Journal Le libre et la gratuité

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4
20
avr.
2012

Sommaire

Je tente d'écrire des articles abordables pour le quidam moyen qui présentent le libre. Ce que j'appelle ici le libre c'est, grosso-merdo, le mouvement notamment issue du logiciel libre, et qui s'étend aujourd'hui dans bien d'autres domaines.

C'est donc dans cette perspective que j'ai écrit l'article ci-dessous, intitulé Le libre et la gratuité. L'objectif est de présenter les différences et les liens entre ces deux notions.

L'article a déjà été publié une première fois sur le blog de culture-libre, et je viens d'en publier une copie sur le wiki. Ainsi j'espère faciliter les contributions à l'amélioration de cet article.

Je pense en effet qu'il est largement améliorable. D'abord mon écriture est bien trop pompeuse, ce qui est fort embêtant pour un texte qui se veux didactique. De plus, le libre c'est la multiplicité. J'ai déjà soumis mon texte à la critique de la liste de diffusion copyleft attitude, mais je suis sûr que de nombreuses autres critiques constructives peuvent être apportées.

Au passage si quelqu'un connaît un langage de balisage qui permet derrière de cibler les syntaxes markdown, mediawiki et spip, ça me serait fort utile.

Ci-dessous, l'article en question.


Contrairement à la langue anglaise, où s'est initiée une large part du discours du libre, le français dispose de mots distincts pour qualifier la liberté et la gratuité.

Pour autant la distinction n'est pas toujours claire pour ceux qui découvrent le libre. Et même parmi les personnes plus au fait, l’équivoque reste palpable.

Dans cet article nous proposons de mettre à plat les relations entre libre et gratuité. Non pas d'apporter des réponses définitives à tous les débats liés, mais au moins à en exposer les interrogations et les principales pistes de réponse.

Note : Si vous découvrez tout juste le libre, il est suggéré de commencer par l'article Comprendre le libre en 5 minutes.

Déblaiement de quelques malentendus

Élaguons d’emblée les pistes les plus grossières.

Libre, dans le contexte de la culture libre, n'implique ''pas gratuit'', dans le sens d'absence de transaction financière. Il est tout à fait possible de vendre une œuvre sous licence libre. Pour illustrer cela, lors des RMLL 2011, il a été brassé et vendu des bières libres. La recette est libre, mais on ne pouvait pas s'en procurer sans les payer.

Dit de manière amphigourique, la culture libre c'est la libre utilisation des abstractions, ce n'est pas la libre disposition de tous les objets matériels.

La culture libre n'est donc pas anti-capitaliste. Elle n'est pas pro-capitalisme sauvage pour autant. De façon général, la culture libre n'est pas un parti politique. Ses fondements idéologiques déterminent certes le panel des programmes politiques susceptibles de répondre à ses modestes exigences ; cela laisse d'amples latitudes dans les choix sociétaux.

La culture libre n'encourage pas la contrefaçon, que la propagande nomme piratage. En soi la culture libre ne condamne le partage et la reproduction d'aucune œuvre. Les lois qui condamnent les comportements inoffensifs d'une portion importante de la population sont évidemment iniques.

Cependant, plutôt que de dépenser des moyens et de fournir des efforts dans la transgression ou le contournement de ces lois, la culture libre encourage à déployer son énergie dans la création et l’usage d'œuvres libres.

La culture libre n'étant pas une doctrine de l’exclusif et n’étant pas idéologiquement incompatible avec ce qui s'avère être qualifié de contre-façon, il n'y aurait rien de contradictoire à s'affairer dans les deux pratiques.

Cependant, il convient de préciser ce qui les différencie, outre l'aspect légal, ce qui nous ramènera à notre sujet de la gratuité. Car trop souvent en effet, la contre-façon est motivée avant tout par un accès gratuit à une œuvre qui ne peut-être légalement obtenue qu'en payant (Le sujet des barrières financières pour l’accès à la culture est évidement important, mais précisément trop important pour l'aborder sans éclipser le sujet de cet article). Or nous l’avons vu, le libre n'est pas une question de gratuité.

De plus la contrefaçon se fait souvent dans une optique de consommation passive, là où la culture libre insiste sur la réutilisation, le ré-emploi, le détournement des œuvres existantes, ou comme source d'inspiration à des œuvres nouvelles en s'approchant en ce sens plus du do it yourself. Il ne s'agit pas ici de nier l'existence de ces processus dans la contre-façon, mais de relever qu'ils sont dans ce cadre, précisément, des transgressions à une prohibition active, là où la culture libre les considère comme partie intégrante de son mouvement.

Gratuité ou grâce

Antoine Moreau, dans un texte présentant sa vision des relations entre art et culture (libres), nous explique que « même s'il produit des objets apparemment finis, l'art libre est davantage un mouvement gracieux qu'un objet quand bien même serait-il gratuit ».

Ici gracieux est certainement à interpréter comme accordé bénévolement sans exiger aucune rétribution en retour.

