Changement de ton chez les vendeurs de disques

Posté par  . Modéré par patrick_g.
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juil.
2009
Audiovisuel
Voici plusieurs articles ne parlant pas directement de logiciels libres mais de biens culturels qui sont pris comme excuse pour voter des lois comme l'HADOPI qui impactent le logiciel libre, comme le rappelle le dernier communiqué de presse de l'April.

Contrairement aux affirmations des tenants de la répression sur Internet, il semble que la musique se porte bien financièrement, en tout cas en Angleterre, comme le montre cet article : Royaume-Uni : le live et le sponsoring compensent le recul du disque
« Avec un chiffre d’affaires global de 3,6 milliards de livres toutes sources de revenus confondues, en progression de 4,7 % sur un an, selon une note économique publiée par la société de gestion collective PRS For Music, l’industrie musicale anglaise se porte plutôt bien. Même si le live pèse désormais plus lourd que le disque en valeur. Et même si les artistes intermédiaires ou de niche restent désespérément à la traine. »

Du coup, un responsable de la RIAA laisse entendre que les DRM sont morts. On y lit notamment : « Le porte-parole en chef de la RIAA, Jonathan Lamy, a laissé entendre dans un récent entretien que les DRM n'étaient plus viables aux yeux de l'association interprofessionnelle américaine. En effet, le paysage de la musique numérique a profondément évolué, mais pas dans le sens souhaité par l'industrie. »

En France aussi le ton change un peu devant la levée de boucliers. Le vote de l'amendement Bono puis la censure du Conseil constitutionnel commencent à porter leurs fruits. L'ancien patron du SNEP reconnaît des « résistances démocratiques » : « En terme de résistance, il ne s’agit pas ici de lobbys, d’aficionados pro-libertaires de l’Internet, ou de fournisseurs d’accès aussi rétifs à appliquer Hadopi qu’à reconnaître leur responsabilité passive dans le pillage de œuvres, mais de trois instances emblématiques du pacte social : les assemblées du peuple d’un côté, le gardien de la constitution de l’autre. Il serait déraisonnable de ne pas tenter de comprendre la portée de ces résistances démocratiques. »

Aller plus loin

  • # Les DRM sont morts…

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Mais ils bougent encore. Il y a encore plein de titres verrouillés. Et puis, question films, là ils sont bien vivants.
    • [^] # Re: Les DRM sont morts…

      Posté par  . Évalué à 5.

      Au niveau des jeux aussi... Mais bon, procédons étape par étape.
    • [^] # Re: Les DRM sont morts…

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

      Et puis, question films, là ils sont bien vivants

      Euh... Bof.
      Sur un marché de quelques acheteurs, ce n'est pas très représentatif.

      Le problème principal des films est le manque complet d'offre, les vendeurs refusant de vendre, même avec DRM.

      Avec la musique, les vendeurs se sont mis à vendre trop tard, trop cher, sans qualité.
      Avec les films, c'est pire, les vendeurs refusent de vendre actuellement, c'est déjà trop tard..

      Et après ils vont venir se plaindre de ne pas vendre... Alors qu'ils incitent au piratage en refusant au client ce qu'il cherche (et qui existe ailleurs)
      • [^] # Re: Les DRM sont morts…

        Posté par  . Évalué à 3.

        > les vendeurs refusant de vendre, même avec DRM.

        Tu entends quoi par "vendeurs" ?
        • [^] # Re: Les DRM sont morts…

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

          Tu entends quoi par "vendeurs" ?

          Il a tellement d'intermédiaires, effectivement ça pouvait prêter à confusion.
          Ceux dans la chaine de vente qui bloquent la vente (dans notre cas, en général, ce ne sont pas las magasins, mais plutôt les détenteurs des droits --> Les détenteurs des droits sont sensés vendre à des intermédiaires qui vendront à des particuliers, mais il refusent de vendre, et ce sont les mêmes qu'on entend se plaindre du piratage)
          • [^] # Re: Les DRM sont morts…

            Posté par  . Évalué à 10.

            Les détenteurs des droits sont sensés FOUTAISES !
          • [^] # Re: Les DRM sont morts…

            Posté par  . Évalué à 1.

