Fortinet réagit suite aux accusations de violation de la GPL

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Jaimé Ragnagna.
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avr.
2005
GNU
Suite à l'injonction préliminaire obtenue par Harald Welte au tribunal de Munich à l'encontre de la société Fortinet pour violation de la GPL, l'entreprise a récemment réagi en faisant parvenir à ses revendeurs et intégrateurs un document présentant leur position sur le sujet.

Le document, une présentation de 7 pages dont 3 inutiles, montre que l'entreprise ne comprend pas ce qu'est la GPL. Dans le troisième transparent, il est question de «l'organisation "projet Open Source GPL"» et de «politique GPL». Le quatrième transparent précise que seule «une toute petite partie du firmware FortiOS contenait du code GPL», et en même temps, accuse plus ou moins Harald Welte de racket auprès des sociétés utilisant des logiciels sous GPL.

Dans le sixième transparent l'entreprise parle « d'équipe GPL » qui a «pris la mauvaise habitude de poursuivre les entreprises en forte croissance et ayant le vent en poupe, comme Fortinet, afin de servir leurs propres intérêts et pas nécessairement ceux du secteur». Elle évoque également l'action d'Harald Welte annoncée au CeBit, en nommant Harald Welte «le GPL».

Toutefois, Fortinet semble avoir compris qu'il était nécessaire de distribuer les codes sources. Elle précise dans le cinquième transparent qu'elle va modifier son «End User Licence Agreement» pour se mettre en conformité avec la GPL.

La source du document souhaite rester anonyme.

Aller plus loin

  • # Rien à voir...

    Posté par  . Évalué à 9.

    <2nd degré>
    Je ne vois pas le rapport avec la licence publique général, le trasparent n'arrête pas de parler du GPL. Encore un coup des magnats du pétrole ça...
    </2nd degré>

    Sinon, sérieusement, il faut quand même remarquer qu'il aura fallu aller jusqu'à l'assignation au procès pour que Fortinet fasse quelque chose. J'ai l'impression qu'ils ont pas compris qu'ils ont volé du code ! Ils se feraient presque passer pour des victimes...
    • [^] # Re: Rien à voir...

      Posté par  . Évalué à 4.

      A leur place j'aurais carrément honte d'écrire un truc pareil.

      echo bouh | mail xxx@fortinet.com
      • [^] # Re: Rien à voir...

        Posté par  . Évalué à 4.

        Bah, ils n'ont pas eu honte de voler du code non plus, une petite bassesse de plus ou de moins, ils n'en sont plus à ça prés. :)
    • [^] # Re: Rien à voir...

      Posté par  . Évalué à 4.


      Les équipes Marketing Régional et les
      équipes Commerciales Fortinet distribuent
      aux partenaires un ALUF (EULA) modifié
      afin de mettre les produits Fortinet en totale
      conformité avec la GPL
      – Ajout du nouvel accord de licence ALUF (EULA)
      et GPL à chaque équipement en stock avant
      expédition
      – Tous les nouveaux produits expédiés incluent le
      nouvel accord de licence ALUF (EULA) et GPL


      Doit être gros leur EULA pour inclure leur code source.
      • [^] # Re: Rien à voir...

        Posté par  . Évalué à 4.

        > Doit être gros leur EULA pour inclure leur code source.

        bah, justement, il va pas etre gros s'ils ont piqués tout le code chez les autres :-)
  • # à les méchants, bouh sniff, ils nous en veulent ...

    Posté par  . Évalué à 3.

    'l'organisation GPL'
    je dirais plutôt à la tête de l'association gpl-violations.org (cfr http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39213033,00.(...)
    enfin, si il ne savent pas faire de différence entre le GPL et la licence GPL, sont pas fortiche ;)
    Enfin, ils disent en gros « c'est pas notre faute, regardez, on commence à se faire des pépètes, et les méchantes grosses boites, ben elles nous empêchent de travaille comme on veut. Ce n'est pas notre faute si on essaye de vous empapaouter à fond, nous on ne recherche qu'une petite chose, se faire un max de soussous dans la popoche, et le GPL il a mis des brevets tout vilains, mais vous tracassez pas, on a fait le nécessaire, et on vous laisse pas tomber, regardez comme on est fort, et puissant, on a même passer des accords avec "le GPL". »

    Rhaaa, amha, un admin sys qui voit ça se pose pas de questions, mais un patron, qui se dit que l'outil informatique, ça vaut pas le coups de dépenser des sommes pour avoir un admin sys, lui, il se dit, ben sont bien, ils protègent nos intérêts.
    Faut vraiment avoir du culot.

