IP Filter n'est pas un logiciel libre

Posté par  . Modéré par Val.
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mai
2001
OpenBSD
IP Filter est le pare-feu utilisé par les systèmes OpenBSD, FreeBSD et NetBSD. Son auteur, Dareen Reed, a récemment inclu à sa licence une clause qui oblige à lui demander une autorisation pour utiliser des versions modifiées du logiciel.

La licence disait jusqu'içi:
"Redistribution and use in source and binary forms are permitted provided that this notice is preserved and due credit is given to the original author and the contributors."

La note suivante a été ajoutée:
"Yes, this means that derivative or modified works are not permitted without the author's prior consent."

Cette note a surpris de nombreux utilisateurs comme Theo de Raadt (OpenBSD) qui n'approuve pas cette nouvelle interprétation de la licence. OpenBSD distribue d'ailleurs une version modifiée de IP Filter. Les modifications effectuées seraient nécessaires pour le faire fonctionner correctement sur ce système.
Quant à Dareen Reed, il affirme qu'il n'a rien changé et que ces conditions existaient depuis toujours.

Note du modérateur: Limitez les trolls svp, c'est une réelle question sur cette licence "modifiée", et mattez un peu l'article du haut sur Linux Weekly News ;-)

Aller plus loin

  • # La vraie question est...

    Posté par  . Évalué à 0.

    ...jusqu'à quel point la lubie de ce crétin va emmerder tout le monde ? Parce que cela risque de couper les jambes aux développements de ces systèmes, non ?
    • [^] # Re: La vraie question est...

      Posté par  . Évalué à 1.

      Ben tu vois, sans ce cretin il n'y aurait pas eu d'IPFilter.

      Donc si il te plait pas IPfilter, ben ne te gene, reecris en un et mets le en licence BSD ou GPL.

      Je ne vois pas ou est le probleme, le code de IPfilter est ouvert, tout le monde peut le lire, par contre pour distribuer des versions modifiees il faut lui demander la permission.

      Il n'y a rien d'outrageux la dedans, il veut garder le controle sur le developpement de son soft plutot que voir 15 forks, et c'est son droit.
      • [^] # Re: La vraie question est...

        Posté par  . Évalué à 0.

        T'es vraiment emmerdant toi.
        Oui, ta raison: sans ce comique, il y aurait pas eu d'IPchose
        Le probl, c'est qu'il existe, qu'il est pratique, et maintenant que beaucoup de monde l'utilise (avec des versions modifiéss), monsieur dit que non non non, on peut pas avoir des versions modifiées (pas celle que le monde à en tk).

        Il rajoute 2 lignes à sa licence en disant que rien n'a changé.

        Je ne sais pas, mais je vois vraiment pas dans la première version ce qui empêchait de modifier le code à notre guise.

        En gros, si les 2 lignes aurait été là au départ, sont petit soft aurait eu bcp moin de distribution qu'aujourd'hui.

        Ça ressemble même un peu au coup des GIFs...

        En passant, est tu contre l'opensource?
        Tout tes commentaires tendent vers "open-source=merde ; propirétaire=contrôle, plus de pognon donc mieux"

        Closed-mind?

        Tu as la liberté d'exprimer tes opinions, sauf que présentement, ça fait plus comme si tu étais le milliairdaire du pétrole qui tanne tout le monde pour faire un forage en alaska dans une réunion de greenpeace.
        Le gars peut en discuter, sauf que la place est plutôt mal choisie à mon avis pour ça.

        Puis-je dire "sincèrement" sans faire trop baveux?
        pense pas...
        donc, tout simplement:

        yop
        • [^] # Re: La vraie question est...

          Posté par  . Évalué à 1.

          l rajoute 2 lignes à sa licence en disant que rien n'a changé.
          Je ne sais pas, mais je vois vraiment pas dans la première version ce qui empêchait de modifier le code à notre guise.


