Voilà une jolie interview, d'un monsieur qui dit qu'il n'aime pas votre façon de penser. Et bien oui les amis, c'est dingue mais vous n'avez pas que des amis à en croire cette interview de Pierre BREESE sur neteconomie.fr. La bataille continue, et ils avancent très vite...
Note du moderateur: Allez lire son site sur les brevets afin de mieux cerner le personnage. FUD quand tu nous tiens ...
Ce type est odieux ! J'avais déjà eu à faire à lui dans un forum. C'était impressionnant le nombre de bétises débitées (par exemple que la majorité des programmes libres était écrit par des profs universitaires et appartenait de fait à l'état, c'est bien connu que Cygnus est une université...)
Ben c'est pour ça que moi j'ai demandé à ma boîte un avenant à mon contrat de travail précisant que mes créations logicielles (notemment libres) personnelles m'appartenaient du moment qu'elles ne faisaient pas concurrence à mon employeur, parceque la clause de propriété industrielle d'origine était vraiment trop restrictive à mon goût. Ca a été accepté sans problème et comme celà tout est clair. Je vous invite à en faire autant.
Il n'a pas tellement tort quand il dit qu'il doit y avoir une diversité de type de logiciels. Certains logiciels très spécifiques ne peuvent se permettre d'être OpenSource, je pense par exemple à des logiciels de simulations de chimie qui coutent plusieurs dizaines de milliers de francs. Et le seul moyen de permettre aux entreprises créatrices de ce genre de vivre est de conserver leur recette secrète. Enfin me semble-t-il !
Parcontre quand il dit que les entreprises européennes auraient beaucoup à perdre avec l'utilisation des logiciels libres, je le renvoie aux réussites d'espionnage industriel aux profits de sociétés américaines (surtout) grâce à certaines lignes de code que l'on pourrait juger inutiles pour ce à quoi le logiciel est sensé servir...
Il n'a pas non plus tout à fait tort quand il dit que le ciel est bleu...'fin bref, bien sur que "tout n'est pas faux".
Ce qui est faux, c'est qu'il affirme que l'OpenSource voudrait détruire/interdire de tels logiciels. Si une simulation de chimie nécessite des investissements, alors elle coutera chere, et les millitants opensource n'ont jamais prétendu que c'était anormal. Mais si une simulation similaire existe en opensource, et que le la grosse boite à recours à des lois foireuses et des brevets triviaux pour l'interdire, ca c'est anormal et c'est ce que dénonce le mouvement opensource.
Mais s'étonner que Breese tiennent de tels propos c'est comme s'étonner que Microsoft FUDe Linux, c'est juste une question d'habitude..
Quand au truc sur l'espionnage, c'est un argument qu'il vaut mieux éviter d'utiliser, meme s'il est vrai. Faut pas oublier que beaucoup de gens (sans doute sous l'influence des types comme P.Breese) nous prennent pour des communistes paranoiaques.
Il ne parle pas du mouvement OpenSource mais du Free Software (logiciel libre) qui veut empecher toute possibilité de vente de logiciel. Ce que n'empeche pas le Free Software, c'est la vente du travail à fournir pour le devellopement du logiciel, et il me semble que c'est un excellent retour sur investissement.
Faudra alors lui expliquer, au Breese, que s'il va dans une Fnac ou un machin comme la librairie Sauramps (a Montpellier) et qu'il y trouve des boite avec écrit RedHat, Mandrake, SuSE ou autre marque bizarre avec Linux quelquepart, et bien elle sont *vendues*. Et avec la bénédiction de RMS, qui n'empêche en rien la vente de logiciel.
Du moment que le code source est disponible sans engagement (y compris financier), on peut faire tout ce que l'on veut à un logiciel libre, qu'il soit OSS ou FS.
Ce que vend RH ou Suse c'est le service qu'ils fournissent (distribution / hot line / doc) et accessoirement les licenses des logiciels propriétaires inclus dans le package (il me semble que c'est/c'était le cas de RH pour un truc qui s'appellait MetroX). Il est dit dans la GPL que si tu vend du GPL tu ne vend que le service que tu fournis et accessoirement le prix du support (le prix du CD, de l'hébergement du ftp...), cf http://www.april.org/gnu/gpl_french.html(...) article 2.
De plus, je crois que le message est encore plus clair, dans http://www.gnu.org/philosophy/selling.fr.html.(...)
Si tu parles Free Software au sens GNU, un logiciel est gratuit, c'est l'acte de copie que tu peux vendre ou un autre service quelconque (comme le developpement de ta distribution), mais en aucun cas tu ne vends le logiciel. L'idée fondatrice du mouvement Free Software est et (j'espere) restera la vente du travail a fournir et non pas du résultat du travail déjà fourni pour concevoir des produits non matériels comme peuvent l'etre les logiciels.
Ce qui me sidère, c'est que pour lui le brevet "One Click" d'Amazon est parfaitement acceptable, ce qui renseigne un peu sur son état d'esprit. Je ne sais pas si c'est de la malhonnetete ou de la simple ignorance de sa part, car pour tout informaticien il est évident que ce brevet revient à peu près à breveter l'eau chaude. Beaucoup de non informaticiens croient hélas que l'informatique relève de la magie noire !! alors que tout programme, le plus complexe soit-il est une suite d'instructions triviales; et comme ce sont ces eux qui font les lois !! Il serait temps que ces gens écoutent enfin les gens concernés de près par ce problème !!
Le grand problème des brevets logiciels est qu'il n'y a pas de différence entre l'idée et son application, ou plus précisément, une fois que l'idée est là, sa reproduction éventuellement par d'autres moyens est à la portée de n'importe qui, module les ressources adéquates bien sûr. Dans le cas du "One click", peu importe les les algorithmes, ou la méthode que vous utilisez vous enfreignez toujours le brevet. Ceci est en contradiction flagrante avec le principe de base "Une idée n'est pas brevetable, seule sa mise en application l'est".
Logiciel libre = free software = GPL ou LGPL, me semble-t-il (cf le site de GNU) <> Open Source (logiciel dont on peut obtenir le source comme windows pour l'armée française)
Je pense surtout que P.B. craint beaucoup pour son fond de commerce. Internet permet au créateur et à l'utilisateur de se passer de toute une chaine d'intermédiaires et de personnes sans valeur ajoutée. En effet, je pense que ces cabinets d'avocats qui "font du fric" sur le dos des créateurs feraient mieux de produire de la richesse plutôt que d'en prélever au passage.
Il y a de la reconversion dans l'air !
Défendre les brevets "One-click" d'Amazon et celui sur les hyperliens de British Telecom? Il présente Amazon comme une victime (Amazon, une boîte de type start-up qui n'arrive pas à être bénéficiaire si je me souviens bien, malgré un concept innovant et des brevets déposés...)
Comme il le rappelle sur son site, les logiciels sont déjà brevetables dans le cadre d'un procédé industriel. Là n'est pas le problème. Il est conseiller en propriété industrielle, et il est normal que cela puisse se faire. Cependant, un tel logiciel dépend de tout un environnement matériel, qui peut alors tomber sous la loi des brevets, et il n'y a rien à redire. C'est son métier, point. Par contre, là où je ne suis plus d'accord, c'est quand il se met à défendre les brevets logiciels, comme le brevet d'Amazon. Où est l'infrastructure matérielle derrière? Il sait qu'il n'y en a pas, d'où son insistance pour venir aux brevets logiciels : comme il le dit, c'est la seule chose qu'ont la majorité des start-ups (une idée débile avec 2-3 ligne de code), qui pendant un moment récupéraient un paquet de pognon. Son intérêt est juste de profiter de cet argent, et je lui reproche de casser les mouvement du logiciel libre pour parvenir à ses fins : quelle utilité, à part le fait que les principaux opposants au projet de brevetage des logiciels appartiennent à la communauté du logiciel libre?
Je ne comprend pas la débilité des commentaires. M BREESE explique que les logiciels brevetés et les logiciels libres peuvent coexister. C'est bien ce qui se passe, non ? Sa comparaison avec les médicaments génériques me semble pertinente.
Le flop des sociétés Internet cotées en bourse montre bien que certains schémas utopiques ne sont pas sérieux. Il semble bien qu'on revienne à un peu plus de réalisme, et les propos de M BREESE me semblent plutôt précurseurs.
Il y a trois mois j'étais dans un train et j'entendais discuter deux chercheurs en Chimie dans deux grands groupes industriels français. Ils se racontaient les déboires justement d'un gros logiciel de modélisation de molécules qui déconnait quand on dépassait 30 ou 40 atomes. Ils disaient que le pire de tout c'est qu'ils n'avaient pas accès aux sources et qu'ils ont du attendre un an pour avoir un patch qui réglait ce pb alors qu'ils auraient le régler eux-même en quelques jours. Un a même ajouté "si c'était sous Linux, ça aurait été beaucoup plus simple". Même s'il avait confondu l'OS avec l'applicatif, il était dans le vrai: les logiciels libres sont toujours meilleurs en terme de qualité justement car on a accès aux sources. Je pense personnellement que vouloir garder sa "recette secrète" c'est un scandale. C'est même pour éviter ça et faire progresser la connaissance que les brevets ont été inventés (en rendant publique la description de l'invention) même si depuis ça a été complètement détourné. Il n'y a pas d'alternative dans le logiciel libre: tout doit être libre, c'est une bulle d'air pour l'humanité, n'en déplaise aux grosses boites d'informatique propriétaire... comme IBM.
RAH ! remplace immédiatement ce "comme IBM" par un "comme Microsoft". Au risque de me répéter, IBM, lui, fait beaucoup pour linux, pour l'opensource et pour la science.
(remarque volontairement breve, pour pas lasser ;)
et puis un détail, ce n'est pas "garder sa recette" qui pose probleme, c'est qu'on soit dépendant de celle-ci autant que du produit final. (Ceci pour ceux qui s'amusent à dire que bien que CocaCola ne donne pas sa recette, personne ne se plaint..)
Je ne bois jamais de coca... Pas parce que la recette n'est pas « open-source », d'ailleurs; non, juste parce que c'est pas bon.
IBM est bien gentil, mais il y a plein de gens qui aurait été très content de pouvoir faire évoluer OS/2 eux-même maintenant qu'IBM l'a abandonné. Je me souviens avoir vu des portage d'X, de GNOME, KDE et Enlightenment pour OS/2. IBM n'a jamais ouvert ces sources.
Lisez le advocacy Howto avant de raconter n'importe quoi. Et surtout renseignez vous sur la signification du mot FUD avant de le sortir a tout bout de champ.
C'est sur qu'il est bien pratique de se planquer derriere un mot que l'on connait au demeurant mal, pour repondre a toute attaque quelle qu'elle soit, meme la plus justifiee.
En l'occurence l'interview de ce Monsieur n'a rien a voir avec du FUD (avant de me repondre, s'il vous plait, lisez une definition du mot FUD par exemple sur http://www.geocities.com/SiliconValley/Hills/9267/fuddef.html(...) c'est sur c'est complique a lire mais au moins apres on sait de quoi on parle).
Et meme si je ne partage pas le point de vue de ce Monsieur, il n'en reste pas moins qu'il a le merite de soulever quelques points interessants, quoi qu'en pensent les integristes du libre qui prient le Dieu Stallman des que quelqu'un a le malheur de poser la moindre question sensible concernant le libre.
Notmamment, ses positions concernant les brevets logiciels (qui pour lui sont indispensables a croissance de certaines starts up) se defendent tout a fait, meme si je ne les partage pas. Et je pense que le bagage universitaire de ce Monsieur le credibilisent pas mal (sans vouloir partir sur un debat concernant le rapport etudes/intelligence, evidemment) et lui conferent une legitimite a laquelle peu d'entre nous peuvent pretendre.
Alors SVP arretons de balancer des phrases alarmistes sans aucune justification des qu'une personne ne partageant pas notre vision du libre prend la parole et essayons plutot d'argumenter d'une maniere coherente avec ces personnes, sans pour autant se sentir obliger de les insulter ou de partir du principe qu'elles sont de mauvaise fois.
Et bien !! Moi qui ne l'avait (pas encore) insulté ! En plus comme si ça ne FUD pas assez, vous FUD à sa défence, c'est FUD'ment pas bien, FUD alors !
