Journal Mediatheque Numérique ... du bon DRM à la sauce Microsoft

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29
4
déc.
2012

Bonjour amis linuxien,

J'en appelle à ceux qui sont abonnés dans une médiathèque, une médiathèque dont les bibliothécaires (pour ne pas dire les médiathécaires) ont pris la décision de souscrire au service : Médiathèque numérique. L'idée de base est très bonne voire excellente, la médiathèque cotise au service et cela donne aux abonnés un accès au catalogue du site Internet (le catalogue fourni est de bon goût : lié à arte vod) et en plus ça fait rentrer nos bonnes vielle médiathèques dans l'ère du waibe 2.0.

Je m'inscris donc et je teste le bignou…. 30 secondes plus tard, je m’aperçois qu'on a affaire à un beau bridage à base de DRM silverlight… J'installe moonlight à tout hasard, mais cela n'y fait rien du tout.

J'en appelle donc à vous linuxiens, qui fréquentez les bibliothèques, n'hésitez pas à écrire à ce service pour qu'il trouve un moyen de donner accès à ce service aux personnes qui ne veulent pas subir le racket Microsoftien.

Merci de votre lecture,

ps : il s'agit d'un billet écrit sous le coup de la vexation ! excusez-moi pour le ton :)

  • # pendant ce temps-là, à Redmond...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4. Dernière modification le 05 décembre 2012 à 07:29.

    pendant ce temps-là, à Redmond, on « améliore » le web…

    http://browseryoulovedtohate.com/
    https://www.youtube.com/watch?v=lD9FAOPBiDk

    « I approve of any development that makes it more difficult for governments and criminals to monopolize the use of force. » Eric Raymond

  • # Commentaire supprimé

    Posté par  . Évalué à 2.

    Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

  • # Normal

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10. Dernière modification le 05 décembre 2012 à 09:02.

    C'est normal, ou du moins compréhensible. Une bibliothèque de prêt, comme son nom l'indique, ça propose aux gens des prêts de livre. Or qu'est-ce qu'un prêt ? Un don limité dans le temps à cause des contraintes matérielles : si la bibliothèque donnait les livres, elle ne les aurait plus.

    Bref, la notion même de prêt n'est qu'une forme dégradée du don, et n'existe qu'à cause de ces contraintes matérielles. Or, ces contraintes n'existent pas pour des œuvres sous forme numérique tellement il est alors facile de les copier. En clair, le prêter n'a aucun sens dans un système de distribution dématérialisé. Une bibliothèque numérique n'a aucune raison de prêter des livres puisqu'elle pourrait les donner sans rien y perdre.

    Du coup, à cause de la pression induite par le vieux système de droit d'auteur, on introduit des verrous pour reproduire les contraintes de rareté qui règnent dans le monde des objets matériels.

    Il pourrait, il devrait y avoir des bibliothèques de don. Seulement, je doute que la clique des ayant-droits soit d'accord avec cette idée, mais après tout, seraient-ils d'accord avec l'idée des bibliothèques de prêts si elles n'existaient pas et étaient proposées aujourd'hui par — rêvons un peu — une ministre de la culture ?

    • [^] # Re: Normal

      Posté par  . Évalué à 0.

      Le DRM ne me dérange pas.. la solution Microsoft (et MacOs Intel) me dérange énormément, c'est étrange qu'il n'y a pas de DRM compatible Linux (même une version pas libre :-()

      • [^] # Re: Normal

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

        Un DRM, c'est un machin avec des données crytpé et sa clef, dans le même paquet. Si le code est open source, il est facile de casser la protection.

        Par design, un DRM ne peut qu'être cassé, c'est pour cela qu'ils veulent créer les chaines de confiance depuis le bios, pour que les ayants droits maitrise toutes la chaines de logiciel qui permet d'ouvrir leur donnés(!)

        "La première sécurité est la liberté"

      • [^] # Re: Normal

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

        c'est étrange qu'il n'y a pas de DRM compatible Linux (même une version pas libre :-()

        Il y en a. Des logiciels comme Flash Player, Steam ou le Kindle d'Amazon implémentent un système de DRM. Il me semble même avoir vu passer une info sur linuxfr évoquant un e-reader lisant des e-books avec un firmware libre (ce qui m'avait beaucoup surpris, parce que du coup ça rend le système de DRM complètement inutile).