          Par défaut, on n'a pas le droit de modifier une oeuvre protégée par les droits d'auteur. Comme effectivement il n'a jamais été dit qu'on pouvait modifier le source, ca a donc toujours été interdit. Enfin ca dépend de comment on comprend 'utiliser du code'.
          En effet, la license précise que l'on peut 'utiliser le code', moyennant quelques restrictions (respect du copyright). On pouvait donc utiliser le code source sans lui demander son avis. Qu'est-ce qu'il entend par utiliser ? Dans tous les cas, il vient de lever l'ambiguité :(
          • [^] # Re: La vraie question est...

            Posté par  . Évalué à 1.

            En droit français, tout ce qui n'est pas explicitement interdit est implicitement autorisé.
            En droit français (et droit romain en fait), il était donc parfaitement autorisé de modifier le code.

            Maintenant, tout les pays ne sont pas sous législation française (ou autre issue de la législation romaine).
            • [^] # Re: La vraie question est...

              Posté par  . Évalué à -1.

              > Maintenant, tout les pays ne sont pas sous législation française
              Ben yeupou, t'es en forme cette nuit (Guinness, sex ?) ;)
              allez hop, -1
            • [^] # Re: La vraie question est...

              Posté par  . Évalué à 1.

              Oui et non.
              Pour les oeuvres artistiques, dont les logiciels font partie, le droit francais sur les droits d'auteur accorde a l'auteur d'une oeuvre quasiment tous les droits, dont les droits de reproduction. Le droit francais dit donc bien: a moins que l'auteur d'une oeuvre vous autorise explicitement a modifier et copier son oeuvre, vous (l'utilisateur) ne pouvez ni copier ni modifier l'oeuvre en question.
              Le Copyright est reconnu comme un droit d'auteur en France.
              En particulier, ca veut dire que tu n'as pas le droit de modifier une toile que tu as acheter, quelque soit le prix auquel tu l'as achete.
              • [^] # Re: La vraie question est...

                Posté par  . Évalué à 1.

                Donc c'est explicitement interdit.

                Mais dans ce cas là, il ne fallait donner aucune licence, se contenter du copyright. Puisque la licence propose autre chose, fait sortir du cas prévu par la loi des droits d'auteur.
                • [^] # Re: La vraie question est...

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Ben non, le copyright seul était trop restrictif. La loi prévoit que l'auteur peut deleguer certains ou tous ses droits à l'utilisateur.
                  Dans ce cas, il a donné le droit de copier et utiliser le code source à volonté.
                  Il existe des nuances entre le copyright strict et un copyright + une license, on est pas obligé de se limiter aux deux extrémités.
                  J'ai un peu de mal à comprendre le sens de tes deux dernières phrases.
        • [^] # Re: La vraie question est...

          Posté par  . Évalué à 1.

          1) Dans la PREMIERE licence il n'etait dit NULLE PART qu'il etait permis de redistribuer le soft, il n'a fait que rajouter 2 lignes qui sont plus explicites.

          2) Son soft EST open source, tu as acces au code source, tu peux meme le modifier, par contre si tu veux redistribuer tes modifs, il faut lui demander la permission.

          3) J'ai dit(explicitement ou implicitement) ou que open-source=merde ? T'as un exemple ?
          J'ai toujours dit que GPL=pas rentable ECONOMIQUEMENT pour une ENTREPRISE, ca veut pas dire que open-source=merde. C'est pas parce que tu peux pas gagner (suffisament) d'argent avec un truc qu'il est pas bien.
          • [^] # Re: La vraie question est...

            Posté par  . Évalué à 1.

            2) Son soft EST open source, tu as acces au code source, tu peux meme le modifier, par contre si tu veux redistribuer tes modifs, il faut lui demander la permission.

            putain t'es lourd comme mec. Si tu es OBLIGER de demander la permission pour rediffuser ta propre version du logiciel alors il n'est plus ouvert ! Ce n'est plus de l'open source.