Ce qu'il importe de souligner ici, c'est que le libre s'envisage dans une approche qui interpelle l'action individuelle et collective. Si par gratuit on entends l'absence de conséquences et de certains coûts (notamment monétaires), alors le libre n’est pas gratuit, car il appel à s'investir soi-même, à se dépenser soi.

Par ailleurs, le libre n'a jamais eu de prétention anti-mercantile, et cette condition s'est exprimée dès ses premières formalisations via les logiciels libres, dont la vente est une activité considérée honorable.

Mais le libre ne procède pas pour autant d'une intention mercantile. C'est précisément en adoptant des fondations exemptes du paradigme mercantile qu'il peut s'assurer un développement qui en soit indépendant.

Le libre à su se garder de choisir des racines contestataires, et c ’est heureux.
De tels choix ne peuvent conduire qu'à une aliénation à la posture contesté, puisqu'« au mieux », la disparition de celle-ci entraînerait la dilution de la posture contestataire, privée de sa source « identitaire ».

Ainsi, les courants qui prescrivent d'exclure les usages commerciaux, prennent un chemin tout autre que celui du libre. Aux antipodes d'un affranchissement, cette exclusion marque le sceau d'un assujettissement axiomatique.

Gratuités : le fiel et le faîte

Valentin Villenave, de son coté, nous propose une analyse qui met les relations entre libre et gratuit en perspective avec celles qu'entretiennent le commerce et le gratuit.

Il nous rappel que, loin de rejeter l'idée de gratuité, le commerce s'en empare méthodiquement, et l'intègre profondément dans son processus de monétisation. Ni dans le libre et ni dans le mercantile la gratuité n'est une fin. Une jointure d'autant plus criante qu’ils en donnent des interprétations radicalement différentes.

Dans la vision du libre, l’important est de pérenniser, pour tous et par tous, l'usage des œuvres construites et leurs conséquentes. La gratuité de l’accès et de l’usage y est donc souhaitable dans la mesure où il ne mettrait pas en péril cette pérennité.

Dans le cadre mercantile, l’important est de maximiser pour soi et contre les autres, l’usure des œuvres produites. C'est-à-dire effectivement aux deux sens de ce terme : tirer des profits financier, et s'assurer une rapide obsolescence des œuvres. La gratuité de l’accès et de l’usage y est donc malvenue, elle n'est tolérable que dans le laps du processus d’incitation, au bout duquel l’achat abolit sa brève existence hérétique.

C'est là le fiel (haine, animosité, amertume) du gratuit : le gratuit qui contrevient au « tout travail mérite salaire ». Le mercantile ne connaît d'autre valeur que les montants monétaires ; aussi l'absence d'une rémunération pécuniaire y est synonyme de non-reconnaissance de l’acteur en tant qu'individu plein. On ne verse pas de salaire aux outils, aux matières premières, ni d'ailleurs aux esclaves.

Le libre de son coté est loin de rejeter la notion de mérite. Davantage de dimensions et une une volonté d'universalité lui donne pourtant une signification bien différente. Le libre ne se contente pas d’exposer un certain nombre de libertés potentiellement appréciables, il annonce que vous méritez ces libertés ; tout le monde les mérite.

Dans Le Manifeste GNU, Richard Stallman rappel que la reconnaissance du mérite c’est également celle du démérite : « Si quelque chose mérite une récompense, c'est bien la contribution sociale. La créativité peut être une contribution sociale, mais seulement tant que la société est libre de profiter des résultats. Si les programmeurs méritent d'être récompensés pour la création de logiciels innovants, de même, ils méritent d'être punis s'ils limitent l'utilisation de leurs programmes ».

Le paradigme mercantile ne dispose pas d’une telle notion de démérite, de bornes éthiques à ses actions. Bien entendu le commerce peut-être modéré par ailleurs. Mais dans une perspective purement mercantile, le comportement approprié sera d'évaluer les risques et profits financiers potentiels, en incluant ces éventuelles entraves externes. Le mercantile est fondamentalement incapable d'auto-régulation éthique, au mieux intégrera-t-elle momentanément une démarche éthique si cela est évalué profitable. Ce faisant pourtant, cela pourrait aboutir à une opportunité concurrentielle si la démarche éthique devait s’avérer financièrement plus coûteuse.

La critique peut paraître sévère voir détractrice ; mais insistons encore une fois sur le fait que le libre n’est pas opposé au commerce ; et ne jette pas l'opprobre sur l’argent. Ainsi dans le manifeste précédemment cité, on trouve également :
« Il n'y a rien de mal à vouloir être payé pour son travail, ou à chercher à augmenter ses revenus, tant que l'on n'utilise pas de méthodes destructives ».

Cela nous ramène à cette autre gratuité à laquelle le libre n’a pas besoin de souscrire, le faîte (point culminant, apogée) des triomphateurs de la finance : ''le rachat ''vertueux'' de l'argent perçu comme sale (pour reprendre des mots d'Antoine Moreau).

