Jerome Herman a écrit 1870 commentaires

  • [^] # Re: Qu'est-ce que le principe de precaution ?

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Pour en finir avec le réchauffement climatique anthropique.... Évalué à 2.

    Tu crois que les simulations qu'on fait tourner dans les ordinateurs sont pas des modèles mathématiques ?
    Pardon, ma langue a fourché. ce que je veux dire c'est que ce ne sont pas des algorithmes, ni mêmes des méthodes stables. Mêmes sans forcément parler de méthode analytique, il y a des fois ou l'on connait avec un bon degré de précision le comportement des éléments étudiés, mais ou la simulation donne de meilleurs résultats que le calcul brut (Eéquilibre gravitationnel à trois corps ou plus.)
    Il n'empêche que le calcul sous-jacent est connu de façon raisonnablement correcte.

    Dans le cas de la climatologie, on n'a pas de modèle unifiée. On a un ensemble de modèles de calculs qui marchent plus ou moins bien dans tel ou tel cas. C'est donc une simulation dont le calcul sous-jacent change en permanence.
    J'ai du mal à considérer celà comme un modèle mathématique. Il sagit plutôt de pleins de modèles que l'on échange ou reparamettre un peu quand ca nous arrange.

    T'es en train de faire le boulot des climatologues là ... seulement elle est ou la source de tout ce que tu avances ?

    La source d'un truc que les climatologues n'arrivent pas à dire. Pas facile.
    Par cotnre il y a un bon papier sur la fiabilité et le doute des prédictions climatiques à long terme :
    http://www.iop.org/activity/policy/Publications/file_4147.pd(...)
  • [^] # Re: Qu'est-ce que le principe de precaution ?

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Pour en finir avec le réchauffement climatique anthropique.... Évalué à 2.

    En plus, il est impossible de prouver une théorie. Il est juste possible de l'infirmer ou de ne pas arriver à l'infirmer pour un ensemble particulier de conditions.

    Je n'ai jamais dit le contraire, mais il est important de pouvoir la confirmer ou l'infirmer. Même si techniquement ca n'a pas d'intéret.
    En d'autres termes il faut être capable d'énnoncer un truc du type : "Si on fait çà, on devrait observer çà"

    C'est assez bizarre, mais si je prétend qu'il y a des lutins qui vivent dans mon appartement, c'est une théorie scientifique. Il y a pleins de méthodes qui permettent de valider ou d'invalider ma théorie, allant de la mise sous surveillance 24h/24 de mon appartement avec des caméras multi-spectres jusqu'à la démolition pure et simple pour regarder ce qu'on trouve dans les décombre.
    Par contre la théorie des cordes n'est pas scientifique. Même si il a fallu des années pour en être sur, on sait désormais qu'il est impossible de monter une expérience qui pourrait la prendre en défaut. Donc poubelle.
  • [^] # Re: Qu'est-ce que le principe de precaution ?

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Pour en finir avec le réchauffement climatique anthropique.... Évalué à 3.

    Le critère de Popper par exemple, c'est la réfutabilité, et pas l'affirmation.

    Je n'ai jamais dit le contraire. La refutabilité c'est exactement la capacité à confirmer ou à infirmer une hypothèse. L'affirmation consisterait à valider définitvement l'hypothèse dans toutes les conditions possibles.

    Deuxième question : c'est quoi pour toi un modèle empirique ? Un modèle créé pour coller au observations, et à changer si finalement on se rend compte que ça marche pas, typiquement dans des cas limites, ou que ça marche pas du tout ? Tu viens de décrire tous les modèles scientifiques.

    Non généralement on créé un modèle basé sur des observations empiriques, mais le modèle en lui même est mathématique. Par exemple si je décide de déterminer si oui ou non un bateau peut flotter, j'ai besoin d'un nombre d'information réduite. Généralement avec le volume du bateau, sa forme et son poids je m'en sors pas mal. Et je me fous de savoir quelle température il fait, si il y a ou pas des polluants dans l'eau, ou se trouve géographiquement le bateau etc.

