LeBouquetin a écrit 1911 commentaires

  • [^] # Re: Ben plutôt le contraire

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Slint 1.0 : une boîte à outils graphiques natifs pour poste client et embarqué. Évalué à 4.

    Je ne sais pas quel est ton métier. Moi je gère une boîte qui fait et vend du logiciel libre et le discours est complètement biaisé à cause des boîtes qui confondent contribuer et commercialiser.

    Gitlab contribue : t'as une version libre. Très bien. Google aussi. Mais ni l'un ni l'autre n'a un modèle économique qui repose sur le logiciel libre.

    Le modèle de développement de ces entreprises repose effectivement sur le logiciel libre, mais pas le modèle économique. Je peux t'en citer un paquet ; tu vas à OSXP, par exemple et tu vois la stratégie des boîtes "opensource".

    Que vend la société ? C'est ça qui fait que le business est opensource ou pas, il me semble.

    Après tu as raison sur le fait qu'il faut généralement éviter de s'énerver et plutôt poser des questions calmement, mais quand tu passes ton temps à expliquer aux prospects que non ce n'est pas du logiciel libre qu'ils achètent parce qu'en face tu as des commerciaux qui soient filoutent soit ne comprennent même pas le modèle de licencing de ce qu'ils proposent (coucou passbolt), ça devient fatiguant.

    Le pire dans tout ça, c'est que les principaux intéressés sont bien souvent les premiers ambassadeurs de faire du commerce propriétaire.

  • [^] # Re: Ben plutôt le contraire

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Slint 1.0 : une boîte à outils graphiques natifs pour poste client et embarqué. Évalué à 4. Dernière modification le 08 avril 2023 à 10:35.

    Un business opensource c'est une activité économique où tu vends des services qui ont vocation à produire du logiciel libre. J'achète par exemple des prestations de support et maintenance sur un logiciel libre, des prestations de développement pour contribuer et faire évoluer un logiciel libre.

    Ce qu'on fait avec Algoo, ce que fait Open-DSI, ce que fait XWiki etc.

    C'est tout le contraire de ce que propose mattermost, gitlab par exemple.

    Je vais te donner un exemple concret : dans Tracim on utilise tinymce. Il est impossible d'acheter des services support/maintenance sur la version libre. Si je deviens client c'est pour la version propriétaire. Contractuellement, rien ne garantit que ce que je remonte sera fixé dans la version libre, et notamment des évolutions fonctionnelles. Donc si je paie, aucune garantie que cet investissement que je fait sera définitivement dans le produit libre.

    Si j'achète un dev ou une correction de bug à Open-DSI sur Dolibarr, ça sera forcément intégré dans le produit libre puisqu'ils ne maintiennent pas leur propre dolibarr sous une forme non libre.

    Tes clients sont ils clients pour produire du libre ou du propriétaire ?

  • [^] # Re: Ben plutôt le contraire

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Slint 1.0 : une boîte à outils graphiques natifs pour poste client et embarqué. Évalué à 3.

    C'est quoi que la boîte vend ? Des licences propriétaires, non ?

    Que la boîte contribue en publiant une version opensource est une chose, que son modèle économique soit opensource en est une autre.

    Vous avez choisi une licence GPLv3 pour le code sous licence libre. Si je fais une proposition de fonctionnalité qui s'appuie sur des dépendances GPLv3 sur lesquelles je n'ai pas la main, elles seront refusées car en désaccord avec la clause de session des droits pour faire une version propriétaire.

  • [^] # Re: Ben plutôt le contraire

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Slint 1.0 : une boîte à outils graphiques natifs pour poste client et embarqué. Évalué à 3.

    Ça me gonfle ce sujet car tout le monde tombe dans le panneau. Vendre une version propriétaire, c'est pas un business opensource. C'est éventuellement de l'opencore, mais en aucun cas de l'opensource.

    Et l'opencore c'est encore pire que le propriétaire : ça joue sur l'image de marque sympa du logiciel libre, mais ça vend tout simplement du propriétaire.

