Journal Les mots divisent le libre

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-6
8
juin
2013

Suite à mon précédent journal, je me permet de faire un journal marque-page pour un article de blog: NdM: lien supprimé à la demande de l'auteur. (je force https et il faut accepter mon certificat auto-signé)

Donc voilà, c’est un article sur un pinaillage habituel, le vocabulaire employé pour désigner les logiciels libres ou non. (Bah oui, c’est tellement simple de se mettre d’accord sur un seul terme…)

Du coup j’ai fait une analyse détaillée (un petit paragraphe pour chaque terme), et quels sont leurs avantages/inconvénients. J’en ai profité pour augmenter la taille de la police de mon blog (pour ceux qui sont déjà passés dessus), c’est bien plus lisible comme cela (et cela permet de voir la différence entre une apostrophe droite et une apostrophe typographique! :p)

Par ailleurs j’accorde un soin tout particulier à l’orthographe (réformée en 1990, rappelons-le) et aux pinaillages linuxfriens que l’on croise souvent sur ce site, donc merci de me faire part de toute remarque concernant mon travail. :)

Et comme d’habitude: bon troll! (c’est plus vendredi techniquement, mais bon…)

  • # Autre terme

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    Sinon, sur le modèle du lieux où tout le monde n'a pas le même accès, on peut souligner cette caractéristique du logiciel qui n'est pas libre en le qualifiant de logiciel privatif. Ce me semble assez clair sans pouvoir passer pour agressif.

    • [^] # Re: Autre terme

      Posté par  . Évalué à 3.

      Ce me semble assez clair sans pouvoir passer pour agressif.

      Ah mon avis ça va surtout partir sur un troll de plus. Sinon quelqu’un pourrait m’expliquer pourquoi je suis moinssé? J’avoue que là je sèche.

      • [^] # Re: Autre terme

        Posté par  . Évalué à -8.

        Quand on sort des arcanes de linux, on est moinsé apparemment.

        Moi aussi, j'ai été moinsé alors que mon journal s'interrogeait sur le futur de notre OS favori…
        Même moi je sèche…
        Si on m'avait dit qu'on serait moinsé pour des questions d'avenir je n'aurais pas cru…

        Pour une fois qu'on va discuter d'avenir, cela pose problème.
        Même ce que tu écris c'est l'avenir…

        HS: Je suis sur Pinterest et là j'ai mis mon Twitter.
        Je n'ai pas eu le temps de mettre mon Google+ Mais je le mettrais comme cela on pourra causer d'autre chose.
        Si tu veux bien…
        Je te donnerais demain mon adresse… Google+.

        Bonne continuation.

        • [^] # Re: Autre terme

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 08 juin 2013 à 07:09.

          Peut-être que comme Linux est un OS libre, la plupart des utilisateurs pensent qu'ils leurs appartiennent et ils ne supportent pas quand quelqu'un d'autre apporte un jugement ou des ambitions ? Le ressentiment que j'ai, du moins en passant par ici, c'est que les gens veulent tellement s'accaparer Linux, qu'il n'en devient pas si libre que ça. Je l'avais souligné dans un précédent journal qui faisait polémique puisque je développe un jeu non-libre. Toucher à Linux, c'est un peu comme venir chez son voisin mettre la main sur sa femme qu'il considère depuis des années comme un super top modèle tendance qu'il est le seul à comprendre et le seul à disposer de l'expérience nécessaire pour l'apprécier.

          C'est dommage, mais heureusement que cela ne représente pas la communauté Linux qui se veut assez ouvert. Je pense surtout aux étrangers, qui sont bien plus posés dans les débats.

          Pour ma part, j'ai trouvé ton interrogation sur GNU/Linux intéressante bien que je n'ai pas lu toutes les interventions. Tu soulèves un bon débat, d'ailleurs j'y ai répondu en essayant d'apporter ma vision des choses. Linux est trop partagé entre les pro-libre, les pro open-source etc.

          PS : je t'ai ajouté un point pertinent, histoire de remonter un peu ;)

          • [^] # Re: Autre terme

            Posté par  . Évalué à -2.

            Je l'avais souligné dans un précédent journal qui faisait polémique puisque je développe un jeu non-libre

            Polémique, polémique, c'est un peu rapide.

            Pour ton cas, c'est comme si tu venais au salon annuel des AMAP tenter de vendre du Monsanto. En fait c'est encore pire, tu ne vends pas, tu donnes : « allez, prenez-en quelques graines, vous allez voir, c'est vachement bon, quoi, en plus c'est gratos et c'est moi qui les fabrique, alors ! »

            Ou en tant que VRP de Lafarge au congrès des ossatures bois refiler tes parpaings, si tu préfères.

            Toucher à Linux, c'est un peu comme venir chez son voisin mettre la main sur sa femme qu'il considère depuis des années comme un super top modèle tendance qu'il est le seul à comprendre et le seul à disposer de l'expérience nécessaire pour l'apprécier.

            Mais cet exemple éclaire de manière bien plus précise la Shingologique : cette comparaison est lumineuse, à bien des égards.

            Pour un sextumvirat ! Zenitram, Tanguy Ortolo, Maclag, xaccrocheur, arnaudus et alenvers présidents !

            • [^] # Re: Autre terme

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

              Pour ton cas, c'est comme si tu venais au salon annuel des AMAP tenter de vendre du Monsanto.

              faut arrêter les conneries : tous les libristes ne sont pas contre le non-libre.
              c'est très bien qu'il vienne ici parler de son jeu qui est à destination d'un OS libre.
              Même si ce n'est pas libre. C'est dommage, mais ça n'enlève pas tout intérêt.

              Il a toute sa place. Faut arrêter l'intégrisme.