    Les modèles climatiques que l'on possède sont empiriques dans le sens ou les simulations sont faites par analogies corrigées avec des évènements similaires. Tous les modèles mathématiques que l'on a se font (en tout cas se faisaient) démonter compte tenu du nombre de paramètres à prendre en compte. On est dans un système chaotique ou une petite différence dans les paramètres peut entrainner un revirement complet dans le résultat.

    Non, actuellement les théories du réchauffement anthropique gagnent du terrain dans la communauté scientifique, et ceux qui les contredisnet sont marginalisés et ne convainquent pas les autres. Et actuellement la recherche sur le climat, il y en a.

    Je n'ai jamais dit le contraire, et j'ai le plus grand respect pour les climatologues (et plus particulièrement pour ceux qui ont émis l'hypothèse qu'ils s'étaient peut être planté). Seulement en l'état actuel des choses on a pas de démonstration qui prouve que pollution -> réchauffement. On a même pas un ordre de grandeur de la participation de la pollution dans le réchauffement. Pire : on ne sait pas dans quelles proportions il faudrait réduire les émissions polluantes pour corriger ce réchauffement dans le cas ou nous serions responsables.Et encore pire, même si on est dans le cas ou le réchauffement est bien de notre fait et que l'on est dans une des hypothèse les plus défavorables, il va falloir encore attendre entre 30 et 50 ans avant que les éccarts de températures ne commencent à vouloir dire quelque chose au niveau statistique.
    Ben oui même si on se frappe 3 cannicules en été coup sur coup ca ne prouve rien, c'est comme un dé qui tomberait trois fois de suite sur le chiffre 6, on est pas sur pour autant qu'il soit pipé....
  • [^] # Re: Qu'est-ce que le principe de precaution ?

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Pour en finir avec le réchauffement climatique anthropique.... Évalué à 2.

    J'aimerai bien savoir qui tu es pour affirrmer ça de but en blanc ...

    Personne.

    Mais pour qu'une théorie soit scientifique il faut qu'on dispose de moyens de la confirmer ou de l'infirmer. Sinon c'est juste un scénario basé sur une hypothèse.
    A l'heure actuelle on ne dispose pas des moyens nécessaires à la confirmation ou à l'infirmation de cette théorie. C'est une pure constatation basée sur des observations empiriques. (N.B : tous les modèles climatiques que nous possédons sont empiriques)

    A l'heure actuelle on est dans ce que les anglais appellent un "educated guest". A savoir des gens qui savent de quoi ils parlent, qui ont une certaine réputation dans le millieu mais qui ne font que deviner ce qui se passe et ce qui va se passer.
  • # Qu'est-ce que le principe de precaution ?

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Pour en finir avec le réchauffement climatique anthropique.... Évalué à 10.

    Il y a actuellement une théorie qui dit que la planète se réchauffe à cause des résidus industriels divers.
    Cette théorie est défendue par des scientifiques, mais ce n'est pas une théorie scientifique. Pour transformer cette théorie en théorie scientifique il faudrait deux choses :
    - Soit fabriquer un modèle climatique parfait et calculer mathématiquement le réchauffement du aux pollutions diverses.
    - Soit trouver une planète terre miniature, qui évolue deux cents fois plus vite que la notre et l'observer pendant dix huit mois après avoir massivement injecté des polluants dans son atmosphère.

    Pour l'instant on a ni l'un ni l'autre.

    Donc on ne sait pas si le réchauffement climatique a effectivement lieu ou pas.
    Mais on a des doutes.
    Seulement la seule façon de tester si ca se produit ou pas est de continuer à injecter des polluants dans l'atmosphère et d'attendre 200/300 ans. Si dans 300 ans il reste encore de la vie sur terre, c'est qu'on s'était planté.

    C'est là ou le principe de précaution intervient : il est idiot de faire une expérience dont le résultat peut être la situation que l'on cherche à éviter.
    Par exemple on ne teste pas la résistance d'un abri anti-atomique situé en pleine ville en balançant des missiles nucléaires dessus.

    Dans le cas précis du réchauffement climatique, on est, par la force des choses, en train de faire le test idiot qui peut très mal tourner : on balance à tire-larigot des polluants divers dans l'atmosphère.
    Le principe de précaution nous commande d'arrêter le test le plus vite possible, et tant pis pour la validation scientifique.