Quel FUD ici à la fin !
Bah si, c'est du FUD. A mon avis, si tu crois que tu peux argumenter avec un mec pareil, c'est que t'as pas lu son site brevets-logiciels.com (où il s'amuse a faire un amalgame puéril entre logiciels libre et bolchévisme, ou il laisse entendre que Logiciel libre et piratage c'est grosse modo pareil (sans le dire clairement, bien sur, tout l'art du FUD est là), Netscape s'écroule depuis qu'il est libre: coincidence ?, les US ont une net-économie florissante: sans doute les brevets, etc.)
Ces positions sur les brevets se défendent forcément puisqu'il ne laisse que les avantages qu'une telle pratique aurait pu avoir si alle avait été appliquée justement (protéger les petits des gros).
It is a marketing technique used when a competitor launches a product that is both better than yours and costs less, i.e. your product is no longer competitive. Unable to respond with hard
facts, scare-mongering is used via 'gossip channels' to cast a shadow of doubt over the competitors offerings and make people think twice before using it.
Je ne savais pas que ce Monsieur commercialisait des logiciels. Mais peut etre n'avais tu pas lu ce document avant de parler de "FUD".
Bon, le fud ca ne consiste pas qu'en ca. Comme son nom l'indique (F.U et D), ca consite à semer le trouble chez le consommateur. Pas forcément pour vendre des machines avec des ventilateurs. Ca peut être pour vendre ses services (conseils en brevets).
Tu ne t'es jamais que des gens pouvaient honnetement penser que le logiciel libre comporte des problemes ?
Ce type a peut-etre tort, peut-etre pas, mais ta maniere de dire "ce type raconte DELIBEREMENT des aneries pour faire du tort a l'open source" est franchement:
- deplacee car tu accuses ce gars de mentir pour en tirer un profit
- fatiguante car tu le fais a chaque fois que tu tombes sur un gars qui n'est pas d'accord avec ta vision(tiens, moi par exemple)
Si Benjamin pense qu'il y a FUD, c'est normal qu'il dise ca brutalement: `Halte au loup, gare au FUD'. C'est en accord avec Linux-Advocacy:
<<
Ne mordez pas à l'hameçon de la querelle stérile. De nombreux échanges dégénèrent jusqu'aux affirmations gratuites telles que « mon système est mieux que le tien ». Contentez-vous plutôt de décrire de façon précise les qualités de Linux.
>>
Si tu es toi personnellement en desaccord avec Benjamin, vous avez sans doute vos raisons. Mais ne mélangeons pas tout, SVP: PB est renommé dans le FUD depuis longtemps. Son passage "Vous militez activement contre le logiciel libre" en est simplement un de plus.
Pas de quoi fouetter un chat.
J'ai l'habitude que tu cherches systematiquement a ne pas voir se qui creve les yeux, mais tu devrais lire son site avant de dire n'importe quoi, tu retirerais ce que tu viens de dire.
Le texte de Breese releve pas mal de cela, je trouve.
> Je ne savais pas que ce Monsieur commercialisait des logiciels.
Ce Monsieur considere que les logiciels, les services et l'industrie, c'est du pareil au meme.
Le Monsieur a bel et bien quelque chose a vendre, d'où son texte. Nous aussi: Free Software is both better and costs less.
Je trouve les commentaires vis-à-vis de ce monsieur particulièrement gentils. Pour ma part, j'ai été voir le site. Au premier coup d'oeil, on voit bien qu'il défend les brevets, c'est son gagne-pain. Soit. Par contre, niveau désinformation, c'est le top :
"Les logiciels libres sont développés par des communautés d'informaticiens, pour la plupart étudiants ou agents de la fonction publique, décidant de renoncer à la plupart de leurs droits de propriété industrielle. D'apparence généreuse, ces démarches aboutissent à quelques succès tels que le système d'exploitation Linux.
On peut cependant s'interroger sur la légitimité de cette renonciation de droits, alors que ces droits appartiennent théoriquement à leur employeur - souvent un organisme de recherche publique - qui pourrait les valoriser, voire qui a pour mission de les valoriser."
Etudiants, ce que vous faites appartient à l'université ou à l'école dans laquelle vous êtes. Salariés, c'est la même chose. Codez à vos heures perdues et donnez tout à votre entreprise.
Il me semble clair que l'individu casse le libre avec des arguments fallacieux
Dernière remarque, il pense que la non brevabilité nuirait au formidable développement de l'entreprise sur Internet. Il faudrait lui signaler que l'ordinateur de Von Neumann n'a pas été breveté et que c'est sans doute grâce à ça que l'on a des ordinateurs aujourd'hui à des coûts abordables. De même pour TCP/IP. Mais chacun voit midi à sa porte.
On l'a tous déjà lu, ce site, à l'époque de la consulation européenne, et on sait ce qu'il vaut inutile de citer donc :)
De toute façon, ce n'est pas les adeptes de logiciels libres qu'il cherche à convaincre, mais plutot ceux qui sont suceptibles de s'adresser à son cabinet, les entrepreneurs (cf la derniere question de l'interview, il mourrait d'envie de répondre oui) a qui il veut faire croire que le logiciel libre est un fléau anarchiste contraire a la liberté d'entreprendre (oui dit comme ca, ca fait ridicule, mais lui l'a bien tourné sur son site)
Ouais, je me souviens qu'il était bourré de fautes d'orthographe sur RMS et Linus, entre autres. Je m'étais demandé à l'époque si elles étaient fortuites.
« Etudiants, ce que vous faites appartient à l'université ou à l'école dans laquelle vous êtes. Salariés, c'est la même chose. Codez à vos heures perdues et donnez tout à votre entreprise. »
OK. Il faut être chomeur pour posséder les programmes que l'on écrit soi-même. Je sens qu'on va pas pouvoir discuter avec ce monsieur Breese, on n'est visiblement pas du même monde.
« Dernière remarque, il pense que la non brevabilité nuirait au formidable développement de l'entreprise sur Internet. »
Et si on lui disait que la brevetabilité nuirait au formidable développement d'Internet tout court ? L'entreprise sur Internet, c'est bien gentil, mais elle a besoin d'Internet, où alors elle repose sur du vide. Enfin, c'est vrai que le vide repose sans problème sur le vide, donc ça ne doit pas le géner.
FUD ou pas FUD, sur le site du monsieur, on trouve un lien "situation juridique des logiciels libres au ( ... une date)". Intéressé, je clique pour tomber sur quoi ? Des présentations Power Point à télécharger ! Super ! Merci, ça fait toujours plaisir.
M'enfin bon, il suffit de lire un peu ce que raconte notre ami au sujet des start-ups, de la nouvelle économie triomphante... pour renforcer encore un peu plus l'opinion peu flatteuse que l'on peut avoir sur les cabinets de consultants...
Espèce de sale étudiant réactionnaire qui veut mettre à genoux l'économie mondiale !! On aura ta peau et celle de tous ceux qui veulent nous empêcher de gagner notre pain sur le dos des utilisateurs !
D'autant qu'il incite à penser du mal du software propriétaire fermé, ce qui est un crime et devrait immédiatement etre puni d'une avalanche de posts de trollojusticiers.
[désolé]
Hi hi hi!
Ca s'appelle de la désinformation pour gagner plein de pognon. C'est pas du tout moral (mentir pour récupérer le pognon dans la poche des neuneus), mais c'est tellement lucratif, et d'autant plus à court terme.
Ces gens là, ça a toujours existé, et ça existera toujours, c'est comme les gens qui font de la politique, qui vendent des cuisines à 100000 balles, qui vendent des voitures qui feront que 1000km, ...
Ils sont assez intelligents pour savoir que ce qu'ils racontent, c'est vraiment n'importe quoi, mais ils ont assez de force pour s'asseoir sur leur morale et détruire le monde si ça leur rapporte.
Non, il ne faut pas leur en vouloir : il y en a tellement des gens comme eux (parmis vous également sûrement).
Ca me fait penser au sketch des inconnus avec le candidat à la présidence Jacques Glandu. C'est complètement ça.
Mise à part la menace rouge, la lobotomie par brevetage des idées et autres délires monétaristes, quelles sont les points soulevés pouvant nous éclairer sur nos faiblesses ?
Le point soulevé qui me parait le plus intéressant est l'absence de rénumération des programmeurs.
En effet, peu d'entreprises supportent directement un/plusieurs projets GPL. Beaucoups de projets avancent aux ralentis faute de rénumérations.
Enfin, les donations Françaises sont quasi inexistantes (mise à part MDK).
Il existe plusieurs formes de contributions pour le logicile libre :
- directe par le financement d'un organisme de promotion du libre,
- indirectes par le financement de programmeurs (chez Mandrake, ils peuvent contribuer sur leur temps de travail à certains projets), ou en développant des logiciels libres (Kernel, KOffice, Plex86...).
> Le point soulevé qui me parait le plus intéressant est l'absence de rénumération des programmeurs.
C'est pour ça que j'ai donné cet exemple.
> indirectes par le financement de programmeurs
Je crois que ce n'est pas le financement auquel la plupart des gens pensent : chez Mandrake, les développeurs sont payés pour travailler sur Mandrake principalement, après ils leur laissent un peu de temps pour bosser sur des projets par ailleurs. Ce n'est pas le financement de développeurs totalement extérieurs à Mandrake à mon avis. Un des moyens de faire cela aurait été de donner une somm *décente* à la FSF.
Enfin bon, Mandrake peut-être une très bonne distrib, là n'est pas le pb (prévention des trolls ;), mais ils ne financent pas des développeurs (à ma connaissance).
Mandrake ne finance pas de développeur extérieurs, puisque la société préfère les engager pour cela (exemple: Plex86). Existe-t'il une société qui va payer régulièrement une personne pour que cette personne travaille, sans toutefois l'engager ? Ça parait difficile. Il est vrai que les contrats demandent de travailler spécifiquement sur certains projets, qui ne sont pas forcément ceux qui intéressent le plus le programmeur, mais dans l'ensemble ils laissent une bonne marge pour le travail « sujet-libre », genre 1/3 du temps.
Beaucoup de projet ont plus besoins de peu de developpeurs avec TOUT LEUR TEMPS que beaucoup de developpeurs avec peu de temps (voir l'historique de postgresql).
Cette attitude de boites Françaises (IdealX, MDK, ...) de laisser les projets GLP en EXTRA confirme certains propos de notre cher détracteur.
Il est pourtant admis que bien souvent les innovations émane d'une politique volontariste (d'une personne, entreprise, état).
Ou encore, que les outils actuels de projections économiques en vue d'établir la rentabilité d'un projet sont incapables d'interpreter/modéliser une situation future.
Je crois que ce n'est pas un argument valable. Les éditeurs de logiciels se font de l'argent (ou essayent) grâce aux logiciels libres. Pas le gars à qui tu réponds (enfin je suppose).
Personnellement, je serait plutôt un contributeur de l'informatique libre.
L'informatique est libre s'il est possible d'échanger avec n'importe qui sans avoir à mettre en oeuvre de processus de transformation du message (en dehors des exigences techniques de l'échange).
Une informatique est libre s'il est possible de changer de fournisseurs (matériels et logiciels) sans avoir à faire de migrations fastidieuses.
En clair nous sommes propriétaires de nos données, nous devons pouvoir en disposer facilement quand nous voulons et comme nous le voulons (pour faire un parralèle avec la photo : l'informatique actuelle c'est comme si pour la photo vous devriez photographier et développer avec le matériel d'un seul fourniseur en utilisant le film et le papier d'un seul autre fournisseur, ces industriels pourraient changer leurs spécifications quand bon leur semble).