    • [^] # Re: Normal

      Posté par  . Évalué à 3.

      Si j'ai bien compris le principe des "copy party" (en simplifiant: aller a la bibliothèque avec son matériel informatique et copier allègrement tout ce qu'on veut, sous couvert de la loi "copie privée" + taxe sur les CD/DVD/HDD/FLASH), pourquoi se cassent-ils le cul à mettre du DRM sur les prêts numériques ? N'est-ce pas là une entrave à la loi ?

      (…vu de Belgique… les lois copie privée et taxe sur mémoires informatiques en France sont peut-être fort différentes ?)

      L'acacia acajou de l'académie acoustique est acquitté de ses acrobaties. Tout le reste prend "acc".

      • [^] # Re: Normal

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

        Je doute fort que l'exception de copie privée (au droit d'auteur français) puisse être invoquée pour justifier une "_copy party_".

        À vrai dire, je ne connais pas l'état le plus récent de la jurisprudence, mais comme j'ai pu le dire ici plus tôt, j'ai du mal à imaginer que cette exception existe encore : une copie privée, de nos jours, étant presque systématiquement une numérisation (donc, un fichier qui peut être seedé ou uploadé illico), son caractère privé me paraît très difficile à retenir… un juge l'a t-il fait récemment ?

        • [^] # Re: Normal

          Posté par  . Évalué à 2.

          En Belgique, la jurisprudence relayée par la SABAM - la société qui gère les droits d'auteurs - est que la copie est licite tant que la source est un support légitime. donc tu peux prêter un cd musical à un ami, et celui-ci peut le copier. J'ai rassemblé des notes en vrac sur ce sujet sur cette page de mon blog:

          http://www.k1ka.be/desidia/?Droits_num%c3%a9riques

          Donc, ça leur arrache la gu…e de le dire, mais ils sont bien obligés de concéder qu'on peut copier les œuvres empruntées dans les médiathèques.

          Par contre, tu ne peux transmettre ta copie à un tiers, sauf dans «le cercle familial». Je suis donc un délinquant quand je passe des mp3 à ma compagne avec qui je ne partage pas le même toit…

          Pour revenir à ce que tu écrivais, une copie-party où tout le monde viendrait avec ses supports originaux semblerait licite. Tant que c'est le destinataire de la copie qui effectue lui-même l'opération !

          Si vous voulez organiser des copies-parties chez nous, pourquoi pas, c'est plus sympa que de voir débarquer Depardieu et Arnault.

    • [^] # Re: Normal

      Posté par  . Évalué à 1.

      et les oeuvres libre de tout droit ?
      pourquoi ne pas faire des prets sans drm de ses oeuvres ?

      • [^] # Re: Normal

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Tu veux dire comme pour les cds et les livres papiers?

        Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

    • [^] # Re: Normal

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      Il pourrait, il devrait y avoir des bibliothèques de don

      Comme celle-là ?

      Bon, d'accord, ce sont des ouvrages passés dans le domaine public (ou peut-être libérés par leurs auteurs pour certains).

      Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

    • [^] # Re: Normal

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      « Seulement, je doute que la clique des ayant-droits soit d'accord avec cette idée, mais après tout, seraient-ils d'accord avec l'idée des bibliothèques de prêts si elles n'existaient pas et étaient proposées aujourd'hui par — rêvons un peu — une ministre de la culture ? »

      L'histoire prétend que non. Mais aux époques où les bibliothèques se sont développées les rapports de forces internes au monde économique étaient radicalement différents. En particulier, le développement des industries rendaient nécessaire l'éducation des masses auxquels les bibliothèques contribuent ; simultanément les cliques d'ayants-droits n'avaient pu se former faute de droit-d'auteur. De nos jours, il n'y a plus guère d'industries en France, et pléthore d'ayants-droits. Les rapports de force sont donc inversés.

      « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

  • # Un point à ne pas oublier

    Posté par  . Évalué à 4.

    Toutes ces fantaisies sont payées avec vos imôts, sans aucune consultation, créent de la concurrence déloyale, et si vous n'êtes pas content ou si vous n'avez jamais mis les pieds dans une mediathèque de votre vie c'est pareil.

    http://h16free.com/2012/11/01/18394-quand-letat-sabote-le-commerce

    • [^] # Re: Un point à ne pas oublier

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      J'ai lu ta prose.