    Ce que ce monsieur dit est parfaitement exact, la théorie du réchauffement n'est pas valide scientifiquement. Mais la question qui se pose est "Veut-on vraiment la valider ?"
  • [^] # Re: D'un autre côté...

    Posté par  . En réponse au journal OpenGL 3.0 encombré de brevets. Évalué à 2.

    les brevets logiciels, ont s'en fout, ils ne sont pas valables en Europe.

    Oui mais dans le cas d'OpenGL, on est sur un cas ou il y a un hardware dédié qui rentre dans un processus prédéfini et le plus souvent il y a un paquet d'applications industrielles à la clef.

    Donc j'ai un peu peur que ces brevets soient valables aussi en Europe. (En tout cas ce n'est pas trivial de savoir si c'est le cas ou non)
  • [^] # Re: Pourquoi je vois un -27 ?

    Posté par  . En réponse au journal Ensemble de ressources sur les systèmes, les réseaux et la sécurité informatique. Évalué à 7.

    personne n'aime les admin 'réseaux et systèmes libres' ici ?

    Et il y a pas qu'ici....
  • [^] # Re: IPV6 n'existe pas

    Posté par  . En réponse au journal IP v6 sur Linuxfr.org. Évalué à 2.

    Du grand n'importe quoi.
    Pas du tout comme ça que ca marche en ipv4 en tout cas (tu t'abonne a un groupe, et les routeurs voient les requetes d'abonnement passées et te mette dans ce groupe. Rien à voir avec un "pool" d'adresse", fort heureusement, sinon tu serais obligé d'avoir les droits root pour lire un flux multicast)


    Alors pour toi, comme pour la personne qui fait les mêmes remarques plus bas, je me place du point d evue de l'opérateur. Opérateur qui a le plus souvent déjà une partie de la plage multicast prise par son propre service VOD-IPTV-COnférence-Que sais-je, et qui doit configurer ses routeurs pour autoriser un deuxième service.
    En IPv6 ce problème ne se pose pas.

    Non plus. En ipv6 on peut déja utiliser du ASM ou du SSM, et il ne fonctionne pas du tout comme ça
    Que tu utilise ASM/SSM (pas faciel d'utiliser SSM sans ASM au fait) ou n'importequoi d'autre, que tu ais un système MASC ou autre, il faut quand même que tu valides les flags IPV6 pour recevoir les paquets multicast.Si la source emmet sur :2 et que tu n'es pas un routeur, tu ne recevras jamais le flux même si tu t'abonne.
  • [^] # Re: IPV6 n'existe pas

    Posté par  . En réponse au journal IP v6 sur Linuxfr.org. Évalué à 2.

    Euh, j'ai utilisé un moment un réseau IPv4 qui prenait en charge le multicast. N'importe qui sur le réseau pouvait émettre, à destination de n'importe quelle adresse multicast.

    Oui, c'est pas super secure, mais on peut mettre tout le monde emmetteur potentiel ET recepteur.

    Quel masque ?
    Si x vaut 1 par exemple, c'est le réseau local.
    Après si abcd vaut 2 c'est que ca s'adresse à tous les routers.
    Donc une adresse de type FF01:0:0:0:0:0:0:2 est un multicast local destiné aux routeurs.
    Après il y a pleins d'autres subtilités cf http://tools.ietf.org/html/rfc2373

    Donc tu peux émettre sur l'adresse de multicast normalement utilisée par TF1 et tout pourrir.
    Théoriquement oui. Mais en pratique ton header va te trahir et tu va te prendre un RST dans la geule. Ou alors c'est qu'il y a un routeur qui fait mal son boulot.

    Je n'ai peut-être rien compris, mais pour moi, répondre en multicast, ça ne veut rien dire. Il me semblait qu'on émettait des flux multicast auxquels les gens s'abonnaient.

    Tout à fait, mais pour éviter que ce soit trop le bordel tu dois intégrer un prefixe unicast à ton header. Ca permet au routeur de faire le tri et de savoir quels sont les flux classiques et quels sont les flux multicast depuis ce préfixe.
  • [^] # Re: IPV6 n'existe pas

    Posté par  . En réponse au journal IP v6 sur Linuxfr.org. Évalué à 4.