Aujourd'hui seul le logiciel libre est promoteur d'une informatique libre (dans sa globalité) car actuellement c'est la seul vraie protection contre les changements unilatéraux de spécifications.
soyons sérieux un instant. que le logiciel libre soit une bonne chose, certes. mais il faut arrêter de le voir pour un libérateur, le nouveau modele que tout le monde doit adopter ! Il faut être sérieux. Idem sur Linux, ok il a des atouts sérieux, mais il ne faut pas le prendre pour ce qu'il n'est pas. C'est de la connerie de présenter Linux pour l'OS pour tout le monde, le plus beau, le plus fort, ce qui est faux, Linux a encore bien des progrès à faire, et Linux 2.4 n'est qu'une toute petite étape.
alors au lieu de refaire le monde sur des dires pour vraiment réalistes, ils seraient temps de regarder la réalité de l'informatique et pas rejeter les autres OS parce qu'ils ne sont pas Linux. Arrêtez les conneries. Entre ce que vous dites et la réalité en entreprise (qui est le marché a conquérir), le décalage est énorme, et le Cigref le démontre parfaitement. et l'histoire des brevets est un début trucé depuis le début (pour les deux camps).
quand on parlera vraiment d'informatique réelle et réaliste, là ok, j'en reparlerais. Linux est encore loin d'être mature pour s'imposer et représenter une alternative globale.
Moi je crois surtout que la realite de l'entreprise n'est pas du tout une realite universelle. Dans quelle mesure la vision des entreprises est-elle plus realiste que celle des universitaires par exemple? De quelle realite parle-t-on?
Justement, une des lecons que nous enseigne Linux et le logiciel libre est qu'on n'a pas besoin des entreprises pour faire de l'informatique.
Pour repondre a ta remarque, Linux peut etre considere des aujourd'hui comme une alternative globale si tu considere le monde informatique global, et pas seulement le petit monde de l'informatique d'entreprise ou on fait encore du cobol et du code avec 0% de commentaire sans lire aucune doc (au moins en 2000 ca existait encore, je l'ai vu, dans une vrai entreprise tres serieuse qui vend des vrais solutions e-business avec succes).
Linux ne sera pas mature lorsque les entreprises l'utiliseront. Moi je dirais plutot que ce sont les entreprises qui seront matures lorsqu'elles choisiront leurs logiciels en fonction de leur qualites et non de leur image de marque. Et j'espere d'autre part que Linux ne s'"imposera" jamais. Le raisonnement qui consiste a mesurer la qualite d'un logiciel a ses parts de marche n'a pas vraiment de sens pour le logiciel libre. Le logiciel vaut ce qu'il vaut, et le marche en fait ce qu'il veut, on s'en fout.
"quand on parlera vraiment d'informatique réelle et réaliste, là ok, j'en reparlerais. Linux est encore loin d'être mature pour s'imposer et représenter une alternative globale."
Oui, Linux n'est pas une solution universelle, oui il a un gros retard technique sur des Unix proprietaires (Solaris est tres bien foutu par exemple). Mais franchement, qu'on m'explique pourquoi un produit "immature" colonise autant de machines, ne serait-ce que chez les hébergeurs ou les FAI, qui sont tout de meme une industrie serieuse, si ce n'est pas grace a ses qualites techniques et sa licence OpenSource. Idem pour *BSD. Quant a son retard, il le rattrape de facon tout a fait interessante, et il le rattrapera encore plus vite avec la participation de la R&D OS de boites comme IBM ou SGI (kdb, LVM, AFS, etc.). Finalement, c'est l'interet des constructeurs de se decharger d'un gros departement de R&D systeme (c'est un poste couteux qui rapporte peu) au profit d'un logiciel libre, grace auquel tout le monde beneficie des apports de tout le monde.
Evidemment, tout le monde n'a pas l'utilite d'un Unix libre, loin s'en faut, mais il faudrait voir a ne pas etre trop centre sur les ordinateurs personnels et la bureautique : les serveurs avec des administrateurs qualifies, ca existe encore, et pour longtemps. L'informatique c'est fait pour tout le monde, y compris ceux dont c'est le metier : chacun son systeme, mais il faut laisser une place au logiciel libre, et donc lutter contre les menaces que font peser sur lui les brevets logiciels.
Arrêtez un peu de taper sur Monsieur Pierre Breese qui a été un des premiers Conseils en Propriété Industrielle à sintéresser de près aux NTIC (ouais, je sais, ça fait style je my connais), aux logiciels (je pense quil sy connaît plutôt pas mal et ça se sait plutôt bien dans la profession et dans dautres milieux) et certainement également aux pb nom de domaine versus marque déposée. Jai sensiblement la même formation que lui (ingénieur +9 DESS de droit) et je peux vous assurer que cest loin dêtre un guignol. Il vous donne des cours sur les brevets sans aucun problème ! ! !
Je suis également Ingénieur Brevet (pas encore Conseil, mais ça viendra) dans un cabinet concurrent et néanmoins ami, je suis plutôt du genre passionné dinformatique, étant tombé dedans il y a 20 ans (javais 10 ans et à cette époque, je lisais hebdogiciel pour ceux qui connaissent), et je suis dassez près depuis un certain temps tout ce qui touche aux pb noms de domaine/marque, brevetabilité du logiciel et autres joyeusetés. Je ne connais pas bien le logiciel libre (qui ne lest pas vraiment, faut-il le rappeler, il subsiste le droit dauteur quand même ! ! !) et je ne suis pas hyper partisan de le brevetabilité du logiciel quand je vois les conneries qui sont déjà brevetées (voir British telecom ou des tas dautres du même genre). Cela dit, il faudra bien un jour que le droit Européen (transposé en droit national) sadapte un peu pour éviter des incohérences comme ce que dit la CBE par rapport aux décisions de la grande chambre de recours de lOffice Européen des Brevets ou bien les décisions des chambres dexamens qui délivrent déjà à tour de bras des brevets sur des logiciels. Il faut bien encadrer les choses, définir précisément ce qui est brevetable de ce qui ne lest pas (mettre les method of doing business ou les méthodes denseignement de côté par exemple) et ne pas se voiler la face. Il faudra certainement faire de même pour ce qui concerne la génétique qui est un autre débat. Maintenant, vous pouvez vous acharner sur les conseils (qui ne sont pas des avocats, désolé ! ! !) si ça vous fait du bien.
"Le logiciel libre trouve toute sa place dans l'offre logicielle, comme les médicaments génériques trouvent leurs place dans le domaine du médicament."
Quelqu'un peut-il m'expliquer? En quoi mon ordi ressemblerais à une grosse aspirine?
Il y a de grosses similitudes entre medocs et logiciels. En particulier les problematiques de brevetage se recoupent etrangement.
Grosso modo les medicaments generiques sont des medicaments tombes dans le domaine public (ou un truc dans le genre, disons qu'ils sont au moins autant dans le domaine public qu'un logiciel libre), qui font la meme chose que des medocs super recents, et pour moins cher.
Et les medicaments generiques, bien que tres efficaces (autant que Linux par rapport a NT) ne sont pas toujours utilises, et pour plusieurs raisons, entre autres certains malades n'ont pas confiance en un medicament qui coute une misere, et preferent payer cher (syndrome du DI qui veut du logiciel proprietaire parce que le support est soit-disant meilleur), ou encore simplement medecin qui ne conseille pas le medoc generique parce qu'il est en cheville avec tel ou tel vendeur de medoc couteux (mon but n'est pas de casser du sucre sur la profession medicale, pas de troll SVP, mais j'ai deja eu des medecins qui m'on propose direct un medoc qui coutait la peau du cul avant que je m'apercvoive a posteriori qu'un generique moins cher existait).
Concretement, le medicament generique, c'est le medicament qui rend service, dont les frais de recherche ont ete depuis longtemps amortis ou finances exterieurement, et on n'a qu'a se baisser pour s'en servir, les seuls frais sont ceux de production materielle et de distribution. La y'a analogie avec le logiciel libre. A l'inverse le medoc de pointe se caracterise par son cout eleve, sa formule secrete, et son marketting gros calibre, c'est le cousin du logiciel proprietaie "innovant".
La ou on vire dans la mauvaise ambiance, c'est quand on sait que certains medocs sont proteges par des brevets et non produits par ceux qui detiennent le brevet. La raison est simple: ceux qui en auraient besoin (tiers monde par exemple) n'ont pas un radis pour les acheter. Et la pas moyen d'utiliser la formule pour faire un medoc generique pas cher. Donc on finit avec un medicament protege par brevet et du coup completement inutilisable, car tu ne peux pas legalement le produire a un cout raisonnable. Donc grosso-modo les brevets sur les medicaments (je ne parle meme pas de ceux sur le genome humain) posent de graves problemes, certainement plus vitaux d'ailleurs que ceux des logiciels.
Voila pour ce que j'en sais, ce n'est evidemment pas l'avis d'un expert mais j'espere que ca pourra t'eclairer. Si d'ailleurs l'un d'entre vous estime que j'ai dit une enormite, ca serait cool de me la faire remarquer, j'aime bien m'instruire 8-)
Les médicaments génériques ne coûtent pas chers.
Ils arrivent sur le marché après les molécules propriétaires.
Les molécules génériques ne sont que des copies bêtes des molécules propriétaires.
Les molécules propriétaires sont protégées par des brevets, ce qui assure un monopole et interdits les médicaments génériques.
Les brevets ont pour rôle d'assurer un max de benef et de récompenser l'innovation qu'ont apportée les molécules propriétaires.
Les médicaments génériques ont pour rôle de boucher le trou de la Sécu (encouragement de l'Etat) et de soulager la majorité de la population (encore vivante).
s/generique/libre/
s/(medicament|molecule)/logiciel/
Il y a du vrai et du faux dans ce parallèle.
Le principe du brevet sur une molécule, c'est qu'au bout du certain temps, ce brevet tombe dans le domaine public. Donc au bout d'un temps X (10 ans et souvent plus) il est possible d'exploiter le médicament d'une autre entreprise en en faisant la copie conforme (c'est le générique). Evidemment, ce médicament à toutes les propriétés du médicament princeps puisque c'est LE MEME. Par contre il doit (c'est une des conditions de sa mise sur le marché) être moins cher (20% je crois).
Là où notre amical avocat se fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au coude, c'est que pour un générique, il n'y a pas de création du tout (c'est une pure copie). Par contre pour le LL, il y a manifestement création (voir Wine qui n'est pas une copie pure de Windows mais une réelle création par l'utilisation d'une solution nouvelle).
Ce branquignolle démontre ainsi qu'il a un discours bien démagogique en utilisant un terme à la mode mais ici totalment inadapté. Je crois que ce pseudo avocat est surtout un immonde charlatan si il fait dans son job des rapprochements pareils. Déjà j'avais pas trop confiance en la "justice" des prétoires mais ça va pas en s'améliorant.
C'est marrant, il "présente" les logiciels libres et l'intervention est disponible uniquement au format PowerPoint. Pourtant ça existe les filtres d'export.
C'est normal : tout est dans la même logique. Vive le propriétaire...
Ce que je dis est d'ailleurs faux puisque son site tourne sous Apache & MySQL.
Ceci dit ; sa présentation manque singuliérement de clarté (et de qualité graphique) pour une diffusion brute. J'espère que ce n'est pas un support de conférence sinon ça promet quelques amalgames assez désagréables à commencer par ce "Gourou : Linux Torvalds" en deuxième diapo...
Quelqu'un parlait de "volonté délibérée" de taper sur le logiciel libre... Disons qu'il utilise les mêmes armes que les moins intelligents d'entre nous.
>J'enseigne par ailleurs le droit des brevets à HEC, à l'ENST et dans un "DESS Intelligence Economique", et anime un groupe de travail sur le "management des connaissances"
"Intelligence Economique" et "management des connaissances" : on appelle celà des oxymores (ou oxymorons), non ? ;-)
Cette personne tient des propos qui se defendent tout a fait. Mais, la seule chose qui me gene dans son discours, c'est qu'elle dit qu'il est normal que le brevet d'Amazon ait été accepté (je pense qu'elle en dirait autant des bravets sur les hyperliens et sur les fenetres popups).
Je pense que ces brevets n'auraient pas du etre accordé car ils n'ont pas été inventés ni trouvés par les sociétés qui les ont déposés. Ces sociétés ont juste profité du système pour essayer non pas de se protéger mais de faire de l'argent en attaquant les autres sociétés qui utilisent les memes technologies.
C'est pour cela que je pense que les brevets logiciels sont une abérations.
Peut-etre vous souvenez-vous d'un debat lance sur le web par le senat a propos d'un projet de loi incitant a l'utilisation des logiciels libres dans l'administration. C'etait il y a a peu pres 1 an, et a l'epoque, Mr Breese etait intervenu dans les debats, pour les orienter dans le sens de son fond de commerce.
