^] # Re: Sous la table

    Posté par  . En réponse au journal [Totalement HS] Qui veut du pop-corn ?. Évalué à 3.

  • [^] # Re: hum...

    Posté par  . En réponse au journal Douce France, pays rétrograde. Évalué à 5.

    Si j'affirme la non-existence des lapins roses, ce n'est pas une croyance c'est un fait car je suis capable de prouver leur non-existence.

    Prouves le.
  • [^] # Re: Tratié de Lisbonne != TCE!!!

    Posté par  . En réponse au journal HS: L'ODP porte plainte contre le Traité de Lisbone. Évalué à 2.

    Faut le dire à Giscard (un des rédacteur du TCE) alors :

    http://www.marianne2.fr/Giscard-devoile-le-pot-aux-roses-sur(...)



    PS: pour continuer sur ton troll, ce qu'il a de marrant avec les ouiouistes, c'est que la démocratie vous aimez, mais seulement quand ça suit vos idées.
  • [^] # Re: Traduction

    Posté par  . En réponse au journal Pouvons-nous sauver l'OLPC de WIndows? ( texte de RMS. ). Évalué à -1.

    Pouvons-nous sauver OLPC de Windows ?

    par Richard Stallman

    J'ai lu

    ça continue
  • # paradoxe

    Posté par  . En réponse au journal OpenBSD 4.3 est là, vive la fête du travail (pendant laquelle on ne travaille pas, paradoxal non ?). Évalué à 6.

    vive la fête du travail (pendant laquelle on ne travaille pas, paradoxal non ?)

    Non parce que en fait c'est la fête des travailleurs : une petite chronologie : http://www.historia.fr/content/abonne/article.html?id=21324
  • [^] # Re: ahem

    Posté par  . En réponse au journal <Mode grognon ON> Marre de Rails .... Évalué à 5.

    Je crois que tu n'a pas compris le conseil qu'on te donnait pour te remonter le moral : ce n'est pas du code de rails mais un rail de coke qu'il te fallait (ceci dit c'est quand même une mauvaise idée).
  • [^] # Re: Captcha accessible

    Posté par  . En réponse au journal Captcha!. Évalué à 3.

    L'ordi peut certe calculer plus vite que moi, mais encore faut il qu'il comprenne qu'on lui demande de calculer quelque chose. c'est amha sur ça que se base ce type de captcha
  • [^] # Re: J'ai pas compris le titre...

    Posté par  . En réponse au journal Gimp 2.5 rejoint Aimé Césaire. Évalué à 7.

    c'est une traduction libre de "the gimp 2.5.0 is out",
  • [^] # Re: A 50m...

    Posté par  . En réponse au journal Vidéo-surveillance : sécurité ou menace ?. Évalué à 2.

    A pouvoir me déplacer sans être surveillé.
  • [^] # Re: cuck Norris ?

    Posté par  . En réponse au journal [HS][Journal nul, je le sais déjà] Chuck Noris, victime d'un complot terroriste ?. Évalué à 3.

    Dans le commentaire en question, le terme pédophile était pris au sens commun maintenant "d'attirance sexuelle envers un enfant".

    Bien sur c'était une tentative d'ironie (à priori ratée vu les réaction), sur la tendance décrite dans l'article deconsidérer tout les contacts physiques entre enfants comme du harcèlement sexule. Et une mise en // avec l'article de PasZaPasTa, dans lequel une connerie écrite sur un papier devient une tentative d'assassinat.
  • [^] # Re: cuck Norris ?

    Posté par  . En réponse au journal [HS][Journal nul, je le sais déjà] Chuck Noris, victime d'un complot terroriste ?. Évalué à -2.

    Ceci dit, pour en revenir à la nouvelle de base, comme ça se passe au pays des pédophiles de maternelle ( http://www.lefigaro.fr/international/2008/04/08/01003-200804(...) ), ce n'est pas surprenant.
  • [^] # Re: cuck Norris ?

    Posté par  . En réponse au journal [HS][Journal nul, je le sais déjà] Chuck Noris, victime d'un complot terroriste ?. Évalué à 5.