              Note : les commentaires disent que c'est dommage que ce ne soit pas libre, pas que c'est horrible et qu'il n'a pas sa place. C'est toi seulement qui fait cet amalgame.

              • [^] # Re: Autre terme

                Posté par  . Évalué à 1.

                Faut arrêter les conneries et apprendre à lire, c'est lui qui parle de polémique.
                Pour le reste, ha merde, putain je suis en train de répondre à zenitram. fuck fuck fuck, vite, faire autre chose.

                Pour un sextumvirat ! Zenitram, Tanguy Ortolo, Maclag, xaccrocheur, arnaudus et alenvers présidents !

                • [^] # Re: Autre terme

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

                  Quand je suis venu parler du jeu, je ne pensais pas que les membres de linuxfr était pro-libre, enfin du moins une grande partie. Enfin, je ne sais pas ce qu'il y a de mauvais dans le non-libre. J'arrive vraiment pas à comprendre et en même temps, je n'ai pas envie de me prendre la tête avec ce genre d'idéologie. D'accord, le libre c'est bien pour les utilisateurs mais est-ce indispensable ? En mettant mon jeu de coté, quand je regarde tous ce qui est disponible sur Linux, honnêtement, j'en me cogne complètement que le logiciel / jeu est open-source ou libre. Je cherche avant tout une solution prête à l'emploi. Si les sources sont disponibles, c'est bien si je vais devoir passer par la case compilation.

                  Du moment que les logiciels que me proposent sur Linux sont gratuits et légaux, ça me va amplement. C'est déjà très bien et je trouve le concept énorme de proposer des outils gratuitement alors que chez Microsoft, il faut payer tout le temps pour quelques software.

                  • [^] # Re: Autre terme

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

                    Enfin, je ne sais pas ce qu'il y a de mauvais dans le non-libre.

                    Côté pratique :
                    - Avantage : on peut mettre ton jeu dans les dépôts des distros, donc simplicité d'install pour les utilisateurs. On peut te proposer des patchs sur ton code
                    - inconvénient : vu que tu ne vends pas, aucun (le fait que tu n'aimes pas qu'on te propose des patchs est personnel, à toi de décider que c'est bien ;-) )

                    Je ne dis pas qu'il faut absolument que tu passes au libre, mais franchement, il n'y a pas d'inconvénient autre que dans la tête, c'est juste dommage.

          • [^] # Re: Autre terme

            Posté par  . Évalué à 0.

            Pour ma part, j'ai trouvé ton interrogation sur GNU/Linux intéressante bien que je n'ai pas lu toutes les interventions. Tu soulèves un bon débat, d'ailleurs j'y ai répondu en essayant d'apporter ma vision des choses. Linux est trop partagé entre les pro-libre, les pro open-source etc.

            Oui, beaucoup trop divisée. Et vu les réactions à ce journal c’est pas prêt de s’arranger… Et oui les gens ne sont pas forcément ouvert, je le vois d’ailleurs à travers moi certaines fois et j’essaie de m’améliorer.

      • [^] # Re: Autre terme

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

        ça va surtout partir sur un troll de plus.

        Non pourquoi ? Je trouve ton article bien foutu et clair.

        Sinon quelqu’un pourrait m’expliquer pourquoi je suis moinssé?

        Sans doute parce que c'est un renvoi vers ton blog. Tu aurais posté directement ici je pense que les lecteurs n'auraient pas moinssé comme ça.

        Par ailleurs j’accorde un soin tout particulier à l’orthographe (…) donc merci de me faire part de toute remarque

        s/rend pas sons apprentissage/rend pas son apprentissage
        s/se qui colle parfaitement/ce qui colle parfaitement
        s/Ces deux termes sont cohérent/Ces deux termes sont cohérents

        • [^] # Re: Autre terme

          Posté par  . Évalué à 2.

          s/rend pas sons apprentissage/rend pas son apprentissage
          s/se qui colle parfaitement/ce qui colle parfaitement
          s/Ces deux termes sont cohérent/Ces deux termes sont cohérents

          Dans la réforme, on écrit apriori : http://www.renouvo.org/liste.php?t=3&lettre=a

          s/on utilise pleins de/on utilise plein de
          s/rms/RMS
          s/sont (presque) équivalent/sont (presque) équivalents
          s/détail plutôt ennuyé/détail plutôt ennuyeux
          s/en terme de/en termes de

          • [^] # Re: Autre terme

            Posté par  . Évalué à 2.

            Merci beaucoup! Par contre j'écris rms volontairement en minuscule parce que c'est un pseudo, donc je garde la même casse.

            • [^] # Re: Autre terme

              Posté par  . Évalué à 2.

              Je ne sais pas si on peut parler de pseudo, il s'agit de ses initiales : Richard Matthew Stallman. J'aurais tendance à l'écrire en majuscule personnellement. Wikipédia à l'air d'accord avec toi :

              Richard Matthew Stallman (né à Manhattan, le 16 mars 1953), connu aussi sous les initiales rms (en minuscules)

              Cependant la « source » donnée pour cette affirmation me laisse dubitatif :

              Dans les années 1970, l’avènement du bas de casse sur les écrans informatiques représente une vraie conquête et donc à cette époque, les minuscules sont modernes aux yeux des informaticiens.

              • [^] # Re: Autre terme

                Posté par  . Évalué à 1.

                C’est pour cela que son pseudo est et reste en minuscule. On ne change pas la casse d’un pseudo (donc d’un nom propre) à ce que je sache.

        • [^] # Re: Autre terme

          Posté par  . Évalué à 1.

          ça va surtout partir sur un troll de plus.

          Non pourquoi ? Je trouve ton article bien foutu et clair.

          Je parle de l'expression «logiciel privatif».