Meme si je comprends qu'il defende son gagne-pain, je n'ai aucun respect pour les gens qui orientent les lois dans leur interet, sans se soucier des consequences sur le plus grand nombre.
Arrêtez un peu de taper sur Monsieur Pierre Breese qui a été un des premiers Conseils en Propriété Industrielle à sintéresser de près aux NTIC (ouais, je sais, ça fait style je my connais), aux logiciels (je pense quil sy connaît plutôt pas mal et ça se sait plutôt bien dans la profession et dans dautres milieux) et certainement également aux pb nom de domaine versus marque déposée. Jai sensiblement la même formation que lui (ingénieur +9 DESS de droit) et je peux vous assurer que cest loin dêtre un guignol. Il vous donne des cours sur les brevets sans aucun problème ! ! !
Je suis également Ingénieur Brevet (pas encore Conseil, mais ça viendra) dans un cabinet concurrent et néanmoins ami, je suis plutôt du genre passionné dinformatique, étant tombé dedans il y a 20 ans (javais 10 ans et à cette époque, je lisais hebdogiciel pour ceux qui connaissent), et je suis dassez près depuis un certain temps tout ce qui touche aux pb noms de domaine/marque, brevetabilité du logiciel et autres joyeusetés. Je ne connais pas bien le logiciel libre (qui ne lest pas vraiment, faut-il le rappeler, il subsiste le droit dauteur quand même ! ! !) et je ne suis pas hyper partisan de le brevetabilité du logiciel quand je vois les conneries qui sont déjà brevetées (voir British telecom ou des tas dautres du même genre). Cela dit, il faudra bien un jour que le droit Européen (transposé en droit national) sadapte un peu pour éviter des incohérences comme ce que dit la CBE par rapport aux décisions de la grande chambre de recours de lOffice Européen des Brevets ou bien les décisions des chambres dexamens qui délivrent déjà à tour de bras des brevets sur des logiciels. Il faut bien encadrer les choses, définir précisément ce qui est brevetable de ce qui ne lest pas (mettre les method of doing business ou les méthodes denseignement de côté par exemple) et ne pas se voiler la face. Il faudra certainement faire de même pour ce qui concerne la génétique qui est un autre débat. Maintenant, vous pouvez vous acharner sur les conseils (qui ne sont pas des avocats, désolé ! ! !) si ça vous fait du bien.
>Je ne connais pas bien le logiciel libre (qui ne lest pas vraiment, faut-il le rappeler, il subsiste le droit dauteur quand même ! ! !)
Wouahou, ça casse, ça... C'est une révélation, RMS m'aurait menti? Bon, ben, j'ai plus qu'à aller me pendre, tout est perdu, :(
Soyons sérieux, voyons, nous ne sommes pas dans une cours de récréation, où règne la loi du "cé-çui-ki-di-ki-est". Vous espérez déclencher une troll-war? Cette déclaration n'a aucun intérêt...
D'autant plus que vous précisez ne pas bien connaître le sujet. C'est maladroit...
Cela dit, peu importe le niveau d'études que peut avoir M. Breese, cela ne fait pas de lui quelqu'un qui détienne la Vérité (pas plus que moi, naturellement). Mais quand je le vois prendre la défense d'Amazon (présenté en _VICTIME_ !), je me pose des questions sur la pertinence de ses propos. Vous-même citez British Telecom, il y a aussi NetZero et ses popup, Amazon donc, Rambus, et j'en oublie...
M. Breese ne semble pas gêné par le dépôt de brevets triviaux, et c'est ce qui dérange la majorité d'entre nous. Son site sur les brevets logiciels est à mon avis plus orienté anti-OpenSource que pro-Brevets logiciels.
M BREESE exprime son opinion, et c'est son droit, non? En plus, ce qu'il dit me semble tout à fait pragmatique. Lorsqu'il dit que le brevet AMAZON est valable, il ne fait que reprendre ce qui a été jugé par l'administration et la justice américaine, et confirmé par des industriels, puisque APPLE a pris une licence du brevet AMAZON. M BREESE semble donc plus proche de la vérité que ceux qui se gausent du brevet AMAZON...
Pour le reste, je n'ai lu nulle part dans son interview que M BREESE est favorable aux brevets triviaux, et je l'ai entendu dans une conférence insister sur l'importance des recherches d'antériorités et de la vérification de la valeur effective d'un brevet. C'est donc lui faire un procès d'intention injuste.
<<
Maintenant, vous pouvez vous acharner sur les conseils (qui ne sont pas des avocats, désolé ! ! !) si ça vous fait du bien.
>>
C'est proposé si gentiment. :)
C'est quoi le métier de conseil ?
Ce qu'on en voit c'est le proces Amazon aux US. Ce n'est peut-etre pas le metier d'avocat, mais ca aboutit quand meme a un proces chez vos collegues, non ? Conseiller aux gens de deposer des logiciels, c'est bien beau, mais ca coute cher. Ou sont les rentrees d'argent ? Qu'est ce que vous auriez a conseiller aux adversaires d'Amazon:
[ ] laisser tomber et partir traire des chevres ?
[ ] penser a autre chose en faisant trois fois le tour du paté de maison ?
[ ] aligner les sous ?
[ ] faire un recours ?
Peut etre que le metier de conseil ne consiste pas qu'a deposer des brevets mais aussi a en acheter, a la maniere de la bourse ? dans ce cas, que conseilleriez vous a une jeune pousse, ou a une boite issue du Libre ? dans quoi fait il investir ? quelle est l'innovation qui va rapporter ?
[ ] acheter du tcpip ?
[ ] acheter du .NET ?
[ ] acheter du One-Click ?
[ ] acheter de l'hyperlien ?
[ ] acheter du GNU ?
Sans vouloir vous forcer, il serait peut etre temps que vous repondiez a ces questions techniques parce que la concurrence avec vos collegues americains risque d'etre dure. Ils sont déjà habitués à ces questions. M. DiCosmo vous suggérait de faire vos armes en allant batailler sur leur terrain, aux US.
Pourquoi des brevets ?
Et pourquoi des brevets logiciels, simplement ? On pourrait decider de mettre des brevets sur les recettes de cuisine, sur les partitions de musiques, et sur la litterature, non ? Si on decide qu'on permet de deposer un brevet sur quelque chose, c'est pour favoriser quelqu'un au detriment de quelqu'un d'autre. Ca tranche un conflit d'interet. generalement, le legislateur se pose la question de l'Interet General quand il traite des brevets.
Comme les logiciels ne fonctionnent *en rien* comme des objets industriels, mais plutot comme des livres ou des recettes de cuisine, l'Interet General est perdant avec les brevets. les seuls qui en beneficieront sont : les worlds companies, les conseils qui savent faire leurs boulots, les avocats.
En ce qui concerne les conseils, je leur conseillerais tres modestement:
[ ] de faire conscieusement leur boulot du mieux possible, sans se laisser berner par PB et en regardant attentivement l'exemple americain.
[ ] de faire du lobbying brevet sur les recettes de cuisine plutot que sur les logiciels. la France est super forte en Cuisine, on a tout pour devenir Maître du Monde. En logiciel - ca fait pas un pli - tout le monde sait qu'on est des gros nuls.
En ce qui concerne les brevets, cest de transformer une innovation en texte technico-juridique destiné dune part à la décrire (description et dessins) et dautre part à la protéger (revendications), cest de représenter ses clients (particulier, PME, grosse boîte) devant les offices qui sont chargés dexaminer de de délivrer les brevets (INPI, Office Européen des Brevets, office nationaux étrangers via des confrères locaux), cest de dire si une invention est brevetable ou non au regard de létat de la technique, cest de dire si ton client peut exploiter son invention ou sil tombe sous le coup dun brevet (cas de British telecom qui a attaqué Prodigy pour violation de son brevet par exemple, ou dAmazon avec Barnes & Nobel), cest dassister le client et lavocat (qui rédige rarement tout seul les conclusions, cest pas un technicien) en cas de procès, et cest encore des tas dautres choses. Et je ne parle que des brevets là.
Ce qu'on en voit c'est le proces Amazon aux US. Ce n'est peut-etre pas le metier d'avocat, mais ca aboutit quand meme a un proces chez vos collegues, non ? Conseiller aux gens de deposer des logiciels, c'est bien beau, mais ca coute cher. Ou sont les rentrees d'argent ? Qu'est ce que vous auriez a conseiller aux adversaires d'Amazon:
[ ] laisser tomber et partir traire des chevres ?
[ ] penser a autre chose en faisant trois fois le tour du paté de maison ?
[ ] aligner les sous ?
[ ] faire un recours ?
Un brevet, pour certaines startup de daube (vive le site Kasskooye) soi-disante innovantes (on va pomper joyeusement les concepts américains et tant pis si on se plante) qui bouffent tout leur fric dans des pubs avec des mecs au crâne chauve (ou des vieilles mal fringuées), cest le coût de la cire pour le faire briller alors faut arrêter de dire nimporte quoi ! ! !
Un brevet, ça coûte, selon le cabinet et la complexité du dossier entre environ 8 et 30 KF francs dhonoraires (je parle pour mon domaine qui est la mécanique), avec une moyenne autour de 18 à 25 KF. Les taxes sont relativement faibles maintenat (250 francs de taxe de dépôt et 2100 francs pour le rapport de recherche).
Concernant ce que doivent faire les autres sociétés :
Premier raisonnement, il fallait peut-être y penser avant. Le brevet est un monopole, les idées naissent en général en même temps dans des endroits différents alors il faut être le plus rapide ! ! !
Second raisonnement : faire comme les autres, perfectionner le brevet de base et faire des licences croisées
Troisième raisonnement : faire un recours, mais alors il faut du temps et beaucoup de fric malheureusement
Quatrième raisonnement : payer des royalties
Peut etre que le metier de conseil ne consiste pas qu'a deposer des brevets mais aussi a en acheter, a la maniere de la bourse ? Dans ce cas, que conseilleriez vous a une jeune pousse, ou a une boite issue du Libre ? dans quoi fait il investir ? quelle est l'innovation qui va rapporter ?
[ ] acheter du tcpip ?
[ ] acheter du .NET ?
[ ] acheter du One-Click ?
[ ] acheter de l'hyperlien ?
[ ] acheter du GNU ?
Ce nest pas notre métier den acheter. Là, cest de la valorisation et du transfert de technologie cest quand même un peu moins notre boulot je crois, même si certains le font. Nous participons par contre à des tas de contrats de cession ou de licence conclu entre nos clients et des tiers.
Linnovation qui va rapporter, cest peut-être celle de cette jeune pousse en question, si elle ariveà limposer. Cela dit, il me semble que des kits LINUX sont en vente (jai compris, logiciel libre, ça veut dire que le pris est libre ! ! !) et que certaines sociétés sont même côtées en bourse sur le dos de Linus Thorvald non ? ? ? (même si cest pas une réussite). Le libre peut donc faire gagner de largent, mais il faut imposer son innovation et le brevet est un moyen, tout comme la qualité du produit (mais ça ne suffit pas forcément. Be OS est peut-être très bien mais ne se vent pas).
Pourquoi des brevets ?
Et pourquoi des brevets logiciels, simplement ? On pourrait decider de mettre des brevets sur les recettes de cuisine, sur les partitions de musiques, et sur la litterature, non ?
Pas de chance pour vous mais des tas de recettes de cuisine sont brevetées et jen ai la preuve car mon ancien boss en a déposé pas mal pour des clients prestigieux (des grands pontes de la cuisine quoi) ! ! ! A vous de chercher un peu dans les bases do données IBM ou Espacenet si cela vous intéresse. Et puis, il y a des critères pour pouvoir brevet une innovation, il ne faut pas loublier quand même. Lisez le code de la PI pour voir.
Si on decide qu'on permet de deposer un brevet sur quelque chose, c'est pour favoriser quelqu'un au detriment de quelqu'un d'autre. Ca tranche un conflit d'interet. Generalement, le legislateur se pose la question de l'Interet General quand il traite des brevets. Comme les logiciels ne fonctionnent *en rien* comme des objets industriels, mais plutot comme des livres ou des recettes de cuisine, l'Interet General est perdant avec les brevets. Les seuls qui en beneficieront sont : les worlds companies, les conseils qui savent faire leurs boulots, les avocats.