    Non, c'est Chuck Norris qui te déforme. Et sans serrer.
  • [^] # Re: C dans l'air

    Posté par  . En réponse au journal A vos TV. Évalué à 4.

    ACRIMED a regardé l'émission de 4 juillet 07 et "étonnamment" en a tiré une analyse portant sur l'émission du 04 juillet 07 et pas sur toutes les autres émissions (c'est zakath qui généralise, peut être à bon escient).

    Maintenant peut être que Marie-Anne Boutoleau raconte n'importe quoi mais il faudrait le montrer en prenant des exemples concret de l'article. Un peu comme elle l'a fait avec l'émission de C dans l'air.
  • [^] # Re: C dans l'air

    Posté par  . En réponse au journal A vos TV. Évalué à 7.

    C dans l'air N'est PAS une émission de débat et n'a jamais prétendu l'être.

    Le but n'est pas le débat,

    Bref, l'Acrimed part en deux lignes sur une mauvaise hypothèse, et très logiquement, on peut en déduire tout et n'importe quoi... en tout cas moi j'en déduis que celui qui a écrit cet article ne sait pas de quoi il parle.


    lu sur le site web officiel :

    Chaque soir, un thème est décortiqué à travers des reportages et des débats animés par Yves Calvi.

    On se demande bien qui ne sait pas de quoi il parle.
  • # conspiration ?

    Posté par  . En réponse au journal de la destruction de l'éducation nationale en France.... Évalué à 4.

    Salut,
    je n'ai pas eu le temps de lire en détail les articles juste les survoler mais peux tu me dire où est-ce que tu vois de la conspiration dedans ?

    J'ai l'impression que depuis le bouquin de Meyssan sur les attentats de 2001, dès que quelqu'un parle d'action programmée ou de convergence d'intérêts, on lui tombe dessus aux cris de «théorie du complot !».
  • [^] # Re: Tu n'as pas compris la GPL...

    Posté par  . En réponse au journal Etudes sur les sociétés s'impliquant le plus dans le développe du noyau Linux. Évalué à 3.

    En quoi une tierce personne (toi, l'auteur du journal etc...) aurait-il le droit de dire que A parasite B, que A n'est pas bien, etc...

    Au nom du fait que l'on a un cerveau et que l'on peut s'en servir pour réfléchir et poser un jugement (bon ou mauvais).

    si B autorise explicitement A à faire ce qu'il fait?

    Il y a la lettre et l'esprit. On peut respecter l'un sans respecter l'autre. Et en outre, du parasitisme autorisé par la loi reste du parasitisme.

    Mais c'est quand même fort : vous vous permettez de juger 2 personnes qui on passé un contrat entre eux,

    J'aimerais vraiment que tu surligne le passage où j'ai jugé qui que ce soit dans mon commentaire précédent.
  • [^] # Re: Tu n'as pas compris la GPL...

    Posté par  . En réponse au journal Etudes sur les sociétés s'impliquant le plus dans le développe du noyau Linux. Évalué à 2.

    Tu n'as pas compris la GPL...

    Pas forcément, le terme parasite est un jugement moral, pas un avis légal, donc on peut bien respecter strictement la GPL (être en règle légalement), mais être un parasite quand même (l'inverse est vrai aussi).

    la notion de parasite implique de faire mal à celui que tu embête

    Pas forcément, il y a divers type de parasitisme : http://fr.wikipedia.org/wiki/Parasite_%28biologie%29

    Ceci dit le simple chiffre des contributions au noyau est trop limité pour en déduire quelque chose sur le coté parasitique ou non de certaines boites envers GNU/linux ou les autres logiciels libres.
  • # Mon nom est personne

    Posté par  . En réponse au journal Etudes sur les sociétés s'impliquant le plus dans le développe du noyau Linux. Évalué à 8.

    cela permet de vérifier qui sont les parasites de ceux qui s'investissent à fond dans la réussite du système d'exploitation Linux

    D'après le tableau que tu donne en lien, personne s'investit à fond dans le noyau \o/
  • # Photomontage

    Posté par  . En réponse au journal Le comble du merchandising. Évalué à 9.

