Xinul a écrit 163 commentaires

  • # Revenons aux rouleaux

    Posté par  . En réponse au journal De l'affichage des documents. Évalué à 4.

    L'antiquité avait tout compris avec le "volumen", ou rouleau.
    Il suffit de reprendre l'idée des imprimantes à tickets de caisse, on met un rouleau de papier et plus de problème.
    Rouleau qui peut après servir à un autre usage… (en cas de pénurie).

  • [^] # Re: Genre et sous genres

    Posté par  . En réponse au journal Acronymes incrémentaux. Évalué à 3. Dernière modification le 02 avril 2021 à 14:21.

    Merci pour les éclaircissements :-)

    Je ne trouve pas qu'avoir un mot "racine" invisibilise quoique ce soit.
    Homo :
    - Homo sapiens
    - Homo neanderthalensis
    - Homo denisovensis
    - etc
    Ne se trouvent pas moins visibles les uns des autres par l'existence du mot racine "Homo". Et naturellement on parle directement de Sapiens, Néanderthal, Denisova… sans avoir oublié qu'ils viennent d'une même racine.

    De mon point de vu, le communautarisme, lui, créé la division. Quand on parle de "communautés", on sous-entend directement qu'il y a séparation : donc exclusion.

    A vous lire, il serait mieux de ne pas avoir de racine commune…et donc de rester séparés les uns des autres, ce qui forcément amènera un jour des conflits.
    Une alliance de circonstance en résumé.

  • # Genre et sous genres

    Posté par  . En réponse au journal Acronymes incrémentaux. Évalué à 3. Dernière modification le 02 avril 2021 à 11:48.

    Plutôt que de rajouter des lettres ou des morceaux, pourquoi ne pas chercher un "parent" qui regroupe tout ?

    Comme le genre "Homo" utilisé par les paléoanthropologues qui regroupe plein de classements enfants.

    Pour DevOps il existe déjà et part de la racine "Ops".

    Les LGBT devraient essayer de trouver leur propre "", et qui dériverait en "-L", "-G", etc. Ce mouvement a bien "créé" plein de nouveaux mots, il faut en élaborer en un qui regroupe tout.

    Afin de n'exclure personne, il se voit régulièrement ajouter une lettre supplémentaire.

    ==> Par état de fait il a toujours été excluant puisqu'il exclut les hétéros, cisgenres.

  • [^] # Re: Instantané à tout instant est partout

    Posté par  . En réponse au journal À propos du succès des messageries instantanées.. Évalué à 2.

    C'est juste, j'ai oublié "Super"

  • [^] # Re: Instantané à tout instant est partout

    Posté par  . En réponse au journal À propos du succès des messageries instantanées.. Évalué à 5. Dernière modification le 01 avril 2021 à 17:04.

    Bof à l'époque d'irc, mon client se lançait tout seul au démarrage de session et se connectait comme un grand sur les serveurs et chan; il faisait même les authentification de pseudo ;)

    Oui, mais ton smartphone est allumé en permanence avec l'appli qui tourne en fond en permanence, et tu l'as dans la poche. Pas ton PC.

    pour les notification tu configurais comme tu voulais (bip lorsque le pseudo est nommé, bip lors d'un nouveau message…)

    Tu configurais…

    d'ailleurs IRC n'est pas mort, et il permet toujours de rejoindre des salon de discussion pour discuter avec de parfait inconnus (ou pas), chose que les messageries instantanées ne font pas encore (il ne me semble pas de whats machin ait une fonction de recherche de canal ouvert)

    Tu n'as rien à rejoindre, tu es "déjà" dedans d'une certaine manière avec ta liste de contact. La plupart du temps on vient même directement te chercher.

    Bref, les application sont surtout un reskin de ce que tu pouvais avoir

    Avec ces applis tu n'as plus rien à faire. C'est utilisable dès que c'est installé.
    Le succès vient de là selon moi, tu n'as rien à apprendre ou comprendre que tu ne sais déjà sur ces applis. Tout est déjà là et déjà fait d'avance.
    La phase d'initiation n'existe même plus.

