Journal Le logiciel libre, ça n'existe pas!

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25
avr.
2006
Et oui, si vous pensiez que le logiciel libre, le principe de communautés qui partagent leur code source avec le monde entier, vous êtes au mieux des pauvres utopiste, au plus probable des niais. Le logiciel libre est une illusion!

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=8970

Haha, c'est un peu gros comme troll je trouve, mais il a l'air de bien marcher, 320 posts! :)
  • # Trollometre

    Posté par  . Évalué à 10.

    N.B. au moins sur ce site, il y a un trollomètre en tete des articles.
  • # Troll de faible qualité

    Posté par  . Évalué à 9.

    Je n'ai pas dépassé le premier paragraphe.
    Chacun est libre de modifier tout ou partie du code source du logiciel pour l’adapter à ses besoins, à condition que ces modifications soient à leur tour versées au domaine public.


    C'est clair qu'avec une telle définition, le logiciel libre, ça ne peut pas exister. Par contre un logiciel que chacun peut modifier, sans condition, ou sous la seule condition que, si redistribution il y a, ce soit suivant les mêmes conditions, pourquoi pas.
    • [^] # Re: Troll de faible qualité

      Posté par  . Évalué à 3.

      C'est sûr que BSD ça ne peut pas exister...

      (bon, ne chipotons pas : même si BSD n'est pas exactement le domaine public, vu que la licence permet de récupérer le contenu "protégé" par BSD pour en faire quasiment n'importe quoi, ça revient quasi au même !)

      Espèce de troll ! :-p
      • [^] # Re: Troll de faible qualité

        Posté par  . Évalué à 5.

        Oups, contre-sens, pas tapper !

        Effectivement, BSD n'oblige à rien, donc entre autre n'obligé pas à reverser au domaine public.

        D'ailleurs la phrase-même de Méric est auto-contradictoire : en effet si une licence libre obligeait à reverser au domaine public, on pourrait "voler" le code en faisant ainsi :
        - modif triviale -> domaine public
        - on récupère le code dans le domaine public (donc plus de licence), et on fait la vraie modif -> licence proprio
    • [^] # Re: Troll de faible qualité

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

      Et pourtant, certains logiciels sont bien dans le domaine public, comme SQLite.

      http://sqlite.org/copyright.html

      The original author of SQLite has dedicated the code to the public domain. Anyone is free to copy, modify, publish, use, compile, sell, or distribute the original SQLite code, either in source code form or as a compiled binary, for any purpose, commerical or non-commerical, and by any means.

      In order to keep SQLite complete free and unencumbered by copyright, other contributors to the SQLite code base are asked to likewise dedicate their contributions to the public domain.

      Mais bon, c'est clair que ça reste marginal.
      • [^] # C'est quoi l'usage commerical ?

        Posté par  . Évalué à 0.

        Il est malin l'auteur de SQLite :-)
        for any purpose, commerical or non-commerical, and by any means.

        Si vous n'aimez pas ce commentaire c'est qu'il est ironique.

  • # Pensée répandue

    Posté par  . Évalué à 3.

    J'ai entendu dire que "le logiciel libre était une utopie" pas plus tard que ce matin :
    http://www.freenews.fr/forum/viewtopic.php?id=10658

    La personne qui a sorti ça n'est pas un trolleur volontaire, je pense. Donc c'est une pensée qui est finalement assez répandue parmi le windowsien moyen.

    Mais grâce à la censure de freenews, il n'y aura pas de troll (ils ont une autre compréhension de "Don't feed the troll" là bas... :-) ).
  • # En même temps...

    Posté par  . Évalué à 10.