      Il est compréhensible que tu sois si aigri envers l'état si tu crois que sa seule mission consiste à favoriser le commerce.

      Je te propose une hypothèse, à méditer : une bibliothèque n'a pas pour mission de favoriser le commerce mais la culture – quitte à déranger les marchands de produits culturels.

      • [^] # Re: Un point à ne pas oublier

        Posté par  . Évalué à 4.

        Il est compréhensible que tu sois si aigri envers l'état si tu crois que sa seule mission consiste à favoriser le commerce.

        Non, je crois que la seule mission de l'état est de ne pas foutre des bâtons dans les roues de ses citoyens, et également de ne pas faire n'importe quoi avec le pognon que je lui donne. Dans les deux cas tu avoueras que c'est raté. Ensuite il est bon de pouvoir critiquer l'état sans passer pour un dangereux crypto-anarchiste (cf première prase de l'article, syndrome de Stockholm ?)

        Je te propose une hypothèse, à méditer : une bibliothèque n'a pas pour mission de favoriser le commerce mais la culture

        Oui bien sûr car si l'état ne favorisait pas la culture, toute la population française serait à un niveau intellectuel digne des hommes des cavernes (on peut d'ailleurs dire la même chose de la presse, sans les millions qui leur sont gracieusement accordés chaque mois, le quotidien ne serait plus qu'un lointain souvenir).
        D'ailleurs à part les médiathèques il n'existe aucun endroit donnant accès à la culture. Internet, librairies, magasin de seconde main, tout ça est réservé à une élite et heureusement que l'état consacre des (nos) millions à la création d'endroit aussi utiles que fréquentés.

        quitte à déranger les marchands de produits culturels

        Oui donc visiblement tu ne fais pas partie de ces gens qui ont consacrés leur temps, leur passion et leurs économies à la mise en place d'un business dans ce secteur, parfois même après avoir obtenu la promesse de non concurrence de l'état (cf article).

        Liberté, Egalité, pour moi avant tout, et pour les autres si il en reste.

    • [^] # Re: Un point à ne pas oublier

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Pour LE cas particulier des jeux vidéos qui est dans ton article, ça concerne combien de médiathèques en France ?

      Et à cause d'un cas comme celui-là il faudrait tout jeter ?

      Dans ma ville il y a une importante médiathèque, avec livres, revues, films, musique bien sûr ("média") mais aussi des postes pour l'accès internet, tout ça pour une population qui n'a pas toujours possibilité d'avoir une connexion Internet ou un ordinateur (oui, en France certains en sont limites à savoir quoi bouffer dans la journée ou encore comment se loger…).
      J'y vois des gamins qui y viennent lire (BDs, mangas, romans…), préparer en groupe un devoir pour l'école, bûcher une rédaction ; des retraités qui peuvent continuer à se cultiver sans que ça ne leur coûte un bras, etc.

      Tu crois que toutes ces personnes ont les moyens d'aller chercher ces connaissances, cette culture, dans les circuits commerciaux ?

      Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

      • [^] # Re: Un point à ne pas oublier

        Posté par  . Évalué à 1.

        Je ne dis pas qu'il faut tout jeter mais qu'il faut arrêter d'y mettre des millions comme si l'argent coulait à flot (sans rendre aucun compte).

        à se cultiver sans que ça ne leur coûte un bras

        Faux argument. Les magasins d'occaz vendent des livres pour 1€ voire moins, les vide-greniers je n'en parle pas, et on peut passer sa journée à la FNAC à lire gratos.

        J'y vois des gamins qui y viennent lire (BDs, mangas, romans…), préparer en groupe un devoir pour l'école, bûcher une rédaction

        Ils ne sont pas scolarisés ces gamins ? Il n'y a pas de CDI dans leur école ? Pas d'ordinateur ?

        pour une population qui n'a pas toujours possibilité d'avoir une connexion Internet ou un ordinateur

        Je serais curieux de connaître le pourcentage de la population sous le seuil de pauvreté qui fréquente les médiathèque, ça doit être démentiel. Je préfèrerais voir mes impôts partir dans un programme de financement d'ordinateur+internet pour les démunis, là ça servirait à quelque chose.

        • [^] # Re: Un point à ne pas oublier

          Posté par  . Évalué à 3.