    Non seulement le code GPL est libre d'accès, mais en plus, rien ne leur interdit de le revendre, du moment qu'ils permentent la même chose à leur client. Mais bon... Faut juste voir comment la société MySqlAB (et bien d'autres) font pour travailler, mais non...

    Enfin, le monde m'étonne de moins en moins.
  • # ya du babelfish qui traine !!

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

    Ce PDF en francais est catastrophique !!!

    C'est une traduction babelfish faite par quelqu'un qui pipe pas un mot de francais, c'est pas possible autrement !

    J'attends de retrouver ce pdf sur le site officiel de Fortinet pour me foutre ouvertement de leur gueule !

    En attendant, je ne serais pas contre un communiqué de presse officiel de Fortinet...


    Au final, ce qui est sur, c'est que Fortinet a violé les termes de la license GPL et ça c'est condamnable. Une société qui se donne le moyen de rédiger des EULA privant leurs clients de tous leurs droits devrait au minimum avoir l'honnèteté des respecter les "EULA" des autres !!!!
    • [^] # Re: ya du babelfish qui traine !!

      Posté par  . Évalué à 9.

      Non, une traduction automatique ferait des erreurs de syntaxe, de semantique et de grammaire, mais pas d'orthographe.
      La c'est catastrophique : c'est une personne qui n'a meme pas le niveau requis au brevet des colleges qui a pondu ca...
  • # licence

    Posté par  . Évalué à 2.

    > Toutefois, Fortinet semble avoir compris qu'il était nécessaire de
    > distribuer les codes sources. Elle précise dans le cinquième
    > transparent qu'elle va modifier son «End User Licence Agreement»
    > pour se mettre en conformité avec la GPL.

    elle n'a pas a modifier son EULA pour se mettre en conformite avec la GPL, elle doit mettre son code sous la GPL, point barre...

    > Mr Welte poursuit activement des douzaines de sociétés pour
    > solliciter un règlement à l'amiable moyennant le versement d'argent
    > en vue de financer les projets Open Source de son choix

    c'est vrai ce gros mensonge ?

    Imbolcus
    A vot' service
    • [^] # Re: licence

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      mais oui bien sur c indiqué clairement sur son site web :
      The goals are:

      * Raise public awareness of the infringing use of free software, and thus putting pressure on the infringers.
      * Give users who detect or assume GPL-licensed software is being misused a way to report them to the copyright holders. This is the first step in enabling the copyright holders to push for license compliance.
      * Assist copyright holders in any action against GPL infringing organizations.
      * Distribute information on how a commercial entity using GPL licensed software in their products can comply with the license.


      si celui qui a écrit la source du pdf comprend aussi bien l'anglais qu'il n'écrit le francais, on voit clairement marqué l'idée de rancon demandée par Gpl-violations.org en exigeant ...

      d'informer les utilisateurs (sic!)

      mais quel escrot !
    • [^] # Commentaire supprimé

      Posté par  . Évalué à 1.

      Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

    • [^] # Re: licence

      Posté par  . Évalué à 4.

      Non, elle n a pas forcement a mettre son logiciel sous GPL.

      Si elle a developpe 'entierement' (sans vol de code) des applis qui tournent au milieu d'applis GPL, elle n'est tenue de fournir le code source que pour ces applis GPL. (ex: il y a plein d'applis proprietaires qui tournent sur des GNU/Linux)

      Si elle a modifie du code GPL, ou derive son application de code GPL, la, elle doit publier les sources.