  • [^] # Re: Re:LCR (Introduction à qui sommes nous)

    Posté par  . En réponse au journal Des hontes au logi !. Évalué à 4.

    [:haha] Hollande est plus subversif que la LCR
  • [^] # Re:LCR (Introduction à qui sommes nous)

    Posté par  . En réponse au journal Des hontes au logi !. Évalué à 2.

    - Introduction

    La barbarie menace l’avenir de l’espèce humaine. Violences sociales, guerres civiles, génocides se multiplient. C’est d’une véritable crise de civilisation qu’il s’agit. Le capitalisme cherche un nouveau souffle sur le dos des opprimés et des exploités. Au fil des mobilisations antilibérales, le refus du despotisme du capital et des marchés s’est exprimé par un cri du cœur : « le monde n’est pas une marchandise ! », « un autre monde est possible ! » Etre révolutionnaire, aujourd’hui, c’est agir pour que ce nécessaire devienne possible, par un changement radical de la logique des rapports sociaux. La mondialisation libérale veut résoudre les contradictions explosives du capital en élargissant son action à l’échelle planétaire, avec de nouvelles sources de profit, comme les services et le travail intellectuel. Le capital doit accélérer sans cesse son mouvement d’accumulation, à la fois par la construction d’un marché mondial massivement déréglementé et par la marchandisation généralisée de la force de travail. Pour mener tout cela à bien, il leur faut évidemment éradiquer les droits sociaux dans l’entreprise, démanteler les protections légales du travailleur, réduire les dépenses de l’Etat, réduire les charges de l’entreprise, ramener le contrat de travail à la nudité d’un contrat en trompe-l’œil, au strict avantage du détenteur des moyens de production. De même, face aux menaces de catastrophes écologiques et aux ravages de l’exploitation sans frein d’une nature exploitable à merci, le capitalisme contemporain n’imagine que des solutions marchandes et monétaires : écotaxe ou marché des droits à polluer. Mais peut-on résoudre les problèmes écologiques en laissant les marchés décider en fonction du cours de la bourse ; ce qui aboutit à stocker des déchets nucléaires aux conséquences imprévisibles, à modifier les équilibres climatiques, à polluer les océans et à détruire les forêts ? Comment répondre au défi énergétique sans une politique planifiée à l’échelle mondiale ? C’est une terrible guerre sociale que les riches ont déclarée aux pauvres. Et c’est une guerre tout court, « sans limite dans l’espace et dans le temps » (selon l’expression de Georges Bush) que l’impérialisme a déclarée aux damnés de la terre. Guerre impériale et guerre sociale participent de la même mondialisation libérale, deux manifestations d’un état d’exception permanent, avec son cortège de législations répressives, d’atteintes aux droits civiques élémentaires, de criminalisation des mouvements sociaux, d’agressions militaires, d’exacerbation des tensions entre les peuples et les communautés…

    « Le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l’orage »

    Cette phrase de Jaurès se vérifie de façon dramatique. L’expansion permanente du capital, la concurrence de tous contre tous, le calcul égoïste déchaîné contre les solidarités, la priorité du profit sur les besoins sociaux, portent en eux les germes de la généralisation des conflits et des guerres. Aux croisades impériales du « bien » contre le « mal », aux nouvelles guerres de religions et autres purifications ethniques, nous opposons, par delà les chauvinismes de chapelle, de clocher ou de nation, la solidarité internationale des travailleurs et de tous les opprimés. Nouveaux partages impérialistes Les différents acquis et systèmes sociaux sont démantelés par la liberté sans limite accordée à la concurrence des capitaux. Loin d’apporter démocratie et progrès, le choc de la mondialisation fragmente les sociétés et nourrit les populismes réactionnaires. Cependant, les gouvernements ne sont pas les victimes impuissantes de la mondialisation capitaliste. Contrairement à ce que prétendent les tenants du libéralisme ; le rôle des Etats s’accroît non dans le domaine social mais dans leurs fonctions répressives. Les budgets militaires ne cessent d’augmenter comme ceux de la police. L’alternative à ce grand désordre ne peut être le protectionnisme qui reviendrait à fermer l’accès des pays du Sud aux marchés du Nord, alors qu’on leur impose depuis des années l’ouverture de leurs propres marchés. C’est la nature profonde du désordre capitaliste globalisé qu’on impose aux pays du Sud qu’il faut éliminer. Contre la concurrence généralisée entre les peuples, il faut aller vers une planification de l’économie mondiale fondée sur des accords de coopération, sur la stabilisation des prix mondiaux, sur une internationalisation rationnelle des échanges, sur le droit des pays du Sud à maîtriser leur insertion dans l’économie mondiale. Un tel bouleversement sera l’œuvre de l’intervention démocratique, révolutionnaire des travailleurs et des opprimés, des peuples eux-mêmes.
  • [^] # Re: PS (François hollande)