On peut évidemment penser aux indulgences. Cependant, sans prétendre que les églises soient aujourd'hui complètement abandonnés des grosses fortunes, c’est plutôt dans la philantropie qu’elles se paient bonne conscience. Le philanthrope, celui qui ''cherche à améliorer le sort de ses semblables par de multiples moyens, et ceci de manière désintéressée.
C’est l’image qu’elles souhaitent se payer, par des campagnes dans les media à forte audience. Peut-être pour étouffer les langues acerbes. Le suivi zélé du paradigme de la compétitivité, certainement produit de la rancœur chez ceux qu’on n'hésite pas à écraser en son nom. Plus largement il y a l’horreur de la misère humaine que les comportements égoïstes et arrivistes ne cessent d'accroître, sous l’accession de la bienveillante main invisible. L’auto-régulation d'un marché amorale vers une société vertueuse paraît pour le moins contraire à ce que l’on observe.

Le libre n'incorpore assurément pas une condamnation de la libre concurrence. Cependant ses fondements sont bien plus propices à ériger des projets dans la coopération ; et les principes éthiques qui la nourrissent, ne sauraient laisser qualifier de saine une concurrence qui entamerait la fraternité et la cohésion sociale.

Remerciements aux personnes ayant relu et fait des retours sur ce texte sur la liste copyleft-attitude.

Ce texte est sous licence art libre.

  • # Something to something

    Posté par  . Évalué à 10.

    Au passage si quelqu'un connaît un langage de balisage qui permet derrière de cibler les syntaxes markdown, mediawiki et spip, ça me serait fort utile.

    http://txt2tags.org/
    http://johnmacfarlane.net/pandoc/

    Depending on the time of day, the French go either way.

  • # le quidam ...

    Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 20 avril 2012 à 12:45.

    est forcément moyen.

    Cela dit, je pense que c'est trop long pour ton public cible. Cela rentre dans des considérations de philosphie politique qui ne sont pas forcément à la porté de Mme Michu

    cf http://linuxfr.org/nodes/90231/comments/1339479 :)

    Sinon je pense me répéter mais source , source , source …

    il faut savoir que les néo libéraux d'aujourd'hui ne sont pas les libéraux d'Adam Smith, non plus , bien que je conteste la main invisible. Enfin soit, je dis ça, je dis rien

    • [^] # Re: le quidam ...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      J'ai mis des hyperliens pour les sources. Bon je veux bien que c'est loin d'être parfait, et je ne source pas tous les 20 mots, mais je m'efforce de citer des sources.

      Bref, je veux dire que j'essaie honnêtement de m'améliorer en prenant en compte les critiques qu'on a l'amabilité de me rapporter.

      Après comme dit, il ne faut pas hésiter à aller tripatouiller l'article sur le wiki. :)

      • [^] # Re: le quidam ...

        Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 20 avril 2012 à 13:15.

        c'est pas un article pour le quidam, c'est une sorte d'essaye sociologique sur les bases du mouvement du libre. C'est vrai, c'est pas mal amélioré depuis l'article sur la question du vol. :)

        La fin est assez désarticulée. Disons qu'en général les lacunes se trouvent dans une vision trop flou de la porté de certain concept préexistant (qui sont déjà étudiés en sociologie, en philosophie, en anthropo etc… )

        Allez quelque amélioration possible :

        "C'est là le fiel (haine, animosité, amertume) du gratuit : le gratuit qui contrevient au « tout travail mérite salaire »." -

        Le mercantile ne connaît d'autre valeur que les montants monétaires ; aussi l'absence d'une rémunération pécuniaire y est synonyme de non-reconnaissance de l’acteur en tant qu'individu plein. -->> exemple de source : Cela fait partie de la théorie des cités de Boltanski et Capello -> La cité marchande, l'étalon est la valeur pécuniaire , la grandeur d'un individu est mesuré à l'accumulation de celle-ci. , l'on pourrait rapproché cela du fait qu'il y a un conflit entre la cité marchande et la cité civique structurellement parlant. Le libre semble de par ses valeurs inclure des éléments de la cité civique, ce fesant cela peut etre rapproché de la cité civique. Les cohabitations sont plutot difficile, bien qu'elle ne soit pas impossible en tant que telle (exemple redhat )

        On ne verse pas de salaire aux outils, aux matières premières, ni d'ailleurs aux esclaves." -> Pas compris , c'est un brulot contre l'alénation du salariat ?

        Meme en ne mettant pas cette analyse, des sources en dehors du libre existe aussi (doit ont s'arreté au libre pour parler du libre ?? ) , et permette de mettre de la cohérence dans le discour.

        • [^] # Re: le quidam ...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          La fin est assez désarticulée. Disons qu'en général les lacunes se trouvent dans une vision trop flou de la porté de certain concept préexistant (qui sont déjà étudiés en sociologie, en philosophie, en anthropo etc… )

          J'ai plusieurs problèmes à ce niveau. Le premier c'est que je ne m'organise certainement pas très efficacement. J'essaie d'utiliser sérieusement gtg, et je dois dire que ça aide un peu, mais globalement je n'arrive pas à finir les tâches que je me pose dans les temps que je me donne.