      Dernier cas, du code developpe par cette societe, lie a des librairies LGPL : pas d'obligation de publier les sources du code developpe, mais obligation de diffuser les sources des librairies LGPL
      • [^] # Re: licence

        Posté par  . Évalué à 3.

        dans le cas de fortinet , si j'ai bien compris, il y a clairement reprise et MODIFICATION de code GPL (noyau entre autres).
        Donc ce qu'ils ont fait qui en derive doit etre sous GPL et pas sous une licence maison plus ou moins permissive...
        Je sais meme pas si ils auraient le droit de placer l'ensemble sous double licence (normalement non)

        Imbolcus
        A vot' service
  • # Valeur du procès gagné?

    Posté par  . Évalué à 8.

    Bon, c'est vrai que la GPL a triomphé au tribunal... Mais si les avocats de cette boite valent leur service juridique, une victoire contre ces guignols est toute relative...

    En tout cas, ça révèle bien à quel point une certaine partie du marché ignore complètement les principes, voire l'existence du logiciel libre et de la GPL. Une boîte qui vend du logiciel et qui développe, ne pas connaître la GPL? C'est presque incroyable, faut pas abuser quand même, je suis sûr que ma copine connaît mieux le LL qu'eux.

    De là à douter de leur sincérité et de penser qu'ils jouent les crétins pour tirer sur la corde jusqu'au bout, il n'y a qu'un pas. Ca m'étonnerait qu'à moitié que leur but ne soit de continuer à dégager des bronzoufs tant qu'ils le peuvent, pour couler et/ou revendre après...
    • [^] # Re: Valeur du procès gagné?

      Posté par  . Évalué à 3.

      Une boîte qui vend du logiciel et qui développe, ne pas connaître la GPL? C'est presque incroyable


      Tu serais surpris! Je travaille pour une "très grosse compagnie", et les responsables de la sécurité informatique n'avaient jamais entendu parler de PHP! J'ai dû me battre pendant des semaines pour les convaincres de nous laisser l'utiliser! Alors là je suis certains qu'ils n'ont jamais entendu parler de la GPL! Dans les château-fort Microsoft on ne regarde même pas ce qui se fait ailleurs... oui je sais, c'est pathétique!
      • [^] # Re: Valeur du procès gagné?

        Posté par  . Évalué à 1.

        Yep idem, je bosse actuellement dans une grosse boite française où, communément, seuls les logiciels payant ont une license, les autres nan. A chaque fois il me faut recadrer et dire que TOUS les logiciels ont une licence et que TOUS les logiciels respectent des droits d'auteurs.
        dur et pathéthique
  • # glop

    Posté par  . Évalué à -7.

    hello

    ce serait pas possible de porter tout simplement plainte pour vol ou pour contrefacon, genre au commissariat du coing ?

    Si par example une societe sortait un produit avec du code grosoft c'est ce que l'ami bill ferait je pense. Prendre le biai de violation de license c plus hasardeux je trouve et vraiment pas clair pour le grand public.

    Comme ca les flic font une decente chez fortinet ou autre, exactement comme si c t un vol ordinaire. le truc est vraiment simple a prouver il suffit k'il sorte leur code source.

    Et apres tu leur propose de retirer ta plainte si il complie avec la gpl.

    En plus question image d'une societe se faire poursuivre pour vol de code ca la fou mal.
    • [^] # Re: glop

      Posté par  . Évalué à 6.

      Question d'image ne serait-ce pas mieux d'écrire en français ?
    • [^] # Re: glop

      Posté par  . Évalué à 10.

      >genre au commissariat du coing

      Le fameux commissariat où ma pomme s'est prise une pêche et un marron dans la poire!
      • [^] # Re: glop

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Il a peut être l'accent de sud, tsé ! ;^)
      • [^] # Re: glop

        Posté par  . Évalué à 2.

        Sans parler des complies (qui prennent un 's', au passage). Que vient faire un office religieux dans l'histoire ? La GPL est-elle une religion ? (Pas beau mon troll ?)
        Que de références religieuses aujourd'hui, avec l'avent plus haut...

        ;-)
        • [^] # Re: glop

          Posté par  . Évalué à -3.

          En c periode de constitution europeene il serait bon de connaitre la francaise:

          Article 11 - La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.

          les fautes n'etan pas encore reprimees par la loi..

          Sinon outre faire remarquer votre omniscience il serait interessan de se penche sur le fond et nom la forme des msg, et puis bon il etait 4h du mat.
  • # Victimes or not Victimes

    Posté par  . Évalué à 2.