            Même ta réponse, je l'ai pas comprise :-)

            De ton point de vue, ce sont les ayant-droits qui bloquent ou les diffuseurs/distributeurs (les intermédiaires dans ton exemple) ?
            • [^] # Re: Les DRM sont morts…

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

              Euh... La, je ne peux plus rien pour toi!
              "ce ne sont pas las magasins, mais plutôt les détenteurs des droits"

              Avec tes mots : ce ne sont pas las diffuseurs/distributeurs, mais plutôt les ayant-droits qui bloquent
              (peur du méchant pirate, bref les mecs bien à mille lieues de la réalité : suffit de vendre à un endroit, n'importe lequel, pour que ce soit piraté, donc qu'ils vendent ou pas sur Internet ne change pas le problème du piratage. Mais ça, pour réussir à le faire comprendre...)
              • [^] # Re: Les DRM sont morts…

                Posté par  . Évalué à 4.

                > Avec tes mots : ce ne sont pas las diffuseurs/distributeurs, mais plutôt les ayant-droits qui bloquent

                Ok, je voulais être sûr qu'on parlait de la même chose.
                Je ne peux donc que te confirmer; Que c'est chiant de négocier avec eux; y'a toujours un truc qui va pas. Une fois, c'était parce que la qualité était mieux que le DVD ...
                A chaque fin de meeting, je peste et j'ai qu'une envie: les laisser crever la gueule ouverte dans le caniveau du marché ...
  • # un autre

    Posté par  . Évalué à 6.

    On pourrait ajouter http://www.zdnet.fr/blogs/digital-jukebox/hadopi-en-attendan(...)

    qui est exactement mon avis sur la question, mais je n'aurais jamais pu l'exprimer ainsi.

    D'une façon générale, HADOPI a apporté sur la place plublic la préoccupation que l'on a tous de la protection de la vie privée. J'ai l'impression de moins passer pour un fou :-)
    • [^] # Re: un autre

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

      Le mec parle de Twitter et explique que la nature décentralisée des « réseau » pose problème au contrôle ? Il est au courant que c'est une énormité, cet exemple ?
      • [^] # Re: un autre

        Posté par  . Évalué à 7.

        Non, ce n'est pas une énorme connerie.

        Un Twitter libre existe, ca s'appelle Laconica. tout comme la fermeture de Napster n'a pas arrêté le P2P, la fermeture de Twitter n'est en aucun cas un problème. Des système de micro blogging, il en existe des centaines.

        Les gens s'habituant à "déménager" de plus en plus. Même ma tante a changé d'adresse mail la semaine dernière.

        La nature décentralisé des réseaux est un fait. Même si certains grands acteurs du réseau prennent de l'ampleur.
        • [^] # Re: un autre

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

          Si, c'est une énorme connerie. Libre ou pas, c'est centralisé, ces trucs.

          Des centaines de systèmes de micro-blogging… S'il existe un protocole standard, décentralisé et fédéré comme le courrier électronique ou la messagerie instantanée, ok. Sinon, ce sont des centaines de systèmes de merde non interopérables.
          • [^] # Re: un autre

            Posté par  . Évalué à 8.

            euh, un microblogging, c'est juste du RSS avec du eye candy autour.
          • [^] # Re: un autre

            Posté par  . Évalué à 7.

            Hum laconica n'est pas pas forcement si centralisé, chacun peu s'installer son serveur laconica chez sois et suivre des gens sur d'autre serveur laconica (un id laconica etant une url), tout comme chacun peu installer son serveur jabber chez soit.

            Après forcement si tout le monde utilise un compte identi.ca (serveur laconica le plus connu) et un compte gtalk ... c'est plus trop décentralise .... (même si je reconnais que l'installation d'un serveur jabber ou même laconica est pas forcement accessible à madame michu ) ... internet ou minitel 2.0 telle est la question !
        • [^] # Re: un autre

          Posté par  . Évalué à 2.

          Ca reste une grosse connerie : il parle de problèmes avec les systèmes décentralisées, et prend comme exemple un système centralisé.
          Meme si en effet la fermeture eventuelle de twitter ne changerait rien, son exemple est quand meme très mal choisi !
          • [^] # Re: un autre

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            Bon, on va la refaire avec Tweeter.

            Tweeter a une partie décentralisée, dont on parle beaucoup.

