La première fête parisienne des musiques Libres

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3
juin
2003
Audiovisuel
La fête des musiques libres se tiendra le 21 juin à partir de 14h à l'Apostrophe (www.lapostrophe.org) 23, rue de la grange aux belles 75010 Paris > Au programme des réjouissances & dans la bonne humeur :

- Conférence/débat sur le thème de l'émergence d'une nouvelle conception
de l'économie et des modes de partage & échange de la musique à l'aube
des licences de la musique libre, avec : Emmanuel Sargos (Alphatester), Tournesol (ökosystem), Rico da Halvarez (musique-libre.com), bituur esztreym (fino-magyar filolog), Dr0ne et l'équipe de l'Apo ("Kmail"K-mel and BlueTouff), + surprises...

- 4 concerts de musique libre & video-projection de travaux web :

Avec
> *Tournesol (Ökosystem, Marseille) + trioAléatoire + v.n.a.t.r.c.?
> (Bordeaux). *drÖne (Neurocircus) (tek/elektroeklectik, Lyon)
> *TeuH!(Hardcore rock)
> *Ramos (Samba/Salsa)
> ? Jam session ?

Artistes, pingouins, simples passants ... vous serez tous les bienvenus, d'autant que l'entrée, elle aussi est libre.

Aller plus loin

  • # Re: La première fête parisienne des musiques Libres

    Posté par  . Évalué à 4.

    je suis très enthousiaste quand je lis dans la LOCA Public License (LPL): http://www.locarecords.com/LPL.html(...)
    you receive source files (samples, sequencer files, settings etc) or can get it if you want it
    Je pense en effet que l'analogue du code source est bien les fichiers et les sons qu'on a utlisé pour faire une musique.

    J'irais même plus loin: les programmes utilisés pour produire une musique libre, et leur code source, devraient aussi être fournis ou téléchargeables.
    • [^] # Re: La première fête parisienne des musiques Libres

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

      C'est disponible en midi, en partition, en tablature etc ...

      J'irais même plus loin, la musique c'est comme la lecture. Une fois que tu l'as entendu, tu es capable de la retranscrire, l'interpreter.

      De même, les sons proviennent d'instruments, si tu n'achetes pas les instruments tu ne peux pas les produire, logique ;))

      Si tu n'as pas la voix, tu ne peux pas la chanter.

      La musique est libre de fait, c'est sa distrubution, son exploitation, rediffusion, interpretation qui ne l'est pas.
      • [^] # Re: La première fête parisienne des musiques Libres

        Posté par  . Évalué à 2.


        La musique est libre de fait, c'est sa distrubution, son exploitation, rediffusion, interpretation qui ne l'est pas.


        souhaitons qu'elle suive la même voie que les logiciels libres !
        • [^] # Re: La première fête parisienne des musiques Libres

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

          yaura open bar a defaut d'open source ?
        • [^] # Re: La première fête parisienne des musiques Libres

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Les libertés du créateurs lui même :

          Pour l'interprètation pas de problème en revanche pour les parties "distribution, exploitation, rediffusion", l'artiste se voit assez "restreint" au niveau de ses libertés puisque lui même sera obligé de payer des droits dit "dérivés" à la Sacem :
          Le droit d'éxécution publique et le droit d'utilisation phonographique (et oui même de son propre phonograme) ... enfiin sur le web le problème se voit amplifié puisque nombre d'artistes souhaitent diffuser des oeuvres intégralement sur le web et faire valoir des droits portant sur des niveau différents du téléchargement et de l'écoute en sphère privée (ex : exploitation commerciale pour une pub ou un documentaire ...)

          Bluetouff

          • [^] # Re: La première fête parisienne des musiques Libres

            Posté par  . Évalué à 4.

            c'est le moment de rappeler que si on compte diffuser soi-meme sa musique (net, fabricaction de CD artisanale, ...) il ne vaut mieux pas adhérer à la SACEM qui exigera alors (même si le diffuseur est l'auteur !) le prélèvement de sa commission pour chaque chanson diffusée !
            • [^] # Re: La première fête parisienne des musiques Libres

              Posté par  . Évalué à 3.

              j'ajoute que le dépot légal d'un CD ou d'un CDrom à la Bibliothèque Nationale (gratuit, même pas besoin de timbrer les envois) est un moyen très économique de prouver ses droits d'auteur sans passser par un intermédiaire couteux (il suffit de voir les locaux somptueux de la Sacem à Neuilly pour comprendre où va l'argent)
              • [^] # Re: La première fête parisienne des musiques Libres

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                Une fois mon père y était allé car il éditait des disques. Il était revenu complètement écoeuré de la richesse et du luxe qui s'y étalait.
                C'était il y a 20 ou 25 ans, mais ça n'a aucune raison de changer.
                • [^] # last post

                  Posté par  . Évalué à -1.

                  > C'était il y a 20 ou 25 ans, mais ça n'a aucune raison de changer.