    Je ne souhaite pas remettre sur la table un sujet aussi vaste que controversé, comme l'est celui du téléchargement "illégal", mais, j'ai la sensation que notre chère entreprise Fortinet réagit comme un internaute qu'on poursuit, alors qu'il n'a l'impression de n'avoir rien fait de mal.

    Cela me fait particulièrement rire, car, il est évident que, cette société connaissait la GPL ... Ils disent eux-même que leur code source contient un infime parti de GPL.
    C'est comme un internaute qui télécharge rien qu'un MP3 (bien que sachant qu'il n'en a pas le droit, au dire des médias, des ayants droits, ....), et qu'on poursuit, en l'accusant de mettre à mort l'industrie du disque.

    Bref, je suis satisfait de voir que pour une fois, une entreprise soit mise devant le fait accomplie et menée devant les tribunaux.
    Même si cela n'a rien à voir avec le téléchargement, il faut montrer aux sociétés, quelles qu'elles soient, qu'elles n'ont plus ne sont pas à l'abri de se retrouver devant les tribunaux pour avoir frauder et ne pas respecter le droit d'auteur et la licence que celui-ci décide de fixer.

    Ludovic
    • [^] # Re: Victimes or not Victimes

      Posté par  . Évalué à 6.

      oui mais non :
      Il ya une dimensions totalement differente entre les poursuites de gpl violations et de la maison de disque ; la maison de disque t'assigne et essaye de te faire racker un maximum; et ce meme si tu avais le droit de telecharger ce mp3 ou alors que tu n'avais pas telecharger de musique tout cours (voir les bourdes de la riaa ...).
      De plus il y a une dimension pecuniaire pour les "mp3" quie st absent du code gpl : pour avoir le droit d'ecouter la musique tu dois l'acheter.
      Pour avoir le droit d'utiliser un code gpl; tu ne dois pas (forcement) l'acheter, juste l'oeuvre derive du code doit etre diffuse sour la meme licence (un peu comme si qqu'un sortait un mp3 libre et gratuit ; avec obligation que si on sort un remix; il doit etre libre et gratuit aussi)
      Gpl violations lance d'abord une lettre en disant : il semblerait que vous voliez du code gpl. Ca serait bien que vous respectiez la licence AVANT d'entamer les poursuites .
      la sacem & co sort la justice et ne cherche pas a retablir leurs droits; juste a porter plainte; et cherche aussi a etablir des fichiers des contrevenants avec leurs ips et tout . gpl-violations ne fait pas encore ca a ce que je sache.

      (sans parler des pratiques "anti copie" qui interdit (et donc te limite) la lecture sur certains pc ou d 'acheter de la musique en ligne sous linux ; ce qui n'est clairement pas le cas d'un logiciel gpl vu que tu peux essayer de le compiler ou que tu veux; le distribuer a qui tu veux etc....)
      • [^] # Re: Victimes or not Victimes

        Posté par  . Évalué à -2.

        Ce que je voulais signaler, c'était simplement les similitudes qui existent entre ces deux mondes.

        Après, il est évident qu'il y a une dimension financières à tout ça.

        Précisons tout de même que GPL-violations.org réclame de l'argent (pour le réutiliser dans l'OpenSource tout de même), donc, il y a aussi une histoire de sous la dedans.

        Mais, il est vrai, que les similitudes s'arrêtent là !
        Il n'est nullement question ici de tenter une comparaison approfondie de ces affaires.

        Ludovic
        • [^] # Re: Victimes or not Victimes

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          Précisons tout de même que GPL-violations.org réclame de l'argent (pour le réutiliser dans l'OpenSource tout de même), donc, il y a aussi une histoire de sous la dedans.


          Tu as des sources ?

          Parce que justement, comme le fait remarquer un commentaire plus haut, gpl-violations.org ne demande pas de sous d'après sa propre description.

          Après, peut-être qu'ils le font, je n'en sais rien, mais le lancer comme ça, c'est un peu gros :).

          Après, si la boite doit payer parce qu'elle a perdu un procès, alors qu'elle avait été contacté avant, à l'amiable, pour essayer de régler le litige, c'est tout à fait normal.
          • [^] # Re: Victimes or not Victimes

            Posté par  . Évalué à 2.