    Posté par  . En réponse au journal Des hontes au logi !. Évalué à 3.

    Chers Camarades,

    C’est avec plaisir que je vous retrouve au Conseil national après une victoire. Nous avons connu, dans le passé, des événements plus douloureux et nous pouvons donc savourer celui présent.

    Il nous faut apprécier cette victoire, essayer d’en mesurer l’ampleur, d’en expliquer les causes et d’en juger la portée pour en tirer toutes les conséquences utiles pour le parti socialiste, bien sûr, pour la gauche elle-même et pour le pays.

    C’est une victoire incontestable pour la gauche. La défaite de la droite est tout aussi incontestable. Si j’insiste là-dessus c’est parce que, au fur et à mesure du temps qui passe, la droite fait comme s’il ne s’était rien passé dans le pays, comme si les Français n’avaient pas délivré un message, comme s’ils avaient simplement voté, ici ou là, sans que ce scrutin ait une signification. Il nous appartient donc d’en fixer les caractéristiques.

    La victoire de la gauche n’est pas une victoire à une élection nationale, convenons-en. Ce n’est pas le troisième tour de l’élection présidentielle ou la revanche des élections législatives. Il s’agit bien d’élections locales –cantonales, municipales- avec à chaque fois des enjeux clairement identifiés. Mais, une fois prise cette précaution, on peut aussi marquer –à travers l’agrégation des résultats sur le territoire- un sens et donner une sortie à ce que les Français ont voulu signifier.

    La victoire de la gauche est incontestable en voix : aux élections cantonales –parce que c’est sûrement le scrutin qui nous permet de juger du rapport de forces- la gauche a fait plus de 51,7 % des voix et le Parti socialiste a réussi, là, un des meilleurs résultats de ces 20 dernières années avec 35 % des voix.

    La victoire est incontestable en nombre de villes. Nous avons gagné, en net, 51 villes de + de 20 000 habitants. J’avais moi-même fixé un objectif de 30 villes… Il est largement dépassé ! Et pour ceux qui, à juste raison, veulent faire des comparaisons avec 2001, nous avions perdu –cette année là- 21 villes en net, mais je n’oublie pas ce que nous avions gagné en force d’agglomérations, notamment avec les victoires de Paris et de Lyon.

    Il n’y a donc pas de rééquilibrage par rapport à 2001 ; il y a un succès qui s’ajoute à des victoires de 2001 et qui annule des défaites d’il y a 7 ans et qui permet d’autres avancées.

    De la même manière, sur les 39 agglomérations de + de 100 000 habitants, 27 désormais sont à gauche, 12 sont à droite. Et en départements, la gauche dirige 58 conseils généraux sur 100.

    Il y là, c’est vrai, une ampleur qui devrait se retrouver –normalement- dans les prochains renouvellements sénatoriaux ; mais il se trouve que, compte tenu de l’anomalie liée à un mode de scrutin, il est possible que même avec ces victoires, même en ayant 20 régions sur 22, une majorité de départements, les grandes agglomérations, la plupart des villes de France quelle qu’en soit la taille, nous n’obtenions pas la majorité au Sénat avant, peut-être, notre fin de vie. Il faudra, là aussi, en tirer toutes les conséquences sur le plan du mode scrutin dans le cadre de la prochaine réforme institutionnelle.