    Même pas comme en multicast IPv4 ?

    Pas du tout. Un multicast v4 tu choisis une plage (224.0.0.0) tu choisis un pool d'emission (224.0.0.x) et tous les autres sont récepteurs. Bien entendu tu es sur une branche réseau prédifinie et des adresses IP prédéfines aussi.
    De fait tu envois ton paquet une fois et tous les mecs qui sont récepteurs le recoivent.

    En IPv6 tu envois à FF0x:0:0:0:0:0:0:abcd et le service ABCD est envoyé à tout ceux qui valident le masque IPv6

    Maintenant, comment est déterminé qui a le droit de diffuser sur telle adresse multicast

    Les connexions unicast et multicast sont très similaires en IPv6. Tu peux faire du multicast depuis n'importe quel adresse vers n'importe quelle plage d'adresse. Pas besoin de fixer à priori une plage d'adresse, donc pas besoin de savoir qui a le droit de faire du multicast et à quelles conditions.

    Il suffit de mettre le préfixe FF pour dire "au fait je répond en multicast" et tous les routeurs IPv6 comprennent.
  • [^] # Re: IPV6 n'existe pas

    Posté par  . En réponse au journal IP v6 sur Linuxfr.org. Évalué à 2.

    Un exemple parmi d'autres : disons que TF1 diffuse sur une adresse donnée

    En multicast IPv6 on de diffuse pas comme en v4.
    Pour faire une analogie v4, c'est comme si j'envoyais un paquet directement sur 192.168.1.0/24

    Et si moi, je diffusais aussi sur cette adresse
    Mon dieu tu envoies des paquets sur un noeuds de routage ! Arrête c'est trop horrible....

    Hop, je pourris la réception de tous les spectateurs de TF1.
    C'est clair, le router va te renvoyer un reset ICMPv6 et s'effondrer sous la charge importante que celà lui demande.
  • [^] # Re: IPV6 n'existe pas

    Posté par  . En réponse au journal IP v6 sur Linuxfr.org. Évalué à 6.

    La majorité des FAI (grand public en tout cas) qui font de l'ipv4 ne supporte pas non plus le multicast. Comme quoi...

    Le hack gerbique d'IPv4 pour faire un pseudo multicast sur une plage d'adresse arbitraire est tout sauf un multicast.

    Et de toute façon il ne peut être mis en place entre deux opérateurs que si ils se sont mis d'accord au préalable pour définir cette plage à la con avant.

    Multicast IPv6 c'est quand même autre chose. Même si (apparament) ca n'interesse personne, on devrait pouvoir multicaster en IPv6 depuis n'importe quel FAI vers n'importe quel autre.
    De même qu'on devrait pouvoir activer la confidentialité, la sécurtié et les différents status de disponibilité.

    Mais bon j'ai bien compris que il n'y a que moi que ce genre de fonctionnalités interressent. Faites de l'IPv6 Unicast en clair dans des tunnels IPv4 sans chercher à aller plus loin. C'est vrai que ca sert à rien de vouloir plus alors que personne ne l'utilise. On prend juste une partie de la norme qui nous interesse, on hacke des gruikeries dans le reste et on met le tout dans un tunnel IPv4 NATé pour faire bonne mesure.

    Bon je vous laisse, je désinstalle Firefox pour remettre Internet Explorer 6. Ca suffit très largement dans la majorité des cas, et en plus la plupart des sites web ne supportent pas et supporteront jamais CSS2 ou HTML5 alors...
  • [^] # Re: IPV6 n'existe pas

    Posté par  . En réponse au journal IP v6 sur Linuxfr.org. Évalué à 2.

    Les cartes réseaux IPV6 sont introuvables

    Normal. Pas le boulot de la carte réseau.


    La norme 2461 est pas d'accord avec toi.

    les routeurs supportant l'IPV6 sont hors de prix

    Pas le problème de l'utilisateur, mais de son fournisseur d'accès à Internet.