    Sans en dire le nom.

  • [^] # Re: Ben plutôt le contraire

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Slint 1.0 : une boîte à outils graphiques natifs pour poste client et embarqué. Évalué à 3.

    Il y a une licence opensource. Mais le business n'est pas fait sur l'Open Source : ils vendent du propriétaire. C'est si compliqué que ça à comprendre ?

  • [^] # Re: encore un kiwi ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal JDLL 2023 - Entre découverte de logiciels, partage de savoirs et collaboration. Évalué à 3.

    encore un kiwi ?

    Effectivement ; je ne connaissais pas du tout avant les JDLL et j'avoue que je n'ai pas creusé.

    Ceci dit, il s'agit d'un projet relativement ancien. Le premier commit que je trouve sur le repo est:

    damien@christophecolomb:/tmp/yeswiki$ git log --reverse
    commit 7a3e98ab0ddd18a70578245d9af61fb514be4b50
    Author: Florian Schmitt <xxx>
    Date:   Mon Jan 31 00:23:19 2011 +0100
    
        Copie initiale de YesWiki et de tous ces développement de test
    
  • [^] # Re: Précédemment avec Liberapay...

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien uTip annonce aujourd'hui qu'ils ferment demain. Évalué à 4.

    Une association semble être plus résiliente aux imprévus financiers par rapport à une société commerciale "classique" (les coopératives sont un cas particulier) et se permettre de continuer à fonctionner en situation de cessation de paiement (mais cela comporte des risques juridiques).

    La situation de cessation de paiement existe pour les entreprises, c'est une démarche à déclencher et anticiper - cf https://www.economie.gouv.fr/entreprises/cessation-paiement-entreprise

    Qu'est-ce qui te fait dire qu'une association est plus résiliente ?

    Enfin, quand on est une société commerciale, il est important d'avoir un capital à la hauteur des risques financiers. Eh oui, c'est une réserve de sécurité à la base pour accompagner le démarrage de l'entreprise sans sa base de clientèle, puis encaisser des "retournements de conjoncture" une fois qu'il y a de l'activité commerciale. Là-dessus, uTip a été très léger avec un capital de moins de 10000EUROS pour une société financière et aurait pu avoir des occasions depuis sa création en 2017 pour l'augmenter afin de parer à des trous d'air.

    Pour faire face aux trous d'air, il faut de la trésorerie, pas forcément augmenter son capital.

    Sans trop prendre de risque, je pense pouvoir dire que la majorité des entreprises a largement plus de trésorerie que de capital.

  • [^] # Re: Qu'en penser ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Docker aime finalement le libre. Évalué à 5.

    Si c'est un outil de travail, c'est un problème interne à ta boîte. Je dis pas que ça n'existe pas, mais c'est comme les boîtes où il faut 2 niveaux de validation hiérarchique voire plus pour acheter un bouquin ou avoir une souris ergonomique.

  • [^] # Re: Qu'en penser ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Docker aime finalement le libre. Évalué à 2.

    Mais je gère une boîte, on n'est pas représentatif.
    Bah, tu sais donc qu'il faut trouver une balance entre trop (ça coûte) et pas assez (on n'ests pas assez visible) de gratuit.

    Oui :-)

  • [^] # Re: Qu'en penser ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Docker aime finalement le libre. Évalué à 4.

    Perso je trouvais pas choquant de passer sur du payant. La marche était un peu haute.

    Mais je gère une boîte, on n'est pas représentatif.

  • # Qu'en penser ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Docker aime finalement le libre. Évalué à 5.

    Peut être que docker a juste voulu éviter la mauvaise pub. Ou alors ils ont écouté la communauté.

    La réalité est probablement un mix des deux, qui sont de fait intimement liés

  • # Introduction de rust dans la stack tracim

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Petite question sur MediaInfo à son auteur. Évalué à 8.

    Comme dit au dessus, pas forcément par rapport à mediainfo mais d'une manière générale. Et pas forcément pour faire de la réécriture mais pour exploiter ce langage là où il serait pertinent.