    Quelles sont les causes de cette victoire ?

    Il y a d’abord celles qui reviennent aux équipes qui se sont présentées ville par ville, département par département. Ce sont elles qui ont gagné les élections municipales et cantonales et je veux ici les saluer.

    Il y a aussi le fait que nous sommes regardés, au plan local, par nos concitoyens comme ceux qui portent des projets qui modernisent les territoires et protègent les individus.

    Il ne faut tout de même pas négliger l’ampleur de l’abstention. Mais, il n’empêche ! Il y a eu la volonté au plan local de nous confier des responsabilités.

    Il y a eu la volonté d’une majorité de nos concitoyens d’adresser un avertissement, mieux une sanction, au pouvoir en place par rapport à son comportement –celui du Président de la République-, mais surtout par rapport à sa politique et il y a un thème qui a été dominant dans cette campagne, que nous avons d’ailleurs porté y compris à travers les propositions que nous avons faites ville par ville, département par département, celui du pouvoir d’achat.

    Une fois que nous avons mesuré l’ampleur de la victoire, analysé les causes, que devons-nous faire de cette victoire ?

    Elle doit d’abord être utile aux Français. La victoire nous oblige à mettre en œuvre dès à présent nos propositions et ensuite à peser sur les choix du Président de la République et du Premier ministre.

    Nous exerçons un pouvoir, mais pas le pouvoir. Un pouvoir parce que nous sommes aujourd’hui en responsabilité de la plupart des grandes collectivités. Et nous avons, par les lois de décentralisations, des instruments, des leviers, des compétences, des moyens. Et nul ne peut feindre aujourd’hui de les ignorer.

    Certes, nous n’avons pas le pouvoir ; nous ne sommes pas responsables de la politique économique du pays, pas davantage de la politique de l’emploi et pas plus sur le pouvoir d’achat que sur les services publics. Nous sommes, à bien des égards même, en situation de subir les choix qui seront prochainement faits par le gouvernement. Mais, nous devons revendiquer une part du pouvoir. Nous ne sommes pas simplement une force d’opposition ; nous ne sommes pas là simplement pour empêcher, pour contredire, pour contester. Nous sommes là, investis par une majorité de nos concitoyens dans les villes, les départements et les régions, pour être immédiatement utiles.

    Nous devons avoir le souci de l’efficacité par rapport à nos engagements sur des sujets qui sont majeurs : l’accueil de la petite enfance, la lutte contre l’échec scolaire, la politique de transports, de logement, d’environnement. Sur ces questions, nous sommes en situation de responsabilité et nous devons faire des choix essentiels pour nos territoires.

    Dès lors que nous sommes conscients que nous disposons de compétences, de leviers, de moyens, de ressources, nous devons aussi travailler en coordination. C’est le souci de la cohérence qui doit s’ajouter au souci de l’efficacité. Si nous partons en ordre dispersé, si à la tête de nos départements, de nos villes, de nos régions, nous considérons que nous ne sommes tenus par rien de ce qui fait notre ensemble, de ce qui fait notre collectif, que nous sommes en droit de décider comme nous le voulons des choix pour nos collectivités, si nous prenons même des décisions contradictoires par rapport à ce que font d’autres villes, d’autres départements, d’autres régions, comment alors serons-nous regardés comme socialistes !

    C’est pourquoi je pense qu’il est utile, nécessaire, d’avoir un conseil des territoires avec la Fnesr, le PS, dans le respect de liberté de chacun. Mais avoir justement cette coordination, ce souci de porter ensemble des politiques exemplaires.

    Nous devons aussi le faire parce que nous allons subir dans les jours, les semaines qui viennent la politique du gouvernement. Déjà les dotations aux collectivités locales vont être révisées à la baisse, les transferts de charges supplémentaires vont être renvoyés sur les collectivités, les baisses d’impôts qui ont été accordées dans le cadre du paquet fiscal vont avoir des traductions y compris sur les décisions budgétaires, fiscales donc, de nos collectivités.