          Sinon quelqu’un pourrait m’expliquer pourquoi je suis moinssé?

          Sans doute parce que c'est un renvoi vers ton blog. Tu aurais posté directement ici je pense que les lecteurs n'auraient pas moinssé comme ça.

          Dans mon précédent journal (cf. premier lien) on m'a dit que ça ne posais pas de problèmes…

          Merci pour l'orthographe… (faut pas se relire quand on est fatigué à 1h de mat')

  • # dur…

    Posté par  . Évalué à 8.

    je force https et il faut accepter mon certificat auto-signé

    Ça fait chier.

    j’ai fait une analyse détaillée

    Une analyse ? alors que tu te contentes de dire ce que tu préfères, le reste étant une argumentation ad hoc. Dire que libre, ce n’est pas un terme polémique, ça m’a fait rire. Faudrait peut-être sortir de l’univers geek, de temps en temps. (Et pourtant, même chez les geeks, me semble qu’il n’y pas unanimité.)

    j’accorde un soin tout particulier à l’orthographe

    Mais pas encore à la grammaire, apparemment. ;)
    Par ailleurs, ton style est soporifique au possible. Navré de le dire.

    Sinon, personnellement, je préfère le terme open source, parce qu’il est sans ambiguïté (et que la liberté est un concept que j’évite d’appliquer aux choses, surtout quand celles-ci sont soumises à des restrictions d’usage décrites dans des pages juridiques qui ne sont pas toujours faciles à comprendre), et j’ai une préférence pour le terme propriétaire juste parce que privateur, c’est moche.

    bon troll

    Merci. À toi aussi. ;)

    • [^] # Re: dur…

      Posté par  . Évalué à 3.

      j’ai une préférence pour le terme propriétaire juste parce que privateur, c’est moche.

      C'est surtout légalement inexact. Au départ, on a zéro droit sur un logiciel, c'est bien pour ça qu'il y a des licences libres et force tergiversations et débats chez les développeurs pour savoir laquelle mettre. On ne peut pas priver les gens de ce qu'ils n'ont jamais eu (si je suis privé de dessert, c'est bien parce qu'il était convenu au préalable que j'y avais le droit).

      À l'inverse propriétaire est un terme àmha beaucoup plus exact. Car une fois que le code a été libéré, il n'est plus possible à l'auteur de revenir sur ces conditions : tout le monde peut modifier et partager la version publiée. En ce sens, le code n'a plus de propriétaire (et du coup celui qui en a un est nécessairement non-libre, ce qui fonde l'opposition libre/proprio).

      • [^] # Re: dur…

        Posté par  . Évalué à 2.

        Ah j'ai au passage oublié de répondre à ce que j'ai lu sur le blog, et qui complète mon point de vue sur la question (à savoir que le terme privateur est inexact) :

        À ce propos, un argument ironique que j’ai entendu plusieurs fois est que la GNU GPL était privatrice car elle impose des conditions de redistribution. C’est un mauvais argument, car la notion de logiciel libre (et par extension à son contraire, ici logiciel privateur) s’intéresse surtout à l’utilisateur et non au développeur

        C'est àmha erroné : le libre s'intéresse d'abord aux développeurs. La preuve en est que l'utilisateur non-développeur ne peut rien faire à part copier et exécuter un logiciel, ce qu'il peut déjà faire sur un gratuiciel. Seul un développeur sera à même d'exercer les libertés qui distinguent le libre du gratuit.

        • [^] # Re: dur…

          Posté par  . Évalué à 1.

          C'est àmha erroné : le libre s'intéresse d'abord aux développeurs. La preuve en est que l'utilisateur non-développeur ne peut rien faire à part copier et exécuter un logiciel, ce qu'il peut déjà faire sur un gratuiciel. Seul un développeur sera à même d'exercer les libertés qui distinguent le libre du gratuit.

          J'ai démontré le contraire sur mon blog. Je distribue le logiciel comme je veux, même le vendre, j'ai l'assurance que le code source peut-être audité. Ce sont les utilisateurs qui bénéficient des 4 libertés, pas le développeur qui a beaucoup moins de contrôle sur son œuvre.

          Peut-être que l'Open Source s'intéresse plus au développeur et aux entreprises par contre, vu que l'argumentation c'est «c'est génial pour développer du logiciel de qualité, pour l'innovation…»

          • [^] # Re: dur…

            Posté par  . Évalué à 2.

            J'ai démontré le contraire sur mon blog. Je distribue le logiciel comme je veux, même le vendre, j'ai l'assurance que le code source peut-être audité.

            Audit pour lequel tu auras besoin de quelqu'un avec un minimum d'expertise : un développeur. Ce que tu dis ici et que je partage est que le libre c'est «pour tout le monde via les développeurs». Reste que la liberté accordée à tout le monde découle complètement de la liberté nécessaire pour que ça fonctionne entre développeurs.

            Ce sont les utilisateurs qui bénéficient des 4 libertés, pas le développeur qui a beaucoup moins de contrôle sur son œuvre.

            Ça n'a pas de sens de parler du développeur initial, qui est hors cadre de la licence. Je parle donc des développeurs qui reçoivent le code. Ceux-ci ont évidemment un contrôle sur celui-ci sans commune mesure avec l'utilisateur non-développeur (avec notamment la possibilité d'améliorer un algo, de porter sur une nouvelle architecture, d'ajouter le support pour le dernier format à la mode, etc.)

            • [^] # Re: dur…

              Posté par  . Évalué à 1.

              Audit pour lequel tu auras besoin de quelqu'un avec un minimum d'expertise : un développeur. > Ce que tu dis ici et que je partage est que le libre c'est «pour tout le monde via les développeurs». Reste que la liberté accordée à tout le monde découle complètement de la liberté nécessaire pour que ça fonctionne entre développeurs.