Pas du tout. Tu crois que Roland Moreno cétait une World Company quand il a déposé son brevet sur la carte de paiement (et non pas la carte à puce comme certains le prétendent). Le conflit, il entre le monopole et la libre concurrence. Comment avoir un monopole et ne pas être accusé dabus de position dominante par exemple. Et il faut savoir quun brevet en lui-même ne coûte rien du tout comparé au travail de recherche développement. Demande à des boîtes pharmaceutiques combien ça leur coûte de découvrir une nouvelle molécule quils pourront breveter : plusieurs milliards de francs comparés à quelques dizaines ou centaines de milliers de francs pour la protéger dans le monde. Là, il faut être une world company comme tu dis. Pour ce qui concerne le domaine spécifique des logiciels, qui sont effectivement des « objets » un peu à part (mais je rappelle quil y a quelques décénies, les innovations dans le domaine de lagriculture nétaient pas brevetable) mais je ne vois pas en quoi il faut être une world company pour créer un logiciel.
En ce qui concerne les conseils, je leur conseillerais tres modestement:
[ ] de faire conscieusement leur boulot du mieux possible, sans se laisser berner par PB et en regardant attentivement l'exemple americain.
[ ] de faire du lobbying brevet sur les recettes de cuisine plutot que sur les logiciels. la France est super forte en Cuisine, on a tout pour devenir Maître du Monde. En logiciel - ca fait pas un pli - tout le monde sait qu'on est des gros nuls.
Personne ne se laisse berner par PB comme tu le dis. Il a un avis, dautres comme Eurolinux ou lAFLU en ont un autre. Jai assisté à une conférence au sénat dont un des sujet était la brevetabilité du logiciel et le concensus était plutôt de faire du lobying avec le ministre de lIndustrie Christian Pierret et un député.
Jai aussi assisté à une autre conférence (et pour cause, elle était en partie organisée par mon cabinet) ou des confrères américains ont montré des tas de brevets de « method of doing business », lair fier, sans avoir semble-t-il le moindre scrupule à les faire valoir en France. Il y a un fossé entre les USA et lEurope car eux nont vraissemblablement peur de rien et sont prêts à bouffer tout le monde, ce qui nest pas (encore) vraiment la mentalité européenne et françaisene particulier. Si nous navons pas les mêmes armes pour combattre, à quoi bon. Et je ne pense pas que nous soyons si nul que ça en france en logiciel. On a peut-être pas assez de centre de recherche comme Palo Alto ou de structure bien rôdées.
# Beark !
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Enervant !
[^] # Re: Beark !
Posté par gle . Évalué à 1.
# Tout n'est pas faux
Posté par HenrydIBM . Évalué à 1.
Parcontre quand il dit que les entreprises européennes auraient beaucoup à perdre avec l'utilisation des logiciels libres, je le renvoie aux réussites d'espionnage industriel aux profits de sociétés américaines (surtout) grâce à certaines lignes de code que l'on pourrait juger inutiles pour ce à quoi le logiciel est sensé servir...
[^] # Re: Tout n'est pas faux
Posté par Benjamin . Évalué à 1.
Ce qui est faux, c'est qu'il affirme que l'OpenSource voudrait détruire/interdire de tels logiciels. Si une simulation de chimie nécessite des investissements, alors elle coutera chere, et les millitants opensource n'ont jamais prétendu que c'était anormal. Mais si une simulation similaire existe en opensource, et que le la grosse boite à recours à des lois foireuses et des brevets triviaux pour l'interdire, ca c'est anormal et c'est ce que dénonce le mouvement opensource.
Mais s'étonner que Breese tiennent de tels propos c'est comme s'étonner que Microsoft FUDe Linux, c'est juste une question d'habitude..
Quand au truc sur l'espionnage, c'est un argument qu'il vaut mieux éviter d'utiliser, meme s'il est vrai. Faut pas oublier que beaucoup de gens (sans doute sous l'influence des types comme P.Breese) nous prennent pour des communistes paranoiaques.
[^] # Re: Tout n'est pas faux: beh si
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
[^] # Re: Tout n'est pas faux: beh si
Posté par Gaël . Évalué à 1.
Du moment que le code source est disponible sans engagement (y compris financier), on peut faire tout ce que l'on veut à un logiciel libre, qu'il soit OSS ou FS.
[^] # j'en suis pas si sur
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
De plus, je crois que le message est encore plus clair, dans http://www.gnu.org/philosophy/selling.fr.html.(...)
Si tu parles Free Software au sens GNU, un logiciel est gratuit, c'est l'acte de copie que tu peux vendre ou un autre service quelconque (comme le developpement de ta distribution), mais en aucun cas tu ne vends le logiciel. L'idée fondatrice du mouvement Free Software est et (j'espere) restera la vente du travail a fournir et non pas du résultat du travail déjà fourni pour concevoir des produits non matériels comme peuvent l'etre les logiciels.
[^] # Re: Tout n'est pas faux
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Le grand problème des brevets logiciels est qu'il n'y a pas de différence entre l'idée et son application, ou plus précisément, une fois que l'idée est là, sa reproduction éventuellement par d'autres moyens est à la portée de n'importe qui, module les ressources adéquates bien sûr. Dans le cas du "One click", peu importe les les algorithmes, ou la méthode que vous utilisez vous enfreignez toujours le brevet. Ceci est en contradiction flagrante avec le principe de base "Une idée n'est pas brevetable, seule sa mise en application l'est".
[^] # Re: Tout n'est pas faux
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
[^] # Re: Tout n'est pas faux
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
En effet open cascade n'est pas compatible avec la GPL.
Philou
[^] # Re: Tout n'est pas faux
Posté par bmc . Évalué à 1.
[^] # Re: Tout n'est pas faux
Posté par Anonyme . Évalué à -1.
[^] # Re: Tout n'est pas faux
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Zut, j'ai répondu à un troll!
[^] # Re: Tout n'est pas faux
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 1.
Il y a de la reconversion dans l'air !
[^] # Re: Tout n'est pas faux
Posté par Franck Yvonnet . Évalué à 1.
[^] # Re: Tout n'est pas faux
Posté par Jak . Évalué à 1.
Comme il le rappelle sur son site, les logiciels sont déjà brevetables dans le cadre d'un procédé industriel. Là n'est pas le problème. Il est conseiller en propriété industrielle, et il est normal que cela puisse se faire. Cependant, un tel logiciel dépend de tout un environnement matériel, qui peut alors tomber sous la loi des brevets, et il n'y a rien à redire. C'est son métier, point. Par contre, là où je ne suis plus d'accord, c'est quand il se met à défendre les brevets logiciels, comme le brevet d'Amazon. Où est l'infrastructure matérielle derrière? Il sait qu'il n'y en a pas, d'où son insistance pour venir aux brevets logiciels : comme il le dit, c'est la seule chose qu'ont la majorité des start-ups (une idée débile avec 2-3 ligne de code), qui pendant un moment récupéraient un paquet de pognon. Son intérêt est juste de profiter de cet argent, et je lui reproche de casser les mouvement du logiciel libre pour parvenir à ses fins : quelle utilité, à part le fait que les principaux opposants au projet de brevetage des logiciels appartiennent à la communauté du logiciel libre?
[^] # Re: Tout n'est pas faux
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Le flop des sociétés Internet cotées en bourse montre bien que certains schémas utopiques ne sont pas sérieux. Il semble bien qu'on revienne à un peu plus de réalisme, et les propos de M BREESE me semblent plutôt précurseurs.
[^] # Re: Tout n'est pas faux
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
[^] # Re: Tout n'est pas faux
Posté par Benjamin . Évalué à 1.
(remarque volontairement breve, pour pas lasser ;)
et puis un détail, ce n'est pas "garder sa recette" qui pose probleme, c'est qu'on soit dépendant de celle-ci autant que du produit final. (Ceci pour ceux qui s'amusent à dire que bien que CocaCola ne donne pas sa recette, personne ne se plaint..)
[^] # Re: Tout n'est pas faux
Posté par Gaël . Évalué à 1.
IBM est bien gentil, mais il y a plein de gens qui aurait été très content de pouvoir faire évoluer OS/2 eux-même maintenant qu'IBM l'a abandonné. Je me souviens avoir vu des portage d'X, de GNOME, KDE et Enlightenment pour OS/2. IBM n'a jamais ouvert ces sources.
# Arretez un peu avec le FUD
Posté par Amaury . Évalué à 1.
C'est sur qu'il est bien pratique de se planquer derriere un mot que l'on connait au demeurant mal, pour repondre a toute attaque quelle qu'elle soit, meme la plus justifiee.
En l'occurence l'interview de ce Monsieur n'a rien a voir avec du FUD (avant de me repondre, s'il vous plait, lisez une definition du mot FUD par exemple sur http://www.geocities.com/SiliconValley/Hills/9267/fuddef.html(...) c'est sur c'est complique a lire mais au moins apres on sait de quoi on parle).
Et meme si je ne partage pas le point de vue de ce Monsieur, il n'en reste pas moins qu'il a le merite de soulever quelques points interessants, quoi qu'en pensent les integristes du libre qui prient le Dieu Stallman des que quelqu'un a le malheur de poser la moindre question sensible concernant le libre.
Notmamment, ses positions concernant les brevets logiciels (qui pour lui sont indispensables a croissance de certaines starts up) se defendent tout a fait, meme si je ne les partage pas. Et je pense que le bagage universitaire de ce Monsieur le credibilisent pas mal (sans vouloir partir sur un debat concernant le rapport etudes/intelligence, evidemment) et lui conferent une legitimite a laquelle peu d'entre nous peuvent pretendre.
Alors SVP arretons de balancer des phrases alarmistes sans aucune justification des qu'une personne ne partageant pas notre vision du libre prend la parole et essayons plutot d'argumenter d'une maniere coherente avec ces personnes, sans pour autant se sentir obliger de les insulter ou de partir du principe qu'elles sont de mauvaise fois.
BREF LISEZ LE ADVOCACY HOWTO avant d'essayer de "defendre" le logiciel libre, sous peine de faire plus de mal que de bien --> http://www.linuxfr-france.org.invalid/article/these/advocacy/Advocacy-HOWTO-f(...)
[^] # Re: Arretez un peu avec le FUD
Posté par teddy . Évalué à 1.
Quel FUD ici à la fin !
[^] # Re: Arretez un peu avec le FUD
Posté par Benjamin . Évalué à 1.
Ces positions sur les brevets se défendent forcément puisqu'il ne laisse que les avantages qu'une telle pratique aurait pu avoir si alle avait été appliquée justement (protéger les petits des gros).
[^] # Re: Arretez un peu avec le FUD
Posté par Amaury . Évalué à 1.
Non ce n'est pas du FUD
What is fud ?
It is a marketing technique used when a competitor launches a product that is both better than yours and costs less, i.e. your product is no longer competitive. Unable to respond with hard
facts, scare-mongering is used via 'gossip channels' to cast a shadow of doubt over the competitors offerings and make people think twice before using it.
Je ne savais pas que ce Monsieur commercialisait des logiciels. Mais peut etre n'avais tu pas lu ce document avant de parler de "FUD".
[^] # Re: Arretez un peu avec le FUD
Posté par Benjamin . Évalué à 1.
[^] # Re: Arretez un peu avec le FUD
Posté par pasBill pasGates . Évalué à 1.
Ce type a peut-etre tort, peut-etre pas, mais ta maniere de dire "ce type raconte DELIBEREMENT des aneries pour faire du tort a l'open source" est franchement:
- deplacee car tu accuses ce gars de mentir pour en tirer un profit
- fatiguante car tu le fais a chaque fois que tu tombes sur un gars qui n'est pas d'accord avec ta vision(tiens, moi par exemple)
[^] # Re: Arretez un peu avec le FUD
Posté par cornofulgur . Évalué à 1.
<<
Ne mordez pas à l'hameçon de la querelle stérile. De nombreux échanges dégénèrent jusqu'aux affirmations gratuites telles que « mon système est mieux que le tien ». Contentez-vous plutôt de décrire de façon précise les qualités de Linux.