            C'est une erreur de ma part.
            Je me suis effectivement basé sur ce que j'ai lu ailleurs.

            Rien n'est donc moins sûr.

            Néanmoins, je pense que gpl-violations.org va réclamer des sous sous, ne serait-ce que pour les frais engagés !
            Après, à voir si elle réclamera plus ...

            Ludovic
            • [^] # Re: Victimes or not Victimes

              Posté par  . Évalué à 6.

              Personnellement, je suis totalement pour un dédommagement supérieur aux frais engagés.

              Sinon c'est trop facile. On pique du code GPL, tant que personne ne le remarque, on continue, et quand quelqu'un le découvre, on dit "s'cusez ... j'savais pas", on se conforme aux règles .... et on recommence plus tard.
              Il faut bien quelque chose pour les dissuader de recommencer.

              Pour moi il y a effectivement un préjudice pour la communauté. En effet, tout le monde aurait pu profiter des améliorations apportées au code sous GPL.

              Et qu'ils ne me fassent pas croire qu'ils n'étaient pas au courant des problèmes de licence. Il ne s'agit pas de l'oeuvre d'une personne isolée, mais bien de l'entreprise tout entière, elle doit donc assumer ses erreurs !


              Quand il y a préjudice, il doit y avoir réparation.
      • [^] # Re: Victimes or not Victimes

        Posté par  . Évalué à 0.

        pour avoir le droit d'ecouter la musique tu dois l'acheter.

        NON!!!

        tu n'as pas a payer pour avoir le droit te servir de tes organes.

        Tu ne payes jamais le droit d'ecouter, tu payes le support ou le service fourni pour amener un fichier chez toi, point.

        TOUT LE MONDE a le droit inalienable d'ecouter la musique qu'il veut gratuitement.
        • [^] # Re: Victimes or not Victimes

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          J'aurais plutot pensé que tu payes (ou qqun d'autre ex radio, salle de concert...) le droit de diffuser (dans des conditions specifiques ex : cercle familliale, web-radio, salle de spectacle) la musique que t'écoutes.
          • [^] # Re: Victimes or not Victimes

            Posté par  . Évalué à -2.

            oui, ca c'est coté distributeur.
            coté consommateur, tu paye soit la galette avec sa boite etc. soit le service (amener le contenu dans ta machine via internet), mais tu n'as pas a t'acquitter d'une licence d'utilisation comme quand tu achetes un soft.

            Pour la salle de concert, c'est encore different, vu que c'est l'artiste qui diffuse directement son oeuvre, en fait tu paye simplement l'acces a la salle.
            • [^] # Re: Victimes or not Victimes

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Les salles rapayent quand meme a la sacem d'après ce qu'on ma dit.
              Entre je pense pour :
              - pour les reprises
              - pour la zic passée entre les groupes
              - parce que l'interprete n'est pas obligatoirement auteur et/ou compositeur
              - parce que les sous données pour la diffusion d'une chanson ne vont pas a 100% pour les auteurs + interpretes + compositeurs de cette chanson

              Bon tout ca reste a confirmé, je suis preuneur de plus d'info a ce sujet.

              D'ailleurs, il me semble même que la SACEM tente de recuperer de la monaie lors des rave et autre free-party même si les mix ne sont fait qu'a partir de musique non protégé par cet organisme.
              • [^] # Re: Victimes or not Victimes

                Posté par  . Évalué à 0.

                true, cela dit, SACEM et droit d'auteur, c'est des choses differentes (rien ne t'oblige de deposer a la SACEM).

                pour les free party, c'etait effectivement un des moyens d'attaque du gvt à l'epoque de la chasse au teufeur (parmi les traditionnels "vente de produits stupefiants", "vente illegale d'alcool", "tapage nocturne", "violation de la propriete privee", "mise en danger d'autrui", "non assistance a personne en danger" et tout ce genre de choses. A se demander pourquoi cette baltringue de mariani nous a sorti son amendement, vu l'arsenal juridique deja present).