          Aussi je suis un peu coincé par le fait que j'ai une forte tendance à m'éparpiller dans mes idées. C'est un peu la même chose on me dira, mais disons que j'ai du mal à me concentrer une tâche et un sujet particulier, puisque je rebondis d'une idée à l'autre.

          Donc, pour bien faire il faudrait certainement que je commence par avaler l'existant, puis que je cogite à partir de là. Seulement même en lisant de façon assidu, je doute qu'une vie suffise. Notre représentation du monde est forcément limitée. De plus, même en lisant, j'ai tendance à partir dans mes propres développement tous les trois paragraphes, ce qui n'accélère pas ma vitesse de lecture.

          À cela s'ajoute qu'il y a déjà beaucoup de matériel que je me suis fixé de lire. Et comme déjà expliqué, je prend vraiment sur moi pour me documenter maintenant. En ce moment par exemple je lis (entre autres) l'histoire universelle des chiffres, avant de me lancer plus en avant dans mes réflexions sur la prononciation des nombres. Il faudra aussi que je me document sur l'alphabet phonétique international.

          Tu aurais une référence plus précise pour la théorie des cités (si c'est bien le titre d'une œuvre) de Boltanski et Capello ?

          Ce que tu dis ensuite, est-ce une citation ou une retranscription de l'idée générale de la théorie ? Ou encore un texte que tu proposes d'ajouter à l'essai ?

          Pas compris , c'est un brulot contre l'alénation du salariat ?

          Non, j'ai dû mal formuler. Ce que je veux dire c'est que dans le cadre mercantile, on peut présenter le salaire comme un témoignage social, une reconnaissance de la valeur du temps et des efforts de l'autre. Par extension, reconnaître l'individu en tant qu'humain avec des droits. Et donc par contraposé, ne pas payer, c'est nier cette valeur.

          Je ne dit pas que c'est mon point de vue cependant.

          Meme en ne mettant pas cette analyse, des sources en dehors du libre (doit ont s'arreté au libre pour parler du libre ?? ) , et permette de mettre de la cohérence dans le discour.

          Certainement.

          • [^] # Re: le quidam ...

            Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 20 avril 2012 à 14:34.

            J'ai jamais utiliser le "get thing done", je trouvais qu'il n'étais pas adapté à mes besoins.

            Très franchement niveau organisation je te conseillerais le livre " Admin'sys : Gérer son temps… et interagir efficacement avec son environnement "

            Il y en a un autre qui permet d'avoir un autre rapport au temps (en anglais) c'est la technique pomodoro (y a meme des applets gnome qui en font application )

            Je te rassure pas besoin d'etre admin sys pour lire le premier livre, il s'adresse en fait à tous les geeks ayant des problèmes organisationnelles, meme s'il est particulièrement bien adapté au admin sys.

            la théorie des cités est une oeuvre majeure en sociologie contemporaine (post-moderne dirons certains ) regarde sur wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomies_de_la_grandeur

            Cela rejoint et explicite les mécanismes sociologiques dont tu tires tes observations. Cela appuyera tes propos et permettra de mieux cerner ton sujet.

            Si tu rédiges un textes utilisant des concepts de sciences humaines, il serait très utile de les appréhender un minimum. Sinon, on aura l'impression que cela reste juste une affirmation d'idées reçu, de clichés , etc… Cela donnera l'impression de parler au bar du coin. J'imagine que tu espères atteindre un niveau de profondeur un peu plus dense que les discussions du snack de ton quartier.

            C'était une boutade, j'imaginais bien que ce n'était pas là une diatribe contre le capitalisme (enfin quoique ).
            "
            > Non, j'ai dû mal formuler. Ce que je veux dire c'est que dans le cadre mercantile, on peut présenter le salaire comme un témoignage social, une reconnaissance de la valeur du temps et des efforts de l'autre. Par extension, reconnaître l'individu en tant qu'humain avec des droits. Et donc par contraposé, ne pas payer, c'est nier cette valeur. "

            c'est l'exemple de ce que je disais : une affirmation sans arguments le tout lié de manière aléatoire ou dans le meilleur des cas analogique. Cela donne l'impression que c'est de la philosophie de cuisine (je veux pas te vexer, mais imagine quelqu'un qui est en science humaine qui lise cela , que pensera t-il du texte ? ). Les intuitions ne sont pas forcément fausses, mais elles doivent etre compléter et affiner, préciser par des arguments logiques et articulés de manière cohérente.

            ici tu mélange des question de droit naturelle, de modèle de la cité marchande et son étalon, et d'une vision protestante de la valeur du travail (au sens du dur labeur, pas au sens d'un témoignage du divin sur terre menant au paradis )

            Tu dois t'imaginer que tu auras des contradicteurs, si tu n'as pas un minimum de maitrise des concepts que tu manies, ton édifice intellectuel aura la fragilité d'un chateau de carte. En dernier ressort, cela ne servira pas la cause du libre , au contraire.

            Bon tout cela n'est qu'un avis d'un humain imparfait

            • [^] # Re: le quidam ...

              Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 20 avril 2012 à 15:29.