                  Pierre stp, prends ta valise diplomatique et va discuter avec Miyet maintenant.
                  Coupez les ponts avec l'art libre jusque la.
                  lisez les : ils vont pas bien. Ils me rendent malade.
                  Contactez Chemla, Bortzmeyer. mettez des capteurs sur le net.
                  la roue tourne a l'envers depuis 1999 : napster.
                  quatre ans de décervelage. quatre ans de tribune à l'envers.
                  seuls, vous ne pourrez rien inverser, il faut du pouvoir : les droits exclusifs, Miyet les a.

                  rendez moi mon droit de citation. merci.
                • [^] # last post II

                  Posté par  . Évalué à -1.

                  > C'était il y a 20 ou 25 ans, mais ça n'a aucune raison de changer.

                  Pierre stp, prends ta valise diplomatique et va discuter avec Miyet maintenant.
                  Coupez les ponts avec l'art libre jusque la.
                  lisez les : ils vont pas bien. Ils me rendent malade.
                  Contactez Chemla, Bortzmeyer. mettez des capteurs sur le net.
                  la roue tourne a l'envers depuis 1999 : napster.
                  quatre ans de décervelage. quatre ans de tribune à l'envers.
                  seuls, vous ne pourrez rien inverser, il faut du pouvoir : les droits exclusifs, Miyet les a.

                  rendez moi mon droit de citation. merci.
      • [^] # un grand bon en avant

        Posté par  . Évalué à 0.

        J'irais même plus loin, la musique c'est comme la lecture.

        vous devriez envisager de faire un recueil de fortune. jcvd peut aller se rhabiller.

        La musique est libre de fait.

        oui, les faits n'existent que dans les instruments qui ne s'achètent pas en rêve.
    • [^] # Re: La première fête parisienne des musiques Libres

      Posté par  . Évalué à -1.

      Je pense en effet que l'analogue du code source est bien les fichiers et les sons qu'on a utlisé pour faire une musique. J'irais même plus loin...

      analogie de forme ? analogie de goût ? de quelle analogie parles tu ?

      et pourquoi est ce embetant de différencier ces choses. de les nommer. de les séparer. de les filtrer. de les classer. de mettre la tribune à l'endroit plutot qu'à l'envers histoire de ne pas casser les reflexes de lecture. ca peut servir.

      ca c'est un film. ca c'est de la musique. ca c'est un texte. ca c'est un spectacle. ca c'est un débat. ca c'est un média. ca c'est un vote. ca c'est un défouloir. ca c'est un soft. ca c'est une lib. ca c'est une distro. ca c'est créer. ca c'est interpréter. ca c'est le pot de fleur. le cendrier se trouve dans la pièce à coté, merci.

      non. tout est libre. tout est nouveau. tout est émergent. tout est déstructuré. :-(
      Mais alors pourquoi a t'on créé tant de genre distincts : Hardcore rock, Samba, Salsa.

      le LL ce sont des gens qui construisent des logiciels pour des gens.
      J'adore la Salsa. Je déteste le hardcore rock.
      Pourquoi nous mélanger ces trucs ?
      Pourquoi nous mélanger un concert et un débat ?
      Pourquoi nous imposer une entrée libre ? On VEUT payer pour aller au concert.
      (la faite de la musique c'est spécial, je sais)

      souhaitons qu'elle suive la même voie que les logiciels libres !

      j'ai l'impression de me faire récupérer. Non, je leur souhaite d'etre cohérents en matière de création, de trouver un public, de connaitre le succes, d'etre riche, et de ne pas embêter leurs voisins.

      il ne vaut mieux pas adhérer à la SACEM

      désolé. es tu certain d'etre qualifié pour donner ce genre de conseil ?
      • [^] # Sacem et musque libre

        Posté par  . Évalué à 3.

        es tu certain d'etre qualifié pour donner ce genre de conseil ?
        Dois-ton raconter sa vie pour pouvoir exprimer des opinions (argumentés de surcroit) sur linuxfr ? Et toi, es-tu qualifié ?

        J'ai 2 de mes proches qui sont adhérents à la sacem et qui ont dû à plusieurs reprises payer pour pouvoir eux-même diffuser leur propres oeuvres ! j'ai moi-même hésité à une époque et je suis content aujourd'hui de ne pas y avoir adhéré (maintenant que je connais le dépot légal et les pratiques de la Sacem vis à vis des artistes diffuseurs de leurs oeuvres.)

        La Sacem est un organisme de droit privé qui n'a pas le droit de revendiquer le monopole de la gestion des droits d'auteur en France. Personne ne doit se sentir obligé d'y adhérer. Et il est conseillé de calculer les conséquences (financières, paperasse) si on choisit de le faire.