    Et le jeu vidéo fonctionne pareil aujourd'hui. La partie didacticiel est bien souvent "fondue dans le jeu" un peu comme initié avec le tout premier Mario Bros sur NES.

  • # Instantané à tout instant est partout

    Posté par  . En réponse au journal À propos du succès des messageries instantanées.. Évalué à 8. Dernière modification le 01 avril 2021 à 16:35.

    Avec les smartphone c'est devenu transportable partout dans la poche.
    Pour WhatsApp par exemple il y a aussi la version web pour l'utiliser sur PC, et c'est très utilisé "en famille".

    Et contrairement aux mails, avec l'appli tu es directement notifié d'un nouveau message, ça tourne en permanence.

    Bref, ça marche comme toutes les applis "addictives" :
    - disponible partout dans la poche à n'importe quel moment
    - facile d'accès pour n'importe qui et à n'importe quel niveau de compétence, sans rien à configurer
    - notifications qui te rappellent sans cesse que ça existe et qui créent un effet drogue
    - partages facilités, il est très facile de partager vidéos, liens, gif, photos, etc dessus
    - enfin… tout le monde est "déjà" dessus à partir du moment où l'appli est installée sur le téléphone, il n'y a pas vraiment besoin de s'inscrire.

    Se rappeler que l'Homme est un animal social ET flemmard, voilà pourquoi ça marche. Avec les mails, ICQ, ou autres systèmes anciens, tu n'avais pas tout ça, ces multiples facilités, et ça change tout.

  • # Usine à presta

    Posté par  . En réponse au journal Hercule démantèlera-t-il l'électricité de France. Évalué à 10.

    J'y ai passé 6 mois entre 2015 et 2016. Mon expérience reste donc très fenêtrée.

    J'y ai surtout vu une usine à presta très coûteuses, certains se rendant vite indispensables et faisant monter les enchères. De la rétention d'informations, chaque équipe ayant son îlot.
    Tout y est très lourd, souvent pour des conneries. Bref, c'est une usine à gaz difficilement démerdable de la vision que j'en ai eu.

  • [^] # Re: pico8

    Posté par  . En réponse au journal framework de jeu vidéo. Évalué à 1.

    Et bien sur Doom tourne sur Pico8, et ça donne Poom :
    https://freds72.itch.io/poom

  • [^] # Re: Un peu d'histoire à la Higgins et café du commerce, et du troll velu et méchant ...

    Posté par  . En réponse au journal COBOL : c'est dans les vieilles marmites.... Évalué à 3.

    Tout ceci me rappelle une réflexion d'Etienne KLEIN qui disait que "nous avons une mauvaise connaissance de nos connaissances".

    Nous avons trop tendance à tout déléguer à des machines, des outils, du code "déjà fait" sans rien comprendre de ce qu'il y a derrière. Et en vrai, presque tout est comme ça, de moins en moins de personnes maîtrisent ce qu'ils font.
    Un exemple très parlant : la navigation déléguée à notre smartphone, presque plus personne ne consulte une carte papier avant un trajet, et donc la connaissance de la lecture d'une carte tend à se perdre chez la plupart des gens.

    On "fait confiance" à des outils / entreprises / personnes tierces.

  • # COVID-19 et religion

    Posté par  . En réponse au journal Notre Santé nous appartient !. Évalué à 4. Dernière modification le 13 novembre 2020 à 14:48.

    On est vendredi…alors pourquoi pas.

