Oui tu as raison mais celà me semble impossible pour plusieurs raisons :
- il faut conserver une certaine homogénéité dans le parc et ce par académie (sinon sur le plan nationnal). Faire appel à des sociètes tierces ne faciliterait pas la tâche
- encourager l'achat de services par les établissements scolaires (payés par l'établissement sur son propre budget) ne serait pas trés efficace car les chefs d'établissement n'ont pas, me semble-t-il, bien mesuré la portée de la chose
- maintenir un système linux moyennant une connexion ssh ou telnet sur un serveur connecté 24h/24 c'est bien mais, il faut savoir que la maintenance "à distance" se fait depuis 15 ans pour les logiciels EN et que rien que le fait de ne pas avoir une connexion permanente pose déjà des problèmes souvent insurmontables pour les établissements.
En ce qui concerne la création de postes tu as bien raison lorsque tu dis que ce n'est pas (pour le moment) la priorité de l'état. On me dit souvent qu'il faut que l'EN cesse de vivre en autarcie. Le problème me semble plus compliqué, sans entrer dans le détail, et selon l'expérience que j'ai dans le domaine de la mise en place de réseaux informatiques dans les établissements, il me semble capital que quelqu'un soit présent dans l'établissement, non seulement pour réparer (ce qui pourrait être fait à distance) mais aussi pour expliquer, faire évoluer et adapter aux besoins l'outil informatique. Cette "disponibilité" d'une personne ressource dans chaque établissement couterait cher (elle coute déjà assez cher puisqu'il y a des emplois jeunes et des profs déchargés) mais serait trés bénéfique.
Un mot sur les CDDP : sans vouloir être médisant (encore que ça me démange), les "techniciens" sont souvent (toujours ?) incompétents (profs recyclés en informaticiens). La première chose à faire serait de recruter des gens compétents pour au moins bien canaliser le développement dés le départ.
lorsque je parle d'informaticiens je ne songe nullement à des postes crées / payés par les collectivités locales mais bien à des postes des fonctionnaires (ATOS par exemple). La tendance est aux postes d'emplois jeunes, sans status, avec une situation précaire, et de toute évidence sans pérennité (je ne parle pas de la compétence).
En ce qui concerne la maintenance matérielle elle est généralement assurée par contrat entre les collectivités locales et des entreprises, en cas de "panne" logicielle , la maintenance est théoriquement assurée par des équipes des rectorats (1/2/3 personnes au mieux par département) et, en fin, l'évolutivité des systèmes quant à leur utilisation ainsi que tous les problèmes "mineurs" sont assurés par des résponsables TICE (des profs) dans les établissements.
Je répéte :
Tant que l'état ne crééra pas des postes de fonctionnaires dans les établissements scolaires pour assurer le parfait fonctionnement des systémes informatiques, il n'y a aucune chance pour voir le pingouin sur nos PC.</P>
NB : " [...]nous avons meme notre M. Linux au ministere [...]". Je bosse dans l'EN depuis 10 ans et t'assure que entre le type au ministére et le responsable d'établissement il y a au moins 20 de décalage.
Il y a du vrai. Néanmoins il me semble essentiel de comprendre qu'aujourd'hui ont demande aux enseignants d'assurer, non seulement leurs cours, mais aussi de faire de la maintenance informatique. Sans vouloir entrer dans la polémique, installer un poste windows est quand même plus simple que d'installer un poste linux. Tant que le ministére n'aura pas compris que l'informatique est un boulot de spécialistes et qu'envoyer les profs en stage Novell 3 jours par trimestre, en leur donnant 2 heures par semaine pour maintenir un réseau de 100 postes, avec 800 utilisateurs, les choses ne risquent pas d'évoluer...
Linux à l'école oui ! Des informatitiens dans les écoles aussi ! (quel chef d'entreprise confierait le réseau à l'employé lambda ?).
[^] # Re: arrivée de Linux...
Posté par Phoebus Phoebus . En réponse à la dépêche Logiciels libres dans l'éducation. Évalué à 1.
- il faut conserver une certaine homogénéité dans le parc et ce par académie (sinon sur le plan nationnal). Faire appel à des sociètes tierces ne faciliterait pas la tâche
- encourager l'achat de services par les établissements scolaires (payés par l'établissement sur son propre budget) ne serait pas trés efficace car les chefs d'établissement n'ont pas, me semble-t-il, bien mesuré la portée de la chose
- maintenir un système linux moyennant une connexion ssh ou telnet sur un serveur connecté 24h/24 c'est bien mais, il faut savoir que la maintenance "à distance" se fait depuis 15 ans pour les logiciels EN et que rien que le fait de ne pas avoir une connexion permanente pose déjà des problèmes souvent insurmontables pour les établissements.
En ce qui concerne la création de postes tu as bien raison lorsque tu dis que ce n'est pas (pour le moment) la priorité de l'état. On me dit souvent qu'il faut que l'EN cesse de vivre en autarcie. Le problème me semble plus compliqué, sans entrer dans le détail, et selon l'expérience que j'ai dans le domaine de la mise en place de réseaux informatiques dans les établissements, il me semble capital que quelqu'un soit présent dans l'établissement, non seulement pour réparer (ce qui pourrait être fait à distance) mais aussi pour expliquer, faire évoluer et adapter aux besoins l'outil informatique. Cette "disponibilité" d'une personne ressource dans chaque établissement couterait cher (elle coute déjà assez cher puisqu'il y a des emplois jeunes et des profs déchargés) mais serait trés bénéfique.
Un mot sur les CDDP : sans vouloir être médisant (encore que ça me démange), les "techniciens" sont souvent (toujours ?) incompétents (profs recyclés en informaticiens). La première chose à faire serait de recruter des gens compétents pour au moins bien canaliser le développement dés le départ.
[^] # Re: arrivée de Linux...
Posté par Phoebus Phoebus . En réponse à la dépêche Logiciels libres dans l'éducation. Évalué à 1.
lorsque je parle d'informaticiens je ne songe nullement à des postes crées / payés par les collectivités locales mais bien à des postes des fonctionnaires (ATOS par exemple). La tendance est aux postes d'emplois jeunes, sans status, avec une situation précaire, et de toute évidence sans pérennité (je ne parle pas de la compétence).
En ce qui concerne la maintenance matérielle elle est généralement assurée par contrat entre les collectivités locales et des entreprises, en cas de "panne" logicielle , la maintenance est théoriquement assurée par des équipes des rectorats (1/2/3 personnes au mieux par département) et, en fin, l'évolutivité des systèmes quant à leur utilisation ainsi que tous les problèmes "mineurs" sont assurés par des résponsables TICE (des profs) dans les établissements.
Je répéte :
Tant que l'état ne crééra pas des postes de fonctionnaires dans les établissements scolaires pour assurer le parfait fonctionnement des systémes informatiques, il n'y a aucune chance pour voir le pingouin sur nos PC.</P>
NB : " [...]nous avons meme notre M. Linux au ministere [...]". Je bosse dans l'EN depuis 10 ans et t'assure que entre le type au ministére et le responsable d'établissement il y a au moins 20 de décalage.
[^] # Re: arrivée de Linux...
Posté par Phoebus Phoebus . En réponse à la dépêche Logiciels libres dans l'éducation. Évalué à 1.
Linux à l'école oui ! Des informatitiens dans les écoles aussi ! (quel chef d'entreprise confierait le réseau à l'employé lambda ?).