    Si nous y allons, là encore, en ordre dispersé face aux initiatives du pouvoir, alors nous laissons la droite nous diviser entre départements, régions, grandes villes et plus petites. Nous devons donc faire aussi preuve de clarté dans les revendications que nous allons émettre, dans la pression que nous allons exercer sur le pouvoir et dans notre capacité à faire respecter nos politiques locales.

    Nous devons faire de cette victoire un moment utile pour les Français pour peser sur les choix du Président et de François Fillon. J’écoutais cet après-midi le Premier ministre répondant à une interpellation de Jean-Marc Ayrault : finalement, les Français avaient voté et ils ne changeraient rien ! Rien sur les choix antérieurs –paquet fiscal et autres. Rien non plus sur leurs intentions pour l’avenir. Et les projets qui se préparent, aussi bien pour les retraites, la protection sociale ou les services publics –ce qu’ils appellent la modernisation de l’économie-, risquent d’avoir des conséquences graves sur les équilibres de notre pays.

    Nous devons donc utiliser la force qui est la nôtre aujourd’hui –sans la surestimer- et le mandat que nous a donné le peuple français pour faire notre travail d’opposition crédible. Nous devons faire en sorte, sur le pouvoir d’achat, sur les services publics, sur la protection sociale, d’être au rendez-vous.

    C’est la raison pour laquelle je propose que nous puissions –groupes parlementaires, parti socialiste, en liaison avec le Conseil national du Parti- mettre en place trois groupes de travail sur ce que nous savons être les sujets de l’après municipales :

    *

    D’abord les retraites et le financement de la protection sociale
    *

    Ensuite, la fonction publique et la réforme de l’Etat, avec les conséquences sur les collectivités locales
    *

    Enfin, la préparation de la présidence de l’Union européenne.

    Je veux que nous soyons une opposition qui puisse faire entendre sa voix, y compris pour être une alternative dès à présent.

    Victoire qui doit être utile aux Français, victoire qui doit être un atout pour le Parti socialiste et pour la gauche.

    J’entends parfois –il y a des esprits qui à défaut d’être pervers sont tordus- certains nous dire que cette victoire du Parti socialiste est une très mauvaise nouvelle pour le Parti socialiste. S’il avait perdu, il aurait été plus beau, plus moderne, plus renouvelé. Il a donc gagné ; c’est terrible ! On comparerait même, parfois, à la SFIO du temps d’avant Epinay ! Parce que notre victoire serait un renoncement !

    Nous aurions donc tout le pouvoir local –c’est la première fois dans l’histoire même de la Vè République depuis les lois de décentralisations- et nous aurions renoncé au pouvoir d’Etat !

    Il nous faut donc être clairs : si nous sommes puissants à travers les collectivités locales nous pourrons préparer l’alternative au plan national.

    Nous ne serons pas là simplement comme gestionnaires de nos collectivités. Nous serons là pour, à travers la confiance renforcée par nos gestions, préparer l’alternative en 2012.

    J’entends aussi que ces victoires seraient un frein à la rénovation du Parti socialiste. Finalement, il n’y aurait rien à changer au Parti socialiste puisque nous aurions gagné !

    Nous sommes lucides. Nous savons bien que ce que nous avons réussi à collecter comme suffrages, à obtenir comme confiance, provient aussi du rejet de la droite, de l’exaspération que la politique de Nicolas Sarkozy suscite chez nos concitoyens. Nous sommes clairvoyants et nous sommes aussi confiants dans le processus de rénovation pour décider de la poursuivre.

    Notre victoire doit être une étape, une étape dans la reconquête parce que ces victoires ont permis un renouvellement imposant du Parti socialiste, aussi bien sur le plan générationnel que sur le plan de la parité et de la diversité. Nous devons mettre cette victoire au service de la reconquête parce que nous devons construire un projet collectif.

    C’est une étape dans la rénovation du Parti socialiste parce que nous n’allons pas ralentir, mais accélérer ce processus à travers, notamment, les conclusions à tirer de nos forums.