    ...rien qu'en arrivant sur la page on a une idée d'où on est tombé : Une énorme pub pour le numéro de racket^M^Mrenseignments avec deux gars qui danse sur du Véronique et Davina et la présentation de l'auteur : "Végétariste (végétarien militant), écosophe, alter-mondialiste, alter-consommateur, décroissantiste, naturiste, libre-penseur, sain de corps et d’esprit." Quelqu'un qui croit à la décroissance, à l'altermondialisme et qui ne croit pas que quelqu'un puisse contribuer à un logiciel sans contre partie financière ça me fait bien rire. Indice : Combien y a-t-il d'associations loi de 1901 (à but non lucratif) en France ? Pourquoi est-ce que des gens pouraient donner de leur temps pour à peu près n'importe quelle motif mais pas du logiciel ? Les informaticiens seraient-ils pour ce monsieur les seuls égoistes sur terre ?

    Je passe sur les amalgames libre/domaine publique. S'en suit un long passage sur le méchant complot des multinationales qui veulent nous sucer le cerveau. Qu'est ce qu'on en a à foutre du but d'IBM ou des autres boites qui participent au libre. Du moment qu'ils contribuent à du logiciel libre, moi je m'en fout. Si on me donne 100EUR, je me fout bien de l'arrière pensée de celui qui me les donne, s'il me les donne sans contrepartie.
    • [^] # Re: En même temps...

      Posté par  . Évalué à 1.

      ...rien qu'en arrivant sur la page on a une idée d'où on est tombé : Une énorme pub pour le numéro de racket^M^Mrenseignments avec deux gars qui danse sur du Véronique et Davina

      Bah alors, t'as oublié de configurer ton AdBlock ?
  • # Son postulat de depart est deja faut...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Les hommes sont des hommes, et ce qui caractérise l’humanité, caractéristique partagée avec le reste du monde vivant, c’est que chaque individu lutte pour sa survie.


    J'en ferais par à mes amis fourmis, termites et autres abeilles... bref a tous les animeaux dont la survie passe par la survie du groupe ou pour qui la survie du groupe est plus importante.
    • [^] # Re: Son postulat de depart est deja faut...

      Posté par  . Évalué à 1.

      d'un autre cote, l'homme n'est ni une fourmi, ni une termite ni une abeille et on est pas foutu de vivre a plus de quelques centaines ensemble sans se foutre sur la gueule, et ce depuis quelques millenaires.

      Donc le way of life de fourmi et des beibeilles, ben voila c'est bien joli mais c'est pas comme ca qu'on vit.
      • [^] # Re: Son postulat de depart est deja faut...

        Posté par  . Évalué à 8.

        C'est caricatural ce que tu dis.
        L'homme est un animal social, qui s'organise pour la survie de SA communauté, comme les fourmis et les abeilles, qui on aussi leurs petites guerres.

        Après, ce que les individus englobent dans leurs communauté et ce qu'ils sont prêt à accepter est une question différente.
      • [^] # Re: Son postulat de depart est deja faut...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        La "way of life" de fourmi n'est pas peace non plus, il peut y avoir des affrontement entre colonies au sein d'une même espece, mais au sein d'un groupe, c'est le groupe qui prime et non l'individu.
  • # le travail : la grande illusion ( PARODIE )

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

    Vous pouvez tourner le problème dans tous les sens, développer tout un argumentaire subtil, lister un grand nombre de justifications, vous ne parviendrez jamais à faire croire que le travail, du latin tripalum ou trepanem qui signifie instrument de torture, soit autre chose qu'un mythe, une utopie déconnectée de la réalité humaine.



    Les hommes sont des hommes, et ce qui caractérise l'humanité, caractéristique partagée avec le reste du monde vivant, c'est que chaque individu lutte pour sa survie. Sauf à prendre appui sur des convictions religieuses et à défendre des valeurs idéales telles que la charité et le don de soi, personne de sensé ne peut croire que le salariat soit une volonté philanthropique dont le seul but serait le plaisir de fournir richesses et pouvoirs à des quidam pour «la beauté du geste» et le «bonheur de l'humanité».
    Rappelons brièvement ce qu'est supposé être le salariat.

