Albert Seandhils a écrit 6 commentaires

  • # Une solution via bitcoin

    Posté par  . En réponse au journal Helios, un logiciel libre de vote électronique. Évalué à 0. Dernière modification le 04 octobre 2015 à 12:33.

    Je croyais que certains travaillaient à utiliser le protocole bitcoin pour résoudre les problèmes de fiabilité du vote électronique.

  • [^] # Re: Tout changer

    Posté par  . En réponse au journal Mathématiques du vote. Évalué à 0.

    Le nombre de problèmes posés et débattus au sein d'une Assemblée est énorme et les parlementaires sont payés pour passer du temps à faire ça.

    C'est pour ça que je peux accorder ma confiance sur tout ou partie des thématiques, à une ou plusieurs personnes. Cette confiance, je peux la révoquer à tout moment, de façon permanente ou pour une question uniquement.

    On peut aussi poser comme principe qu'une question doit avoir un certain niveau de participation pour être adoptée.

    En théorie les ministres sont là pour ça en suppléant le Premier Ministre et le Président sur des compétences qu'ils n'ont pas forcément.

    Sauf que le ministre, c'est pas moi qui l'ai nommé, comme vous l'avez précisé ensuite …

  • # Tout changer

    Posté par  . En réponse au journal Mathématiques du vote. Évalué à 2. Dernière modification le 13 février 2014 à 08:24.

    Peut-être la réelle question est celle de tout changer.

    Au-delà des subtilités mathématiques et des avantages/incovénients de chaque méthode, on doit se demander si on ne doit pas profiter des progès des technologies de l'information pour passer à autre chose.

    Grâce à l'informatique, on peut, par exemple, pondérer son vote pour préciser dans quelle mesure on adhère au projet, et dans quelle mesure on a confiance dans la personne. Je peux être d'accord avec le projet annoncé, mais ne pas faire confiance au candidat. A contrario, le projet n'est pas le meilleur (ou c'est le moins pire), mais j'ai une grande confiance dans le candidat.

    Ce retour d'information est aussi utile pour le candidat lui-même, qui a ainsi une meilleure connaissance de son électorat.

    On peut aussi mettre en place la traçabilité des décisions de nos représentants. Quel parlemenataire a voté quoi pendant son mandat. Nos élus nous doivent des comptes, et le bilan du mandat peut être éclairé par la transparence sur la réalité des décisions.

    Enfin, pourquoi élire une personne ? Pourquoi ne pas solliciter directement la population sur chaque question ? Voire même laisser la population faire émerger des questions ? Pourquoi ne pas accorder sa confiance à telle personne sur tel type de sujet (économie), et à une autre sur tel autre type (société).

    Une piste à suivre, celle poussée par le parti pirate : [[http://liquidfeedback.org/]]

    Quand on dit que l'Internet va révolutionner le monde, c'est aussi parce qu'il permet ce genre de raisonnement. C'est peut-être utopique de vouloir mettre ceci en pratique, mais à mon sens, nous sommes à un moment charnière où nous sommes en droit de nous poser la question.

    NB : Ce qu'apporte l'informatique, c'est bien évidemment la connectivité et capacité de traitement pour donner un résultat dans des délais raisonnables (voires quasi-immédiats). La confiance dans le système passe par un code ouvert et des programmes signés.

  • [^] # Re: Ce n'est pas qu'un problème technique

    Posté par  . En réponse à la dépêche « Une génération perdue dans le bazar ». Évalué à 1.

    Tout a fait d'accord

  • [^] # Re: Ce n'est pas qu'un problème technique

    Posté par  . En réponse à la dépêche « Une génération perdue dans le bazar ». Évalué à 0.

    Oui mais le choix d'un ERP, ou d'un logiciel RH, c'est structurant pour l'entreprise. Tout le monde va comprendre qu'on va prendre du temps pour comparer. Ce n'est pas forcément la cas pour un anti-spam, un proxy …

  • # Ce n'est pas qu'un problème technique

    Posté par  . En réponse à la dépêche « Une génération perdue dans le bazar ». Évalué à 1.

    Le bazar ne pose pas qu'un problème technique de programmeur.

    Il faut aussi s'y retrouver dans tous les choix qu'on nous propose.

    Dans la vraie vie, quand je vais au bazar, je "chine", je prends mon temps, je compare, je négocie.
    Mais des fois, je n'ai que 20 minutes pour faire mes courses, dans ce cas, c'est l'hypermarché du coin avec ses rayons bien organisés et ses produits calibrés.

    Dans l'open source, la dérive, c'est que chacun est tenté de refaire son truc dans son coin, plutôt que d'essayer d'améliorer l'existant. Pour un étudiant, c'est bien. Pour une entreprise, on n'a pas toujours le temps pour tout étudier.

    Autant je trouvais ça bien de savoir qu'il existait des alternatives "libres/open source" pour les logiciels propriétaires, autant quand ça foisonne trop, on s'y perd et on se rabat sur le propriétaire, mais pour des mauvaises raisons.

    Faire un comparatif entre IIS / Apache / Nginx, c'est constructif.

    Passer des semaines à comparer Project / EGrouWare / Collabtive / PHPCollab / ProjectLead / …
    Ca devient compliquer et chronophage.

    A cela se rajoute une tendance à l'escalade dans les projets libres. Parfois difficile (pour une entreprise) de suivre le rythme des releases de Firefox par exemple.
    Tout se passe comme si, bien que n'ayant (à priori / en apparence) pas d'intérêt financier, ces groupes projets seraient dans une "course au buzz". course en avant pour assoir son leader ship.

    La plupart des boîtes ne font pas de l'informatique pour l'informatique.