    Ce doit être aussi une étape importante dans le rassemblement de la gauche. Nos victoires, nous les devons au rassemblement de la gauche. Et nous devons parfois nos défaites –il y en a eu quelques-unes- aux divisions de la gauche. La stratégie du Parti socialiste, encore confortée par les élections qui viennent de se dérouler, c’est le rassemblement de la gauche dès le premier tour et, à tout le moins, au second tour.

    Mais c’est aussi une stratégie qui doit rassembler au-delà. Mais sur la base des principes et des règles que j’avais fixés avant les élections municipales : pourront nous rejoindre tous ceux qui acceptent notre projet –cela vaut pour un projet local comme pour un projet national-, tous ceux qui acceptent toutes nos alliances à gauche et qui se situent clairement dans l’opposition à la politique de Nicolas Sarkozy.

    Voilà le fondement de la stratégie de rassemblement du Parti socialiste, et c’est cette stratégie-là qui s’est trouvée victorieuse pour les élections municipales et cantonales.

    CONCLUSION

    Au terme du processus de rénovation que nous avons engagé dès le lendemain des élections législatives, et après notre victoire, nous pourrions engager dès à présent le débat de congrès. C’était d’ailleurs aussi une proposition qui m’avait été faite, il y a un an, au lendemain de notre défaite aux élections législatives.

    J’avais considéré et je considère encore aujourd’hui que ce n’est pas le moment et que nous avons avantage à maintenir le calendrier tel qu’il était prévu, c’est-à-dire le congrès à sa date.

    Il ne s’agit pas de gagner du temps, en tout cas pas pour moi. Il s’agit d’être à la hauteur de la confiance qui nous a été accordée, du mandat que nous avons reçu.

    Nous devons tout faire dans ces trois ou quatre mois pour mener notre travail d’opposition, faire des propositions et poursuivre notre rénovation. Je vous demande à travers le texte qui vous est présenté d’aller vers le maintien du congrès à sa date, mais à une condition : que nous occupions ce temps-là pour être vraiment dans un processus de travail et dans un collectif.

    S’il s’agit finalement d’engager la préparation du congrès tout de suite, d’ouvrir dès à présent nos compétitions, alors nous ne donnerons pas l’image de travail que je souhaite. Il s’agira pour nous, sur la base du consensus, de savoir quel doit être le cadre de notre vie au sein du parti socialiste, pourquoi nous avons accepté d’être au parti socialiste, d’en respecter les règles, de faire en sorte que nous puissions, au-delà de nos différences légitimes, vivre ensemble et être une grande force, où ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous sépare.

    Si nous ne mettons pas là la précaution indispensable, si nous fixons pas les règles qui nous permettent de vivre ensemble, on pourra avoir tous les débats de congrès nécessaires, nous n’aurons pas au lendemain de notre congrès la capacité à vivre durablement ensemble.

    Il nous faut aussi, durant ce temps-là, déterminer pourquoi nous sommes socialistes, ce que signifie être socialiste ; et c’est tout l’enjeu de la déclaration de principes. S’il s’agit simplement de dire « nous sommes socialistes, parce que nous sommes socialistes… », finalement le travail aura été assez élémentaire, pour ne pas dire frustre.

    Mais, s’il s’agit de dire pourquoi nous sommes socialistes au début de ce siècle, ce qui fait que nous avons décidé de nous engager dans une grande force qui n’est pas simplement ici en France, mais partout en Europe et dans le monde, et que signifie le progressisme aujourd’hui, alors nous pouvons non seulement nous rendre service à nous-mêmes, mais aussi être utile à tous ceux qui veulent faire avec nous un bout de chemin.

    Nous devons, dans ce temps-là, émettre des propositions par rapport aux initiatives du pouvoir.

    Voilà ce que je voulais que notre conseil national soit : un moment où nous constatons nos victoires, où nous mesurons quelle est leur portée, où nous soyons suffisamment lucides pour en connaître les causes et suffisamment conscients des enjeux qui viennent pour nous mettre au travail.

    Après plus de 10 ans passé à la tête du Parti socialiste, voilà ce que je ressens : pendant ces 10 ans-là, nous avons connu de grandes victoires et, hélas, des défaites. Ce qui nous a manqué, c’est de ne pas avoir toujours bien su assumer nos défaites et gérer nos victoires.