              Donc on est d’accord! Le développeur (le moyen pour obtenir du logiciel) est utilisé comme vecteur pour la liberté des utilisateurs.

              Ça n'a pas de sens de parler du développeur initial, qui est hors cadre de la licence.

              Bah si ça a du sens! Le développeur principal peut faire beaucoup plus de chose que les autres et c’est donc intéressants d’en parler (bon visiblement ici ça n’était où tu voulais en venir).

              Je parle donc des développeurs qui reçoivent le code. Ceux-ci ont évidemment un contrôle sur celui-ci sans commune mesure avec l'utilisateur non-développeur (avec notamment la possibilité d'améliorer un algo, de porter sur une nouvelle architecture, d'ajouter le support pour le dernier format à la mode, etc.)

              Oui mais avant d’être développeur il est utilisateur (en général), je pense que c’est comme ça qu’il faut l’interpréter (et puis faut arrêter d’opposer systématiquement utilisateur et développeur, comme si le développeur était un robot qui pondait du code et l’utilisateur un consommateur passif!) Nous sommes tous des utilisateurs, et nous avons tous les mêmes droits (même si on ne peux pas vraiment en jouir dans la totalité si on y connait rien en informatique).

        • [^] # Re: dur…

          Posté par  . Évalué à 1.

          Peut-être, mais qu'est ce qui différencie un utilisateur et un développeur ? Par exemple, si un logiciel n'a pas de binaires pour ma distribution, je peux parvenir à le compiler pour moi si le logiciel fournit ses sources, ce que je pourrais pas faire dans le cas d'un gratuiciel. Mais suis-je alors un simple utilisateur ou déjà un développeur ?
          De manière plus générale, je ne suis pas développeur, mais les logiciels libres m'ont offert plus de libertés que ne l'aurait fait de simples gratuiciels.

          Quant à la dénomination privateur, elle fait référence au fait que les utilisateurs d'un tel logiciel sont privé de l'une des 4 libertés énoncées pas RMS (liberté de copier ou d'accéder au code source).
          Alors que même dans le cas d'une licence libre, tu restes propriétaires de ton logiciel. Tu peux ainsi changer la licence de ton projet, même si auparavant elle était déjà libre, vers une non libre.

          • [^] # Re: dur…

            Posté par  . Évalué à 1.

            Peut-être, mais qu'est ce qui différencie un utilisateur et un développeur ?

            La compétence. Quand je dis que le libre s'adresse aux développeurs, je ne me place pas du point de vue des personnes, mais du code. Est développeur pour un code libre donné celui qui est en mesure de le modifier. S'il fallait être en mesure de hacker l'ensemble de l'écosystème libre pour en être, il n'y aurait pas de développeurs libres.

            Mais suis-je alors un simple utilisateur ou déjà un développeur ?

            C'est le même genre de question que : «si je suis un exécrable développeur C, est-ce que je reçois le noyau en tant que développeur ou en tant qu'utilisateur?» place-toi du point de vue du code et réponds. :)

            Alors que même dans le cas d'une licence libre, tu restes propriétaires de ton logiciel. Tu peux ainsi changer la licence de ton projet, même si auparavant elle était déjà libre, vers une non libre.

            Oui, mais dans ce cas ce sont les futures versions du logiciel qui seront propriétaires. Tu n'as plus aucune autorité sur ce que tu as déjà publié, preuve qu'en ce sens tu t'en es dépossédé.

            • [^] # Re: dur…

              Posté par  . Évalué à 1.

              Peut-être, mais qu'est ce qui différencie un utilisateur et un développeur ?
              La compétence. Quand je dis que le libre s'adresse aux développeurs, je ne me place pas du point de vue des personnes, mais du code. Est développeur pour un code libre donné celui qui est en mesure de le modifier. S'il fallait être en mesure de hacker l'ensemble de l'écosystème libre pour en être, il n'y aurait pas de développeurs libres.

              Ce que disent les 4 libertés, c’est que si tu est utilisateur d’un programme tu peux profiter des 4 libertés. Donc oui c’est plutôt pour le développeur… J’ai bien compris ce que tu voulais me dire? Parce que le développeur peut faire plus de trucs grâce à ses compétences mais ça apporte aussi un grand nombre de libertés à l’utilisateur.

              Oui, mais dans ce cas ce sont les futures versions du logiciel qui seront propriétaires. Tu n'as plus aucune autorité sur ce que tu as déjà publié, preuve qu'en ce sens tu t'en es dépossédé.

              Dépossédé c’est plutôt le domaine public.

              • [^] # Re: dur…

                Posté par  . Évalué à 1.

                J’ai bien compris ce que tu voulais me dire?

                Oui, en résumé :

                Le but du libre est que les gens puissent mettre les mains dans le code. Un développeur met donc une licence libre à l'adresse de ses pairs afin qu'ils le soient pleinement (au sens ou il n'a alors pas plus de droits qu'eux sur le code qu'il publie). Il en résulte qu'il accorde dans le même geste à tous les utilisateurs des libertés dont chacun peut jouir (exécuter et copier le logiciel), mais ce n'est pas là le cœur de la démarche libriste.

                Dépossédé c’est plutôt le domaine public.

                La seule chose qui reste à l'auteur, c'est la possibilité de poursuivre ceux qui violent la licence libre qu'il a choisie. Sortis de là, les gens font ce qu'ils veulent du code. Ça ou rien, c'est donc pareil dans le cadre d'un retour du projet au proprio.