            Et c'est bizarre mais ta vision de l'ouverture correspond beaucoup au Shared Source de Microsoft. J'ai l'impression que c'est pas le fruit du hasard.
            • [^] # Re: La vraie question est...

              Posté par  . Évalué à 1.

              Rien a voir.

              Chez MS, les gens peuvent regarder le code source mais pas le modifier, meme pour leur usage personnel.

              Dans ce cas precis, tu peux tout a fait faire ton propre IPfilter et l'utiliser en interne sans rien demander a personne, tu peux tout a fait releaser un 'patch' pour IPfilter qui permet d'apporter tes modifs aux autres users.

              Le truc etant que tu ne release pas un IPfilter complet avec tes modifs sans demander la permission de l'auteur.

              Ce soft EST open source, par contre sa licence n'est pas LIBRE(au sens de la FSF), 2 choses differentes.
              • [^] # Re: La vraie question est...

                Posté par  . Évalué à 1.

                http://www.opensource.org/docs/definition.html(...)

                SOit ce soft n'est pas Opensource, soit mon interprétation de l'opensource est très mauvaise...

                Regarde en particulier la section 3.

                Ca dit que la license doit autoriser les travaux dérivés. Or, la, les travaux dérivés sont autorisés "s'il veut bien".


                A +

                VANHU.
                • [^] # Re: La vraie question est...

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Ben :
                  "The license must allow modifications and derived works, and must allow them to be distributed under the same terms as the license of the original software."

                  IPFilter peut etre modifie pour faire d'autre choses, pour la redistribution, il faut que ce soient les memes termes que la licence originale, je ne vois pas en quoi ca pose probleme, pour les softs derives il faudra aussi demander la permission.
                  • [^] # Re: La vraie question est...

                    Posté par  . Évalué à 1.

                    Le problème, c'est que la licence n'autorise pas automatiquement la diffusion de dérivés: c'est l'auteur qui les autorisera au cas par cas.

                    Donc, cette licence et ce programme ne sont pas 'OpenSource'.


                    A +

                    VANHU.
                    • [^] # Re: La vraie question est...

                      Posté par  . Évalué à 1.

                      Le problème vient du terme opensource.

                      Pbpg n'a pas tort, opensource fait penser à « pouvoir lire le code ». Ca ne fait rien penser aux libertés du logiciel libre.
                      C'est pour cela que le terme logiciel libre restera toujours bien plus explicite et moins manipulable.
            • [^] # Re: La vraie question est... -> opensource != GPL

              Posté par  . Évalué à 0.

              > putain t'es lourd comme mec. Si tu es OBLIGER de
              > demander la permission pour rediffuser ta propre
              > version du logiciel alors il n'est plus ouvert !
              > Ce n'est plus de l'open source.

              réponse simple (et résumé en gros) :
              _ opensource != GPL
              _ opensource = "Tout le monde a accès aux sources, mais on ne peux pas forcément les modifier."
              _ GPL = "tout le monde à accès aux sources et peux les modifier mais doit les redistribuer si modification."

              voila, c'est tout ce que je voulais dire.

              Jesus, qui aime bien qu'on mélange pas tous les mots.
              • [^] # Re: La vraie question est... opensource != GPL

                Posté par  . Évalué à 1.

                _ opensource = "Tout le monde a accès aux sources, mais on ne peux pas forcément les modifier."

                Faux. une licence opensource doit permettre la modification des travaux dérivés. C'est justement ce chapitre que remet en cause Reed par son amendement.

                --
                3. Derived Works

                The license must allow modifications and derived works, and must allow them to be distributed under the same terms as the license of the original software.

                Rationale: The mere ability to read source isn't enough to support independent peer review and rapid evolutionary selection. For rapid evolution to happen, people need to be able to experiment with and redistribute modifications.
            • [^] # Re: La vraie question est...

              Posté par  . Évalué à 0.