    N'est-on pas dans une gestion limite religieuse de tout ce merdier ?
    * ce qui est interdit, sinon punition
    * ce qui est autorisé, tant que nous avons rempli notre attestation
    * le monde prie pour son sauveur, celui qui nous rassemble dans sa recherche : le vaccin
    * et le monde craint le mal invisible omniprésent, celui qui nous a divisé socialement : la COVID-19
    * de nombreux prophètes qui partent dans toutes les directions
    * ce que nous avons le droit de consommer
    * l'attente de "la parole" du jeudi soir pour savoir si nous serons libéré ou non
    * ce qui est un bon comportement, un mauvais comportement
    * le Ragnarök, l'Apocalypse, le Grand Effondrement qui nous attend si truc ou bidule
    * les gestes à adopter quotidiennement <=> la pratique
    * les longues files en attente du jugement : suis-je positif ou pas ?
    * etc, etc.

    Tout ça issu d'une nation qui a rejeté une religion qui l'a bâtit, pour finalement la grand remplacer (employons les expressions à la mode) par la sienne lors de la révolution.

  • # Influence quand même du contradicteur ?

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Mon cerveau me ment ou pourquoi je ne commente que très peu. Évalué à 10. Dernière modification le 12 novembre 2020 à 17:09.

    2°) Mon propos ne fera pas changer d'avis quelqu'un qui a une croyance inverse puisqu'il a lui même un biais qui fera apparaître mon avis comme faux.

    Mais il n'est pas impossible que ça ait quand même une influence sur ton contradicteur.
    En débat face à face, il est rare qu'on change notre avis sur un sujet, dans le moment du face à face.
    Une réflexion a besoin de mûrir avant qu'elle ne puisse nous faire modifier un avis / une croyance bien ancrée en nous.
    Cette situation m'ait déjà arrivé (même si je n'ai pas d'exemple en tête).

    Donc de mon point de vue, échanger avec un contradicteur peut avoir une utilité pour lui comme pour nous. Mais bien souvent nous n'en verrons pas les effets à long terme sur l'autre.

  • # Air Terre Mer

    Posté par  . En réponse au journal Le câblage enterré innovant. Évalué à 9.

    Il y avait les câbles marins et terriens.
    Celui-ci a simplement décidé de prendre son envol.

  • # Sa fiche Wikipedia le confirme.

    Posté par  . En réponse au journal Diana Rigg bronsonisée. Évalué à 2.

    … :-)
    Ça m'a fait tiquer.

    Je n'avais pas du tout repéré qu'elle avait joué dans GoT.

  • [^] # Re: Quand Amazon aide

    Posté par  . En réponse au journal GitHub remplace la branche master par main. Évalué à 7. Dernière modification le 27 août 2020 à 17:17.

    Nous ne sommes pas encore vendredi, mais un peut coup de troll d'avance :

    Ca ne parle pas de nègre, du coup c'est super facile de changer le mot (annoncé comme remplacé par "soldat" si j'ai bien suivi) sans que ça gène personne à part ceux voulant garder ce mot pour des raisons inavouées (car inavouables?).

    Suivant à la lettre ton raisonnement : le Monténégro (Montagne Noire), devrait-il donc se renommer : "Un thé monsieur s'il vous plaît" ?
    => Puisque ça ne parle pas de négro, du coup c'est super facile de le renommer. Oui mais si on le renomme c'est que ça devait être raciste, et donc autant assumer via une blague qui sous-entend que ça l'était ?

    Et j'arrête là sur les raisonnements fumeux à mon sens…

  • [^] # Re: Quand Amazon aide

    Posté par  . En réponse au journal GitHub remplace la branche master par main. Évalué à 1. Dernière modification le 27 août 2020 à 10:49.

    tu défends d'une part le fait que ce terme désigne "simplement" une personne noire en confondant connotation et dénotation (alors que c'est bien la dénotation, claire et franche, qui pose problème ici, étant donné qu'elle est exclusive et s'adosse à une histoire longue, lourde et structurante).

    Alors je vais répondre sur cette partie :
    Je ne sais pas si le mot "nègre" dans le titre a une connotation raciste, ne connaissant pas le livre et ne sachant pas si ce mot est rattaché à des personnes ou non.
    Je ne peux donc pas y voir une connotation négative ou pas, mais juste un simple mot.
    Et le livre est-il lui-même raciste ?