                • [^] # Re: dur…

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Le but du libre est que les gens puissent mettre les mains dans le code. Un développeur met donc une licence libre à l'adresse de ses pairs afin qu'ils le soient pleinement (au sens ou il n'a alors pas plus de droits qu'eux sur le code qu'il publie). Il en résulte qu'il accorde dans le même geste à tous les utilisateurs des libertés dont chacun peut jouir (exécuter et copier le logiciel), mais ce n'est pas là le cœur de la démarche libriste.

                  En fait c’était juste pour souligner que c’était dans l’intérêt de tous le Libre même si ça se passe pas devant les yeux de l’utilisateur (faudrait quand même pas qu’on parle du Libre en disant: «c’est un truc de développeur… […]» :p).

                  Dépossédé c’est plutôt le domaine public.
                  La seule chose qui reste à l'auteur, c'est la possibilité de poursuivre ceux qui violent la licence libre qu'il a choisie. Sortis de là, les gens font ce qu'ils veulent du code. Ça ou rien, c'est donc pareil dans le cadre d'un retour du projet au proprio.

                  C’était juste pour dire qu’il avait toujours un propriétaire, car il a toujours le droit de changer la licence de son code (par exemple Canonical qui peut changer la licence de pas mal de projets quand il veut parce que pour contribuer on doit accepter de céder ses droits à Canonical). Après si on est adepte des licences copyfree c’est vrai que ça ne change rien, mais pour les licences copyleft ça change tout (et donc dans quelques cas c’est vraiment important).

                  • [^] # Re: dur…

                    Posté par  . Évalué à 0.

                    C’était juste pour dire qu’il avait toujours un propriétaire, car il a toujours le droit de changer la licence de son code

                    Non, justement. Il peut changer la licence de la version n+1 de son code, mais les versions 0..n qui circulent restent libres. Sinon ce serait trop facile et il n'y aurait pas de confiance (FreeBSD pourraient par ex. demander du jour au lendemain à Apple de retirer d'OSX tout le code issu de chez eux).

                    • [^] # Re: dur…

                      Posté par  . Évalué à 3.

                      Attention à bien appréhender ce qu'est une licence.

                      Une licence n'est pas une propriété intrinsèque d'un bout de code ou d'application, c'est un "contrat" de distribution conclus entre l'auteur (l'éditeur) et le destinataire.

                      Si j'écris le logiciel SuperToto Pro Edition 1.0 et que je le distribue sous license GPL 3 à quelqu'un, rien ne m'interdit de vendre ce même logiciel sous une licence non libre, que ce soit la 1.0 ou une version ultérieure.

                      Ce que je ne peux pas faire, c'est rétro-activement changer les conditions de distribution du logicial déjà distribué. Concrètement, si tu as reçu SuperToto Pro Edition 1.0 sous les conditions de la GPL 3, les libertés qui te sont accordées sont inaliénables.

                      BeOS le faisait il y a 20 ans !

                      • [^] # Re: dur…

                        Posté par  . Évalué à 1.

                        Une licence n'est pas une propriété intrinsèque d'un bout de code ou d'application, c'est un "contrat" de distribution conclus entre l'auteur (l'éditeur) et le destinataire.

                        Ai-je jamais prétendu le contraire?

                        Si j'écris le logiciel SuperToto Pro Edition 1.0 et que je le distribue sous license GPL 3 à quelqu'un, rien ne m'interdit de vendre ce même logiciel sous une licence non libre, que ce soit la 1.0 ou une version ultérieure.

                        À part remplacer n+1 par n', ça ne change rien. J'ai bien parlé des versions libres qui circulent (ie. dont les droits cédés on été acquis —autrement l'auteur détruit/relicencie le code antérieur dans son dépôt et c'est fini).

      • [^] # Re: dur…

        Posté par  . Évalué à 0.

        C'est surtout légalement inexact. Au départ, on a zéro droit sur un logiciel, c'est bien pour ça qu'il y a des licences libres et force tergiversations et débats chez les développeurs pour savoir laquelle mettre. On ne peut pas priver les gens de ce qu'ils n'ont jamais eu (si je suis privé de dessert, c'est bien parce qu'il était convenu au préalable que j'y avais le droit).

        On peut être privé d'un droit considéré comme fondamental, ici appliqué au logiciel. Mais bon dans la situation actuelle, c'est pas vraiment considéré par fondamental par beaucoup de monde, du coup c'est beaucoup plus discutable (ça marche bien pour les convaincus quoi).

        À l'inverse propriétaire est un terme àmha beaucoup plus exact. Car une fois que le code a été libéré, il n'est plus possible à l'auteur de revenir sur ces conditions :

        Il peut publier son travail à nouveau sous une autre licence et continuer à développer la version non-libre.

        tout le monde peut modifier et partager la version publiée. En ce sens, le code n'a plus de propriétaire (et du coup celui qui en a un est nécessairement non-libre, ce qui fonde l'opposition libre/proprio).

        C'est faux, il a toujours un propriétaire, c'est juste que ces droits sont beaucoup plus limités.

        • [^] # Re: dur…

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          C'est surtout légalement inexact. Au départ, on a zéro droit sur un logiciel, c'est bien pour ça qu'il y a des licences libres et force tergiversations et débats chez les développeurs pour savoir laquelle mettre. On ne peut pas priver les gens de ce qu'ils n'ont jamais eu (si je suis privé de dessert, c'est bien parce qu'il était convenu au préalable que j'y avais le droit).

          On peut être privé d'un droit considéré comme fondamental, ici appliqué au logiciel. Mais bon dans la situation actuelle, c'est pas vraiment considéré par fondamental par beaucoup de monde, du coup c'est beaucoup plus discutable (ça marche bien pour les convaincus quoi).

          Faut pas abuser non plus. À la base c'est le développeur qui a tous les droits, au moment ou il publie le logiciel il choisit ceux qu'il donne.