              Tu est au courant que concernant Apache tu n'as pas le droit de le reprendre et de le modifier sous le nom Apache ? Ca en fait un soft qui n'est pas libre ?

              Apache tu ne peut pas le redistribuer modifie sous le nom "Apache" sans une autorisation expresse...

              Je vois pas en qui IPF serait moins libre.

              --
              Gilbou
          • [^] # Re: La vraie question est...

            Posté par  . Évalué à 1.

            2) Son soft EST open source, tu as acces au code source, tu peux meme le modifier, par contre si tu veux redistribuer tes modifs, il faut lui demander la permission.

            D'après les deux lignes rajoutées, tout code modifié qui n'est pas approuvé est interdit. Point. Reed ne parle pas d'usage privé ou de redistribution.
          • [^] # Re: La vraie question est...

            Posté par  . Évalué à 1.

            1) Dans la PREMIERE licence il n'etait dit NULLE PART qu'il etait permis de redistribuer le soft, il n'a fait que rajouter 2 lignes qui sont plus explicites.

            Si, c'était dit:

            * Redistribution and use in source and binary forms are permitted
            * provided that this notice is preserved and due credit is given
            * to the original author and the contributors.
            * Redistribution and use in source and binary forms are permitted
            * provided that this notice is preserved and due credit is given

            Par contre, il était ambigu par ce qu'il entendait par use in source [...] form. Je comprend que les gens d'OpenBSD se sentent trahis. Il aurait du être clair dès le début. Malveillance ou négligence ? Comment savoir ?
          • [^] # Re: La vraie question est...

            Posté par  . Évalué à 0.

            J'ai toujours dit que GPL=pas rentable ECONOMIQUEMENT pour une ENTREPRISE
            ---
            Je pense que ca merite plus ample discution. La ou je bosse en ce moment, je developpe des programmes qui seront open source dans un futur proche, ce qui ne nous empeche pas de les vendre a nos clients.

            L'histoire, c'est qu'il suffit de faire un developpement particulier, de combler un vide, et les clients sont prets a payer le devellopement. Par contre, c'est clair que faire un nieme editeur, ca va pas rapporter grand chose.
            • [^] # Re: La vraie question est...

              Posté par  . Évalué à 1.

              Le GPL fonctionne quand le software n'est qu'outil inclus dans le service que tu offres au client, par contre si la principale activite est le developpement et la vente de software, et bien la tu t'exposes au fait que ton concurrent t'achetes une version du soft, la modifie et te fasse concurrence. Dans ca cas, et bien ton concurrent a des couts de developpements bien moins eleves que les tiens vu que tu as fait tout le boulot, et il peut le vendre moins cher, donc tu coules, ensuite il lui arrive a lui aussi la meme chose,...
              De meme, les clients vont pas se casser la tete, ils t'achetent un exemplaire et l'installent partout ou ils veulent, donc la vente te rapporte beaucoup moins qu'un soft proprietaire standard, tu dois donc compter sur les services pour combler le trou, hors les services ca coute en infrastructure,... surtout quand tu as un soft grand public qui touche des millions de gens.
              • [^] # Re: La vraie question est...

                Posté par  . Évalué à 1.

                Le problème de la concurrence "déloyale" est bien réel. Je me suis dit que ca serait sympa d'avoir une licence libre -appelons-la la JPL (Johann Public License)- ressemblant à la GPL avec la contrainte additionnelle suivante:
                Une partie du bénéfice éventuellement généré par la distribution d'un soft sous JPL doit être reversée à l'auteur et les contributeurs successifs. On pourrait même appliquer le même principe à l'utilisation.
                En principe, c'est joli tout plein, mais les détails pratiques doivent pas être évidents à régler.
                Quelqu'un saurait-il si ce type de licence existe déjà ?
        • [^] # Re: La vraie question est...

          Posté par  . Évalué à 1.