    Non, c'est le problème de tous les fournisseurs d'accès entre l'emetteur et le recepteur.
    Si j'envoie des paquets IPV6 multicast sécurisés (Genre une conférence audio privée). Il faut que toute la route soit en IPV6 ou alors il faut que j'encapsule.
    Comme les routeurs sont très chers (On parle de routeurs FAI là, capable de supporter une vraie charge) les FAI ne migrent pas, ou mal, ou sans activer les fonctionnalités v6 qui sont chiantes à encapsuler (multicast, sécurité, confidentialité, migration de branches etc.)
    Donc on a du v4, avec les fonctionnalités et les gruikeries du v4 mais sur une adresse v6. D'ou le titre de mon post.

    les quelques FAI qui font de l'IPV6 ne supportent pas le multicast proprement

    On s'en moque, tant qu'on ne veut pas faire de la diffusion audio ou vidéo ça ne sert à rien. Pour le courrier, le web, la messagerie instantanée, ça ne sert à rien.

    a) Mail est un protocole à la con qui ne survit que parceque justement on a pas de système multicast+confidentialité potable déployé.
    b) En messagerie instantanné, comme en mail interne, le multicast c'est très bien.

    [les quelques FAI qui font de l'IPV6] encapsulent dans du V4 neuf fois sur dix sur les branches interlan

    Pas le problème de l'utilisateur, ce que son FAI utilise en interne. Mon FAI me fournit une connectivité IPv6 avec une plage /64, ça marche, et ce qu'il utilise dans son réseau, c'est sa merde, pas la mienne. Il peut tout encapsuler dans du Token Ring et de l'IPX ou de l'AppleTalk si ça l'amuse, moi j'ai signé et je paie pour un service, pas pour qu'il utilise IPv6 en interne.


    C'est clair que si ce que tu veux c'est avoir la plus grosse adresse IP tu n'en as rien à foutre. Par contre si tu veux utiliser les fonctionnalités v6 entre deux points chez des FAI distincts. Les NAT internes, les X25 à l'arrache, les multicast qui partent à la trappe et autres encapsulations ca te fait bien chier.
    Genre avoir 50% de ta bande passante qui disparait quand les paquets sont trop gros et qu'il faut que le paquet réponse refasse tout le chemin jusqu'à toi pour tomber sur un routeur capable de comprendre l'ICMPv6 c'est super cool.
  • [^] # Re: IPV6 n'existe pas

    Posté par  . En réponse au journal IP v6 sur Linuxfr.org. Évalué à 2.

    J'aimerai beaucoup que tu nous file un lien vers cette partie de la norme.
    Pour moi et pour beaucoup de gens ici je pense, une carte réseau c'est Layer2, pas plus haut.

    Tout ce qui est IP est géré par l'OS, pas par ta carte réseau.


    Dans la stricte limite de la norme 2460 on peut dire celà oui.
    Par contre si on se penche sur les normes 1826 (authentification), 1827 (confidentialité) ou 2461 (découverte des voisins) ca n'est plus vraiment le cas.

    Alors bien sur si la machine est une feuille de la branche IPV6, on n'a pas vraiment de tout çà. Mais là je ne vois plus du tout l'interet de l'IPV6 (On est en IPV4 avec plus d'adresses, sans aucune des fonctionnalités v6)
  • [^] # Re: IPV6 n'existe pas

    Posté par  . En réponse au journal IP v6 sur Linuxfr.org. Évalué à 10.

    IPv6 va supplanter IPv4 dans les prochaines années

    Ca fait quinze ans que j'entends ca... Pour l'instant c'est le NAT qui mène, et je parie que ca va durer.

    Pour tout ce qui est switch, ca reste des paquets, donc même s'ils ne sont pas dual stack, pas de problème, ils continueront a fournir de l'IPv6.

    Oui, sans le multicast, la topologie, les ACL et le déplacement de branches.
    De l'IPV4+ en somme.
  • [^] # Re: IPV6 n'existe pas

    Posté par  . En réponse au journal IP v6 sur Linuxfr.org. Évalué à 5.

    La norme IPV6 dit que la carte réseau doit être capable de s'authentifier, d'acquérir une adresse et de donner son état même si le PC n'a pas fini de booter, voire est alimenté mais éteint.

    Ca permet de garder la topologie à jour sans conflit.
  • # IPV6 n'existe pas

    Posté par  . En réponse au journal IP v6 sur Linuxfr.org. Évalué à -3.