            Imaginons que :
            - Tweeter soit hébergé dans un pays qui fait partie des ennemis
            - Que tu maitrises l'accès ou pas à un site (en gros, tu es le gouvernement d'un pays)

            Tu peux :
            - interdire l'accès direct à Tweeter (oh dommage, le site ne réponds plus, "on y est pour rien").

            Mais tu ne peux pas :
            - Empêcher tes citoyens d'accéder à Tweeter par le biais de milliers de sites dans le monde qui font passerelle.


            --> La partie décentralisée de Tweeter est l'accès : tu peux y accéder de partout dans le monde (Internet si pas bloqué), par l'entremise de n'importe qui dans le monde (merci l'API Tweeter super facile.).

            Pour interdire l'accès à Tweeter, il faut alors interdire l'accès à tout Internet (blacklister un site est facile, blackliste internet est plus difficile à faire passer pour le citoyen)

            Tweeter est certes un service centralisé, mais dont l'accès est très décentralisé, alors où le placer? "Minitel 2.0" ou "Internet 2.0"?
            • [^] # Re: un autre

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Minitel. C'est une base de données, avec un fournisseur unique. Qu'il tombe et c'est tout le service qui s'écroule.
            • [^] # Re: un autre

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

              Qu'avez vous tous avec Tweeter ? J'ai jamais mis les pieds sur ce machin et je ne vois pas pourquoi j'irais en y mettre un.

              Tweeter a vraiment un intérêt pour que cela revienne si souvent ici ?
              • [^] # Re: un autre

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

                Je ne pense pas. C'est juste qu'on commente un exemple très mal choisi.
              • [^] # Re: un autre

                Posté par  . Évalué à 2.

                Ce qui fait l'intérêt de ce genre de techno (pour rester général) c'est ce que les gens y mettent ... Comme les blogs, un peu, t'as les blogs intéressants et les autres.

                Dans le cas de twitter, c'est à la mode donc tu as beaucoup de contenu. Et donc dans le lot du contenu intéressant, il y a des chances. j'y vais pas pas non plus, mais j'ai un peu entendu que ça avait servi à des gens pour s'exprimer en Iran par exemple pendant les émeutes.

                Donc oui, pour moi, ça a un intérêt.

                En tout cas je vois pas vraiment ce que ça peut te coûter d'aller y faire un tour rien que pour voir et te faire une opinion. Encore qu'il faut faire l'effort de se débarasser de ses préjugés et fouiller un peu pour que ce soit réellement intéressant ;)
                • [^] # Re: un autre

                  Posté par  . Évalué à 4.

                  Bon, j'ai créé un compte bidon, pour voir.

                  Premières impressions :
                  * c'est ultra simple à utiliser, l'interface est limpide.
                  * On te suggère des gens célèbres et pas mal suivis à suivre, des organisations humanitaires, ... Je sais pas comment est fait le choix, mais bon vu que j'ai choisi un compte mail bidon je sais pas si ça influe.
                  * il fouille dans les contacts du compte mail pour te trouver des amis, pratique courante dans ce genre de site sociaux.
                  * Des spammeurs qui veulent que je regardent des photos sur des sites ou il faut filer sa carte bleue se mettent à me "suivre" dans la terminologie du site presque immédiatement. Je les "bloque" mais ça a l'air d'être un peu peine perdue et amha ça va repousser comme de la mauvaise herbe.
                  * Ça ressemble à un aggrégateur RSS (ça aggrège les messages des gens que tu suis) sur l'interface principale

                  J'ai pas d'amis sur twitter à ma connaissances, et à première vue l'intérêt est limité, et pas facile de trouver des trucs intéressants dans un claquement de doigts.
                  Après j'ai déja croisé des liens twitters sur le net potentiellement intéressants, à voir donc ...
                • [^] # Re: un autre

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                  J'ai pas envie de me créer un compte pour voir... J'ai aussi lu sur le sujet et bref, cela ne me donne pas du tout envie d'aller en voir plus. Donc ma question état pour vous.

                  Moi, j'ai déjà pas mal d'endroit pour avoir de l'info et je n'ai pas besoin de ce truc à la mode. Et puis mes journées ne font que 24h donc je ne peux pas non plus tester toutes les technos "sociale" du moment.
  • # Changement de thons chez les vendeurs de disques

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

    Ha, ils renouvellent leurs équipes d'hôtesses d'accueil ?
  • # Après les DRMs : le watermarking

    Posté par  . Évalué à 3.