    Un mot, à partir du moment où on lui colle une connotation négative pour sa simple existance, est-il à bannir partout ?
    Faudrait-il alors aussi arrêter d'écrire "traite négrière" ?

    On peut partir loin avec tout ça, très loin.

  • [^] # Re: Quand Amazon aide

    Posté par  . En réponse au journal GitHub remplace la branche master par main. Évalué à 8. Dernière modification le 26 août 2020 à 16:55.

    On s'imagine pouvoir effacer du racisme en changeant des mots, de la mauvaise manière, et très certainement pour une mauvaise raison : la "compensation morale" (je t'invite à te renseigner sur ce que c'est).
    C'est je pense, ce qui est le sujet du journal d'origine, et ce qui me gène / choque dans ces révisionnismes.

    Et je vais me répéter, c'est dangereux, ça va jusqu'à se mettre à voir du racisme là où il n'y en n'a pas toujours.

  • [^] # Re: Quand Amazon aide

    Posté par  . En réponse au journal GitHub remplace la branche master par main. Évalué à 5.

    Et si à l'époque on avait utilisé directement le mot "noir" plutôt que nègre.

    Il aurait fallu effacer le mot noir d'un bon paquet de choses : forêt noire, café noir, noir et blanc, tu vois tout en noir, etc.
    On l'aurait remplacé par quoi ? …

    Effacer les mots n'efface pas l'histoire et ne la rend pas moins vraie. Personnellement, le révisionnisme, je trouve ça dangereux et inutile.
    Ça ne répare rien du tout, ça permet juste de cacher les choses sous le tapis pour se donner meilleure conscience. Le plus fantastique, c'est que cette demande de révisionnisme ne vient pas tellement des noirs… mais surtout des blancs (puisqu'il faut désigner des couleurs -_-').

    Mais c'est mon opinion personnelle.

  • [^] # Re: Quand Amazon aide

    Posté par  . En réponse au journal GitHub remplace la branche master par main. Évalué à 4. Dernière modification le 26 août 2020 à 14:54.

    "Les dix petits Noirs", ça t'irait ? Simple et moins condescendant que tes propositions. Au fait, utiliser "Black" au lieu de "Noir" est également considéré limite-limite.

    C'est volontaire :-) puisque par peur d'être catégorisé de raciste, beaucoup ont simplement changé de langue, mais pas de mot.
    Cette peur est à mon sens malsaine, elle créé un climat de confusion et de censure de la pensée parfois largement injustifiée.
    Aujourd'hui on va jusqu'à voir du racisme même là où il n'y en a pas… genre l'histoire de la couleur de pansements.. -_-' (Rokhaya Diallo). Le délire va jusqu'à laisser penser qu'être blanc = être forcément raciste envers les noirs.

    C'est de la manipulation et de la dictature de la pensée.

  • [^] # Re: Quand Amazon aide

    Posté par  . En réponse au journal GitHub remplace la branche master par main. Évalué à 4.

    Vraie question :
    Quel serait le soucis avec le titre "Les 10 petits nègres" ?

    • si ils sont plusieurs, alors "les" est adapté
    • si ils sont dix, alors "10" est adapté
    • si ils sont petits, idem, à moins que petit soit offensant ?
    • si ils sont noirs, idem, "nègre" ne voulant rien dire qu'autre que "noir" du latin niger

    Est-ce que "Les 10 de tailles réduites et racisés" serait moins offensant ?
    Ou bien "Les 10 pas très grands black ?"

    Remarque :
    Je n'ai jamais lu le bouquin, et aucune idée de la nature de son contenu, et je ne sais même pas si on parle de 10 personnes dans le livre, ou d'objets, ou d'autres trucs.

  • [^] # Re: Écologique, féministe et social

    Posté par  . En réponse au journal L'autre jour d'après. Évalué à 6.

