À la demande de Bruxelles, Microsoft accepte l'accès gratuit à certains codes
Ouais \o/ chouette me direz-vous ?
Mais non parce que, je cite:
"Après de longues négociations, Microsoft a finalement accepté ce principe de la gratuité de l'accès au code, alors qu'il souhaitait auparavant qu'il se fasse contre rémunération. «Désormais, [Microsoft] fournira gratuitement certaines des informations qu'il est tenu de divulguer», indique Bruxelles. Contacté par ZDNet.fr, la Commission européenne et Microsoft n'ont pas souhaité préciser quelles portions de codes étaient concernées. Seule indication: il s'agit de «protocoles permettant l'interopérabilité entre les serveurs Microsoft et les logiciels concurrents»."
Et plus loin:
"Microsoft a refusé la GPL, lui préférant la clause de confidentialité. Un développeur pourra donc intégrer gratuitement les protocoles d'interopérabilité en question dans ses produits, mais n'aura pas le droit de les divulguer à un tiers, indique une source proche du dossier."
Le reverse-engineering a encore de beaux jours devant lui !
Source: http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39230650,00.(...)
# Suite
Posté par GCN (site web personnel) . Évalué à 5.
"Ces propositions vont maintenant «être soumises aux acteurs du marché afin de permettre à la Commission de procéder à une appréciation finale», conclut Bruxelles. En clair, les concurrents de Microsoft sur le marché des serveurs, a priori les IBM, Sun et autres, ainsi que des représentants des logiciels libres, vont donner leur opinion."
Ben à mon avis les représentants des logiciels libres ils vont bien tirer la tronche. Ce qu'exige MS et de toute façon complètement incompatible avec le principe du LL...
# Euh...
Posté par Florent Bayle (site web personnel) . Évalué à 8.
"Vous avez vu ? Eh bien d'après la clause de confidentialité, vous n'avez maintenant plus le droit de faire un logiciel libre compatible."
C'est vraiment un bon plan pour Microsoft, puisque les seuls à pouvoir réutiliser ces informations sont les auteurs de logiciels propriétaires, puisque de toute façon le code d'un logiciel libre est dévoilé, et divulgue donc le protocole d'interropérabilité.
Microsoft a donc trouvé là le moyen de contenter la comission européenne, tout en évitant soigneusement de donner une seule information aux auteurs de logiciel libre.
[Certains trouverons ça normal, d'autres scandaleux. J'ai juste donné mon avis. Merci d'éviter le troll.]
[^] # Re: Euh...
Posté par jigso . Évalué à 2.
Par ex, j'ai un pôte qui a accés aux infos; autour d'une bière, il m'explique le protocol, et me donne suffisemment d'infos pour en developper ma version à moi, libre évidemment. À Microsoft de prouver que je n'ai pas "reverse-enginiré" leur protocole ; à moins d'avoir des espions sur tous les gens à qui ils filent les specs...
[^] # Re: Euh...
Posté par Raoul Volfoni (site web personnel) . Évalué à 4.
Donc il aura certainement signé un NDA (Non Disclosure Agreement).
> et me donne suffisemment d'infos pour en developper ma version à moi, libre évidemment.
Si jamais il viole le NDA (ce qui semble être traduit ici par 'clause de confidentialité') tu pourras vite remplacer la bière par des oranges...
[^] # Re: Euh...
Posté par jigso . Évalué à 1.
Justement, est-ce si rapide ?
Ma question est en fait : comment prouver que la clause de confidentialité n'a pas été respectée ? Est-il possible de prouver qu'un codeur a jeté un coup d'oeil aux specs avant de coder ou non ? Même si c'est légalement répréhensible, est-ce techniquement défendable ? (En supposant évidemment que le codeur fait bien les choses, cad pas un simple copier/coller ?)
[^] # Re: Euh...
Posté par Psychofox (Mastodon) . Évalué à 2.
Suivre le flux des commentaires
Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.