              Non, j'ai dû mal formuler. Ce que je veux dire c'est que dans le cadre mercantile, on peut présenter le salaire comme un témoignage social, une reconnaissance de la valeur du temps et des efforts de l'autre. Par extension, reconnaître l'individu en tant qu'humain avec des droits. Et donc par contraposé, ne pas payer, c'est nier cette valeur. "

              je reprend cette phrase, cela illustre le problème auquel tu es principalement soumis.

              d'une part je ne vois pas en quoi le cadre mércantile présente le salaire comme témoignage sociale. Lorsque le but est de faire du profit, couper au plus bas les salaires est autre moyen d'accumulation du profit.

              Sinon il faut que tu définisses ce que cela signifie le cadre mercantile

              D'autre part, il semble que les droits de l'homme soient présentés comme dépendant de la condition suspensive d'exercer un travail. (ce qui de facto dénie les droits de l'homme)

              Tu étends trop ton propos dans tout les domaines, au grès des analogies, sans s'assurer que ce que tu penses est effectivement ce qui est en cour dans le domaine ou tu t'étends.

              tu sais que tu fais de la novlangue sans le savoir.

              • [^] # Re: le quidam ...

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                tu sais que tu fais de la novlangue sans le savoir.

                Ah, celle là je la retiens. :)

                • [^] # Re: le quidam ...

                  Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 20 avril 2012 à 18:43.

                  je suis très sérieux, affirmer que l'homme n'accède à sa dignité d'etre humain (et donc ses droits fondamentaux) , qu'a condition qu'il soit lié par un contrat de travail, c'est très 1984 ( l'expression comme "le travail rend libre" au porte d'Auschitz est dans le meme veine)

                  j'imagine que c'est surement pas voulu (sinon ton pseudo serait bien mérité ), mais tout ce bric-à-brac amène à une très mauvaise image du texte, et partant de son auteur.

                  au final c'est très hs aussi

                  • [^] # Re: le quidam ...

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

                    je suis très sérieux, affirmer que l'homme n'accède à sa dignité d'etre humain (et donc ses droits fondamentaux) , qu'a condition qu'il soit lié par un contrat de travail, c'est très 1984 ( l'expression comme "le travail rend libre" au porte d'Auschitz est dans le meme veine)

                    Je ne pense pas dans la mesure où je ne défend pas cette thèse, mais la présente comme le seul moyen de reconnaissance qu'offre une perspective purement mercantile.

                    Ou alors je n'ai pas compris ce que tu veux dire.

                    • [^] # Re: le quidam ...

                      Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 20 avril 2012 à 23:05.

                      ce n'est pas la cité marchande qui parle de cette thèse, c'est la perspective de l'éthos protestante combiné au capitalisme voir : L'Éthique protestante et l'esprit du capitalisme de Max Weber.

                      la cité marchande n'a que faire de l'éthique protestante, ce n'est qu'un instrument comme un autre dans une perspective d'évaluation via son propre modèle de grandeur.

                      Il y a novlangue au sens ou le mélange est tel qu'on allie l'inconciliable. Et cela devient aliénant.

                      la liberté c'est l'esclavage , et le langage avec lui est le moyen d'accès à cette esclavage libre…

                      • [^] # Re: le quidam ...

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

                        Je ne perçois toujours pas en quoi mes phrases sous-tendent cette thèse.

                        De ce que je comprend, quand tu dis « la cité marchande n'a que faire de l'éthique protestante, ce n'est qu'un instrument comme un autre dans une perspective d'évaluation via son propre modèle de grandeur » tu ne dis pas autre chose que ce que je dis moi même.

                        Si je voulais formuler ma pensée sous une forme orwellienne provocatrice, je dirais plutôt, les limites c'est la liberté, la liberté c'est l'infinie. En complément je dirais même, l'illimité, c'est l'esclavage.

                        Pour soutenir ce propos, je dirais que nul ne saurait logiquement exister sans contraintes d'existence. Et si on rejette la logique comme critère d'acceptabilité, alors on peut accepter tout et son contraire, et soutenir jusqu'à sa propre non existence.

                        Aussi par infinie je veux dire le possible, même au delà de nos limites de perceptions. Je ne désigne pas ici quelque chose d'illimité, et pour donner un exemple classique, dans l’intervalle [0-1] on pourra se donner une infinité de nombre réels. En un sens, l'infinie apparait précisément là où nos perceptions marques leurs limites : l'horizon, c'est l'infinie.

                        Évidemment le langage est un outil qui n'est pas sans danger, et il est aisé d'être manipuler par cet outil qu'on croyais magner. Sur la page Termes de propagande à ne pas utiliser malgré soi je consigne des réflexions à ce sujet.

                        • [^] # Re: le quidam ...

                          Posté par  . Évalué à 3.

                          […]il est aisé d'être manipuler par cet outil qu'on croyais magner.
                          il est aisé d'être prendre par cet outil qu'on…
                          il est aisé d'être maipuler par cet outile qu'on croyait (le verbe est toujours à la troisième personne du singulier, quand son sujet est on) magner.
                          Et la dernière faute je te laisse la trouver tout seul. Petit indice, les Italiens avaient tenté de les rendre propres.