    Ne vous réjouissez pas trop vite de la (relative) "fin" des DRMs, il y a encore pire qui arrive : le watermarking généralisé et propre à chaque utilisateur. Voir par exemple cette conf lors du dernier SSTIC [http://www.sstic.org/SSTIC09/info.do] :
    http://securite.intrinsec.com/fr/2009/06/keynote-sstic-2009-(...)
    Après, il suffit de bien associer un "utilisateur" virtuel et une personne physique (par l'intermédiaire de son numéro de carte bleue par exemple) pour le sortir du réseau de distribution des médias. Vous serez punis, vous ne pourrez plus rien regarder/écouter si vous diffusez illégalement un titre...

    Et ce n'est pas vraiment de la fiction, c'est fait par gars de chez Thomson, et qui a mis des brevets sur sa technique en plus ...
    • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      Ça ne me dérange pas. Qu'on punisse ceux qui ont enfreint les règles, très bien, tant qu'on ne punit pas d'innocents (les problèmes d'HADŒPDI) et qu'on n'empêche pas les gens d'utiliser ce qu'ils ont payé (ceux des DRM).
      • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

        J'allais répondre la même chose, mais il reste toutefois un problème : celui de la copie du contenu contre ton gré.

        Tu peux un jour te retrouver interdit d'acheter sans rien comprendre, juste parce que tu n'as pas sécurisé ton accès à un moment donné.

        Il faut alors que la sanction soit adaptée.

        Mais sinon, effectivement, si le watermarking permet de choper le mec qui diffuse illégalement sans avoir aucun effet de bord (accuser les gens qui n'ont rien fait, juste une IP inscrite sur un tracker...), ça ne me dérange pas : le piratage, c'est mal, et il faut le combattre, on ne doit avoir le droit légitime de copier que si le détenteur des droits est d'accord (si il est pas d'accord, on peut aller voir alors ailleurs).
      • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

        Posté par  . Évalué à 1.

        Oui enfin je pense qu'avec ce genre de technos, les gens vont devenir méfiants et ne plus se filer de morceaux entre proches, comme l'autorise la copie privée.
        • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

          Posté par  . Évalué à 4.

          La copie privée n'autorise en aucun cas à échanger des morceaux avec les voisins amis ou autres. Elle t'autorise juste à copier tes propres support, pour ton propre usage (cd -> mp3 par exemple).
          • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

            Posté par  . Évalué à 3.

            J'ai dis "proches" .... (ok, j'ai été volontairement vague) Tu peux normalement en faire une copie pour tes enfants, par exemple. Mais vu que ces derniers sont surement plus partageurs que toi, tu prend le risque, s'ils le donnent à des copains à eux (t'as beau leur expliquer la copie privée, ils ne comprennent pas trop ...) de te faire bannir du truc.

            Donc même à tes enfants tu n'oseras pas partager ta musique !
            • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

              Tu peux normalement en faire une copie pour tes enfants, par exemple.
              Même pas besoin. Tu mets ça sur CD pour l'écouter sur ta chaîne hifi. Tu mets ton CD dans ton armoire à CD, tes enfants prennent le CD, le transforment en MP3 et le mettent à disposition sur Internet. Tu es bannis de ce nouveau système.
              Bon tu peux toujours essayer de porter plainte contre tes enfants, mais ça fait un peu moins sérieux.

              Je penses pas que le watermarking soit une solution, puisque tu ne termines pas la relation avec le vendeur une fois la vente terminée. Ce qui était vrai avant ne l'ai plus maintenant. Il suffit de voir l'histoire avec Amazon[1]. Le watermarking donne moins de pouvoir au vendeur après la vente, mais il garde quand même le pouvoir de suivre l'utilisation du produit et ça, c'est pas bien.

              [1] http://www.fsf.org/news/amazon-apologizes

              "It was a bright cold day in April, and the clocks were striking thirteen" - Georges Orwell

              • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

                Posté par  . Évalué à 0.

                il garde quand même le pouvoir de suivre l'utilisation du produit et ça, c'est pas bien.

                J'espère que tu gratte le numéro de chassis de ta voiture, que tu enlève les puces RFID des produits que tu achête, que tu n'as pas de carte de fidélité dans une grande surface.