          J'ai des tas de morceaux de code qui trainent sur mon disque et que je n'ai jamais publiés et en dehors de moi, personne n'a de droit "fondamental" dessus. Tant que je ne le diffuse je ne te prive d'aucun droit sauf si on part sur du communisme extrême où tout est à tout le monde. Mais dans ce cas, pourquoi ne l'appliquer que au logiciel ? Est-tu d'accord pour me donner des droits sur tout ce que tu possèdes ?

          Par contre, quand je publie mon code, je choisis quels droits je donne à l'utilisateur, le terme privateur n'a donc bien aucun sens ici.

          • [^] # Re: dur…

            Posté par  . Évalué à -4.

            Quand un était t’enlève tes libertés, il est bien privateur non? Si tu penses que ce n’est pas applicable au logiciel c’est juste que tu ne penses pas que les 4 libertés soient fondamentales (et tu penses ce que tu veux).

            • [^] # Re: dur…

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

              Quand un était t’enlève tes libertés

              Oui, mais bon, comme à chaque fois : sans le logiciel, tu ne les avais déjà pas ces liberté pour ce que fais le logiciel.
              Ca fait juste rire des gens qui disent qu'on les prive de quelque chose qu'ils n'ont pas si on leur file rien plutôt qu'une partie des droits, j'avoue avoir du mal à comprendre comment on peut sortir ça le plus sérieusement du monde (à moins que j'ai zappé qu'on nous fait une blague de libriste depuis le début).

              • [^] # Re: dur…

                Posté par  . Évalué à -3.

                J’ai fais une faute de frappe, je voulais dire un État.

                Et peut-être que c’est ridicule, mais cette définition est valable si on suis ce que j’ai dit au-dessus… Après j’ai pas dit qu’il fallait l’utiliser (cf. mon article).

                Ce n’est pas parce que vous trouvez ça trop extrémiste que ça n’a pas de sens.

      • [^] # Re: dur…

        Posté par  . Évalué à 3.

        C'est surtout légalement inexact. Au départ, on a zéro droit sur un logiciel, c'est bien pour ça qu'il y a des licences libres et force tergiversations et débats chez les développeurs pour savoir laquelle mettre.

        Dans l'état actuel du droit… qui est arbitraire.
        De plus on a pas vraiment zéro droit au sens strict en pratique, ni même juridiquement d'ailleurs ; ça dépend des juridictions en fait. Enfin le logiciel finira par s'élever dans le domaine public, donc on pourrait aussi considérer que toute la période pendant laquelle il n'y est pas du tout libre a un côté privateur par rapport au futur inéluctable (même si peut être faute de sources ça ne sera pas du vrai libre)

    • [^] # Re: dur…

      Posté par  . Évalué à 0.

      je force https et il faut accepter mon certificat auto-signé

      Ça fait chier.

      Désolé de vouloir être le plus indépendant possible et proposer une connexion sécurisée.

      Une analyse ? alors que tu te contentes de dire ce que tu préfères, le reste étant une argumentation ad hoc. Dire que libre, ce n’est pas un terme polémique, ça m’a fait rire.

      Bah j'ai jamais vu quelqu'un dire Libre et se faire casser (pareil pour Open Source d'ailleurs).

      Faudrait peut-être sortir de l’univers geek, de temps en temps. (Et pourtant, même chez les geeks, me semble qu’il n’y pas unanimité.)

      Non mais ça fait pas gueuler dans les chaumières.

      Mais pas encore à la grammaire, apparemment. ;)
      Par ailleurs, ton style est soporifique au possible. Navré de le dire.

      Sinon, personnellement, je préfère le terme open source, parce qu’il est sans ambiguïté

      J'ai démontré le contraire dans mon article, j'attend un contre-argument.

      (et que la liberté est un concept que j’évite d’appliquer aux choses,

      Un monde libre permet aux gens d'être libre. C'est dans ce sens-là qu'il faut comprendre libre.

      surtout quand celles-ci sont soumises à des restrictions d’usage décrites dans des pages juridiques qui ne sont pas toujours faciles à comprendre),

      Quel rapport? C'est un autre problème. Les lois en France nous accordent pas mal de liberté mais je doute que chacun les connaissent toutes. Ça n'empêche pas d'être libre.

      Sinon il existe tldrlegal. Ça permet de bien comprendre l'idée générale de la licence, de plus les licences les plus compliquées ont été faites par des gens compétents (exemple: Eben Moglen). De plus les points importants de la GPLv3 sont expliqués sur GNU.org, je suppose que ça existe pour d'autres licences ces explications détaillées.

      et j’ai une préférence pour le terme propriétaire juste parce que privateur, c’est moche.

      Très bien argumenté.

      • [^] # Re: dur…

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        privateur, c’est moche.

        Très bien argumenté.

        Au moins c'est un argument sincère ;)

        (après je sais si ça pèse très lourd l'esthétique dans l'histoire)

        • [^] # Re: dur…

          Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 08 juin 2013 à 15:39.

          Au moins c'est un argument sincère ;)

          Ce qui ne le rend pas pertinent pour autant (sauf s’il dit que ce n’est pas le seul à penser cela et donc que ça empêche le terme d’être plus utilisé etc, mais il faut quand même argumenter avant).

          (après je sais si ça pèse très lourd l'esthétique dans l'histoire)

          Bah sûrement, mais pas beaucoup je pense. C’est surtout pour son sens qu’on utilise un mot, on réfléchis pas si le terme est beau avant de l’employer! Donc si une communauté commence à l’utiliser bah les autres vont finir par l’utiliser (à long terme).

      • [^] # Re: dur…

        Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 08 juin 2013 à 14:54.

        j'ai jamais vu quelqu'un dire Libre et se faire casser

        Les philosophes sont aussi en général des gens très policés, il n’en demeure pas moins que les désaccords demeurent.

