Journal La fin de l'age d'or de la musique libre?

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juin
2013

Bonjour nal.

Ça y est, suis-je devenu un de ces vieux râleurs qui pensent tout le temps que c'était mieux avant?
Ou mon impression est-elle fondée: L'age d'or de la musique libre est derrière nous?

Souviens-toi, nal: Jamendo, Oxyradio, NIN, Dogmazic. Ça te rappelle pas quelque chose?

Tout ceci me semble un peut mort, ou devrait l'être pour un certain site web bleu orage violet.

Je m'explique:

Commençons par NIN, grand groupe de musique qui s'est séparé de son label et a fait des millions de bénéfices avec de la musique sous licence CC.
Un bel exemple de réussite avec de la musique libre. Hé bien ils ont re-signé chez un major. Magnifique n'est-ce pas? Plus de gros représentant de la musique libre.
Bon, leur musique était uniquement en libre diffusion, pas du libre au sens où on l'entend dans le domaine du logiciel. Mais c'était un bon début, qui a fait machine arrière (mais ce n'est pas un préquelle).

Continuons avec Jamendo. Bon, je ne vais pas revenir sur tout les problèmes avec Jamendo. Le dernier en date dans mon esprit chaotique étant le site web: plus de mention de la licence CC, plus de Ogg Vorbis, plus de Torrent. Bref, plus vraiment de promotion du libre tant niveau artistique que technologique. On est passé de "plateforme de musique libre" à "fastfood de la musique gratos".
Bon, il semblerait aux dernières nouvelles que la mention de la licence CC à fait sont retour. Mais c'est le seul problème corrigé. Et le message est passé: C'est plus aussi ouvert qu'avant.

Oxyradio. Que dire: un site web pas terrible, plus de podcasts des émissions par flux RSS, des émissions diffusées on ne sait quand, un player en page d'accueil qui demande flash, plus de mise en avant des pistes en cours de diffusion et une programmation musicale transformant presque la radio en NRJ de la musique libre. C'est dommage. Pour le coup, j'en suis venu a écouter Synopslive plus souvent qu' Oxyradio pour la musique libre. Mais aux dernière nouvelles, chez Synopslive, ils pensent donner des sous à ces gens louches de la Sacem afin de passer de la musique qu'on ne sera plus autorisé à partager.
Tout ceci est bien dommage.

Terminons avec Dogmazic. En pleine reconstruction et avec des projets qui donnent envie. Je te laisse voir, chez nal, leur dernier billet de blog. Je ne peux mettre le lien ce soir car leur site web est inaccessible au moment où je t'écris ces lignes. Mais hélas ils semblent stagner. Cela aurait pu être la note joyeuse de ce morendo. Espérons que leur indisponibilité soit le signe de leur grand retour.

Pour conclure, j'ai comme l'impression que l'engouement pour la musique libre s’essouffle. Qu'en penses-tu?

  • # Pourquoi ils iraient ailleurs objectivement ?

    Posté par  . Évalué à -8.

    --- " Pour conclure, j'ai comme l'impression que l'engouement pour la musique libre s’essouffle. Qu'en penses-tu? " (…)

    1) Je pense que c'est faux. AMHA c'est juste qu'ils ont besoin de se nourrir.
    2) A titre personnel, je ne suis pas intéressé ni par Deezer ni itunes ni quelque chose de ce genre parce que la musique que j'aime, le classique par exemple, me suffit amplement (J'aime autre chose mais le classique calme efficacement).
    Pas la peine d'aller nourrir les majors lorsque le commun des mortels va mal.
    Je préfère donner à des mendiants, ceux que je vois dans la rue; au moins c'est utile, s'il fallait choisir entre un major et eux.
    3) Je pense que côté logiciels pur, il y a quand même des mouvements… (Ce n'est pas le sujet mais c'est un bon indicateur AMHA)
    4) Les webRadio de qualité et utiles sont légions donc il est difficile pour le libre de percer.
    5) Un jeune, ce que les américains appellent teenager, ira essentiellement sur Youtube pour de la musique.
    Pour les infos, BBC News c'est déjà bon pour l'essentiel. Sur youtube, il y a même des tas de cours de qualité dans divers domaines, du coup je ne vois pas comment un projet libre pourrait percer.
    6) Sur le long terme, je ne vois pas d'avenir pour le libre dans ce secteur dans le sens où il y a beaucoup d'argent à se faire dedans :
    C'est donc le plus riche qui aura la part grande part du gâteau car elle pourra s'acheter ce que les petits ne peuvent pas: c'est une question de part de marché mondiale.
    Je vous rappelle que pour combattre les criminels des favelas, le gouvernement Lula du Brésil a eu l'idée de faire "entrer" la musique dans ces lieux et du coup, tout s'est calmé.
    (Personne ne résiste à la musique qu'elle aime)