                Des moyens de suivre les produits, il y en a déjà beaucoup. (genre on peut associer les produits achetés par un client (carte de fidélité) avec les produits qui se trouvaient au magasin à ce moment (numéro de série)).

                « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

          • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

            Posté par  . Évalué à 3.

            l'important est que la copie soit à usage privé du copiste. Tu peux très bien copier ainsi les CD de la médiatèque. (Le seul bémol général est qu'il semblerait toutefois que la jurisprudence retienne qu'il faut que l'origine soit licite, ce qui n'empêche pas la copie de CD copié à la médiathèques ou appartenant à ton voisin)

            Et l'usage privé inclut bien le prèt à un voisin, un ami, etc... mais cependant pas l'utilisation dans le cadre d'une association, du travail, etc....

            cf. http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle(...) et http://www.maitre-eolas.fr/post/2004/11/03/26-le-piratage-pr(...)

            Dans le p2p ce qui te sera reprochée ne sera plus d'avoir mis à disposition des oeuvres que de les avoir copiés (même si http://www.maitre-eolas.fr/post/2006/06/14/365-eolas-1-cour-(...)

            Bref je suis pas du tout spécialiste, mais je préfère chasser cette conception erronée de la copie privée :-)
            • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

              Posté par  . Évalué à 4.

              Et l'usage privé inclut bien le prèt à un voisin, un ami, etc... mais cependant pas l'utilisation dans le cadre d'une association, du travail, etc....


              il y a eu des jurisprudences là dessus et dans les 2 sens
              néanmoins il me semblait plus que que l'usage privé n'incluait pas le prêt, mais uniquement la représentation (jugé comme but d'un cd). C'est également ce que je comprends du texte de loi que tu indiques
              legalis.net est tellement mal foutu que je n'arrive pas à retrouver l'affaire en question
    • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

      Posté par  . Évalué à 3.

      Le numéro de CB c'est un exemple illégal.
      Est-il autorisé en Europe d'exiger l'identité de la personne avec qui l'on conclut une transaction de gré à gré payée comptant ?
      • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

        Posté par  . Évalué à 4.

        Est-il autorisé en Europe d'exiger l'identité de la personne avec qui l'on conclut une transaction de gré à gré payée comptant ?
        En Europe je ne sais pas. En France dans le cas de règlement par chèque, c'est oui.

        Article L131-15 du code monétaire et financier:
        Toute personne qui remet un chèque en paiement doit justifier de son identité au moyen d'un document officiel portant sa photographie.

        A noter deux choses:
        - DOIT justifier, donc on est sensé le faire à chaque fois (sinon c'est de la faute du commerçant ?)
        - UNE pièce d'identité. Beaucoup en demandent deux à partir d'un certain montant

        Reste que les chèques que nous utilisons tous les jours ne sont pas des chèques. Ce sont des chèques barrés, donc légalement des documents sans valeur (c'est l'astuce des banques pour ne devoir rien à personne). On pourrait donc dire que demander une pièce d'identité pour un non-chèque n'est pas légal.
        Si tu arrives à faire valoir ça en justice, un avenir de brillant avocat t'attends :-)
        • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

          Des chèques barrés ? Hein ? Tu peux expliquer un peu plus stp ?

          « Je vois bien à quels excès peut conduire une démocratie d'opinion débridée, je le vis tous les jours. » (Nicolas Sarkozy)

        • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

          Posté par  . Évalué à 4.

          Doit justifier ne signifie pas "doit le faire obligatoirement" mais plus "doit être en mesure de" si on le lui demande. En clair : puisque tu dois justifier de ton identité, si tu ne peux pas, on peux ne pas accepter ton chèque comme moyen de paiement.

          D'autre part, le fait qu'on doit pouvoir justifier son identité à l'aide d'un document officiel n'a rien de quantitatif : c'est qualitatif... on dit "une pièce", et "un document" ...

          Le fait d'en demander deux au delà d'un certain montant a une double cause : certaines assurances et sociétés de recouvrement le demandent, d'autre part, autant il est relativement aisé de se procurer un document officiel falsifié, autant 2, c'est relativement rare.