        J'ai démontré le contraire dans mon article

        Tu ne démontres rien. Tu ne fais qu’énoncer tes opinions. Exposer une opinion, ce n’est pas en faire une démonstration. Tu peux écrire livre entier sur le sujet de la manière dont tu t’y prends, ça ne changerait rien.

        Ta “démonstration” se résume à :
        Libre, tout le monde comprend.
        Open source, tout le monde ne comprend pas.
        Donc libre, c’est mieux.

        Quand la conclusion est une réécriture des prémisses, ce n’est pas une démonstration.

        Par ailleurs, n’étant pas d’accord avec tes prémisses, tu comprendras aisément que ta démonstration me fasse sourire.

        Quel rapport?

        J’ai essayé de t’indiquer que la liberté est un terme polémique, parce que peu de monde s’entend sur ce qu’est la liberté, et qu’il ne suffit pas de l’évoquer pour qu’elle soit. En résumé, le verbe n’est pas performatif. Il n’y a pas longtemps, un ami à moi me montrait un livre de philo qui exposait la pensée de toute l’histoire de la philosophie sur la “liberté”. Conclusion : personne n’est d’accord, certains pensent même qu’elle n’est qu’illusion, et on n’est pas plus avancé avant qu’après 2600 ans de philosophie.

        Pour ma part, je n’aime pas donner le qualificatif libre à ce qui n’est pas vivant et soumis à des restrictions d’usage définies pas une licence d’utilisation, surtout quand beaucoup d’entre elles sont philosophiquement très divergentes. Open source, quant à lui, est un terme simplement descriptif qui dit “vous pouvez voir les sources”, ce qui est parfaitement exact et neutre et n’indique rien sur la philosophie sous-jacente. C’est pourquoi je préfère ce terme moins prosélyte.

        Très bien argumenté.

        Je ne cherche jamais à argumenter quand les arguments ne peuvent pas avoir prise sur la raison (je ne parle pas pour toi, note bien). En matière de langage, c’est le règne des préférences, des conventions plus ou moins reconnues et des traditions que les traditionalistes se figurent exister depuis toujours. Autrement dit, rien de stable et de solide sur ce terrain. Les opinions sur le langage dépendent des desseins qu’on veut lui donner.

        Je ne vais donc pas défendre ma préférence pour open source et priopriétaire. J’ai simplement exposé pourquoi je préfère un terme à l’autre, c’est tout.

        Mais si tu es toujours persuadé que tu as écrit une démonstration et qu’on est bien crétins que ne pas se ranger à ton avis, écris à l’OSI pour les éblouir par tes arguments auxquels ils ne sauraient que se rendre s’ils sont un peu soucieux de logique.

        Mes excuses pour ma première réponse sans doute un peu trop rentre-dedans, je ne suis pas toujours d’humeur à prendre des gants. :)

        • [^] # Re: dur…

          Posté par  . Évalué à -1.

          Les philosophes sont aussi en général des gens très policés, il n’en demeure pas moins que les désaccords demeurent.

          On peut être en désaccord mais s’accorder sur les choses les plus importantes, comme la manière de communiquer (le langage). Après chacun pense ce qu’il veut.

          Tu ne démontres rien. Tu ne fais qu’énoncer tes opinions. Exposer une opinion, ce n’est pas en faire une démonstration. Tu peux écrire livre entier sur le sujet de la manière dont tu t’y prends, ça ne changerait rien.

          Même si ce n’est pas forcément explicité, je parle d’expérience. J’en suis venu à la conclusion que de tous les mots utilisés et dans le contexte actuel, certains termes étaient plus critiqués ou plus ambigus que d’autres.

          Ta “démonstration” se résume à :
          — Libre, tout le monde comprend.
          — Open source, tout le monde ne comprend pas.
          Donc libre, c’est mieux.

          Le but c’est que le terme utilisé colle à son sens premier, que ça soit facile à comprendre (on ne complique pas la langue pour le plaisir), donc simplifier le vocabulaire utilisé ça permet aux nouveau venus de s’intégrer plus facilement.

          Par ailleurs, je pense que «logiciel libre» fais moins peur que «logiciel open source» pour le nouveau venu parce que «c’est un truc d’informaticien obscur en anglais», alors que le logiciel libre ça peut paraitre abstrait mais ça pique plus la curiosité. Mais ce n’est pas forcément vrai partout…

          Bien évidemment je ne dis détenir la vérité mais mis bout à bout, j’ai quand même la majorité de mes arguments qui sont des faits.

          Quand la conclusion est une réécriture des prémisses, ce n’est pas une démonstration.

          Je ne comprend pas bien pourquoi tu dis ça.

          Par ailleurs, n’étant pas d’accord avec tes prémisses, tu comprendras aisément que ta démonstration me fasse sourire.

          J’attends toujours une démonstration un peu solide qui me démontre que:
          – Open Source c’est moins ambigu (alors que plusieurs personnes sur Linuxfr ont déjà fait la confusion par exemple, mais je n’ai encore jamais vu de confusion sur le Libre)
          – 10 points pour être un logiciel Open Source c’est moins compliqué à expliquer que les 4 libertés (on se plaint que les licences c’est trop compliqué, mais quand une définition en 4 points est énoncé en 10 sans aucune différence significative, juste pour le plaisir, on ne dit rien…)
          – Open Source c’est plus facile à retenir que logiciel libre

          Je ne critique pas la démarche de l’OSI mais le terme choisi n’est clairement pas — selon moi — un bon choix. D’ailleurs un «logiciel à source ouverte», c’est clairement beaucoup plus flou que la définition de L’OSI!