                          Depending on the time of day, the French go either way.

          • [^] # Re: le quidam ...

            Posté par  . Évalué à 3.

            Tu devrais t'aider d'une "mind map" pour écrire alors, je connais le même problème que toi pour les projets mais pour l'écriture je m'en sors. Il n'y a aucun mal à s'aider de ce genre de soft ;)
            Jamais testé pour ma part, mais je pense le faire un de ces jours (c'est dans ma TODO list sur GTG :D )
            Je m'en sors en écrivant d'abord les titres de chapitres (ou l'idée générale s'il n'y a pas de titre) puis une petite intro selon les cas, et enfin je rédige chaque paragraphe l'un après l'autre.

      • [^] # Re: le quidam ...

        Posté par  . Évalué à 2.

        "On peut évidemment penser aux indulgences. Cependant, sans prétendre que les églises soient aujourd'hui complètement abandonnés des grosses fortunes, c’est plutôt dans la philantropie qu’elles se paient bonne conscience. Le philanthrope, celui qui ''cherche à améliorer le sort de ses semblables par de multiples moyens, et ceci de manière désintéressée."

        Essaye d'éviter les digressions. Si le libre n'est pas une question de gratuité, tu n' as pas besoin de développer un argument moral par rapport à la richesse. Dans le paragraphe cité, la relation entre l'église et le rachat de conscience des gens fortunés ne concerne pas le libre.

        • [^] # Re: le quidam ...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Comme le libre embarque des valeurs éthiques, il ne me semble pas totalement incongru de poser la question du rapport à l'éthique de gestes gratuits (philantropes) de fortunes construites à l'insu de l'éthique.

          Ai-je mal présenter mon idée, ou est-ce que cela est de la digression ?

        • [^] # Re: le quidam ...

          Posté par  . Évalué à 1.

          Essaye d'éviter les digressions. Si le libre n'est pas une question de gratuité, tu n' as pas besoin de développer un argument moral par rapport à la richesse. Dans le paragraphe cité, la relation entre l'église et le rachat de conscience des gens fortunés ne concerne pas le libre.

          Et le cas Mark Shuttleworth ? Je ne connais pas du tout l'histoire de cet homme, de ces ancêtres, et de comment il a hérité d'une telle fortune. Mais "l'humanité envers les autres" ça fait penser à une religion.

          Si le libre est pas une religion va falloir que j'en trouve une autre zut :)

          • [^] # Re: le quidam ...

            Posté par  . Évalué à 2.

            c'est très bien qu'il y ait des gens comme lui, mais cela n'est pas un élément constitutif du mouvement du libre.

          • [^] # Re: le quidam ...

            Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 20 avril 2012 à 18:26.

            Aussi de ce que je me souviens Mark , sa fortune il l'a battit avec Debian et le cours de la spéculation boursière internet de l'an 2000.

            En gros il a lancé sa startup qui s'occupait de sécurité informatique (avec debian, mais je ne suis pas sur du tout - en tous cas surement avec du linux ) et il l'a revendu la société a des millions lorsque la folie spéculative surévaluait la valeur des startups. Il a réussis a bien profiter du mouvement :)

            après son voyage dans l'espace, il a du se dire qu'il pourrait bien quand meme contribuer un peu en retour :)

  • # Public ciblé ?

    Posté par  . Évalué à 3.

    Bonjour
    Félicitations pour ce texte qui rejoint ce que je cherche à faire de mon coté aussi (par exemple https://linuxfr.org/users/epy/journaux/pourquoi-aider-un-projet-libre ) mais apparemment sur un public différent.

    Ton texte est clair mais les formulations me semblent bien "trop" complexes pour quelqu'un qui débarque dans le libre. J'ai peur que beaucoup de non-libristes potentiellement intéressés finissent par un "trop long, pas lu" (ou j'arrête au milieu parce que c'est lourd)

    Ce n'est pas du tout une critique négative parce qu'il faut aussi des textes plus travaillés que ceux de bas niveau que je tente de faire pour "attirer le regard"
    Quel est le public ciblé ? Tu publies ça sur ton site si je comprends bien.

    Deux petites corrections je pense, une typo:
    > Le libre à su se garder de choisir des racines contestataires, et c ’est heureux.

    Une conjugaison:
    > De tels choix ne peuvent conduire qu'à une aliénation à la posture contesté

    • [^] # Re: Public ciblé ?

      Posté par  . Évalué à 2.

      Bon du coup j'ai eu mes réponses avec les messages ci-dessus :)
      Et je n'avais pas vu le lien vers le wiki pour faire les corrections

    • [^] # Re: Public ciblé ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Merci pour l'encouragement et les corrections.

      Tu as assurément raison sur les formulations trop lourdes, je le reconnaît. Il faut effectivement que le texte soit retravailler pour être plus adapté au public néophyte visée. Je veux le travailler en ce sens, et je pense que justement les contributions d'autres personne peuvent grandement aider à cet objectif.