                Cela dit, c'etait plus un pretexte pour taper sur le phenomene free grandissant (plusieurs free par we a 1000-2000 personnes, sans compter les tekos d'une semaine a 15000 personnes, ca commencait a faire tache dans nos campagnes au gout de nos dirigeants) et mettre facilement hors d'etat de nuire les tribus/sons et sans faire trop de vagues.

                Et pourtant, les plaintes de la sacem n'etaient pas injustifiees, les sons tek provenant pour beaucoup de sample tires a droite a gauche, sans compter toutes les tirades de films rendu(e)s celebre par de la bonne grosse nartek qui fait boom boom. :)
                En fait, pour les samples, c'est plus complexe, t'as le droit de sampler moins de 4 mesures d'un morceau sans avoir a payer de droits.
        • [^] # Re: Victimes or not Victimes

          Posté par  . Évalué à 3.

          Alors qu'il serait plus logique de payer pour le droit de reproduire la musique enregistrée sur un support quelconque (c.-à-d. de faire lire un CD à sa platine ou de lire un fichier mp3 sur son ordinateur).

          Ça légaliserait le partage de fichier musicaux sur Internet, puisque ça prendrait enfin en compte qu'un fichier n'est rien d'autre que des données binaires tant qu'on a pas un logiciel qui y reconnait un format et qui en extrait des données utiles dans le but de reproduire une onde sonore.

          Mais ça banaliserait le CD au rang de support numérique quelconque et non plus de « phonogramme », donc le code de la propriété intellectuelle ne pourrait plus s'appliquer sur le CD lui-même.

          C'est pas simple tout ça. Le numérique a d'une part simplifié la reproduction d'oeuvres (copie à l'identique sur un suppot numérique quelconque), et énormément compliqué la compréhension de ce que sont les données numériques et de ce qu'elles ne sont pas.

          Au risque de me répéter : Les données binaires ne sont rien d'autre que des chiffres si on ne dispose pas d'un format pour en comprendre la structure et le sens.
          • [^] # Re: Victimes or not Victimes

            Posté par  . Évalué à 0.

            on en avait déjà parle sur un journal, je ne comprends toujours pas ou tu veux en venir...

            Alors qu'il serait plus logique de payer pour le droit de reproduire la musique enregistrée sur un support quelconque (c.-à-d. de faire lire un CD à sa platine ou de lire un fichier mp3 sur son ordinateur).
            heuuu... franchement, la non. Si ce que tu entends par la est : "payer a l'ecoute" (fait de lire la musique), clairement non, et ça correspond exactement à la philosophie du DRM..

            Les données binaires ne sont rien d'autre que des chiffres si on ne dispose pas d'un format pour en comprendre la structure et le sens.
            la je ne vois pas du tout ou tu veux en venir, j'ai l'impression que tu enfonce une porte ouverte.
            Un bouquin n'est rien d'autre que des lettres (ou des chiffres a la rigueur) si on ne dispose pas d'un outil pour le déchiffrer (yeux pour lire, cerveau pour la langue).
            Un objet n'est rien d'autre qu'un assemblage de bouts de machins qui ne sert a rien si on n'a pas l'outil adéquat pour s'en servir (mains pour le manipuler, cerveau pour savoir a quoi ça sert), vraiment je comprends pas, tu peux développer un peu plus?
            • [^] # Re: Victimes or not Victimes

              Posté par  . Évalué à 4.

              Si ce que tu entends par la est : "payer a l'ecoute" (fait de lire la musique), clairement non, et ça correspond exactement à la philosophie du DRM..


              Le DRM, c'est contrôler ce que l'utilisateur a le droit de faire avec la musique, et en particulier l'empêcher d'écouter s'il n'a pas payé. Ce dont je voudrais parler, c'est ce qu'un auteur a le droit de de réclamer de l'argent à quelqu'un qui profite du fruit de son travail. Le fruit du travail de l'auteur, c'est l'oeuvre, l'onde sonore de la musique. Pas le CD, pas les données binaire qui y sont gravées, mais bien la musique. Le CD est le fruit du travail du producteur, pas de l'auteur. Si on court-circuite le producteur en adoptant un autre moyen de distribution, payer le CD et les données binaires n'a plus de sens. Mon opinion à moi (et je la partage avec qui n'en veut), c'est que tant qu'une musique enregistrée n'est pas écoutée, personne ne profite du fruit du travail de l'auteur, il ne peut donc pas prétendre à une rémunération. Le DRM est un moyen de contrôler qui écoute quoi, et en ce sens, c'est bien. Le problème du DRM, c'est que ça permet bien d'autres choses que ce qui est décrit ci-dessus, et en particulier empêcher l'utilisateur d'effectuer des copies privées. Le DRM, c'est comme les brevets : sur le principe c'est bien, dans la partique le système est pourri et il y a des abus à n'en plus finir.