          Enfin, le coup de chèques barrés... je n'ai, moi non plus, pas trop compris.
          En clair : le chèque "non barré" ou "endossable" peut être échangé (endossé) par un particulier contre du cash à une agence de l'établissement (pas forcément une banque, d'ailleurs) émetteur dudit chèque, en gros, c'est comme les "linden$" dans "second life". Un chèque "barré" ou "non endossable" est endossable uniquement par un établissement bancaire, la somme équivalente au montant du chèque est, après endossement par l'établissement bancaire, reversée sur le compte en banque de la personne mentionnée sur le chèque.
          Je crois savoir par ailleurs que les chèques non barrés n'existent plus, et sont remplacés par les systèmes genre mandat ou western-union
      • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

        Posté par  . Évalué à 2.

        Est-il autorisé en Europe d'exiger l'identité de la personne avec qui l'on conclut une transaction de gré à gré payée comptant ?

        si tu payes en cb à l'étranger, en Espagne par exemple, on te demandera ta carte d'identité pour vérifier si la signature qu'elle porte est la même que celle qui est sur la carte bancaire et celle que tu apose sur le ticket CB du vendeur.

        Même chose en France avec les cartes étrangères ne portant pas de puce et ne requérant pas de code.

        Donc, dans un sans, oui, il semblerait
      • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

        Posté par  . Évalué à 3.

        Je me réponds à moi-même pour le cas le plus simple (paiement en espèces) : OUI, il est permis de s'assurer de l'identité de quelqu'un qui vous remet des espèces.
    • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

      Posté par  . Évalué à 3.

      Le refus vente est illégal en France.
      • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

        Quel refus de vente ? Le patron du bar qui refuse de servir un client qui a déjà une ardoise trop chargée, c'est illégal, par exemple ?
        • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

          Posté par  . Évalué à 7.

          Pour qu'il y ait vente, logiquement cela suppose que le client paye... Donc ton exemple est tout moisi ^^.
        • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

          Posté par  . Évalué à 2.

          Ce qui est illégal, c'est d'avoir une ardoise.

          Relis le bidule dans tous les bars (protection de l'ivresse blablabla mineur blablabla). Faire crédit est interdit. Payer des coups à ses clients aussi.

          (mais ton exemple reste vrai, c'était juste pour sortir ma science : un tavernier est tenu de ne pas te servir s'il juge que tu es trop bourré).
    • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

      Posté par  . Évalué à 5.

      Ok pour le filigrane (watermarking). Moi, méchant pirate, je pars de deux fichiers ou plus avec filigrane, et je les compare : cela me permet d'éliminer au moins une partie du filigrane non ?
      • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        Oui.

        Voir tu refais un coup de compression/decompression. Ou encore, tu enlèves une ligne ou une colonne de pixel.

        Le watermarking est rarement très résistant sans être visible à l'écran.

        "La première sécurité est la liberté"

        • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

          Posté par  . Évalué à 2.

          Les système que tu cite sont destructeur de qualité (même si c'est minime). Ça risque de décourager une partie des gens.

          « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

        • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

          Posté par  . Évalué à 2.

          Va lire le papier. Il parle de contre-mesure pour éviter ces techniques. On peut même montrer que le fichier a été volontairement altéré dans ce sens. Il parle beaucoup du coté juridique de la chose, de manière à ce que personne ne puisse cacher les preuves.
          • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Le problème fondamentale vient de là:

            L'utilisation de fréquences audio très hautes ou très basses, ou de différences de couleur assure ce mécanisme, sans que l'utilisateur ne s'en aperçoivent.

            Sensibilité : hautes fréquences, couleur sombre, couleur claires.
            Masquage :
            • La présence d’un signal fort masque un signal faible
            • Temporel : l’oreille insensible aux échos courts
            • Fréquentiel : l’oreille ne perçoit pas deux sons trop proches


            Le problème est que c'est le principe même de compression destructive de virer ce genre d'information. ( http://actes.sstic.org/SSTIC09/Le_tracage_de_traitres/ )

            J'avais lu ailleurs que les seul watermarking resistant se voyait à l'écran (forcément il n'était pas détruit par la compression pour rester visible).

            Pour lutter contre les attaques ils proposent des codes correcteurs d’erreurs (mais c'est efficace jusqu'à un certain point), ils proposent de faire une étude statistique pour détecter un mauvais code issue d'un mélange de plusieurs film mais cela semble contournable par un mélange fait au hasard.