          Je préfèrerais voir mes impôts partir dans un programme de financement d'ordinateur+internet pour les démunis, là ça servirait à quelque chose.

          Oui, ça servira au moins à enrichir le vendeur d'ordinateur et le fournisseur d'accès.

          Et puis on appellerait ça le "Plan informatique pour tous"… mais on me dit dans l'oreillette que ceci a déjà été fait, avec le succès que l'on connait.

          • [^] # Re: Un point à ne pas oublier

            Posté par  . Évalué à 2.

            Tous comme les nombreuses personne contraintes de vivre au centime près que l'on croise dans les médiathèques.

            • [^] # Re: Un point à ne pas oublier

              Posté par  . Évalué à 1.

              Tous comme les nombreuses personne contraintes de vivre au centime près que l'on croise dans les médiathèques

              Il y en a. Ça s'appelle des étudiants.

              Tu as raison d'ironiser à leur sujet, ils roulent sur l'or, ainsi que leurs parents, il y a un tas de littérature là-dessus. C'est d'ailleurs parce que l'accès aux études est si peu onéreux que personne n'est au chômage.

              • [^] # Re: Un point à ne pas oublier

                Posté par  . Évalué à 2.

                Je crois que tu as oublié "les heures les plus sombres de notre histoire" quelque part dans ta phrase.

                • [^] # Re: Un point à ne pas oublier

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Je crois que tu as oublié "les heures les plus sombres de notre histoire" quelque part dans ta phrase.

                  Tu as lu ça où ? Tu as lu un livre, ce truc avec des feuilles de papier ?

                • [^] # Re: Un point à ne pas oublier

                  Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 12 décembre 2012 à 21:14.

                  Oh et plutôt que de rentrer ce jeu, autant dire les choses sans ambages; tes réflexions sur l'intérêt des bibliothèques, le mauvais usage de «tes» impôts par des élus incompétents est un catalogue des idées les plus éculées les soient, les moins empreintes de nuances et de réflexion qu'on puisse imaginer.

                  Tu prétends que cet argent est gaspillé «sans transparence». As-tu la moindre idée des contraintes qui pèsent sur les dépenses d'une collectivité ?

                  T'est-il venu à l'idée que cette médiathèque a sans doute dû lancer un appel d'offre pour l'achat de ses médias, qu'elle ne peut les acheter à n'importe qui, et qu'il y a sans doute un autre vendeur que celui que tu cites qui est très heureux qu'une médiathèque lui achète des jeux ?

                  Puisque tu es si critique, as-tu pris la peine une seule fois d'assister à un conseil municipal, d'aller examiner le budget de cette médiathèque (qu'elle est obligée de rendre public), d'interroger un élu local à ce sujet ?

                  Évidemment, c'est plus facile de pérorer sur des blogs et des forums.

        • [^] # Re: Un point à ne pas oublier

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          Ici les magasins de livres d'occaz ou à prix cassé ont fermé (comme pas mal de librairies un peu partout, la concurrence avec la commercialisation sur le Net est très rude), et la FNAC nécessite soit une voiture, soit une heure de transport pour aller à Paris (+le coût).

          Pour les gros lecteurs, je ne sais pas si c'est très intéressant d'acheter, outre le coût il faut soit stocker (si on a la place, rarement le cas en appart), soit revendre quelque part.

          Ils ne sont pas scolarisés ces gamins ? Il n'y a pas de CDI dans leur école ? Pas d'ordinateur ?

          Les gamins ont des mercredis après-midi de libre, des samedis… et là le CDI est fermé (et l'école aussi). Et la mairie offre aussi des "espaces publics numériques" autres qu'à la médiathèque.
          Et aussi, le CDI offre un certain nombre de places, parfois travaille avec une classe sur de la recherche documentaire… donc pas toujours librement accessible.

          Je serais curieux de connaître le pourcentage de la population sous le seuil de pauvreté qui fréquente les médiathèque, ça doit être démentiel.

          Aucune idée. Je ne ferais aucun pronostic, ni dans un sens, ni dans l'autre.

          Je préfèrerais voir mes impôts partir dans un programme de financement d'ordinateur+internet pour les démunis, là ça servirait à quelque chose.