>>
Si tu es toi personnellement en desaccord avec Benjamin, vous avez sans doute vos raisons. Mais ne mélangeons pas tout, SVP: PB est renommé dans le FUD depuis longtemps. Son passage "Vous militez activement contre le logiciel libre" en est simplement un de plus.
Pas de quoi fouetter un chat.
[^] # Re: Arretez un peu avec le FUD
Posté par bmc . Évalué à 1.
[^] # Re: Arretez un peu avec le FUD
Posté par cornofulgur . Évalué à 1.
Je compte deposer le domaine `fulguro point com', s'il n'est pas deja pris. ;o)
[^] # Re: Arretez un peu avec le FUD
Posté par Benjamin . Évalué à 1.
[^] # Re: Arretez un peu avec le FUD
Posté par cornofulgur . Évalué à 1.
Le texte de Breese releve pas mal de cela, je trouve.
> Je ne savais pas que ce Monsieur commercialisait des logiciels.
Ce Monsieur considere que les logiciels, les services et l'industrie, c'est du pareil au meme.
Le Monsieur a bel et bien quelque chose a vendre, d'où son texte. Nous aussi: Free Software is both better and costs less.
# Est-ce reellement credible ?
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
"Les logiciels libres sont développés par des communautés d'informaticiens, pour la plupart étudiants ou agents de la fonction publique, décidant de renoncer à la plupart de leurs droits de propriété industrielle. D'apparence généreuse, ces démarches aboutissent à quelques succès tels que le système d'exploitation Linux.
On peut cependant s'interroger sur la légitimité de cette renonciation de droits, alors que ces droits appartiennent théoriquement à leur employeur - souvent un organisme de recherche publique - qui pourrait les valoriser, voire qui a pour mission de les valoriser."
Etudiants, ce que vous faites appartient à l'université ou à l'école dans laquelle vous êtes. Salariés, c'est la même chose. Codez à vos heures perdues et donnez tout à votre entreprise.
Il me semble clair que l'individu casse le libre avec des arguments fallacieux
Dernière remarque, il pense que la non brevabilité nuirait au formidable développement de l'entreprise sur Internet. Il faudrait lui signaler que l'ordinateur de Von Neumann n'a pas été breveté et que c'est sans doute grâce à ça que l'on a des ordinateurs aujourd'hui à des coûts abordables. De même pour TCP/IP. Mais chacun voit midi à sa porte.
[^] # Re: Est-ce reellement credible ?
Posté par Benjamin . Évalué à 1.
De toute façon, ce n'est pas les adeptes de logiciels libres qu'il cherche à convaincre, mais plutot ceux qui sont suceptibles de s'adresser à son cabinet, les entrepreneurs (cf la derniere question de l'interview, il mourrait d'envie de répondre oui) a qui il veut faire croire que le logiciel libre est un fléau anarchiste contraire a la liberté d'entreprendre (oui dit comme ca, ca fait ridicule, mais lui l'a bien tourné sur son site)
[^] # Re: Est-ce reellement credible ?
Posté par oliv . Évalué à 1.
[^] # Re: Est-ce reellement credible ?
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
[^] # Re: Est-ce reellement credible ?
Posté par Gaël . Évalué à 1.
OK. Il faut être chomeur pour posséder les programmes que l'on écrit soi-même. Je sens qu'on va pas pouvoir discuter avec ce monsieur Breese, on n'est visiblement pas du même monde.
« Dernière remarque, il pense que la non brevabilité nuirait au formidable développement de l'entreprise sur Internet. »
Et si on lui disait que la brevetabilité nuirait au formidable développement d'Internet tout court ? L'entreprise sur Internet, c'est bien gentil, mais elle a besoin d'Internet, où alors elle repose sur du vide. Enfin, c'est vrai que le vide repose sans problème sur le vide, donc ça ne doit pas le géner.
# Amusant tout de même...
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
M'enfin bon, il suffit de lire un peu ce que raconte notre ami au sujet des start-ups, de la nouvelle économie triomphante... pour renforcer encore un peu plus l'opinion peu flatteuse que l'on peut avoir sur les cabinets de consultants...
--
Kwyxz
[^] # Re: Amusant tout de même...
Posté par bmc . Évalué à 1.
[^] # Re: Amusant tout de même...
Posté par Benjamin . Évalué à 1.
[désolé]
[^] # Re: Amusant tout de même...
Posté par bmc . Évalué à 1.
Ah ah :)
J'aime bien ce mot, jolie trouvaille
# Ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha OOOOOOOoooooooo................
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Ca s'appelle de la désinformation pour gagner plein de pognon. C'est pas du tout moral (mentir pour récupérer le pognon dans la poche des neuneus), mais c'est tellement lucratif, et d'autant plus à court terme.
Ces gens là, ça a toujours existé, et ça existera toujours, c'est comme les gens qui font de la politique, qui vendent des cuisines à 100000 balles, qui vendent des voitures qui feront que 1000km, ...
Ils sont assez intelligents pour savoir que ce qu'ils racontent, c'est vraiment n'importe quoi, mais ils ont assez de force pour s'asseoir sur leur morale et détruire le monde si ça leur rapporte.
Non, il ne faut pas leur en vouloir : il y en a tellement des gens comme eux (parmis vous également sûrement).
Ca me fait penser au sketch des inconnus avec le candidat à la présidence Jacques Glandu. C'est complètement ça.
Voilà, une critique de la société.
[^] # Re: Ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha OOOOOOOoooooooo................
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
???
Comment ça ? Je ne comprends pas. Tu voudrais dire que j'ai payé ma cuisine trop cher ?
# Qu'est qu'y à réféchir dans ce site ?
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Le point soulevé qui me parait le plus intéressant est l'absence de rénumération des programmeurs.
En effet, peu d'entreprises supportent directement un/plusieurs projets GPL. Beaucoups de projets avancent aux ralentis faute de rénumérations.
Enfin, les donations Françaises sont quasi inexistantes (mise à part MDK).
http://www.gnu.org/thankgnus/2000supporters.html(...)
http://www.debian.org/distrib/vendors#fr(...)
Philou
[^] # Re: Qu'est qu'y à réféchir dans ce site ?
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
[^] # Re: Qu'est qu'y à réféchir dans ce site ?
Posté par Mes Zigues . Évalué à 1.
- directe par le financement d'un organisme de promotion du libre,
- indirectes par le financement de programmeurs (chez Mandrake, ils peuvent contribuer sur leur temps de travail à certains projets), ou en développant des logiciels libres (Kernel, KOffice, Plex86...).
Pour plus de détails voir l'entretient avec Gael Duval de MandrakeSoft publiée ici : http://linuxfr.org/2000/11/15/993,0,1,0.php3(...) .
[^] # Re: Qu'est qu'y à réféchir dans ce site ?
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
C'est pour ça que j'ai donné cet exemple.
> indirectes par le financement de programmeurs
Je crois que ce n'est pas le financement auquel la plupart des gens pensent : chez Mandrake, les développeurs sont payés pour travailler sur Mandrake principalement, après ils leur laissent un peu de temps pour bosser sur des projets par ailleurs. Ce n'est pas le financement de développeurs totalement extérieurs à Mandrake à mon avis. Un des moyens de faire cela aurait été de donner une somm *décente* à la FSF.
Enfin bon, Mandrake peut-être une très bonne distrib, là n'est pas le pb (prévention des trolls ;), mais ils ne financent pas des développeurs (à ma connaissance).
[^] # Re: Qu'est qu'y à réféchir dans ce site ?
Posté par Gaël . Évalué à 1.
[^] # Re: Qu'est qu'y à réféchir dans ce site ?
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Beaucoup de projet ont plus besoins de peu de developpeurs avec TOUT LEUR TEMPS que beaucoup de developpeurs avec peu de temps (voir l'historique de postgresql).
Cette attitude de boites Françaises (IdealX, MDK, ...) de laisser les projets GLP en EXTRA confirme certains propos de notre cher détracteur.
Il est pourtant admis que bien souvent les innovations émane d'une politique volontariste (d'une personne, entreprise, état).
Ou encore, que les outils actuels de projections économiques en vue d'établir la rentabilité d'un projet sont incapables d'interpreter/modéliser une situation future.
Philou
[^] # Re: Qu'est qu'y à réféchir dans ce site ?
Posté par Franck Yvonnet . Évalué à 1.
[^] # Re: Qu'est qu'y à réféchir dans ce site ?
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
[^] # Re: Qu'est qu'y à réféchir dans ce site ?
Posté par bmc . Évalué à 1.
[^] # Re: Qu'est qu'y à réféchir dans ce site ?
Posté par Mes Zigues . Évalué à 1.
Personnellement, je serait plutôt un contributeur de l'informatique libre.
L'informatique est libre s'il est possible d'échanger avec n'importe qui sans avoir à mettre en oeuvre de processus de transformation du message (en dehors des exigences techniques de l'échange).
Une informatique est libre s'il est possible de changer de fournisseurs (matériels et logiciels) sans avoir à faire de migrations fastidieuses.
En clair nous sommes propriétaires de nos données, nous devons pouvoir en disposer facilement quand nous voulons et comme nous le voulons (pour faire un parralèle avec la photo : l'informatique actuelle c'est comme si pour la photo vous devriez photographier et développer avec le matériel d'un seul fourniseur en utilisant le film et le papier d'un seul autre fournisseur, ces industriels pourraient changer leurs spécifications quand bon leur semble).
Aujourd'hui seul le logiciel libre est promoteur d'une informatique libre (dans sa globalité) car actuellement c'est la seul vraie protection contre les changements unilatéraux de spécifications.
[^] # Re: Qu'est qu'y à réféchir dans ce site ?
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Encore une victime de MS BASIC...
# vive le logiciel proprietaire
Posté par Anonyme . Évalué à -1.
soyons sérieux un instant. que le logiciel libre soit une bonne chose, certes. mais il faut arrêter de le voir pour un libérateur, le nouveau modele que tout le monde doit adopter ! Il faut être sérieux. Idem sur Linux, ok il a des atouts sérieux, mais il ne faut pas le prendre pour ce qu'il n'est pas. C'est de la connerie de présenter Linux pour l'OS pour tout le monde, le plus beau, le plus fort, ce qui est faux, Linux a encore bien des progrès à faire, et Linux 2.4 n'est qu'une toute petite étape.
alors au lieu de refaire le monde sur des dires pour vraiment réalistes, ils seraient temps de regarder la réalité de l'informatique et pas rejeter les autres OS parce qu'ils ne sont pas Linux. Arrêtez les conneries. Entre ce que vous dites et la réalité en entreprise (qui est le marché a conquérir), le décalage est énorme, et le Cigref le démontre parfaitement. et l'histoire des brevets est un début trucé depuis le début (pour les deux camps).
quand on parlera vraiment d'informatique réelle et réaliste, là ok, j'en reparlerais. Linux est encore loin d'être mature pour s'imposer et représenter une alternative globale.
[^] # Re: vive le logiciel proprietaire
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Justement, une des lecons que nous enseigne Linux et le logiciel libre est qu'on n'a pas besoin des entreprises pour faire de l'informatique.
Pour repondre a ta remarque, Linux peut etre considere des aujourd'hui comme une alternative globale si tu considere le monde informatique global, et pas seulement le petit monde de l'informatique d'entreprise ou on fait encore du cobol et du code avec 0% de commentaire sans lire aucune doc (au moins en 2000 ca existait encore, je l'ai vu, dans une vrai entreprise tres serieuse qui vend des vrais solutions e-business avec succes).
Linux ne sera pas mature lorsque les entreprises l'utiliseront. Moi je dirais plutot que ce sont les entreprises qui seront matures lorsqu'elles choisiront leurs logiciels en fonction de leur qualites et non de leur image de marque. Et j'espere d'autre part que Linux ne s'"imposera" jamais. Le raisonnement qui consiste a mesurer la qualite d'un logiciel a ses parts de marche n'a pas vraiment de sens pour le logiciel libre. Le logiciel vaut ce qu'il vaut, et le marche en fait ce qu'il veut, on s'en fout.
[^] # Re: vive le logiciel proprietaire
Posté par Jean-Marc Saffroy . Évalué à 1.