              Un bouquin n'est rien d'autre que des lettres ... si on ne dispose pas d'un outil pour le déchiffrer (yeux pour lire, cerveau pour la langue).


              Les yeux et le cerveau ne sont pas des outils, puisque tout le monde en dispose. Les outils sont des choses supplémentaires, des interfaces entre les organes sensoriels et ce qui est manipulé.

              Si tu prends deux textes, un soumis au droit d'auteur et un dans le domaine public, et que tu remplaces chaque lettre par la lettre suivante dans l'alphabet (ou n'importe quel autre procédé de chiffrement), qui pourra dire « ce texte-ci est soumis au droit d'auteur, et ce texte-là est du domaine public » ? Personne, à moins de savoir déchiffrer le code et reconnaître, avec ses sens (yeux, cerveau, mémoire), lequel est du domaine public et lequel ne l'est pas. Le déchiffrement nécessite un outil (pas forcément sous forme physique, il peut s'agir d'une « formule » ou méthode pour déchiffrer le code ). Le fait est que personne ne sait lire directement les données chiffrées, surtout quand le chiffrement est complexe.

              Dans le cas de données numérisées, toute oeuvre numérisée est en quelque sortes chiffrée, de telle sorte qu'il n'est pas possible pour un humain muni de ses seuls sens et cerveau, de reconnaître quoi que ce soit ; des outils supplémentaires (logiciels) sont nécessaires. Par ailleurs, étant donné que tout devient nombre lorsqu'on le numérise, il faut savoir retrouver au milieu de ces nombres leur signification : c'est le rôle du format que de définir la signification du premier mot de 32 bits, celle du mot suivant de 16 bits, puis de la chaîne de 12 caractères, puis...

              Le seul moyen pour un humain de décider si tel fichier est soumis au droit d'auteur ou est du domaine public, c'est de trouver l'outil qui saura reconnaître le format et reproduire l'oeuvre. Et c'est là que le bât blesse : si aucun outil ne reconnaît le format, est-ce que le fichier est soumis au droit d'auteur ou pas ? Est-ce que cela a un sens de se poser la question du droit d'auteur sur un fichier, alors que ce qui est (ou devrait être) protégé, c'est l'oeuvre et non pas le fichier ? Les fichiers binaires sont formattables à l'infini, on peut donc créer un nombre infini de représentations numériques distinctes d'une même oeuvre, avec le risque que la représentation d'une oeuvre dans un format soit identique à la représentation d'une autre oeuvre dans un autre format. Qui détient le droit d'auteur sur ce fichier dans ce cas ?

              Mon idée, c'est que le fichier est seulement un conteneur pour une oeuvre numérisée, ce n'est pas l'oeuvre elle-même ; il ne contient pas de description de son format (c'est le logiciel qui implémente le format, mais il ne fait que supposer que le fichier a le bon format, et renvoie un message d'erreur lorsque les données lues ne sont pas cohérentes), et sans connaissance du format, personne ne peut reconnaître ce qu'il contient. Le fichier n'étant pas l'oeuvre, il ne peut donc pas être soumis au droit d'auteur, et devrait donc être librement diffusable. Le problème dans ce cas est bien sûr de pouvoir contrôler que si quelqu'un profite de l'oeuvre contenue dans le fichier, il rémunère l'auteur comme il se doit. Les DRM sont une (mauvaise) solution à ce problème, la licence légale en est une autre.
          • [^] # Re: Victimes or not Victimes

            Posté par  . Évalué à 2.

