(inspiré de discussions + http://linuxfr.org/~alf_/20363.html )
Pré-requis :
a) la licence globale optionnelle et déclarative sur l'abonnement FAI ou sur l'impot (TV-style)
Problèmes :
a) la répartition des revenus
Mise en oeuvre technique :
* Séparons les statistiques tirées du numériques, des statistiques de ventes de CD. Différents mondes, différents publics.
* Répartition effectué selon statistiques d'écoute
-> un backoffice last.fm like.
-> un client 'optionnel et déclaratif' : Plugins pour les logiciels les plus courants. Plugins/Intégration pour les player mp3 les plus courants ?!
* Répartition effectué selon statistiques de téléchargement
-> un backoffice last.fm like.
-> un client 'optionnel et déclaratif' : Plugins pour les logiciels p2p ou client/serveur les plus usités.
Comme pour le principe de la redevance télé, la solution est déclarative, anonyme.
Comme pour le principe de la redevance télé ( en angleterre du moins ) , ça n'empeche pas les controles plus ou moins réguliers.
Avantages certains :
rémunération directe des auteurs. ( faudra penser à améliorer le 15% de charge de la SACEM d'ailleurs. C'est lamentable).
Souvent moins d'intermédiaire inutile pour de la production numérique sans valeur ajoutée ( coffret, livret...etc.. )
Problèmes :
* ça va pas plaire à l'industrie.
* qui fait les plugins ?
* qui gère l'infrastructure backoffice
* comment garantie-t-on la pertinence des stats
Avantages :
* moins répressif
* plus de problèmes de DRM insolubles
* répartition statistiquement réaliste.
Plus j'y réfléchis, et plus ça me parait à peu prêt réalisable...
# Autre mode de pensée ?
Posté par Beurt . Évalué à 5.
Un artiste qui fait peu d'audience, est-il moins méritant que celui qui en fait beaucoup ? Celui qui en fait beaucoup doit-il gagner plus d'argent ? Pourquoi ? Quel est son mérite ? Y a-t-il du mérite à avoir de l'audience ?
L'art serait donc un commerce ? Plus je vends plus mon produit est lucratif/bon ?
L'art doit-il être beaucoup vu/lu/apprécié pour exister (et donc sous-entendu que ses auteurs puissent vivre grâce à une rémunération décente) ?
Voilà pelle-mêle quelques questions que je me pose alors que légèrement insomniaque je me relève pour boire un peu.
(hélas non, je n'ai pas de solution de répartition alternative à la répartition par le succès d'audience...)
[^] # Re: Autre mode de pensée ?
Posté par Aurélien Bompard (site web personnel) . Évalué à 2.
- pour pouvoir être diffusé sur plus de continents (si il plaît beaucoup ici, il y a des chances qu'il plaise beaucoup ailleurs), mais cet argument ne me convainc pas trop
- pour qu'il puisse louer des plus grosses salles pour les concerts, et aller plus loin dans les tournées (là je pense que c'est un meilleur argument)
[^] # Re: Autre mode de pensée ?
Posté par divad . Évalué à 3.
Et moi,si j'avais le portefeuille de Manu Chao
Je partirais en vacances dans une superbe auto
[^] # Re: Autre mode de pensée ?
Posté par alice . Évalué à 1.
Donc inventons la chanson silencieuse:
Lalalalala
Tralala
Itoutoutou
Pouetpouet!
( Merci de vous prosterner devant cette contribution à l'humanité )
[^] # Re: Autre mode de pensée ?
Posté par tfeserver tfe (site web personnel) . Évalué à 1.
(a => b) n implique pas non(a) => non(b)
Enfin d'apres mes souvenirs...
[^] # Re: Autre mode de pensée ?
Posté par divad . Évalué à 3.
Demo:
Si habiter Paris implique être habitant de la Françe, ne pas habiter Paris n'implique pas ne pas habiter la France, MAIS ne pas habiter en AFrance implique ne pas habiter Paris
[^] # Re: Autre mode de pensée ?
Posté par Aurélien Bompard (site web personnel) . Évalué à 1.
[^] # Re: Autre mode de pensée ?
Posté par tfeserver tfe (site web personnel) . Évalué à 1.
[^] # Re: Autre mode de pensée ?
Posté par divad . Évalué à 2.
On ne peux pas dire que les polyphonie Corse ou de vrais gospels soient vraiment des succès commerciaux.