  • # Neutralité du ton

    Posté par  . Évalué à 7.

    La culture libre n'encourage pas la contrefaçon, que la propagande nomme piratage

    Nan, pas la propagande. Ce que le béotien appelle piratage.

    En parlant de propagande, tu places tout de suite ton texte dans une optique combative. Je ne sis pas sûr que cela serve ton propos. Cela sous-entend une espèce de lutte entre une résistance et un état totalitaire.

    A force de te lire, je finis par connaitre un peu tes penchants, mais si, comme tu le dis, tu veux que ton texte soit lu par le vulgus pecus je pense qu'il te faut faire attention au registre de vocabulaire que tu utilises en évitant, si possible ce genre de mots à forte connotation.

    Ou alors, tu engages carrément tout ton texte et tu en fait un pamphlet bien senti, mais c'est l'un ou l'autre.

    Dans le cadre mercantile, l’important est de maximiser pour soi et contre les autres, l’usure des œuvres produites.

    Pas d'accord.

    Que certaines sociétés (la majorité ?) pensent comme ça est une chose, mais non, on peut très bien vouloir monnayer son travail sans pour autant être un salaud.

    Tout travail mérite salaire. Que ce salaire soit la gratification obtenue par don de soi / panier garni / salaire / remerciements / faveurs sexuelles on s'en fout. On bosse tous pour un salaire, sa forme importe peu.

    Et on peut très bien décider de commercialiser son œuvre, on parle bien d’œuvres de l'esprit dans le cas du logiciel libre sans pour autant vouloir maximiser l'usure.

    « Il n'y a rien de mal à vouloir être payé pour son travail, ou à chercher à augmenter ses revenus, tant que l'on n'utilise pas de méthodes destructives ».

    Cette partie est clairement disproportionnée, càd trop courte, par rapport à tes attaques sur les systèmes purement et bassement mercantiles dans le sens gagner beaucoup et toujours plus d'argent en rendant la ressource rare.

    Je crois que tu te perds un peu dans ton texte. Tu hésites entre expliquer que non, libre n'implique pas gratuit et une attaque du système capitalistico-libéralistico-corporatiste à la con que nous subissons en ce moment.

    Si je puis me permettre, sépare les deux aspects. Contente-toi d'être factuel pour la séparation libre / gratuit et dans un autre texte, là, tu envoies la sauce en gueulant « Prenons le pouvoir et pendons le dernier des curés avec les tripes du dernier des patrons iniques » ou ce que tu voudras d'autre. Mais ne teinte pas trop de politique et d'idéologie un texte explicatif qui doit être lisible et abordable pour tout un chacun.

    Voilà rapido mes quelques réflexions à deux balles. T'en fais ce que tu veux, ça m'empêchera pas de dormir :)

    cd /pub && more beer

    • [^] # Re: Neutralité du ton

      Posté par  . Évalué à 3.

      Il manque des introductions à chaque parties en plus.

      Le texte a plein de présupposé qui ne sont pas ou peu expliqués. Ne serait-ce que la définition du libre qui est en lien mériterait d'être (en parti) copier collée, ça rajoute deux lignes et ça évite de cliquer sur un lien.

      (je m'adresse à psychoslave)
      Le plan doit être plus détaillé, et si c'est à vocation pédagogique tu devrais au lieux de foncer billes en têtes dans une argumentation sur un point d'abord expliquer au lecteur pourquoi tu abordes le point (ce qui implique aussi de se l'expliquer à soi même au préalable) pour que tes présupposé soient clairement établis. Par exemple, c'est bien d'évacuer les erreurs classiques, mais le béotiens en question n'a pas forcément conscience qu'il pourrait les avoir faites et de pourquoi. On a comme présupposé implicite que tu t'adresses à quelqu'un d'assez antisystème que c'est ta cible principale.

      n’étant pas idéologiquement incompatible avec ce qui s'avère être qualifié de contre-façon

      C'est très lourd comme tournure (surtout pour un bout de phrase), je vois pourquoi tu l'as écrite comme ça mais c'est lourd de sous entendus qu'un quidam béotien ne partagera pas forcément. Et ton texte glisse de libre et gratuité à libre et contrefaçon, le lecteur ne s'attendait pas forcément à lire un couplet là dessus

      Cette phrase est catastrophique :

      Dit de manière amphigourique, la culture libre c'est la libre utilisation des abstractions, ce n'est pas la libre disposition de tous les objets matériels.

      J'ai du mal déja à comprendre de quel genre d'abstraction tu parles, des abstractions de quoi ? je connaissais pas le mot amphigourique, donc ça oblige à lire un lien pour comprendre alors que l'utilité est pas flagrante. La cible "béotien" est clairement ratée.

      De tels choix ne peuvent conduire qu'à une aliénation à la posture contesté, puisqu'« au mieux », la disparition de celle-ci entraînerait la dilution de la posture contestataire, privée de sa source « identitaire ».

      Rien compris.

    • [^] # Re: Neutralité du ton

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Nan, pas la propagande. Ce que le béotien appelle piratage.