    7) Pour la musique libre, ie le son libre, les paroles libres, j'ai déjà répondu dans la partie 1).
    C'est la même problématique que la plateforme de musique libre…

    Mais, cela ne veut pas dire que c'est mort. C'est comme la radio, on prétendait que la vidéo tuerait la radio mais ce n'est pas le cas.
    On a dit aussi que le livre allait mourir à cause d'internet… et de la copie privée… ;-)

    Un exemple qui sort de cette discussion: Blender fait des films libre de droit et cela ne nuit pas à Blender.
    Je me demande si un éditeur de logiciel libre dans le domaine du son ne pourrait-il pas faire quelque chose d'approchant…
    Quelqu'un est au courant d'un projet dans le domaine du son qui fait ainsi ?

  • # Rien de nouveau

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9. Dernière modification le 23 juin 2013 à 08:26.

    Jamendo

    Le but de Jamendo est depuis le début de faire du fric, suffisait d'écouter un discours des créateurs.
    Rien à faire du libre, à part pour se faire de la pub, et ça marchait, les libristes vantaient la plate-forme alors que le but était de diffuser de la musique gratuite.

    NIN (…) Plus de gros représentant de la musique libre (…) Bon, leur musique était uniquement en libre diffusion

    Tu te fous de la gueule des libristes la… Winzip était le plus gros représentant du logiciel libre (…) Bon, leur logiciel était uniquement en libre diffusion, mais c'est pas grave, ça représentait le libre.
    La prochaine fois, ce serait Total qui sera le plus gros représentant de l'écologie.
    J'adore ta façon de voir les choses : un groupe non libre plus gros représentant de libre, joli.
    Euh… Conneries. NIN n'avait rien à voir avec la musique libre.

    Si toi tu mélanges libre et gratos, il n'y a pas de raison que Jamendo se gène pour ne pas montrer les CC, et faire surtout du gratuit.
    En fait, "je vous l'avez dit", cette manie des libristes à accepter la musique en libre diffusion a fait exactement ce que les gens non libristes voulez : faire croire que le libre, c'est seulement du gratuit si tu fais pas de commerce. Bon après certes, pas mal de "libristes" sont juste anti-commercial, et ça permet de savoir qui aime le libre et qui prend le terme juste parce que c'est à la mode.

    Pour conclure, j'ai comme l'impression que l'engouement pour la musique libre s’essouffle. Qu'en penses-tu?

    Il n'a jamais démarré.
    Il y a eu à un moment un engouement pour la musique gratuite pour faire plaquette publicitaire, et c'est toujours le cas.
    Il y a eu à un moment quelques petit groupes "de jeunes" ("OxyRadio, 100% jeune", ça donne pas envie d'y aller pour pas mal de monde) motivés pour faire plate-forme de musique libre, mais sans business model, ils ont grandi, ont dû manger, ont trouvé un copain / une copine, c'est plus rigolo quand même, et ça fait plof. Rien de gros, rien de pérenne, et le "nouveaux jeunes" ne voient plus ça comme un truc "alternatif" (d'autres ont déjà fait) donc pas marrant à faire, et voila.