    C'est pareil chez les hommes battus.
    Un homme battu qui répond en se défendant, il est mort. La seule réponse possible pour lui, c'est de partir. Tout ira en faveur de la femme qui le bat. C'est une réalité qui est niée.

    Niée parce qu'on vous répondra que vous êtes un sal*** car il y a plus de femmes battues, et que leur sort est pire. C'est vrai.
    Elles ont au moins des recours, pas les hommes qui seront toujours seuls face à ce problème.

    Il n'y a aucune égalité sur ce plan, et ça ne pose aucun problème aux défenseurs de l'égalité. Au mieux, on dira que les hommes sont physiquement plus solide (alors que nombreuses sont les féministes qui nient le corps biologique), alors ils peuvent encaisser, ou bien on ne vous croira pas.

    J'ai écouté des témoignages assez glaçant la-dessus (côtes cassés, etc)… avec même des femmes qui méprisait encore plus leur homme de ne pas se défendre !

  • [^] # Re: A court terme, nous sommes tous cons

    Posté par  . En réponse au journal Les girouettes. Évalué à 2.

    2017 pour inaugurer un labo sur ce type de virus = anticiper ?
    --> Le SRAS, de la même famille, c'était en 2003 d'après une recherche rapide.

    Les pandémies, ça existe depuis bien bien plus longtemps. Et la fiction s'est aussi emparée du sujet bien avant 2017.
    Les épidémies de grippes, gastro, etc, ça existe aussi depuis des lustres.

    Alors non, vu qu'en quelques semaines on arrive à saturer le système, on ne peut pas dire qu'il y a eu anticipation de l'arrivée d'une pandémie. Et vu l'érosion des moyens donnés au système de santé, nous pouvons seulement dire que ça a été anticipé à l'envers.

  • [^] # Re: A court terme, nous sommes tous cons

    Posté par  . En réponse au journal Les girouettes. Évalué à 2.

    La faute ici, ce n'est pas tant la prise de décision à larache. Quand un truc te tombe dessus, c'est normal au début de ne pas savoir comment bien agir.

    La faute, c'est de ne jamais rien anticiper. Or un pouvoir, doit anticiper pour s'exercer correctement. C'est le rôle du gouvernement.

    Mais depuis plusieurs générations de présidents, presque plus rien n'est anticipé. Beaucoup critiquent les gouvernements dont la tête reste la même sur de longues années : Russie, Chine… Mais ces gouvernements anticipent car si ils veulent survivre, ils doivent le faire.
    La Chine a une politique sur du très long terme, ils anticipent (ça se voit aussi sur le fait qu'ils espionnent sur plusieurs générations).

    Nos Républiques, non. C'est pour ça qu'elles ne voient jamais rien venir, nous sommes un château de cartes.

    (Attention, je ne fais pas l'apologie des régimes autoritaires, j'essaye juste de proposer une explication à tout ce merdier).

  • [^] # Re: Opposition

    Posté par  . En réponse au journal Les girouettes. Évalué à -3. Dernière modification le 31 mars 2020 à 15:59.

    Autrement dit, le président a joué la girouette, au lieu de gouverner. Il a suivit ce qu'on lui préconisait, au lieu d'y réfléchir.
    C'est pourtant difficile de le lui reprocher, devait-il jouer son rôle et gouverner, et donc de suivre le fait "qu'il ne semblait ne pas être super chaud pour maintenir le 1er tour". Ou bien a t-il bien fait d'être une girouette ?

    On n'a toujours pas assez de recul pour répondre, mais il est intéressant de se poser la question.

  • # Politique du présent et individualisme.

    Posté par  . En réponse au journal Les girouettes. Évalué à 10.

    Ce qui suit est mon opinion / ressenti personnel.

    • La politique ne sait plus s'exercer sur l'avenir, mais seulement sur le présent.