    On a des devs à Algoo qui aiment Rust et on s'est posé la question d'en introduire dans tracim. Comme dit au dessus, re-écrire quelque chose qui fonctionne n’à pas vraiment d'intérêt. Ça peut être une bonne idée d’introduire une nouvelle technologie dans de nouveaux développements, mais ça introduit aussi de l’hétérogénéité.

    Au final, il n’y a pas de Rust dans tracim, mais bux à développé le client de synchronisation trsync en rust. C'est notamment intéressant pour deux raisons par rapport à notre stack classique :

    • la performance (on fait beaucoup de python et javascript)
    • la robustesse en particulier sur le multithreading
  • [^] # Re: Un peut court...

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Webinaire de présentation thunderbird ce jeudi 16/03 à 12h. Évalué à 2.

    Ça va être dispo oui

  • [^] # Re: C'est tabou de payer pour du logiciel libre ... même pour les libristes :.(

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Docker supprime l'accès gratuit aux groupes et organisations. Évalué à 8.

    Je comprends bien le besoin de vivre sa vie, et l'envie de faire du logiciel libre. On présente le second comme quelque chose de vertueux, et le premier est une obligation.

    Sauf que clairement, filer le code source gratuitement, ça va assez à l'encontre de l'idée de faire rentrer de l'argent avec.

    Ce n'est pas tout à fait ça.

    Tu donnes quelque chose que tu ne vends pas, effectivement. Dans notre cas, par exemple, le code est une partie de notre expertise, mais ça n'en est qu'une partie.

    Qu'est-ce qu'on peut vendre alors ?

    • le fait qu'on connait bien le logiciel et qu'on peut donc conseiller son usage (ou son inadaptation)
    • le fait qu'on sait le configurer, le déployer, l'optimiser
    • le fait qu'on sait comment fonctionne le code, donc si tu as besoin de maintenance, on est probablement les mieux placés pour proposer des contrats de support, l'implémentation de nouvelles fonctionnalités, etc
    • on connaît bien les pratiques collaboratives, bien mieux qu'un paquet d'autres éditeurs et largement mieux que les boîtes qui vont juste prendre tracim, l'installer et le configurer :
      • il y a une philosophie qu'on insuffle dans le logiciel qui fait partie de notre expertise : mettre la connaissance en commun, permettre le travail asynchrone, éviter de noyer les gens sous des masses d'information, centraliser l'information, distinguer le support et le vecteur de l'information, harmoniser l'expérience utilisateur entre les différentes fonctionnalités, etc
      • comment les clients travaillent, ce qu'ils font, ce qu'ils ne font pas. Ce qui marche, ce qui ne marche pas. On le sait parce qu'on parle avec nos clients, qu'on les aide et qu'ils nous aident à les aider,
    • on sait accompagner les clients : tu veux déployer un nouvel outil ? Comment tu accompagnes l'organisation qui déploie ? Qui forme qui ? Comment les équipes montent-elles en compétences ? Comment aider à l'adoption massive de la solution ? Quels sont les verrous à faire sauter pour que l'outil soit adopté ? etc

    Lorsqu'on déploie un logiciel dans une organisation, une partie du coût est le logiciel, et le reste c'est la conduite du changement, la formation, l'adaptation des équipes, l'optimisation de la configuration, l'adaptation des méthodes de travail, le maintien en conditions opérationnelles, la correction des bugs, etc, etc.

    Donc non, donner le code ce n'est pas opposé à faire rentrer de l'argent avec, bien au contraire.

    On a des clients qui paient des dizaines de milliers d'euros par an pour avoir un système qui tourne bien qui évolue dans le sens de leurs besoins et pour être accompagné par des professionnels qui les écoutent, les conseillent, les accompagnent.

    On vend pas des licences d'utilisation : on donne le code et on vend les services qui vont avec / autour.

    Donc je pense qu'il faut arrêter de croire que le libre est un business valable en temps que tel. C'est juste un détail sur un business plan qui marcherait sans la composante libre.