    • [^] # Re: Rien de nouveau

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Le but de Jamendo est depuis le début de faire du fric, suffisait d'écouter un discours des créateurs.
      Rien à faire du libre, à part pour se faire de la pub, et ça marchait, les libristes vantaient la plate-forme alors que le but était de diffuser de la musique gratuite.

      Yep, à l'époque où je souhaitais contribuer au projet le fait que ce soit clairement une société à but lucratif derrière Jamendo a été un gros frein pour moi.

      alf.life

    • [^] # Re: Rien de nouveau

      Posté par  . Évalué à 1.

      Tu te fous de la gueule des libristes la… Winzip était le plus gros représentant du logiciel libre (…) Bon, leur logiciel était uniquement en libre diffusion, mais c'est pas grave, ça représentait le libre.
      La prochaine fois, ce serait Total qui sera le plus gros représentant de l'écologie.
      J'adore ta façon de voir les choses : un groupe non libre plus gros représentant de libre, joli.
      Euh… Conneries. NIN n'avait rien à voir avec la musique libre

      L'un des plus gros freins à mettre sa musique sous licence libre, pour un groupe ou un artiste, c'est la peur des effets de la libre diffusion. NIN, même si ils ne sont qu'en libre diffusion, prouvaient que cela n'empêchait pas de gagner sa vie. Je ne mélange pas "libre" et "libre diffusion".

      Donc je persiste à penser qu'ils représentaient quelques chose pour la musique libre.

      Si toi tu mélanges libre et gratos, il n'y a pas de raison que Jamendo se gène pour ne pas montrer les CC, et faire surtout du gratuit.
      En fait, "je vous l'avez dit", cette manie des libristes à accepter la musique en libre diffusion a fait exactement ce que les gens non libristes voulez : faire croire que le libre, c'est seulement du gratuit si tu fais pas de commerce. Bon après certes, pas mal de "libristes" sont juste anti-commercial, et ça permet de savoir qui aime le libre et qui prend le terme juste parce que c'est à la mode.

      Rien que pour ça tu mériterais d'être moinsé.

      • [^] # Re: Rien de nouveau

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        NIN, même si ils ne sont qu'en libre diffusion, prouvaient que cela n'empêchait pas de gagner sa vie.

        Ben… Non : ils sont la preuve plutôt que c'était pas possible, vu qu'ils sont repassé en non libre diffusion. C'était juste un panneau publicitaire en attendant de trouver le bon contrat pas libre diffusion du tout.
        Comme WinZip est en libre diffusion pour te faire acheter autre chose ensuite (et t’empêcher de faire de l'argent dessus à leur place). Et j'avoue n'avoir jamais imaginé que WinZip pouvez être un bon représentant du libre… Plutôt du gratuit.

        Tu mélanges encore une fois libre et gratuit, NIN faisait une démonstration sur la viabilité du gratuit, pas sur la viabilité du libre car il ne faisait pas de libre. Libre != gratuit, leur licence était à l'opposé du libre (impossible à utiliser pour faire de l'argent, faut passer par eux, c'est clairement pas la notion de viabilité du libre), qu'est-ce qui est dur à comprendre la dedans?

        Rien que pour ça tu mériterais d'être moinsé.

        Très bon contre-argument… On est donc d'accord sur le sujet j'imagine (tu l'as encore démontré en fait en mélangeant toujours libre et gratuit, en imaginant que ce qu'il y a d’intéressant dans le libre c'est seulement la partie gratuite si tu fais pas de commercial), vu que tu ne peux contre-argumenter correctement.

        Désolé, je ne limite pas le libre au gratuit si tu fais pas d'argent avec, le libre est complètement autre chose, il donne le liberté de se passer de l'auteur initial. Ca confirme les phrases sur lesquelles tu veux moinsser.

        • [^] # Re: Rien de nouveau

          Posté par  . Évalué à -2.

          Ben… Non : ils sont la preuve plutôt que c'était pas possible, vu qu'ils sont repassé en non libre diffusion.