    C’est pourquoi, il ne va pas falloir simplement bien gérer la victoire, il va falloir bien organiser la prochaine. Faites en sorte que nous en soyons dignes.
  • [^] # Re: Allons enfants de la Patrie (3... 4)

    Posté par  . En réponse au journal Des hontes au logi !. Évalué à 2.

    Petit joueur :

    L'INTERNATIONALE
    (Version française stabilisée en 2007)

    Couplet 1 :

    Debout ! les damnés de la terre
    Debout ! les forçats de la faim
    La raison tonne en son cratère :
    C’est l’éruption de la fin
    Du passé faisons table rase
    Foule esclave, debout ! debout !
    Le monde va changer de base :
    Nous ne sommes rien, soyons tout !

    Refrain : (2 fois sur deux airs différents)

    C’est la lutte finale
    Groupons nous et demain
    L’Internationale
    Sera le genre humain.


    Couplet 2 :

    Il n’est pas de sauveurs suprêmes :
    Ni Dieu, ni césar, ni tribun,
    Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !
    Décrétons le salut commun !
    Pour que le voleur rende gorge,
    Pour tirer l’esprit du cachot
    Soufflons nous-mêmes notre forge,
    Battons le fer quand il est chaud !

    Refrain


    Couplet 3 :

    L’Etat opprime et la loi triche ;
    L’Impôt saigne le malheureux ;
    Nul devoir ne s’impose au riche ;
    Le droit du pauvre est un mot creux.
    C’est assez languir en tutelle,
    L’égalité veut d’autres lois ;
    « Pas de droits sans devoirs, dit-elle,
    « Egaux, pas de devoirs sans droits ! »

    Refrain


    Couplet 4 :

    Hideux dans leur apothéose,
    Les rois de la mine et du rail
    Ont-ils jamais fait autre chose
    Que dévaliser le travail ?
    Dans les coffres-forts de la bande
    Ce qu’il a créé s’est fondu.
    En décrétant qu’on le lui rende
    Le peuple ne veut que son dû.

    Refrain


    Couplet 5 :

    Les Rois nous saoulaient de fumées.
    Paix entre nous, guerre aux tyrans !
    Appliquons la grève aux armées,
    Crosse en l’air et rompons les rangs !
    S’ils s’obstinent, ces cannibales,
    A faire de nous des héros,
    Ils sauront bientôt que nos balles
    Sont pour nos propres généraux.

    Refrain


    Couplet 6 :

    Ouvriers, Paysans, nous sommes
    Le grand parti des travailleurs ;
    La terre n’appartient qu’aux hommes,
    L'oisif[3] ira loger ailleurs.
    Combien de nos chairs se repaissent !
    Mais si les corbeaux, les vautours,
    Un de ces matins disparaissent,
    Le soleil brillera toujours !

    Refrain
  • [^] # Re: Apparament c'est la licence qui vous intéresse...?

    Posté par  . En réponse au journal [HS] BD : Le guide Balazar du mauvais sorcier. Évalué à -1.

    Mais quand on essaye de me sortir que c'est libre "si", je bondis : soit c'est libre, soit ça l'est pas,

    Donc, selon toi, la GPL qui met des conditions à la redistribution n'est pas une licence libre...

    et en commençant par la musique et la BD, cette notion de libre "si" va se propager au libre logiciel,

    En quoi est-ce fondamentalement plus gênant que l'inverse que tu pratique allègrement (logiciel vers autre chose) ?
  • # Planète à gogo

    Posté par  . En réponse au journal Le bluespam. Évalué à 3.

    On se balade dans la rue. Plus de tract. Plus de tracteur, mais des personnes avec des systèmes pour nous envoyer des bluespam. Tu passes devant un magasin et hop tu te chopes une pub. Tu es au téléphone avec ton oreillette bluetooth et tu entends pleins de bip correspondant aux spams en cours de reception.


    Rhôôô, tu y rajoute ce type de pub :
    http://bap.propagande.org/modules.php?name=News&file=pri(...)

    et tu obtiens planète à gogo. Manque plus que le supercafé.