          Pour l'accès internet en france c'est 25% des gens qui ne l'ont pas à domicile (source). Pas vu de chiffre vs le seuil de pauvreté, mais on peut y lire: "moins de la moitié des personnes gagnant moins de 900 euros mensuels ont accès à l’Internet.". Donc en effet, y'a quelque chose qui manque et une vraie aide de l'état là dessus serait bien (on trouve des machines simples à 200€, faudrait avoir un abonnement ADSL subventionné).

          Bon, pour relativiser, pour certains le problème c'est de bouffer et de ne pas crever de froid dehors… là l'état a encore beaucoup à faire.

          Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

        • [^] # Re: Un point à ne pas oublier

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.

          et on peut passer sa journée à la FNAC à lire gratos.

          Avant de se faire virer parce qu'"on n'est pas dans une bibliothèque ici" (vécu). Mais pourquoi chercher à démonter cet argument ? Ne suggères-tu pas dans ton article que les gens qui veulent lire des livres n'ont qu'à bosser pour se les payer eux-même ?

          • [^] # Re: Un point à ne pas oublier

            Posté par  . Évalué à 1.

            • Ce n'est pas mon article
            • Je suggère que qu'on pourrait éventuellement gérer ces établissements de manière efficace, c'est-à-dire avec une gestion des coûts maîtrisée et transparente (loyer/entretien/personnel/renouvellement), et pas en allant donner notre argent à Microsoft, voire en se contentant d'un lieu modeste sans aller dépenser des millions dans une construction à l'architecture post-moderne douteuse (vu près de chez moi).
      • [^] # Re: Un point à ne pas oublier

        Posté par  . Évalué à 4.

        Pour LE cas particulier des jeux vidéos qui est dans ton article, ça concerne combien de médiathèques en France ?

        Je rebondissais avant tout sur les DRM, qui à mon humble avis ne sont pas donnés par Microsoft, mais bien payés avec ton argent. Si ça ne te fait rien, très bien pour toi.

        • [^] # Re: Un point à ne pas oublier

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          Et moi à "si vous n'avez jamais mis les pieds dans une médiathèque de votre vie c'est pareil", je voudrais pas qu'on jette un bon outil sous prétexte que certains déconnent quelque part.

          Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

        • [^] # Re: Un point à ne pas oublier

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          Le problème n'est pas Microsoft, ça pourrait être une autre boite.
          Le problème est DRM - et perso je suis contre le fait que quelqu'un puisse contrôler ce que je fais des informations auquel j'ai accès, que ça soit un achat ou un emprunt.

          Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

    • [^] # Re: Un point à ne pas oublier

      Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 12 décembre 2012 à 15:37.

      J'ai d'abord cru que c'était un troll, mais non…

      1° Tu ne lis sans doute jamais de livres, moi bien, et je suis très de content que les pouvoirs publics investissent dans des «ouvrages jaunis […] plus ou moins intéressants […] vaguement marxistes» (on sent ton amour pour la chose écrite dans ces formulations).

      2° Ce que je trouve drôle, c'est qu'il existe une catégories d'écrivains qui pestent pareillement contre le prêt gratuit de leurs œuvres, comme toi tu les fais des jeux vidéos, le débat n'est donc pas neuf.

      Le prêt de livre n'a pas entraîné la mort des libraires et des écrivains, il les a sans doute au contraire aidé.

      3° Les éditeurs de logiciels payants disent exactement la même chose des logiciels libres et du fait que l'argent public (via les chercheurs dans les universités par ex.) soit dilapidé de cette manière.

      Si je ne me trompe, puisque tu postes ici, tu es sans doute utilisateur de logiciels libres. Tu n'as pas honte de profiter de cette concurrence déloyale au lieu d'aller contribuer à la bonne santé du revendeur Apple/Microsoft de ton patelin ?

  • # Leur réponse

    Posté par  . Évalué à 2.

    Bonjour,

    Merci pour votre message.

    Nous sommes désolés mais notre système de protection (DRM Silverlight) n'est en effet pas compatible avec Linux.

    Nous testons des solutions de lecture qui permettraient à la fois de protéger les contenus, comme nous l'imposent les ayant-droits, et de proposer un service compatible aux Linux. Nous vous préviendrons quand nous aurons pu mettre en place un système satisfaisant. En attendant, certains utilisateurs de Linux nous ont dit avoir pu utiliser le service en utilisant le logiciel Wine qui permet de faire "tourner" des logiciels Windows sous Linux.

    Cordialement.

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