            C'est vrai que, comme kra ci-dessus, j'ai du mal à comprendre ce que tu veux dire...
            Selon toi, il faudrait qu'on doive payer les droits
            - sur le matériel/logiciel de duplication/transcodage (de payer pour le droit de reproduire la musique enregistrée)
            - sur le support (je crois pas)
            - sur le matériel/logiciel de lecture (rien d'autre que des données binaires tant qu'on a pas un logiciel qui y reconnait un format )
            - sur la lecture elle-même (de faire lire un CD à sa platine ou de lire un fichier mp3 sur son ordinateur)
            - autre ? ( à préciser plus clairement STP)

            Tu nous choisis ce qui correspond ? et p-ê comment tu verrais ca techniquement ?
            Sachant que certains là-dedans impliquent formats fermés ou DRM, ca va pas plaire...
            • [^] # Re: Victimes or not Victimes

              Posté par  . Évalué à 3.

              Le matériel de duplication ne reproduit pas la musique, seulement son support.
              Le matériel de lecture ne fait rien d'autre que permettre la lecture.
              La lecture, c'est l'étape qui permet d'accéder à l'oeuvre elle-même. C'est au moment de la lecture qu'on profite de l'oeuvre, du fruit du travail de l'artiste. Idéalement, àmha, la rémunération devrait se faire à la lecture (à l'unité ou au forfait, peu importe) et pas ailleurs.

              Pour ce qui est du contrôle de qui-lit-quoi, je n'ai pas de solution, à part une puce dans le cerveau (ça va pas plaire non plus), ou du DRM (le DRM ce serait bien s'il n'y avait pas de dérive possible, comme empêcher la copie privée), ou alors la licence légale (mais où l'appliquer ?).

              Non, je n'ai pas de solution technique, c'est plutôt du niveau de l'utopie. À l'époque où une oeuvre était indissociable (ou presque) de son support, faire payer le support pour rémunérer l'auteur était cohérent. Aujourd'hui, les supports sont de plus en plus souvents virtuels, et les règles ne sont plus adaptées. Utiliser les anciennes règles est alors idiot, et en trouver de nouvelles qui soient cohérentes, c'est difficile.
        • [^] # Re: Victimes or not Victimes

          Posté par  . Évalué à 2.

          d'accord c'etait une simplification maladroite.
  • # Status du PDF

    Posté par  . Évalué à 2.

    B'jour.

    Le PDF ressemble comme deux gouttes d'eau à un brouillon ou un document de travail, pondu dans l'urgence par un quelconque comercial ou ingé avant-vente sur demande d'un PDG dépassé par les évènements.
    Il n'est pas mis en ligne sur le site de FortiNet.

    Ca rappelle un peu le communiqué d'Alcatel en son temps, dont le document MS Word comportait les modifs successives.

    Attendons donc une version officielle avant de nous prononcer ou de nous moquer, notamment de la forme (style et grammaire).
    • [^] # Re: Status du PDF

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Salut,

      Le PDF mis en ligne est le document qui a été envoyé aux revendeurs et intégrateurs de produits Fortinet en France.

      Thomas
      • [^] # Re: Status du PDF

        Posté par  . Évalué à 1.

        Donc à usage interne en fait ?

        Genre "si des clients vous posent des questions voici comment vous raccrocher aux branches ?"
  • # la source ne peut etre qu'un commercial

    Posté par  . Évalué à 1.

    suis-je le seul a penser que ce PDF a été généré à partir d'un powerpoint ?
    • [^] # Re: la source ne peut etre qu'un commercial

      Posté par  . Évalué à 1.

      Non, vous n'êtes pas le seul. Il s'agit selon toute vraisemblance d'un PPT converti sous Mac OS X à l'aide de la fonction Imprimer / PDF.
      • [^] # Re: la source ne peut etre qu'un commercial

        Posté par  . Évalué à 2.

        Pourquoi MacOS X ? On peut aussi faire cela avec pdfcreator ou openoffice.
        • [^] # Re: la source ne peut etre qu'un commercial

          Posté par  . Évalué à 1.

          Ben parce qu'en consultant les propriétés du PDF il est fait mention de Mac OS X, tout bêtement...
          OpenOfice le fait aussi et ça aurait été franchement marrant que FortiNet utilise un produit OpenSource pour se défendre d'accusations de violation de la GPL... :-)

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