Oui, Linux n'est pas une solution universelle, oui il a un gros retard technique sur des Unix proprietaires (Solaris est tres bien foutu par exemple). Mais franchement, qu'on m'explique pourquoi un produit "immature" colonise autant de machines, ne serait-ce que chez les hébergeurs ou les FAI, qui sont tout de meme une industrie serieuse, si ce n'est pas grace a ses qualites techniques et sa licence OpenSource. Idem pour *BSD. Quant a son retard, il le rattrape de facon tout a fait interessante, et il le rattrapera encore plus vite avec la participation de la R&D OS de boites comme IBM ou SGI (kdb, LVM, AFS, etc.). Finalement, c'est l'interet des constructeurs de se decharger d'un gros departement de R&D systeme (c'est un poste couteux qui rapporte peu) au profit d'un logiciel libre, grace auquel tout le monde beneficie des apports de tout le monde.
Evidemment, tout le monde n'a pas l'utilite d'un Unix libre, loin s'en faut, mais il faudrait voir a ne pas etre trop centre sur les ordinateurs personnels et la bureautique : les serveurs avec des administrateurs qualifies, ca existe encore, et pour longtemps. L'informatique c'est fait pour tout le monde, y compris ceux dont c'est le metier : chacun son systeme, mais il faut laisser une place au logiciel libre, et donc lutter contre les menaces que font peser sur lui les brevets logiciels.
[^] # Re: vive le logiciel proprietaire
Posté par Benjamin . Évalué à 1.
[^] # Re: vive le logiciel proprietaire
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Arrêtez un peu de taper sur Monsieur Pierre Breese qui a été un des premiers Conseils en Propriété Industrielle à sintéresser de près aux NTIC (ouais, je sais, ça fait style je my connais), aux logiciels (je pense quil sy connaît plutôt pas mal et ça se sait plutôt bien dans la profession et dans dautres milieux) et certainement également aux pb nom de domaine versus marque déposée. Jai sensiblement la même formation que lui (ingénieur +9 DESS de droit) et je peux vous assurer que cest loin dêtre un guignol. Il vous donne des cours sur les brevets sans aucun problème ! ! !
Je suis également Ingénieur Brevet (pas encore Conseil, mais ça viendra) dans un cabinet concurrent et néanmoins ami, je suis plutôt du genre passionné dinformatique, étant tombé dedans il y a 20 ans (javais 10 ans et à cette époque, je lisais hebdogiciel pour ceux qui connaissent), et je suis dassez près depuis un certain temps tout ce qui touche aux pb noms de domaine/marque, brevetabilité du logiciel et autres joyeusetés. Je ne connais pas bien le logiciel libre (qui ne lest pas vraiment, faut-il le rappeler, il subsiste le droit dauteur quand même ! ! !) et je ne suis pas hyper partisan de le brevetabilité du logiciel quand je vois les conneries qui sont déjà brevetées (voir British telecom ou des tas dautres du même genre). Cela dit, il faudra bien un jour que le droit Européen (transposé en droit national) sadapte un peu pour éviter des incohérences comme ce que dit la CBE par rapport aux décisions de la grande chambre de recours de lOffice Européen des Brevets ou bien les décisions des chambres dexamens qui délivrent déjà à tour de bras des brevets sur des logiciels. Il faut bien encadrer les choses, définir précisément ce qui est brevetable de ce qui ne lest pas (mettre les method of doing business ou les méthodes denseignement de côté par exemple) et ne pas se voiler la face. Il faudra certainement faire de même pour ce qui concerne la génétique qui est un autre débat. Maintenant, vous pouvez vous acharner sur les conseils (qui ne sont pas des avocats, désolé ! ! !) si ça vous fait du bien.
[^] # Re: vive le logiciel proprietaire
Posté par cornofulgur . Évalué à 1.
[^] # Re: vive le logiciel proprietaire
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
# Medicaments?
Posté par JiPi . Évalué à 1.
Quelqu'un peut-il m'expliquer? En quoi mon ordi ressemblerais à une grosse aspirine?
[^] # Re: Medicaments?
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Grosso modo les medicaments generiques sont des medicaments tombes dans le domaine public (ou un truc dans le genre, disons qu'ils sont au moins autant dans le domaine public qu'un logiciel libre), qui font la meme chose que des medocs super recents, et pour moins cher.
Et les medicaments generiques, bien que tres efficaces (autant que Linux par rapport a NT) ne sont pas toujours utilises, et pour plusieurs raisons, entre autres certains malades n'ont pas confiance en un medicament qui coute une misere, et preferent payer cher (syndrome du DI qui veut du logiciel proprietaire parce que le support est soit-disant meilleur), ou encore simplement medecin qui ne conseille pas le medoc generique parce qu'il est en cheville avec tel ou tel vendeur de medoc couteux (mon but n'est pas de casser du sucre sur la profession medicale, pas de troll SVP, mais j'ai deja eu des medecins qui m'on propose direct un medoc qui coutait la peau du cul avant que je m'apercvoive a posteriori qu'un generique moins cher existait).
Concretement, le medicament generique, c'est le medicament qui rend service, dont les frais de recherche ont ete depuis longtemps amortis ou finances exterieurement, et on n'a qu'a se baisser pour s'en servir, les seuls frais sont ceux de production materielle et de distribution. La y'a analogie avec le logiciel libre. A l'inverse le medoc de pointe se caracterise par son cout eleve, sa formule secrete, et son marketting gros calibre, c'est le cousin du logiciel proprietaie "innovant".
La ou on vire dans la mauvaise ambiance, c'est quand on sait que certains medocs sont proteges par des brevets et non produits par ceux qui detiennent le brevet. La raison est simple: ceux qui en auraient besoin (tiers monde par exemple) n'ont pas un radis pour les acheter. Et la pas moyen d'utiliser la formule pour faire un medoc generique pas cher. Donc on finit avec un medicament protege par brevet et du coup completement inutilisable, car tu ne peux pas legalement le produire a un cout raisonnable. Donc grosso-modo les brevets sur les medicaments (je ne parle meme pas de ceux sur le genome humain) posent de graves problemes, certainement plus vitaux d'ailleurs que ceux des logiciels.
Voila pour ce que j'en sais, ce n'est evidemment pas l'avis d'un expert mais j'espere que ca pourra t'eclairer. Si d'ailleurs l'un d'entre vous estime que j'ai dit une enormite, ca serait cool de me la faire remarquer, j'aime bien m'instruire 8-)
[^] # Re: Medicaments?
Posté par cornofulgur . Évalué à 1.
Ils arrivent sur le marché après les molécules propriétaires.
Les molécules génériques ne sont que des copies bêtes des molécules propriétaires.
Les molécules propriétaires sont protégées par des brevets, ce qui assure un monopole et interdits les médicaments génériques.
Les brevets ont pour rôle d'assurer un max de benef et de récompenser l'innovation qu'ont apportée les molécules propriétaires.
Les médicaments génériques ont pour rôle de boucher le trou de la Sécu (encouragement de l'Etat) et de soulager la majorité de la population (encore vivante).
s/generique/libre/
s/(medicament|molecule)/logiciel/
Il y a du vrai et du faux dans ce parallèle.
[^] # Re: Medicaments?
Posté par Anonyme . Évalué à 1.
Là où notre amical avocat se fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au coude, c'est que pour un générique, il n'y a pas de création du tout (c'est une pure copie). Par contre pour le LL, il y a manifestement création (voir Wine qui n'est pas une copie pure de Windows mais une réelle création par l'utilisation d'une solution nouvelle).
Ce branquignolle démontre ainsi qu'il a un discours bien démagogique en utilisant un terme à la mode mais ici totalment inadapté. Je crois que ce pseudo avocat est surtout un immonde charlatan si il fait dans son job des rapprochements pareils. Déjà j'avais pas trop confiance en la "justice" des prétoires mais ça va pas en s'améliorant.
[^] # Re: Medicaments?
Posté par oliv . Évalué à 1.
# Un peu d'Humour
Posté par Eric Leblond (site web personnel) . Évalué à 1.
C'est marrant, il "présente" les logiciels libres et l'intervention est disponible uniquement au format PowerPoint. Pourtant ça existe les filtres d'export.
[^] # Re: Un peu d'Humour
Posté par gle . Évalué à 1.
[^] # Re: Un peu d'Humour
Posté par Hannibal . Évalué à 1.
Ce que je dis est d'ailleurs faux puisque son site tourne sous Apache & MySQL.
Ceci dit ; sa présentation manque singuliérement de clarté (et de qualité graphique) pour une diffusion brute. J'espère que ce n'est pas un support de conférence sinon ça promet quelques amalgames assez désagréables à commencer par ce "Gourou : Linux Torvalds" en deuxième diapo...
Quelqu'un parlait de "volonté délibérée" de taper sur le logiciel libre... Disons qu'il utilise les mêmes armes que les moins intelligents d'entre nous.
# zolies figures de style
Posté par oliv . Évalué à 1.
"Intelligence Economique" et "management des connaissances" : on appelle celà des oxymores (ou oxymorons), non ? ;-)
[^] # Re: zolies figures de style
Posté par Gaël . Évalué à 1.
Ensuite, si le PB utilise le terme "management" au lieu de "gestion", je n'ai même pas envie de l'écouter; il écorcherait trop mes oreilles.
# Une chose me gene quand meme
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Cette personne tient des propos qui se defendent tout a fait. Mais, la seule chose qui me gene dans son discours, c'est qu'elle dit qu'il est normal que le brevet d'Amazon ait été accepté (je pense qu'elle en dirait autant des bravets sur les hyperliens et sur les fenetres popups).
Je pense que ces brevets n'auraient pas du etre accordé car ils n'ont pas été inventés ni trouvés par les sociétés qui les ont déposés. Ces sociétés ont juste profité du système pour essayer non pas de se protéger mais de faire de l'argent en attaquant les autres sociétés qui utilisent les memes technologies.
C'est pour cela que je pense que les brevets logiciels sont une abérations.
Bonne journée à tous
Christophe
# Recidive
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Meme si je comprends qu'il defende son gagne-pain, je n'ai aucun respect pour les gens qui orientent les lois dans leur interet, sans se soucier des consequences sur le plus grand nombre.
# C pas bien de taper sur les conseils en brevets !!!
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Arrêtez un peu de taper sur Monsieur Pierre Breese qui a été un des premiers Conseils en Propriété Industrielle à sintéresser de près aux NTIC (ouais, je sais, ça fait style je my connais), aux logiciels (je pense quil sy connaît plutôt pas mal et ça se sait plutôt bien dans la profession et dans dautres milieux) et certainement également aux pb nom de domaine versus marque déposée. Jai sensiblement la même formation que lui (ingénieur +9 DESS de droit) et je peux vous assurer que cest loin dêtre un guignol. Il vous donne des cours sur les brevets sans aucun problème ! ! !
Je suis également Ingénieur Brevet (pas encore Conseil, mais ça viendra) dans un cabinet concurrent et néanmoins ami, je suis plutôt du genre passionné dinformatique, étant tombé dedans il y a 20 ans (javais 10 ans et à cette époque, je lisais hebdogiciel pour ceux qui connaissent), et je suis dassez près depuis un certain temps tout ce qui touche aux pb noms de domaine/marque, brevetabilité du logiciel et autres joyeusetés. Je ne connais pas bien le logiciel libre (qui ne lest pas vraiment, faut-il le rappeler, il subsiste le droit dauteur quand même ! ! !) et je ne suis pas hyper partisan de le brevetabilité du logiciel quand je vois les conneries qui sont déjà brevetées (voir British telecom ou des tas dautres du même genre). Cela dit, il faudra bien un jour que le droit Européen (transposé en droit national) sadapte un peu pour éviter des incohérences comme ce que dit la CBE par rapport aux décisions de la grande chambre de recours de lOffice Européen des Brevets ou bien les décisions des chambres dexamens qui délivrent déjà à tour de bras des brevets sur des logiciels. Il faut bien encadrer les choses, définir précisément ce qui est brevetable de ce qui ne lest pas (mettre les method of doing business ou les méthodes denseignement de côté par exemple) et ne pas se voiler la face. Il faudra certainement faire de même pour ce qui concerne la génétique qui est un autre débat. Maintenant, vous pouvez vous acharner sur les conseils (qui ne sont pas des avocats, désolé ! ! !) si ça vous fait du bien.