          Quel beau troll. Le fait qu'ils retournent sous le girond d'un major ne prouve pas que la libre diffusion n'est pas possible. Les millions de bénéfs sur de la musique sous CC par contre prouve que c'est possible d'en vivre.

          Comme WinZip est en libre diffusion pour te faire acheter autre chose ensuite (et t’empêcher de faire de l'argent dessus à leur place). Et j'avoue n'avoir jamais imaginé que WinZip pouvez être un bon représentant du libre… Plutôt du gratuit.

          Et là la technique de l’épouvantail. Décidément, Zenitram est en pleine forme. :/

          Très bon contre-argument… On est donc d'accord sur le sujet j'imagine (tu l'as encore démontré en fait en mélangeant toujours libre et gratuit, en imaginant que ce qu'il y a d’intéressant dans le libre c'est seulement la partie gratuite si tu fais pas de commercial), vu que tu ne peux contre-argumenter correctement.
          Désolé, je ne limite pas le libre au gratuit si tu fais pas d'argent avec, le libre est complètement autre chose, il donne le liberté de se passer de l'auteur initial. Ca confirme les phrases sur lesquelles tu veux moinsser.

          Et là encore, tu me colles des propos que je ne tiens pas. Un vrai troll de compétition. Bravo, tu mériterais un pins.

          • [^] # Re: Rien de nouveau

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

            Et là la technique de l’épouvantail.

            Au contraire : tu refuses de regarder la réalité en face, et n'arrive pas à comprendre la différence entre "diffuse si on ne peux pas faire de bénéfs dessus" et libre.
            c'est grave de se dire libriste sans comprendre la différence fondamentale entre les deux.

            Le modèle utilisé fut celui du "diffuse si on ne peux pas faire de bénéfs dessus sinon passe à la caisse", désolé mais si tu penses qu'il y a le moindre lien avec le libre ,c'est que tu n'as absolument rien compris du libre.

            Et là encore, tu me colles des propos que je ne tiens pas.

            Démontres. Car pour le moment, tu as démontré que tu confondais "gratuit si je peux pas me faire de fric dessus" avec libre, à chaque fois que tu écris tu démontres cet amalgame.

            alors, question con : quelle différence entre n'importe quel freeware non libre et la licence de NIN d'avant sur ce qu'on peut en faire? Comment NIN se faisait du fric? Est-ce que je pouvais utiliser l'oeuvre de NIN pour vendre quelque chose, comme ce qu'on fait dans le libre le plus souvent?
            En fait, quelle rapport entre le libre et la licence précédente de NIN? Tes "arguments" démontrent surtout qu'il y en a aucun.

            Et tu es fier de mélanger plaquette publicitaire et libre. Les valeurs du libre (les 4 libertés) ont du mal à passer même chez ceux qui se disent libristes…

            • [^] # Re: Rien de nouveau

              Posté par  . Évalué à -3.

              Au contraire : tu refuses de regarder la réalité en face, et n'arrive pas à comprendre la différence entre "diffuse si on ne peux pas faire de bénéfs dessus" et libre.
              c'est grave de se dire libriste sans comprendre la différence fondamentale entre les deux.

              Mais j'ai très bien compris la différence. Tu as mal compris le sens de mes propos. Relis bien, car j'ai précisé mes propos pour qu'il n'y aille plus de confusion.
              Pour le moment c'est toi qui refuse de voir la réalité en face.

              Démontres. Car pour le moment, tu as démontré que tu confondais "gratuit si je peux pas me faire de fric dessus" avec libre, à chaque fois que tu écris tu démontres cet amalgame.
              […]
              Et tu es fier de mélanger plaquette publicitaire et libre. Les valeurs du libre (les 4 libertés) ont du mal à passer même chez ceux qui se disent libristes…

              Absolument pas, et je l'ai déjà démontré. Maintenant si tu as envie de t'amuser à faire une interprétation boiteuse pour ensuite les critiquer et exiger une explication de ma part, libre à toi. Mais ne soit pas vexé si j'ai pas envie de perdre encore plus de temps avec un troll.