    Officiellement et théoriquement, un salarié est une personne valide ( cad un homme plutot jeune, ignorant le droit, de sexe masculin, valide, blanc ), faisant appel à un contrat dont les termes permettent légalement l'exploitation, la revente ou le licenciement sans bénéfice. Ce contrat interdit que des intérêts publics ou personnels accaparent le salarié et ne le fassent moins produire. Chacun est libre de devenir salarié à temps complet ou partiel selon ses besoins, à condition que ce travail verse des bénéfices.

    C'est à cette utopie que les communicants du travail et du salariat veulent nous faire croire. Or, il nous faut très prosaïquement regarder la réalité en face: on ne peut pas verser des bénéfice à un autre pour un travail qui aura requis des heures, des jours, de semaines, des mois de transpiration sans avoir, d'une manière ou d'une autre, la ferme intention d'en tirer un profit, que ce soit à brève ou à longue échéance.

    Pourquoi un salarié devrait-il sacrifier son temps gratuitement à un employeur ?

    Théoriquement...

    Théoriquement, le travail consiste à produire ou rendre un service à quelqu'un. Cela peut être n'importe quoi tant que du temps y est passsé. Puis, on lance un appel à tous les chomeurs du monde intéressés, pour prendre sa place, etre payé moins, refaire le boulot, middle-manager son égo, etc.

    Théoriquement les travailleurs touchent des contributions, appointements, salaires lesquelles, toujours théoriquement, servent à manger, boire, et augmenter la croissance grace l'ensemble de la communauté qui travaille.

    Théoriquement le travail est durable, car aucune société commerciale ne peut en suspendre l'execution de manière immédiate. Le travail étant toujours disponible, il est toujours possible d'en trouver et d'évoluer, théoriquement...

    Théoriquement encore, l'employeur est performant, fiable, honnete puisque la communauté participe en permanence à son amélioration, à ses stocks-options, à sa villa et son yatch, etc.

    En pratique la réalité est tout autre...

    Lors d'un colloque sur la question, on a avancé que pour qu'un travail soit un projet viable, il lui fallait compter sur la participation au minimum d'une cinquantaine de bénévoles, dont au moins une dizaine de très bon niveau. Bref, soyons clairs et surtout réalistes: ni vous ni moi ne pouvons esperer gagner des millions en nous disant «moi aussi je vais travailler»!

    Il faut avoir le niveau, il faut avoir la pratique, et il faut avoir du temps... Et comme le principe du travail implique que l'on ne puisse tirer aucun revenu de sa prestation, il faut fondamentalement avoir une super motivation (et ne pas avoir besoin de s'amuser et d'avoir une vie privée)...

    Le fun, l'amour, le plaisir du travail, c'est une légende! Les vrais travailleurs, qui travaillent vraiment à l'amélioration effective des bénéfices, le font parce qu'ils sont payés pour le faire. Très bien payés. Je ne nie pas qu'il y ait sans doute quelques bons amateurs qui bricolent de temps en temps pour améliorer le rendement. Mais la grande majorité des travailleurs sont des professionnels, qui touchent un salaire.

    La vérité, c'est que ce sont de très grandes sociétés, qui ont fait la promotion du travail tout en restant très discrètes. Elles ont investi des sommes considérables, plusieurs millions de dollars, pour développer et diffuser le travail dans le monde. Qui peut croire que ces sommes ont été investies pour en faire «cadeau»? Le but était évidemment de briser la nature de l'homme, en mettant sur le marché des travailleurs capables de rivaliser avec des stakanovistes, anarchistes et autres oisifs. Et reconnaissons qu'il y a de belles réussites au niveau du travail comme le CPE, le CNE, les plans sociaux qui sont les grosses vedettes du travail soutenues par 82% des francais qui ont voté comme des cons au premier tour. Mais à côté de ces quelques exceptions, il y a aussi une masse énorme de travailleurs qui dorment, faute de licenciement pour financer les bénéfices et stock-option.