    Les cartes réseaux IPV6 sont introuvables, les routeurs supportant l'IPV6 sont hors de prix, les quelques FAI qui font de l'IPV6 ne supportent pas le multicast proprement et encapsulent dans du V4 neuf fois sur dix sur les branches interlan. ETC.

    A aujourdh'ui, au niveau mondial IPV6 c'est juste IPV4 avec plus d'adresses.

    Donc il y a pas spécialement matière à entreprendre uen migration lourde pour de totue façon ne faire les choses qu'à moitié.
  • # Divergence d'opinion

    Posté par  . En réponse au journal bon anniversaire. Évalué à 9.

    Ça méritait bien un journal. non ?

    Non, ca méritait une euthanaise....
  • [^] # Re: Laissez faire...

    Posté par  . En réponse au journal Journée des bonnes nouvelles: après HADOPI, parlons téléphonie mobile. Évalué à 4.

    Ca j'y crois mais même pas une seule seconde (on parle de réseau de coeur d'opérateur cad réseau de coeur d'orange ou de free. Pas un truc basé sur leur réseau en mpls, qui n'est jamais que de la location).

    Perso je parle d'un coeur de réseau pour 200 000 à 600 000 abonnés avec interconnexion complète chez tous les gros opérateurs francais (SFR, Orange) et pour un million supplémentaire on est sur sphinx Renater avec des liaisons 1 hop vers à peu près tous les opérateurs d'Europe et une grosse partie des opérateurs mondiaux.

    Bien sur il s'agit d'un coeur de réseau IP en interne (même si on peut derrière raccorder le client comme on veut). Si on part sur du multisite (mais de nos jours j'ai du mal à voir l'interet pour un opérateur au delà de deux trois sites) il faut effectivement rajouter des liens fibres entre les différents sites. Mais neuf fois sur dix les fibres existent déjà et il n'y a qu'à demander une lambda dédiée.

    Chez Axians la fibre multibrin redondante coute environ 10 000€/km pour du kilomêtre en point à point (variable biens ur suivant la difficulté du truc).

    Quand à l'infrastructure terminale (ie la connexion central <-> client) c'est de toute façon, sauf situation exceptionelle, géré par FT/Orange. Quand au cas ou un client veut un raccordement direct, il est bien entendu facturé des travaux. (Essayez de demander à orange ou à colt de poser gratuitement une fibre telephonique chez vous pour rire)

    ou poser une fibre jusqu'à un dslam ET DE LA refaire du génie civil pour poser des cables de cuivres/de la fibre

    Généralement on arrive avec une grosse fibre (mais qui une fois de plus est le plus souvent déjà en place) ou alors avec une gateway DSL forunie par le cosntructeur du NRA. Là on pose ses DSLAM et ses équipements et on repart avec la fibre ou le cable de liaison client qui était déjà en place.

    Sur des sites comme Telehouse/Telehouse 2 ou Interxion tu as accès à 90% des NRA en direct sans avoir à faire le moindre travail.

    entre poser une fibre jusqu'à une antenne qui couvre jusqu'à 15km de rayon

    Oui, enfin sur une zone dense (ie une ville, aussi connu sous le nom de zone qui rapporte du fric aux opérateurs mobiles) c'est plutôt 2 ou 3 bornes au kilomètre carré pour avoir une couverture et une disponibilité de service acceptable. Par contre elles tu es obligé de les raccorder à un moment ou à un autre à un gros NRA (généralement on en raccorde une sur dix en zone dense, toutes en zone rase campagne) et là ca raque.

    marrant mais j'aimerais savoir comment tu t'en tire pour 4-5 millions + 50 K€/an
    Plutôt bien pour l'instant. Sauf que c'est 50 000€/mois. mais avec les abonnements et la facturations de communications entrantes on s'y retrouve vite.
  • [^] # Re: "assez réservé sur le choix d'un quatrième opérateur"

    Posté par  . En réponse au journal Journée des bonnes nouvelles: après HADOPI, parlons téléphonie mobile. Évalué à 4.

    il serait tellement simple d'obliger que le site d'installation soit, tel un DSLAM, utilisable par chaque opérateur dans des conditions raisonnables !