    C'est intéressant ; c'est presque vrai. Ça serait vrai s'il n'y avait pas des clients sensibles au logiciel libre. Je te laisse jeter un coup d'oeil à nos références client sur le site web tracim.

    La majorité des clients sont venus :

    • parce qu'on fait du logiciel libre,
    • parce qu'on héberge nos serveurs et leurs données en France,
    • parce qu'on est respectueux du RGPD
  • [^] # Re: Rencontres Professionnelles

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Les RPLL le 24 mai 2023 à Lyon (appel à exposants). Évalué à 4.

    Ma vie : À Lyon, il y a

    • les JDLL début avril. Une partie de l'équipe algoo y sera pour parler de ce qu'on produit comme libre, et en particulier tracim. On y va pour parler de logiciel libre dans une démarche communautaire ; on anime notamment un atelier pour montrer comment faire de l'auto-hébergement du logiciel Tracim.
    • les RPLL fin mai. Une partie de l'équipe algoo y sera aussi. On y va pour parler de logiciel libre dans une démarche professionnelle : services, support, contrats, déploiement dans un contexte "professionnel".

    Je vais participer aux deux mais je n'aurai pas la même posture. Je peux discuter avec les même personnes, peu importe leur âge, leur activité ou quoi, mais on n'a pas les même attentes - et je m'attends à ce que le public vienne chercher des choses différentes.

  • [^] # Re: C'est tabou de payer pour du logiciel libre ... même pour les libristes :.(

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Docker supprime l'accès gratuit aux groupes et organisations. Évalué à 10.

    Et je pense que l'augmentation, c'est parce qu'ils ont des thunes en banque, mais ils ont embauchés à mort des commerciaux, et qu'ils ont grosso modo 2 ans de trésorerie. Donc il faut devenir rentable assez vite, car de ce que j'ai compris (avec un gros "si"), c'est pas encore le cas pour le moment.

    C'est compliqué de faire produire du logiciel libre et de gagner de l'argent. C'est compliqué d'amorcer une offre Saas et d'en faire quelque chose de rentable. Lever des fonds ça permet de souffler au début mais il y a d'une manière ou d'une autre un retour de flamme à un moment :

    • l'argent levé n'est ni du CA ni des revenus
    • les investisseurs investissent pour gagner de l'argent.

    Mécaniquement les conditions sont amenées à se durcir à un moment ou à un autre quand on a une stratégie de levée de fonds (ça peut être le cas sans lever de fonds ; c'est inévitable quand on lève des fonds et c'est variable quand on a une activité rentable dès le début) car les investisseurs veulent un retour sur investissement.

    On ne parle plus de logiciel libre, là ; mais la réalité économique est prioritaire lorsqu'on gère une entreprise.

    Je gère une boîte de 15 personnes, on n'a pas levé de fonds (je suis seul propriétaire d'Algoo). Aujourd'hui si je suis face à un dilemme du type : "j'assure les revenus de l'entreprise et j'évite de licencier des gens" vs "je continue de faire du libre et de fournir à tout le monde une version libre de Tracim et un service gratuit pour les individus" c'est un véritable dilemme :

    • j'ai créé Algoo pour faire du logiciel libre
    • la licence libre est au coeur de Tracim et de sa philosophie de gestion de l'information
    • le service gratuit pour les individus fait aussi partie de l'apport à la communauté.

    J'espère ne pas avoir à faire un tel choix. Probablement que si je devais trancher ça serait d'abord de "reporter" le service gratuit vers des CHATONS ou de l'associatif (une démarche similaire à Docker, en quelques sortes, mais sans doute moins brutale), puis ne plus diffuser les nouvelles versions de Tracim sous licence libre (je préfère moins contribuer au bien commun que de mettre potentiellement une famille en difficulté) et enfin si il n'y a pas d'alternative, je licencierais des gens.

    C'est une projection, je n'en sais rien de ce que je ferais le jour où j'ai une telle décision à prendre. Mais je suis fondateur de Algoo, je suis dirigeant de l'entreprise et j'ai une vision à long terme de l'entreprise.