            En mélangeant différentes source, en virant une ligne ou une colonne (qui décale tous les blocs de 8 par 8 et change complètement la façon de coder le fichier) ou encore en décalant une image par quart ou un demi pixel, le tout recompresser par codec destructif, je ne pense pas qu'il reste grand chose d'une marque.

            "La première sécurité est la liberté"

            • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

              Posté par  . Évalué à 1.

              Parler de quelque chose qu'on n'a pas lu, c'est très fort.
              Certes, ce n'est pas un papier facile à lire, mais essaye quand même ! C'est un travail de recherche qui change complètement la donne.
              • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                Les copier-coller viennent d'où à ton avis ?

                "La première sécurité est la liberté"

                • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  Des slides ? Faut regarder en détail et pas s'arrêter avant qu'il donne les solutions ...
                  La papier complet est ici :
                  http://actes.sstic.org/SSTIC09/Le_tracage_de_traitres/
                  • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                    Du code correcteur d'erreur, il passe à un trucs qui ressemble au chaine de Markov. Et pour éviter la destruction des symboles, ils utilisent la présence ou l'absence d'une marque. Donc tout détruire, revient à mettre des 1 ou des zéros partout. Cela revient au même, non ?

                    Le papier part de principe qu'il peut retrouver "suffisamment" de marque qui ne sont pas dû au hasard. On dirait qu'il part du principe que la seul attaque possible est le mélange de seconde du film entre plusieurs attaquant.

                    Ce que je dis plus haut c'est que des modifications mineurs du film détruisent quasiment à coup sûr tout marquage (décalage, zoom, suppression de bord, filtre passe-bas, filtre anti-bruit, filtre d'amélioration).

                    Tu peux définir un code aussi long que tu veux, si tu ne récupères pas assez de symbole "juste" tu ne peux rien en faire.

                    "La première sécurité est la liberté"

          • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

            Posté par  . Évalué à 2.

            Si on peut prouver que le fichier a été volontairement altéré, mais qu'on ne peut pas trouver par qui, ces mesures sont inéfficaces.
            • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              En effet, je doute que l'absence de preuve soit une preuve.

              Je ne vois pas non plus quelle loi pourrait interdire de modifier un fichier qui nous appartient.

              "La première sécurité est la liberté"

            • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

              Posté par  . Évalué à 2.

              Faut savoir lire un papier pour comprendre ...
              Denière page, le mélange de blocs par différents colluders peut être détecté encore _plus facilement_ grâce à une modulation On-Off, en utilisant toujours l'accusation de Tardos. On peut _mieux_ retrouver les personnes à l'irigine du truc ... fou !
              Lisez, bordel !
    • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

      Posté par  . Évalué à 2.

      Perso plutôt contre l'idée du watermarking et de toute façon je ne pense pas que ça tienne, car il y aura très facilement des outils pour le supprimer.

      Quand j'achète une musique, j'ai un certificat personnel (avec mon nom et prénom, disons) d'achat signé (avec une clé type gpg) de l'éditeur.

      Ainsi je peux prouver que j'ai bien acheté un titre, par exemple, et l'éditeur peut aussi s'en servir pour me donner accès à des bonus, permettre de télécharger le morceau si on l'a perdu, etc...

      Note : je ne dis pas qu'il faudrait nécessairement posséder un tel certificat pour justifier de la possession d'une musique puisque la copei privé reste possible.

      La plupart de nos système commerciaux repose sur une relative confiance et bonne foi des parties, je pense qu'il faut arrêter les systèmes super facho dans la culture numérique mais proposer des systèmes qui permettent de faire preuve de sa bonne foi.
      • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

        Posté par  . Évalué à 1.

        Oups malgrés la relecture, une phrase à sauté ci dessus : à partir de la deuxième phrase je parle du type de système que j'aimerais voir se mettre en place.
      • [^] # Re: Après les DRMs : le watermarking

        Posté par  . Évalué à 2.

        "Outils pour le supprimer" -> comme dis plus haut, va lire le papier.

        Le problème ce n'est pas de "prouver ta bonne foi", c'est juste d'emmerder les gens qui sont la source des fuites. Le papier s'appelle bien "le traçage des traîtres" ...

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