      En parlant de propagande, tu places tout de suite ton texte dans une optique combative. Je ne sis pas sûr que cela serve ton propos. Cela sous-entend une espèce de lutte entre une résistance et un état totalitaire.

      J'avoue être partagé ici. Je suis d'accord qu'éventuellement cela peut déservir le propos de se mettre dans une optique combative. Cela étant, il me semble que le libre, c'est la défense citoyenne de la citoyenneté universelle, voir la récente dépêche Tous auteurs, tous citoyens, tous politiques. C'est à dire que, oui, il y a menaces de la citoyenneté. Pas nécessairement par un état totalitaire cependant.

      Bon, cela étant, il ne s'agit pas ici d'exprimer mon seul ressenti sur le libre, donc je prend bien note de ta remarque.

      Que certaines sociétés (la majorité ?) pensent comme ça est une chose, mais non, on peut très bien vouloir monnayer son travail sans pour autant être un salaud.

      Certes, et je ne pense pas dire le contraire, ou c'est que j'ai mal formulé.

      Tout travail mérite salaire. Que ce salaire soit la gratification obtenue par don de soi / panier garni / salaire / remerciements / faveurs sexuelles on s'en fout. On bosse tous pour un salaire, sa forme importe peu.

      Il s'agit d'un malentendu sur le mot salaire visiblement. Par salaire ici j'entends une transaction financière. Il semble qu'il me faudrait le préciser.

      Si je puis me permettre, sépare les deux aspects.

      Soit, ça me paraît plutôt avisé comme suggestion.

      « Prenons le pouvoir et pendons le dernier des curés avec les tripes du dernier des patrons iniques »

      Ho, je ne souhaite le mal être d'aucun humain.

      Mais ne teinte pas trop de politique et d'idéologie un texte explicatif qui doit être lisible et abordable pour tout un chacun.

      Bon, je note tout cela.

  • # Bof

    Posté par  . Évalué à 5.

    Déjà, ton texte contredit fortement "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément", il est beaucoup trop lourd.

    Pour dire que le libre n'implique pas la gratuité, je n'ai qu'une phrase à dire: RedHat vend principalement du support pour une distribution rassemblant des logiciels libres, ils ont eu 1 Milliard de Dollars de revenus en 2011.

    En plus il y a une tension entre libre et prix: si je cherche a vendre un logiciel libre (et uniquement ce logiciel libre), je ne devrais pas le vendre trop cher car autrement si je le vends cher, un client pourra le revendre moins cher, ce qu'il ne pourrait pas faire avec un logiciel propriétaire.

    • [^] # Re: Bof

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Déjà, ton texte contredit fortement "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément", il est beaucoup trop lourd.

      Je suis tout à fais d'accord avec cela, je ne le nie pas, je suis preneur de toutes les contribution susceptibles d'améliorer le texte.

      Pour dire que le libre n'implique pas la gratuité, je n'ai qu'une phrase à dire: RedHat vend principalement du support pour une distribution rassemblant des logiciels libres, ils ont eu 1 Milliard de Dollars de revenus en 2011.

      Pourquoi pas, effectivement, les exemples concrets, c'est bien. Je pourrais aussi parler de la possibilité d'acheter des livres et autres supports physiques pour des œuvres libres.

      En plus il y a une tension entre libre et prix: si je cherche a vendre un logiciel libre (et uniquement ce logiciel libre), je ne devrais pas le vendre trop cher car autrement si je le vends cher, un client pourra le revendre moins cher, ce qu'il ne pourrait pas faire avec un logiciel propriétaire.

      C'est une piste à laquelle je n'avais pas pensé.

      Merci.

  • # loupé

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Je tente d'écrire des articles abordables pour le quidam moyen

    Ben c'est loupé, désolé.

    Dit de manière amphigourique, la culture libre c'est la libre utilisation des abstractions, ce n'est pas la libre disposition de tous les objets matériels.

    Tu ne peux pas écrire simplement les choses ? Genre avec les mots que ton public peu comprendre ? Si tu te complais à chercher des mots tordus, soit. Mais évite vraiment d'écrire comme ça.
    Franchement, à peine arrivé à cette phrase on est déjà sur la goutte d'eau qui fait que ton texte c'est poubelle.
    Désolé mais personne (ou presque) de non déjà intéressé ou connaissant le libre ne continuera. Et pourtant on est qu'au début du texte (5° phrase)

    Après, si on rajoute toute la partie absolument pas objective de tes propos, c'est bien lourd.
    Tiens, un exemple bidon :

    Dans Le Manifeste GNU, Richard Stallman rappel que

    Rappel ? Heu, y'a rien de rappelé ici, c'est un avis, pas quelque chose ni de prouvé ni d'acquis (et on peut trouver plein de personnes qui ne sont d'ailleurs pas du même avis).

  • # Version retravaillé

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Merci déjà pour tous vos commentaires. J'ai commencer à reprendre le texte en considérant vos critiques.

    Vous pouvez voir le résultat sur le wiki, n'hésitez pas à continuer vos commentaires.

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