            • [^] # Re: Rien de nouveau

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Démontres. Car pour le moment, tu as démontré que tu confondais "gratuit si je peux pas me faire de fric dessus" avec libre, à chaque fois que tu écris tu démontres cet amalgame.

              T'es pas croyable, il a fait une remarque un peu limite dans le journal, tu lui rentres dedans dans un commentaire, il explique plus clairement que de son point de vue le frein au passage en libre des artistes est le coté légalisation du partage non-marchand et que NIN a effectivement montré qu'on pouvait faire des sous sur ce modèle.
              Tu as tout a fait le droit de penser que c'est le coté exploitation commerciale autorisée de la pilule qui ne passe pas chez les artistes, de penser que NIN ne démontre rien car il n'ont pas essayé le modèle sur la durée, ce sont des arguments recevables, mais répéter en boucle qu'il confond libre et gratuit et qu'il n'est pas un vrai libriste pour le rabaisser c'est vraiment ridicule. Il a montré qu'il faisait cette différence, il s'est peut-être mal exprimé dans le journal, mais pas dans les commentaires, donc «à chaque fois que tu écris tu démontres cet amalgame» me parait un peu fort.

  • # Se faire taper sur les doigts

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Je vais me faire taper sur les doigts :

    Un logiciel libre est d'intéressant car avec la disposition des sources, on peut vraiment s'intéresser tant au fond qu'à la forme. Niveau sécurité et sérénité, c'est le top.

    Mais d'un autre côté, j'avoue que la musique libre n'est clairement pas un domaine qui m'intéresse.

    • Je peux trouver un petit intérêt pour ceux qui font des films, des jeux vidéos indépendant et qui n'ont pas le budget, temps pour s'occuper de la musique personnellement et que donc il l'a récupère… Mais même là, je pense que c'est une très mauvaise idée d'autant laisser de côté la musique et qu'il est largement préférable de se payer un indépendant pour qu'il fasse un boulot exactement dans le thème souhaité. Il n'y a qu'à regarder tous les jeux indépendants qui ont marché, ils avaient tous de superbe BO.

    • Un deuxième intérêt que je pourrai trouver à de la musique libre était si tout le processus de création était présent : possibilité de séparer chaque instru, partition… Mais je suppute que pas grand monde n'est intéresser par cette démarche à cause d'un retour sur investissement tellement faible…

    Mais voilà, c'est un peu prêt tout, l'intérêt de la musique libre s'arrête là pour moi : la gratuité. L'équivalent du shareware en bref.

    Je pense que la musique a un combat plus intéressant à jouer en opposant les labels indépendants au major.

    La réalité, c'est ce qui continue d'exister quand on cesse d'y croire - Philip K. Dick

    • [^] # Re: Se faire taper sur les doigts

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6. Dernière modification le 23 juin 2013 à 10:05.

      Un deuxième intérêt que je pourrai trouver à de la musique libre était si tout le processus de création était présent : possibilité de séparer chaque instru, partition… Mais je suppute que pas grand monde n'est intéresser par cette démarche à cause d'un retour sur investissement tellement faible…

      ca arrive… Mais clair, c'est pas le plus courant, car les gens du domaine de la musique (ou de l'image) n'aiment pas trop qu'on puisse reproduire et adapter, leur version étant "la finale".
      Question de culture, pas facile de trouver comment changer.

      Se faire taper sur les doigts

      Il n'y a pas de raison, c'est factuel que ce n'est pas la même chose (ce qui ne rend pas libre du non libre pour autant).

      Tu as toutefois oublié un point intéressant de la musique libre : être embarquée dans un jeu libre. aujourd'hui, les jeux manquent de musique et dessins de haut niveau, on a souvent que des jeux "semi-libre" (moteur libre, assets non libres). C'est dommage que les gens du domaine de la musique qui aiment "donner" veuillent conserver leur savoir (donner, mais pas trop ;-) ).