[^] # Re: C pas bien de taper sur les conseils en brevets !!!
Posté par Jak . Évalué à 1.
Wouahou, ça casse, ça... C'est une révélation, RMS m'aurait menti? Bon, ben, j'ai plus qu'à aller me pendre, tout est perdu, :(
Soyons sérieux, voyons, nous ne sommes pas dans une cours de récréation, où règne la loi du "cé-çui-ki-di-ki-est". Vous espérez déclencher une troll-war? Cette déclaration n'a aucun intérêt...
D'autant plus que vous précisez ne pas bien connaître le sujet. C'est maladroit...
Cela dit, peu importe le niveau d'études que peut avoir M. Breese, cela ne fait pas de lui quelqu'un qui détienne la Vérité (pas plus que moi, naturellement). Mais quand je le vois prendre la défense d'Amazon (présenté en _VICTIME_ !), je me pose des questions sur la pertinence de ses propos. Vous-même citez British Telecom, il y a aussi NetZero et ses popup, Amazon donc, Rambus, et j'en oublie...
M. Breese ne semble pas gêné par le dépôt de brevets triviaux, et c'est ce qui dérange la majorité d'entre nous. Son site sur les brevets logiciels est à mon avis plus orienté anti-OpenSource que pro-Brevets logiciels.
[^] # Re: C pas bien de taper sur les conseils en brevets !!!
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Pour le reste, je n'ai lu nulle part dans son interview que M BREESE est favorable aux brevets triviaux, et je l'ai entendu dans une conférence insister sur l'importance des recherches d'antériorités et de la vérification de la valeur effective d'un brevet. C'est donc lui faire un procès d'intention injuste.
[^] # Re: C pas bien de taper sur les conseils en brevets !!!
Posté par cornofulgur . Évalué à 1.
Maintenant, vous pouvez vous acharner sur les conseils (qui ne sont pas des avocats, désolé ! ! !) si ça vous fait du bien.
>>
C'est proposé si gentiment. :)
C'est quoi le métier de conseil ?
Ce qu'on en voit c'est le proces Amazon aux US. Ce n'est peut-etre pas le metier d'avocat, mais ca aboutit quand meme a un proces chez vos collegues, non ? Conseiller aux gens de deposer des logiciels, c'est bien beau, mais ca coute cher. Ou sont les rentrees d'argent ? Qu'est ce que vous auriez a conseiller aux adversaires d'Amazon:
[ ] laisser tomber et partir traire des chevres ?
[ ] penser a autre chose en faisant trois fois le tour du paté de maison ?
[ ] aligner les sous ?
[ ] faire un recours ?
Peut etre que le metier de conseil ne consiste pas qu'a deposer des brevets mais aussi a en acheter, a la maniere de la bourse ? dans ce cas, que conseilleriez vous a une jeune pousse, ou a une boite issue du Libre ? dans quoi fait il investir ? quelle est l'innovation qui va rapporter ?
[ ] acheter du tcpip ?
[ ] acheter du .NET ?
[ ] acheter du One-Click ?
[ ] acheter de l'hyperlien ?
[ ] acheter du GNU ?
Sans vouloir vous forcer, il serait peut etre temps que vous repondiez a ces questions techniques parce que la concurrence avec vos collegues americains risque d'etre dure. Ils sont déjà habitués à ces questions. M. DiCosmo vous suggérait de faire vos armes en allant batailler sur leur terrain, aux US.
Pourquoi des brevets ?
Et pourquoi des brevets logiciels, simplement ? On pourrait decider de mettre des brevets sur les recettes de cuisine, sur les partitions de musiques, et sur la litterature, non ? Si on decide qu'on permet de deposer un brevet sur quelque chose, c'est pour favoriser quelqu'un au detriment de quelqu'un d'autre. Ca tranche un conflit d'interet. generalement, le legislateur se pose la question de l'Interet General quand il traite des brevets.
Comme les logiciels ne fonctionnent *en rien* comme des objets industriels, mais plutot comme des livres ou des recettes de cuisine, l'Interet General est perdant avec les brevets. les seuls qui en beneficieront sont : les worlds companies, les conseils qui savent faire leurs boulots, les avocats.
En ce qui concerne les conseils, je leur conseillerais tres modestement:
[ ] de faire conscieusement leur boulot du mieux possible, sans se laisser berner par PB et en regardant attentivement l'exemple americain.
[ ] de faire du lobbying brevet sur les recettes de cuisine plutot que sur les logiciels. la France est super forte en Cuisine, on a tout pour devenir Maître du Monde. En logiciel - ca fait pas un pli - tout le monde sait qu'on est des gros nuls.
Vous ne gagnerez pas un rond.
[^] # Re: C pas bien de taper sur les conseils en brevets !!!
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
En ce qui concerne les brevets, cest de transformer une innovation en texte technico-juridique destiné dune part à la décrire (description et dessins) et dautre part à la protéger (revendications), cest de représenter ses clients (particulier, PME, grosse boîte) devant les offices qui sont chargés dexaminer de de délivrer les brevets (INPI, Office Européen des Brevets, office nationaux étrangers via des confrères locaux), cest de dire si une invention est brevetable ou non au regard de létat de la technique, cest de dire si ton client peut exploiter son invention ou sil tombe sous le coup dun brevet (cas de British telecom qui a attaqué Prodigy pour violation de son brevet par exemple, ou dAmazon avec Barnes & Nobel), cest dassister le client et lavocat (qui rédige rarement tout seul les conclusions, cest pas un technicien) en cas de procès, et cest encore des tas dautres choses. Et je ne parle que des brevets là.
Ce qu'on en voit c'est le proces Amazon aux US. Ce n'est peut-etre pas le metier d'avocat, mais ca aboutit quand meme a un proces chez vos collegues, non ? Conseiller aux gens de deposer des logiciels, c'est bien beau, mais ca coute cher. Ou sont les rentrees d'argent ? Qu'est ce que vous auriez a conseiller aux adversaires d'Amazon:
[ ] laisser tomber et partir traire des chevres ?
[ ] penser a autre chose en faisant trois fois le tour du paté de maison ?
[ ] aligner les sous ?
[ ] faire un recours ?
Un brevet, pour certaines startup de daube (vive le site Kasskooye) soi-disante innovantes (on va pomper joyeusement les concepts américains et tant pis si on se plante) qui bouffent tout leur fric dans des pubs avec des mecs au crâne chauve (ou des vieilles mal fringuées), cest le coût de la cire pour le faire briller alors faut arrêter de dire nimporte quoi ! ! !
Un brevet, ça coûte, selon le cabinet et la complexité du dossier entre environ 8 et 30 KF francs dhonoraires (je parle pour mon domaine qui est la mécanique), avec une moyenne autour de 18 à 25 KF. Les taxes sont relativement faibles maintenat (250 francs de taxe de dépôt et 2100 francs pour le rapport de recherche).
Concernant ce que doivent faire les autres sociétés :
Premier raisonnement, il fallait peut-être y penser avant. Le brevet est un monopole, les idées naissent en général en même temps dans des endroits différents alors il faut être le plus rapide ! ! !
Second raisonnement : faire comme les autres, perfectionner le brevet de base et faire des licences croisées
Troisième raisonnement : faire un recours, mais alors il faut du temps et beaucoup de fric malheureusement
Quatrième raisonnement : payer des royalties
Peut etre que le metier de conseil ne consiste pas qu'a deposer des brevets mais aussi a en acheter, a la maniere de la bourse ? Dans ce cas, que conseilleriez vous a une jeune pousse, ou a une boite issue du Libre ? dans quoi fait il investir ? quelle est l'innovation qui va rapporter ?
[ ] acheter du tcpip ?
[ ] acheter du .NET ?
[ ] acheter du One-Click ?
[ ] acheter de l'hyperlien ?
[ ] acheter du GNU ?
Ce nest pas notre métier den acheter. Là, cest de la valorisation et du transfert de technologie cest quand même un peu moins notre boulot je crois, même si certains le font. Nous participons par contre à des tas de contrats de cession ou de licence conclu entre nos clients et des tiers.
Linnovation qui va rapporter, cest peut-être celle de cette jeune pousse en question, si elle ariveà limposer. Cela dit, il me semble que des kits LINUX sont en vente (jai compris, logiciel libre, ça veut dire que le pris est libre ! ! !) et que certaines sociétés sont même côtées en bourse sur le dos de Linus Thorvald non ? ? ? (même si cest pas une réussite). Le libre peut donc faire gagner de largent, mais il faut imposer son innovation et le brevet est un moyen, tout comme la qualité du produit (mais ça ne suffit pas forcément. Be OS est peut-être très bien mais ne se vent pas).
Pourquoi des brevets ?
Et pourquoi des brevets logiciels, simplement ? On pourrait decider de mettre des brevets sur les recettes de cuisine, sur les partitions de musiques, et sur la litterature, non ?
Pas de chance pour vous mais des tas de recettes de cuisine sont brevetées et jen ai la preuve car mon ancien boss en a déposé pas mal pour des clients prestigieux (des grands pontes de la cuisine quoi) ! ! ! A vous de chercher un peu dans les bases do données IBM ou Espacenet si cela vous intéresse. Et puis, il y a des critères pour pouvoir brevet une innovation, il ne faut pas loublier quand même. Lisez le code de la PI pour voir.
Si on decide qu'on permet de deposer un brevet sur quelque chose, c'est pour favoriser quelqu'un au detriment de quelqu'un d'autre. Ca tranche un conflit d'interet. Generalement, le legislateur se pose la question de l'Interet General quand il traite des brevets. Comme les logiciels ne fonctionnent *en rien* comme des objets industriels, mais plutot comme des livres ou des recettes de cuisine, l'Interet General est perdant avec les brevets. Les seuls qui en beneficieront sont : les worlds companies, les conseils qui savent faire leurs boulots, les avocats.
Pas du tout. Tu crois que Roland Moreno cétait une World Company quand il a déposé son brevet sur la carte de paiement (et non pas la carte à puce comme certains le prétendent). Le conflit, il entre le monopole et la libre concurrence. Comment avoir un monopole et ne pas être accusé dabus de position dominante par exemple. Et il faut savoir quun brevet en lui-même ne coûte rien du tout comparé au travail de recherche développement. Demande à des boîtes pharmaceutiques combien ça leur coûte de découvrir une nouvelle molécule quils pourront breveter : plusieurs milliards de francs comparés à quelques dizaines ou centaines de milliers de francs pour la protéger dans le monde. Là, il faut être une world company comme tu dis. Pour ce qui concerne le domaine spécifique des logiciels, qui sont effectivement des « objets » un peu à part (mais je rappelle quil y a quelques décénies, les innovations dans le domaine de lagriculture nétaient pas brevetable) mais je ne vois pas en quoi il faut être une world company pour créer un logiciel.
En ce qui concerne les conseils, je leur conseillerais tres modestement:
[ ] de faire conscieusement leur boulot du mieux possible, sans se laisser berner par PB et en regardant attentivement l'exemple americain.
[ ] de faire du lobbying brevet sur les recettes de cuisine plutot que sur les logiciels. la France est super forte en Cuisine, on a tout pour devenir Maître du Monde. En logiciel - ca fait pas un pli - tout le monde sait qu'on est des gros nuls.
Personne ne se laisse berner par PB comme tu le dis. Il a un avis, dautres comme Eurolinux ou lAFLU en ont un autre. Jai assisté à une conférence au sénat dont un des sujet était la brevetabilité du logiciel et le concensus était plutôt de faire du lobying avec le ministre de lIndustrie Christian Pierret et un député.
Jai aussi assisté à une autre conférence (et pour cause, elle était en partie organisée par mon cabinet) ou des confrères américains ont montré des tas de brevets de « method of doing business », lair fier, sans avoir semble-t-il le moindre scrupule à les faire valoir en France. Il y a un fossé entre les USA et lEurope car eux nont vraissemblablement peur de rien et sont prêts à bouffer tout le monde, ce qui nest pas (encore) vraiment la mentalité européenne et françaisene particulier. Si nous navons pas les mêmes armes pour combattre, à quoi bon. Et je ne pense pas que nous soyons si nul que ça en france en logiciel. On a peut-être pas assez de centre de recherche comme Palo Alto ou de structure bien rôdées.
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