    Une antenne relais c'est pas un réseau de cable. Déjà sur les quatres téléphoniques il faut faire gaffe à pas passer n'importe quoi n'importe ou sinon les signaux se parasitent l'un l'autre. Mais alors sur un relais c'est un vrai bordel de s'assurer que les communications ne se coupent pas les unes les autres. Comme en plus les différents opérateurs n'utilisent pas les mêmes gammes de fréquence et que dans les zones dites "denses" il peut y avoir jusqu'à 10 antennes au km² on comprend le bordel que c'est déjà aujourd'hui quand chaque opérateur gère ses propres antennes.

    Alors si en plus il fallait toutes les ouvrir au niveau de la gestion au jour le jour des fréquences et des parasitages je suis pas sur que ce serait rentable.
  • [^] # Re: Laissez faire...

    Posté par  . En réponse au journal Journée des bonnes nouvelles: après HADOPI, parlons téléphonie mobile. Évalué à 4.

    Surtout que la téléphonie mobile, ça coûte moins cher à mettre en place et à maintenir, quand on y pense. Quelques antennes contre des fils dans tous les sens…


    Euh... Un coeur de réseau Téléphonie fixe interconnecté sur Orange+Neuf+Free ca coute dans les 4-5 millions d'euros à mettre en place, plus 50 000€ par mois de location du datacenter et des liens.

    Pour ce prix là en téléphonie mobile c'est à peine si tu vas pouvoir une ville (Et encore pas une trop grosse) et il te faudra de toutes les façons un coeur de réseau en plus.
  • [^] # Re: La FSF fait son boulot !

    Posté par  . En réponse au journal Le système que j'utilise est-il libre ?. Évalué à 3.

    Oui mais elle ne l'appelle pas FreeBSD, on ne peut la confondre avec FreeBSD.
    En interne le nom de code est IPSO certes...

    Bon un autre exemple : BIND. Tout le monde utilise BIND sous le nom BIND, et il y a même deux BIND libres dans la nature.
  • [^] # Re: pas sur

    Posté par  . En réponse au journal Le système que j'utilise est-il libre ?. Évalué à 4.

    Tu confonds copyright et trademark. Ce sont pourtant des bases indispensables à connaître pour pouvoir débattre réellement de ce genre de sujet.

    Non je ne confonds pas. Je suis même descendu dans le détail dans un de mes posts.
    Le nom est protégé -> On ne peut pas l'utiliser sans accord.
    On l'utilise quand même -> la distribution d'un produit non officiellement sanctionné sous le nom est un acte de contrefaçon.

    A partir du moment ou on ne peut plus distribuer le produit légalement, il ne peut plus être considéré comme libre.
  • [^] # Re: La FSF fait son boulot !

    Posté par  . En réponse au journal Le système que j'utilise est-il libre ?. Évalué à 3.

    Je te racconte pas le bordel ... :)

    Il y a des dizaines de sociétés qui vendent ouvertement des versions customisées de freeBSD ou d'OpenBSD en tant que tel, et ca ne pose pas de gros problèmes pour l'instant.
    Pour le plus célèbre : Nokia avec Checkpoint se targue ouvertement d'utiliser un OS FreeBSD alors qu'il s'agit d'un fork maintenu à part.
  • [^] # Re: La FSF fait son boulot !

    Posté par  . En réponse au journal Le système que j'utilise est-il libre ?. Évalué à 2.

    En fait il y a quatres problèmes avec le format MP3

    - Tout d'abord il est basé sur le Mpeg1 audio, lequel est géré par le mpeg group. Normalement pour pouvoir l'utiliser il faut donc avoir une licence du mpeg group.
    - Ensuite le Layer 3 a des brevets spécifiques
    - Bien entendu le résultat des études psycho accoustiques est protégé
    - Mais également la méthodologie et le "format" de ces résultats est protégé.

    C'est ce qui a poussé Xiph a recréer complètement un format à partir de rien (container + encodeur). Et encore il reste des doutes sur le fait qu'il soit vraiment dégagé de tout brevet, notamment à cause de la grande similarité avec le MP3.
    Au final le W3C a quand même préféré retirer le format Vorbis des specs obligatoires de HTML5...