      • [^] # Re: Se faire taper sur les doigts

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

        C'est dommage que les gens du domaine de la musique qui aiment "donner" veuillent conserver leur savoir (donner, mais pas trop ;-) ).

        Des fois c'est peut-être juste qu'ils ne savent même pas ce que c'est que les licences libres, et si on leur parle de licence CC dans le meilleur des cas ça leur dit peut-être quelque chose graĉe à wikipédia, mais c'est vraiment pas sûr.

        Mais je pense aussi que des fois ceux qui font de la « libre diffusion », c'est juste stratégique parce qu'ils savent que signer chez un major quand ils ne sont pas encore connus et n'ont rien à faire peser dans la balance en leur faveur c'est vendre leur âme pour pas cher, alors que s'ils se font de la pub avant il se peut qu'ils gravissent quelques échelons de la société des auteurs plus vite après (je sais pas si ça marche souvent par contre, mais ceux qui se vendent trop vite ne réussissent probablement pas souvent non plus).

    • [^] # Re: Se faire taper sur les doigts

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

      Mais voilà, c'est un peu prêt tout, l'intérêt de la musique libre s'arrête là pour moi : la gratuité. L'équivalent du shareware en bref.

      Justement, ça ne me paraît pas être rien.

      Sans parler du libre : l'intérêt principale des musiques en CC, c'est bien qu'on puisse les télécharger gratuitement, non ? De fait, il est possible de télécharger énormément de musique gratuitement, mais seule une mince fraction de celle-ci peut l'être légalement. NIN était placé dans cette catégorie, et j'aimais à penser que grâce à eux, on savait qu'il n'était pas si dangereux que ça de laisser les internautes profiter gratuitement de sa musique, quitte à y gagner moins de sous.

      Hélas, apparemment cela ne semble plus les intéresser. Et donc, la viabilité économique du "partage non marchand" (à défaut de parler du libre) reste peut-être encore à prouver.

  • # Les torrents de Jamendo

    Posté par  . Évalué à 10.

    Ça fait un moment que j’ai plus traîné sur Jamendo, mais faut avouer qu’à l’époque où je cherchais ma musique là bas, les torrents servaient globalement à rien. Il n’y avait jamais personne en seed et ils n’ont jamais eu l’idée de foutre un serveur qui seed tout ce qu’ils ont. Ça aurait fait l’équivalent d’un téléchargement direct lorsqu’il n’y a aucun seeder, et ça aurait permis de faire décoller le téléchargement via BitTorrent.


    J’en profite pour faire de la pub au projet d’un mec que j’aime bien : Pleaseshare. Le principe correspond exactement à ce que je reprochais à Jamendo de ne pas faire : on upload des fichiers, ça crée un torrent avec au moins un seed (le serveur sur lequel on upload). Le code source est librement disponible (AGPLv3) sur Gitourious.

    • [^] # Re: Les torrents de Jamendo

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

      De mémoire, ce que tu dis est faux. Il y avait toujours un seed sur les torrents, leur serveur. C'était peut etre pas le cas au tout début mais ca l'est vite devenu.

      • [^] # Re: Les torrents de Jamendo

        Posté par  . Évalué à 6.

        Pourtant, ma dernière utilisation doit dater d’un peu moins de trois ans et le site a été créé en 2005. On a pas la même notion de début je pense.

  • # Plus de CC sur Jamendo ?

    Posté par  . Évalué à -3.

    Ça m'a beaucoup intrigué.

    Alors je vais sur le site, je clique sur le premier truc venu. Et qu’est ce que je vois ?? CC-BY-NC-ND

    http://www.jamendo.com/fr/track/1036072/max

    Donc c'est faux. Il y a toujours du CC sur Jamendo.

    • [^] # Re: Plus de CC sur Jamendo ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Tu devrais lire le journal plutôt qu'imaginer.
      Aide: les mots "mention de" et "retour".

    • [^] # Re: Plus de CC sur Jamendo ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 23 juin 2013 à 14:18.