En Grèce, Dimitriou, Rouvas ou Vandi ont plus de succès qu'Alexiou ou Arvanitaki
[^] # Re: Autre mode de pensée ?
Posté par Vador Dark (site web personnel) . Évalué à 1.
Autant je suis assez daccord, dans la mesure où les musiques que JE prends le plus de plaisir à écouter ne sont généralement pas les plus grands succès, autant je trouve normal de rémunèrer un auteur[1] sur l'audiance. Car tout le problème est bien de pouvoir définir ce qu'est une musique réussite, d'une raté. Tout le problème est de trouver [une|un groupe de] personne(s) qui pourrai légitimement répartir les gains. Mais alors qu'est-ce qui donneraient la légitimité à ses personnes pour juger de ce qui est bon/mauvais? Ou alors il faudrai qu'il soit élu par la population, mais nul doute alors que la commission serai des pros M6 Music/Star Ac' de toute façon.
Perso, je trouve à l'audience une certaine légitimité à répartir les gains. Ne serait-ce que parce qu'elle se calquerait sur la population payant la taxe, et qu'ainsi on peut se dire que la taxe que je paye est répartie(au moins aproximativement) en fonction des auteurs[1] dont je profite du travail.
[1]J'ai préfèré auteur à artiste, ceci car pour moi, les artistes créent une oeuvre d'eux, dont le but n'est pas de faire une audiance maximum, ce qui n'est pas le cas de nos chanteurs actuels. Ceci dit, je ne me permets pas d'en juger, et que nos auteurs tentent de faire des oeuvres qui apportent du plaisir à un maximum de gens ne me dérange pas. C'était uniquement pour éviter une ambiguïté.
[^] # Re: Autre mode de pensée ?
Posté par Éric (site web personnel) . Évalué à 3.
On peut rémunérer sur :
- le travail fourni : sauf que j'ai du mal à rémunérer quelqu'un qui a mis un an mais qui est super mauvais et qui n'a rien fait de même acceptable
- la qualité : oui, mais pourquoi je rémunèrerai quelque chose que les amateurs éclairés disent superbe mais qui finalement n'intéresse personne et même pas les amateurs éclairés en question ; de plus, comment juger de la qualité ? c'est loin d'être objectif ça
- l'écoute : oui, pourquoi pas, mais si plein de gens écoutent "parce que ça passe à la radio" est ce que finalement ça ne récompense pas uniquement le travail du commercial qui a convaincu la radio ? pas satisfaisant
- la vente : et les oeuvres non vendues alors ? surtout qu'on parle de légaliser le téléchargement anonyme
- le téléchargement : oui, mais avec le phénomène du "je télécharge 300Go de musique que je n'écouterai jamais" c'est limite pas pertinent ; reste aussi que je ne peux savoir si j'aime que après avoir écouté - donc téléchargé, ça revient à payer aussi pour ce qui est mauvais et que personne n'aime
Et quand bien même on voudrait se baser sur un de ces critères autre que la vente, comment mesures t-on ?
- via un échantillon représentatif : c'est réaliste quand on a un choix limité (quelques chaines de TV) mais ne veut plus rien dire quand le choix est immense, ou alors ça reviendrait à supprimer tous les petits et ne s'occuper que des grands
- via une mesure : comment mesures t'on l'écoute ? le téléchargement ? le travail ? difficile ; reste aussi que même si on pouvait logguer les téléchargements p2p - ce qui n'est pas le cas - il faudrait après pouvoir aggréger les "starac" ensemble malgré les 658 noms de fichiers possible, puis vérifier ce qu'il y a dans "nouvel-album-jazz.mp3", puis .... impossible de faire le tri
- via une déclaration : argh, ça me rappelle que plus de la moitié des gens disent qu'Arte est la meilleure chaîne mais qu'en même temps Arte sont content quand ils font 5 à 10% de l'audience ; même chose pour vsd que personne ne lit mais que tout le monde achète (ou l'inverse), même chose pour la musique ou tout le monde dit aimer la personne alternative pas connue mais où étrangement le disque en question ne se vend pas ; visiblement on ne peut pas se fier aux déclarations
Franchement, se baser sur les ventes et les sorties radio c'est idiot, mais pas plus que le reste. Par contre ça a un avantage énorme par rapport au reste : c'est réalisable en pratique.
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