    Docker a des investisseurs. Les investisseurs mesurent en dollars ; c'est le seul critère qui pilote réellement la stratégie d'une boîte qui a fait appel à des investisseurs.

    La réalité économique est bien différente de la philosophie et de la pensée pure, théorique. Les dirigeants ont une responsabilité que la plupart des commentateurs n'imaginent pas (ou sont bien content de ne pas avoir à porter).

    Par exemple pour Tracim, aujourd'hui on ne propose pas d'offre à moins de 405€ HT / an (45€ HT/mois, avec 25% de réduction pour les associations). C'est pas donné (mais c'est pas cher non plus) ; mais en dessous ça coûte plutôt que ça rapporte. Et c'est le prix pour avoir la qualité de service et la proximité qu'on propose.

    Si on avait des offres moins chères, on toucherait sans doute des clients qu'on ne peut pas toucher aujourd'hui. Mais si ça coûte plutôt que ça rapporte, quel intérêt ?

  • [^] # Re: C'est tabou de payer pour du logiciel libre ... même pour les libristes :.(

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Docker supprime l'accès gratuit aux groupes et organisations. Évalué à 2.

    J'ai cru aussi, mais si tu regardes les différents prix, je pense que c'est un bug ce tarif (ça correspond à 5€ / utilisateur / mois et ça ne suit pas la logique de l'offre supérieure)

  • [^] # Re: C'est tabou de payer pour du logiciel libre ... même pour les libristes :.(

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Docker supprime l'accès gratuit aux groupes et organisations. Évalué à 1. Dernière modification le 16 mars 2023 à 07:04.

    Ta réponse est une vision systémique. Il faut changer le système politiquement pour faire ce que tu dis.

  • [^] # Re: Copieurs!

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Docker supprime l'accès gratuit aux groupes et organisations. Évalué à 2.

    C'est direct $420/an ou dégage après avoir fait la pub de la solution, ça fait dealer.

    Je ne trouvais pas l'info. Leur site est buggué. D'après la page de tarifs, il est possible de collaborer sur des repo public avec des comptes gratuits. Donc tu n'existes pas en tant qu'organisation, mais tu peux gérer un repo public à plusieurs, sans dépenser.

    Ce qui est plus problématique, je pense, c'est :

    • la limite du nombre de pull
    • la migration d'une orga vers des comptes perso (possible ?)

    L'article de blog original est intéressant car il soulève le problème potentiel du squating des dépôts qui sont aujourd'hui "la référence".

  • [^] # Re: C'est tabou de payer pour du logiciel libre ... même pour les libristes :.(

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Docker supprime l'accès gratuit aux groupes et organisations. Évalué à 7.

    Parenthèse : se tourner vers github comme évoqué dans des commentaires, c'est vraiment avancer avec des œillères.

    Ou pas. Pour l'instant eux savent gérer les communautés pauvres et rentabiliser, de ce que je comprend.

    Encore une fois, le problème n'est pas faire payer, mais qui viser et faire payer.

    Docker gérait bien sa communauté jusqu'à présent. Ils viennent de changer de stratégie. Mettre ton code source chez Github c'est s'exposer précisément au même risque. Github est peut-être plus habile, mais le risque reste : tu es tributaire d'un service qui t'est fourni sans contrepartie financière directe. Les modalités peuvent changer à tout moment.

  • [^] # Re: C'est tabou de payer pour du logiciel libre ... même pour les libristes :.(

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Docker supprime l'accès gratuit aux groupes et organisations. Évalué à 7.

    Le libre est ici annexe, le sujet est le gratuit qui passe payant de mauvaise manière.

    Je réagis au texte original :

    C'est donc un rude coup qui est porté au logiciel libre.

    Et précédemment :

    Plus exactement, pour avoir droit à la gratuité pour un accès multi-utilisateurs (le Open Source program), il ne suffit pas que le logiciel soit libre : il faut en outre zéro activité commerciale, même la vente de services autour du logiciel ou le développement payant de fonctions supplémentaires vous font perdre le statut (je cite : « Not have a pathway to commercialization. Your organization must not seek to make a profit through services or by charging for higher tiers. »). En outre, il n'y a pas de certitude quant au temps et aux efforts qu'il faudra pour voir ce statut reconnu.