          Je ne cherche jamais à argumenter quand les arguments ne peuvent pas avoir prise sur la raison (je ne parle pas pour toi, note bien). En matière de langage, c’est le règne des préférences, des conventions plus ou moins reconnues et des traditions que les traditionalistes se figurent exister depuis toujours. Autrement dit, rien de stable et de solide sur ce terrain. Les opinions sur le langage dépendent des desseins qu’on veut lui donner.

          Sans parler du dessein, on peut vouloir utiliser une expression qui ne trompe pas les gens sur le sens véritable du terme. Parler de la source c’est déjà technique, je ne serais pas contre un terme très neutre mais qui est parfaitement clair.

          D’ailleurs si on prends les sens les plus évidents, je remarque que «Shared Source» ça veut dire qu’on partage la source ce qui me parait plus proche du logiciel qu’«Open Source» qui veut dire qu’elle est ouverte et donc que l’on peut la voir.

          Je ne vais donc pas défendre ma préférence pour open source et priopriétaire. J’ai simplement exposé pourquoi je préfère un terme à l’autre, c’est tout.

          C’est juste que sans aucun argument, balancé tout seul, ça servait à rien de le dire. Je peux te dire que j’utilise libre parce que ça marche bien dans mes poèmes que ça serais pareil.

          Mais si tu es toujours persuadé que tu as écrit une démonstration et qu’on est bien crétins que ne pas se ranger à ton avis, écris à l’OSI pour les éblouir par tes arguments auxquels ils ne sauraient que se rendre s’ils sont un peu soucieux de logique.

          Je dois vraiment répondre à ça? Les gens changent avec le temps…

          Mes excuses pour ma première réponse sans doute un peu trop rentre-dedans, je ne suis pas toujours d’humeur à prendre des gants. :)

          C’est clair que quand je me prend une note négative pour mon journal et ton commentaire dans la gueule ça fait pas plaisir. Les gens sur Linuxfr pourraient être plus courtois des fois souvent (moi inclut d’ailleurs).

      • [^] # Non, ce n'est pas sécurisé

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        proposer une connexion sécurisée.

        A partir du moment où il n'y a aucun lien de confiance entre ton serveur et ma machine, il n'y a aucune sécurité.
        C'est factuel : tu ne proposes aucune sécurité pour les nouveaux venus (les gens qui font confiance à la chaîne une fois ont certes une alerte si il y a un intrus, mais il faut cette première fois).

        • [^] # Re: Non, ce n'est pas sécurisé

          Posté par  . Évalué à 1.

          Bien sûr que si il y a une sécurité. Elle est moins bonne c'est tout (elle résiste à moins de modèle d'attaque).

          Aucune sécurité n'est absolue, et décourager l'emploi de sécurité limité en disant qu'elle équivaut a pas de sécu du tout est stupide. À ce compte là on peut dire directement que SSL ne sert a rien pcq n'importe quel gouvernement peut se faire des vrai faux certif pour du man in the middle, sans même parler des boites qui font pareil en déployant leur racine privée.

          Dire qu'il n'y a aucune sécurité c'est dire qu'on ne résiste à aucun modèle d'attaque. Ici c'est bien évidemment faux.

        • [^] # Re: Non, ce n'est pas sécurisé

          Posté par  . Évalué à 1.

          • La probabilité que ça soit un mauvais certificat est très faible, donc pour les prochaine fois ça constitue une bonne protection déjà. De plus je pense que les personnes susceptibles de visiter mon site s’y connaissent un peu en général.
          • Si je ne met pas d’https, je balance mon mot de passe en clair à chaque fois que je me connecte à un CMS, super.
          • Avec le CMS que j’utilise (je sais pas si ça le fait aussi avec des trucs genre Wordpress), mais je ne sais pas comment faire pour avoir à la fois http et https (le CMS a besoin d’une url de base pour ces liens et la syntaxe //blog.hack-libre.org/lien ne fonctionne pas). Du coup je préfère forcer le https que de forcer le http.
      • [^] # Re: dur…

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

        je force https et il faut accepter mon certificat auto-signé

        Ça fait chier.

        Désolé de vouloir être le plus indépendant possible et proposer une connexion sécurisée.

        Désolé mais tu ne proposes pas, tu imposes et tu le dis même dans ton journal.

        • [^] # Re: dur…

          Posté par  . Évalué à -2. Dernière modification le 14 juin 2020 à 19:29.

          Désolé mais tu ne proposes pas, tu imposes et tu le dis même dans ton journal.

          Je propose un site web sécurisé, mais pas de site web non-sécurisé. Et je suis dans l’impossibilité technique de proposer mon site dans deux version différentes. En fait, à cause de PluXML, si je met l’URL de base en HTTPS même si tu accède au site en HTTP dès que tu cliqueras sur un lien ça te ramènera en HTTPS, et inversement. Je peux peut-être faire un bidouillage avec le PATHINFO ou un truc du genre mais en attendant (la syntaxe //domaine/lien ne fonctionne malheureusement pas)…

    • [^] # Re: dur…

      Posté par  . Évalué à -2. Dernière modification le 08 juin 2013 à 16:28.

      j’accorde un soin tout particulier à l’orthographe
      Mais pas encore à la grammaire, apparemment. ;)

      Bah d’habitudes je fais pas de fautes quasiment. Je comprend pas que je fasse autant de fautes sur mon blog – c’est sans doute parce que j’écris beaucoup plus qu’ailleurs et du coup j’ai peut-être moins tendance à me relire.

      Par ailleurs, ton style est soporifique au possible. Navré de le dire.

      Pourquoi tu dis ça? J’ai pas essayé d’écrire une histoire épique, mais j’essaie de faire le plus concis possible.

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