        Maintenant je ne pense pas être le seul utilisateur de linuxfr à penser que toutes sortes d'oeuvres d'esprit pourraient gagner à être librement copiables, modifiables, etc. Le principe du Bazaar n'est pas l'exclusivité des logiciels libres, il peut s'appliquer à toutes sortes d'oeuvres ! (tiens, voilà un sujet de sondage pour le nouveau poll template de linuxfr !)

        Mais je n'oblige personne à le faire, pas plus qu'un programmeur de logiciel libre oblige Microsoft à faire du libre ...


        Par contre, de part l'argent qu'elle réclame pour chaque copie effectuée, et l'engagement qu'elle exige de faire gérer par la Sacem toutes les oeuvres qu'on produit après adhésion, je constate que l'adhésion à la Sacem est financièrement (et paperassement) incompatible avec faire de la musique libre, ou même simplement diffuser soi-même sa propre musique.
        • [^] # Re: Sacem et musique libre

          Posté par  . Évalué à -2.

          >Et toi, es-tu qualifié ?

          je suis ton lecteur et j'avais besoin de savoir si tu étais impliqué dans le monde de la musique. je n'ai pas trouvé cette info sur ton site et donc je t'interpelle.
          je sais que c'est violent, mais c'est légitime.

          je pense que le monde de la musique va bien mal alors que le LL se porte bien. je pense qu'intégrer la musique à internet ne doit pas se faire au forceps. je pense que je vais maintenant cesser mon boycott de la musique et résillier mon abonnement internet.

          constat d'échec. on devrait poser qq questions.

          il faut des hommes libres pour créer. ce n'est pas juste un choix, c'est une exigence. que puis je exiger pour garantir que la création musicale est faite par des hommes libres ?

          exemples : une tribune à l'endroit, un acces illimité à toutes les oeuvres, une indépendance vis à des pressions, des choix consentis sur les influences, sauver le droit de citation que l'EUCD est en train de tuer dans l'indifférence générale.

          une fois réglé ce problème de la création, on voit qu'il y a un autre problème: celui de la communication de l'oeuvre au public. C'est un problème d'ordre social. Nous devons exiger un respect des équilibres sociaux. Une oeuvre est faite pour créer une communauté autour d'elle. Cette communauté n'est pas égalitaire car elle a un chef : l'artiste-interprète. une oeuvre nous apporte de la discrimination et de la hierarchie. Ce que nous devons exiger ici, c'est que ces communautés se forment librement, par des choix consentis. Et que les discriminations et hiérarchies s'appliquent aux oeuvres afin de ne pas fabriquer de la haine entre les gens.

          exemples: favoriser le regroupement des oeuvres par genres, redonner une autorité à l'artiste, proposer des choix de consommation au public, multiplier les médias thématiques, garantir leurs indépendances, installer des quotas, dynamiter les replis communautaires, redonner un prix à l'oeuvre, faire des concerts, embrasser les technologies.

          vous êtes responsable de la santé du public. Les images que vous nous envoyez ne s'effaceront pas facilement. nous avons des crises à l'ONU et des guerres préventives. Soyez prudents.

          l'article 27-1 date de 1948. Il est là pour éviter que Goebbels ne prenne le pouvoir. Vous auriez du le sentir.

          Je vous donne rendez vous dans deux ans pour juger sur pièce les effets de l'émergence, de la nouvelle conception, de l'économie, du partage et de l'aube des esprits libres que vous me promettez.

          Vous pouvez fermer les yeux.
          Vous pouvez refuser d'entendre ce que j'ai à vous dire.
          J'irai à vos concerts avec des boules puantes pleins mes poches.
          • [^] # Re: Sacem et musique libre

            Posté par  . Évalué à 2.

            Trop intello

            -1
          • [^] # Re: Sacem et musique libre

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            désolé corniaud fulgure...

            mais j'ai piscine .... non sérieusement j'ai rien compris à ce que tu déblaterre et visiblement je ne suis pas le seul. Vu que ta sémantique n'a l'air d'égaler que la taille de tes chevilles nous allons continuer à te laisser débattre seul. Fais nous signe quand ton cerveau sera moins torturé : tu as surement une position fort interressante que tout le monde souhaiterai entendre.
            D'ailleurs si tu le souhaite joins toi à nous et au lieu de boules puantes viens avec tes neuronnes et débattons publiquement de tout ça ... Le monde de la musique t'en sera infiniement reconnaissant : au moins ça fera avancer le schmilblik un peu plus que tes trolls auxquels personne ne capte rien et dont tout le monde se fout en plus.

            Bluetouff

  • # L'apostrophe Re: La première fête parisienne des musiques Libres

    Posté par  . Évalué à 2.

    Je ne sais pas si on peut penser qu'il y aura beaucoup de monde, mais
    le cafe n'est pas immense.

    publi-info: Ca fait cafe et restaurant, on y mange plutot bien (en tout cas
    quand j'y allais, il y a 2 ans). Il y a un jour pour le couscous et ce n'est pas
    du garbit.

    Donc si vous voulez arriver tres en avance... :-)
    (non je n'y travaille pas)

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