    Ce que j'interprètes comme : "tu fais de l'argent avec ton projet, tu paies". Ça ne m choque pas.

    Dans ton message tu dis :

    La, Docker se plante en visant le plus pauvres qui n'abusent pas comme les plus pauvres qui abusent ou les plus riches, les communautés pauvres qui abusent pas et font de la pub ne peuvent se permettre $420/an.

    D'après le journal de Stéphane, tu ne paies pas si tu es pauvre puisque tu ne fais pas d'activité commerciale avec ton projet

  • [^] # Re: Github ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Docker supprime l'accès gratuit aux groupes et organisations. Évalué à 10.

    Héberger ses images chez Docker, son code source chez Github, gitlab, sourceforge … c'est la même chose : c'est un service "offert" par quelqu'un. Quelqu'un dépense de l'argent pour vous rentre un service. Il y a forcément un moment où ça coince / où "les projets de vie évoluent différemment".

    La seule solution viable, c'est de payer pour les services dont on a besoin. Payer en euros ou en temps. Ça se fait d'héberger soi-même sa forge logicielle, son "docker hub" individuel, sa haute-disponibilité, etc ; mais ça a un coût.

    Un exemple assez classique - et sans doute l'un des mieux acceptés chez les libristes : payer pour son nom de domaine et une/des adresses email.

  • # C'est tabou de payer pour du logiciel libre ... même pour les libristes :.(

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Docker supprime l'accès gratuit aux groupes et organisations. Évalué à 10.

    Mon message va se faire moinser sans aucun doute.

    Quel est le salaire moyen d'un visiteur LinuxFR ? Comment finance-t-on ce niveau de rémunération en produisant des logiciels libres ? Comment finance-t-on les infrastructures ?

    Je connais la réponse qui va m'être faite : c'est pas notre problème, à chaque entreprise de trouver son modèle économique.

    Certes. Mais tous les libristes ici ou presque tous, vous êtes les premiers à demander une rémunération pour votre travail (y compris sur du libre) car libre ne veut pas dire gratuit.

    Pourquoi une entreprise privée ne pourrait-elle pas elle aussi, demander de l'argent pour son travail / ses services récurrents pour le libre ?

    Vous êtes "méchant" quand vous demandez un salaire pour votre travail ? Non. C'est légitime. Pourquoi une entreprise ne pourrait pas le faire ?

    La manière de faire de l'entreprise Docker peut-être discutée. Mais les services qui doivent être gratuit pour du libre sinon c'est le mal, c'est comme si on disait à chaque contributeur : "si tu ne contribues pas gratuitement chaque mois au moins 1h, c'est que tu es un vilain capitaliste".

    Parenthèse : se tourner vers github comme évoqué dans des commentaires, c'est vraiment avancer avec des œillères.

    Comment voulez-vous que l'ensemble des gens valorisent et paient pour (que des gens travaillent sur) du logiciel libre si les premiers intéressés - les libristes eux-même - s'offusquent de devoir débourser quelque chose pour des services rendus de manière récurrente ?

  • [^] # Re: Alternative pour les mails pro

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Gandi casse son offre mail ?. Évalué à 3.

    Sur quel sujet/thématique tu veux en savoir plus ? Selon le sujet on en parle en public ou en privé.

  • [^] # Re: Alternative pour un mail perso

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Gandi casse son offre mail ?. Évalué à 6.

    Je pense que tu peux migrer quand tu veux, avec une date butoir. Ce qu'il faut c'est :

    • créer ton nouvel hébergement mail
    • faire le paramétrage des DNS
    • migrer tes données, avec imapsync par exemple (tu peux le faire en plusieurs fois, comme un rsync, ce qui permet de t'assurer que tu n'as vraiment rien perdu pendant la phase de propagation des DNS)