    On peut constater que la plupart des politiques regardent de près les sondages, qui ne donnent une vision que très court-termiste de l'opinion du peuple.
    Etienne KLEIN en parle de temps en temps dans ses conférences :
    - auparavant, l'avenir faisait rêver, on te parlait d'une société pleine de technologies, de conquêtes spaciales, de gadget, de progrès, de science…
    - maintenant, l'avenir fait peur, on te parle de catastrophe écologique, financière, pandémie, etc.

    Les valeurs défendues sont elles aussi très restrictives, tout en étant très vagues. Je prends l'exemple de l'égalité.
    Tout le monde semble avoir une idée dessus, mais personne ne sait bien la définir, personne ne sait la borner, et c'est extrêmement abstrait. Au nom de l'égalité, on te contraint sur comment tu dois penser et ce que tu dois défendre, et elle doit pourtant s'étaler à toute les sauces, sans limite.
    C'est le contraire pour la liberté. On parle sans cesse de liberté à défendre (d'expression notamment), alors que cette liberté est de plus en plus bornée, voir réduite… au nom même parfois de l'égalité !

    Dans les générations précédentes, on te parlait de la défense de la terre, de la culture, de la famille, de la civilisation. Des choses très concrètes, aujourd'hui notions désuètes voir vues comme "fachistes". Sans doute à cause du traumatisme des deux grandes guerres.
    La génération actuelle n'agit plus en visionnant l'avenir, mais uniquement le présent. On a pu l'observer avec les pénuries de PQ, pâtes, riz. On réagit immédiatement à un stimuli, sans réfléchir, sans penser.
    ==> Le titre du journal, est la parfaite illustration de ça. Une girouette réagit immédiatement à un stimuli, le vent. Si il change de direction, elle change. si il n'y en a pas, elle reste immobile sur sa dernière position.

    • Le règne de l'individualisme.

    L'Homme est devenu son propre dieu, par rejet de tout ce qui le contraint. Mais l'individualisme est quelque chose de très restrictif. A l'échelle individuelle, l'avenir n'existe pas, seul le présent existe.
    On ne se définit plus au travers de l'autre, mais seulement de soi-même (ex.: ne me mégenre pas…). Autrement dit, on ne fait plus corps avec l'autre, la société, voir c'est même son propre corps qu'on rejette.

    La politique est le parfait reflet de tout ça. Nous ne votons pas en pensant à l'avenir, mais uniquement au présent. Il faut faire barrage à XX qui est la menace immédiate, alors je vote pour YY.
    Oui, mais si tu avais voté pour ZZ, tu n'aurais sans doute à devoir faire barrage à XX.

    Même la science est rejetée, supplantée par… le ressenti ! Et dire qu'on a rejeté la religion pour la science…mais la nouvelle religion ne fait pas moins appel à une forme de foi. (Discutez homéopathie avec un athée qui y croit, c'est marrant…)

    En résumé, au lieu d'être des girouettes, nous ferions tous mieux d'être des gouvernails. Nos politiques, ne sont que le reflet de ce que nous sommes. Ils sont girouettes, car tout le peuple est girouette. Ils ne gouvernent plus. Ca se ressent aussi très clairement sur l'autorité, qui tend à disparaître.
    Même YT l'illustre très bien, ce qui marche le mieux dans les "Tendances", ce sont les vidéos de réactions ! Pas celles qui nous instruises et nous amène de la réflexion, du qualitatif et du recul.

  • [^] # Re: C'était pas forcément mieux avant

    Posté par  . En réponse au journal Albert est mort (mais pas du Covid-19). Évalué à 5.

    Pas vraiment…

    Le dernier, la fille de Vercingétorix, est très fade. Le personnage de la fille est très insignifiant, et peu attachant. On est très loin le temps des personnages bien écrits, notamment les personnages secondaires. Ce syndrome des personnages secondaires "non écrits" se retrouve aussi dans de trop nombreux films récents.
    Et à la fin on a droit à un forcing idéologique (ethnique) sortie de nul part.

    J'irai même plus loin, tout semble forcé dans cette BD, sans aucun finesse.