    Il importe donc de bien saisir la portée des clefs suivantes:

    - Un travail ne peut attirer des salariés que si ceux-ci y trouvent leur intérêt.
    - Un travail ne peut présenter un intérêt pour un nombre suffisant de salariés que si les fonctions offertes par ledit travail sont réellement avillissante.
    - L'utilité ne suffit pas. Pour qu'un travail et utile soit viable, il faut aussi qu'il soit exploitable, c'est-à-dire qu'il dispose d'aucune connaissance, d'une soumission hors-pair et n'avoir que cela à faire. Or il se trouve que, bien souvent, les salariés travaillent d'abord pour eux-mêmes et leur famille, et ne se posent pas trop la question de savoir quelles seront les difficultés éprouvées par la suite.
    - Un travail qui s'éloigne des standards a peu de chances de survivre.
    - Changer de travail implique aussi que des indemnités complémentaires puissent être garantis; en plus du travail, il faut donc concevoir des passerelles, des groupes de reconversion, afin que tel travail puisse conduir à tel autre. Qui va les fournir ?
    - Un travail gratuit génère des profits. Cela a pour conséquence une dichotomie: il y a bien une salarié gratuit, utile mais peu utilisable. Si vous voulez un travailleur utilisable et confortable, il faudra payer. Et il faudra payer d'autant plus cher qu'on souhaitera des compétences précises. Et du coup, on saute du travail au travail sur mesure, qui est ce qu'il y a de plus cher!

    Le travail 100% gratuit, 100% utile et 100% utilisable n?existe pas. Et je pense qu'il n'est pas près d'exister.


    ceci est une parodie à la manière de l'article de agoravox sur le logiciel libre
  • # Le pauvre

    Posté par  . Évalué à 2.

    Le pauvre, il s'attendait à ce que la "communauté" lui file 100 balles et un mars !
    • [^] # Re: Le pauvre

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 9.

      C'est pas un si beau troll quand même.
      Il est plutôt grossier et mal fagotté ce troll là...
      Je préfère ceux de Ploum !

      Par contre il s'est bien foulé pour essayer de se faire une image de chevalier des temps modernes, prônant des valeurs qui ne sont pas celles du marché. Engoncé dans sa resplendissante armure d'écologie et de bons sentiments à faire pleurer un terroriste comme Bush ou Ben Laden, il vient bravement tenter de pourfendre ceux qui, eux, agissent un minimum pour que l'on vive en étant moins emmerdés au quotidien...

      Je n'ai même pas pitié de lui, il cherche juste à se faire de la pub, son nom sortira avec son article de ma mémoire dès que je me remettrai à bosser... D'ailleurs, faudrait que je m'y mette...

      Yth, blasé...
  • # Le troll je m'en fou...

    Posté par  . Évalué à 3.

    ... mais est ce que quelqu'un a essayé le système de lecture automatique de la page !? En haut...
    Je le trouve très impressionnant ! C'estla première fois que je vois un système de reconnaissant de l'écriture aussi fiable (où alors c'est que je sort pas assez ^^)
    • [^] # Re: Le troll je m'en fou...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Heu, non, moi j'ai pas de son ici...

      Par contre pour ce qui est de sortir, ce week end j'suis aller faire un tour dans les champs (pour jouer de la gratte sans embeter personne, je sais c'est cool ma vie) et je n'y ai croisé aucun système de reconnaissance d'écriture...
    • [^] # Re: Le troll je m'en fou...

      Posté par  . Évalué à 2.

      ca ressemble pas mal a ce qui se fait sur macos.
    • [^] # Re: Le troll je m'en fou...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      je suis bien d'accord avec toi : vu que j'avais vraiment pas envie de me prendre la tête sur ce troll monstrueux j'ai activé la lecture automatique et ça rend vraiment bien !

      je trouve le synthétiseur de OS X moins bon que ça personnellement...

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