      Dans la dépêche il y a écrit :

      Bon, il semblerait aux dernières nouvelles que la mention de la licence CC à fait sont retour.

      Edit: zut, grillé.

      • [^] # Re: Plus de CC sur Jamendo ?

        Posté par  . Évalué à -2.

        Ok. C'est pas faux

        Mais quand même : c'est quoi l’intérêt de dire "Ça n'est plus là, mais en fait si ça y est" ?? Autant ne rien dire.

  • # Concernant Dogmazic, et un mot sur bandcamp

    Posté par  . Évalué à 1.

    Dogmazic a subit un paquet de soucis, dont une série d'attaques pas sympa du tout. D'après ce que j'en sais, tout devrait repartir peu à peu, notamment leur système de bornes automazic qui devrait de nouveau être opérationnel dans quelques mois.

    Par contre, je suis étonné que ce journal ne parle pas de Bandcamp. Ce site me semble être très vivant dans le domaine. Il y a beaucoup de choses payantes, d'autres gratuites, et certaines qui sont libres. Il y a du bon et du moins bon, mais ça vaut le coup d'oreille d'aller y jeter un œil de temps en temps. On peut y faire une recherche par tags, ce qui permet de faire ressortir rapidement du contenu gratuit, ou encore les albums sortis sous certaines licences.

  • # même entre artistes sensibles au libre...

    Posté par  . Évalué à 1.

    Lors de la conférence-débat à laquelle j'avais assisté à Mix'art, il y avait à la fin le point de vue de surtout 3 "artistes" présents, et en gros, parmi eux, 2 écoles :
    - celle de l'idéaliste combatif partageant tout, son seul but étant de faire ce qu'il aime, le partager
    - celle de l'artiste pragmatique : je fais ce que j'aime mais je veux que ça me fasse bouffer
    Mais l'art libre faisait parler de lui, et il y avait une envie d'appliquer le principe à la musique, après le graphisme…

    Bon après c'était en 2006, le logiciel libre montait en flèche avec la récente CeCill, et d'autres adaptations au droit français, hausse du nombre de curieux etc.

    D'ailleurs il me semble que des assos locales dispersées en France organisaient des évènements de type "concert de musique libre", certains proposant même de repartir avec le concert transféré sur clé usb.

    Le frein est le "travail" de recherche de "bonne musique". Les critères objectifs étant peut-être :
    - le respect du rythme
    - la qualité d'enregistrement
    - le chant et les instruments qui sonnent juste
    - l'humilité de l'artiste (ou du groupe)

    La musique libre fait un peu partie de la mouvance DoItYourself, et ça peu d'artistes (en proportion de ceux qui souhaitent être connu pour les oeuvres) sont jusqu'au-boutistes sur la durée. Quand bien même : peu de plateformes (j'en ai trouvé aucune) permettent de trouver des morceaux qu'on apprécie et dont les "sources" sont accessibles.

    Et on a tous un côté assez mouton et flemmard qui fait que bon, le "bon son qui nous fait vibrer" a été choisit pour nous, et mis en avant de telle manière à ce qu'on tombe dessus.
    Trouver un "bon" groupe correspondant aux goûts personnels est une tâche longue et ardue. L'ayant expérimenté sur plusieurs mois ce "full free licenced music", en ayant passé des soirées à écouter, trier, lire les avis, télécharger, apprécier, prendre le temps de chercher sa note personnelle à ajouter, j'me suis rendu compte que c'est vraiment ardu
    - de sortir de l'habitus du rôle de consommateur.
    - De même que pour l'artiste qui a plutôt tendance à apprécier partager son égo, de trouver la force et le temps d'avoir l'humilité de proposer chaque piste de chaque morceau en libre accès, voire avec les partitions (s'il en a utilisé).

    C'est là qu'on comprend la notion de sérendipité, et de priorités personnelles, fluctuantes au gré du temps.

    Le (?) point positif : Ça a permis de diffuser les bénéfices/atouts d'un studio d'enregistrement basé sur des solutions libres, dont ardour.

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