          Je suis pas très sur de ce que je vais dire, mais ...

          La nouvelle license ne s'applique que aux nouvelles versions, a moins que ca soit explicitement spécifié, non?

          Donc la version < "license de merde" est toujours redistribuable et modifiable a souhait.. non?

          Sortez vos haches et bouffez du troll!
          • [^] # Re: La vraie question est...

            Posté par  . Évalué à 0.

            Tout a fait.
            Un contrat (donc une licence) ne peut pas etre retroactif.*
            Cette nouvelle disposition ne s'applique donc qu'aux nouvelles versions du logiciel.


            * C'est d'ailleurs pour cela que la clause "la version 2 de la GPL ou une version posterieure" me semble loin d'avoir un sens au regard de la loi.
            • [^] # Re: La vraie question est...

              Posté par  . Évalué à 1.

              Tout d'abord, je pense que Dareen Reed a raison lorsqu'il affirme ne pas avoir changé sa licence, mais juste avoir éclairci un point qui pouvait prêter à confusion. Il me semble que son point de vue quant à l'interprétation est justifiable puisque, comme le précisait un posteur plus haut, à moins que ce soit expressément autorisé, il est interdit de modifier une oeuvre (en tous cas en droit français). Dans ce cas, il me semble que cela s'applique aux versions antérieures, comme dans le cas de l'université de Washington concernant imapd. (voir les Kernel Cousin Debian et le post de RMS pour les explications sur ce cas).

              Enfin, concernant la version 2 de la GPL ou une version postérieure, je ne vois pas trop ce qui pose problème là-dedans (maintenant, je peux me tromper, je ne connais pas grand chose en droit): Est-ce que quelque chose interdit à l'auteur d'un soft de faire confiance en la FSF à tel point qu'il permet à l'utilisateur d'utiliser son soft dans les termes de toute nouvelle GPL, en étant persuadé qu'une GPL v3 ne pourrait qu'être bénéfique ? Je ne pense pas qu'il soit interdit de préciser qu'il souhaite que seule la GPL v2 soit utilisée comme licence pour son soft, si ?
          • [^] # Re: La vraie question est...

            Posté par  . Évalué à 0.

            Exact !
            dans la loi française, la rétroactivité n'existe pas. donc, on peut modifier à volonté le code de la version 'n-1' et le redistribuer. le blocage intervient sur la version 'n'. celà serait amusant de voir l'évolution des 2 versions : une 'officiellement' supportée par Dareen Reed, et l'autre totalement libre que nous, users, utilisons et souhaitons modifier en fonctions de nos envies...
            à voir...
    • [^] # Re: La vraie question est...

      Posté par  . Évalué à 0.

      chacun est libre de faire ce qu'il veut des programmes qu'il a concu donc le crétin dans l'histoire c'est toi.
      • [^] # Re: La vraie question est...

        Posté par  . Évalué à 0.

        Non, les crétins, c'est nous tous, car on a été assez con pour se laisser avoir par ce type, et maintenant on est tous fait comme des rats. Parce que s'il avait été honnête, il aurait insisté sur l'interdiction de modifier, et personne n'aurais utilisé son code, aussi bon soit-il, au vu des limitations. Alors que maintenant, il nous met devant le fait accompli (alors qu'il aurait pu se réveiller depuis bien longtemps, ce qui prouve qu'il y a manigance manifeste), et qu'est-ce qu'on fait : on retire le code, et on en refait un tout neuf ? Soit, mais en attendant que ce nouveau code soit fonctionnel ? En résumé, ce type est bien un crétin, dans le sens «connard», et nous sommes tous des crétins, dans le sens «cons».
        • [^] # Re: La vraie question est...

          Posté par  . Évalué à 1.

          Non, les crétins, c'est nous tous, car on a été assez con pour se laisser avoir par ce type, et maintenant on est tous fait comme des rats

          Tout de suite les grands mots ! IpFilter te plait ? Il fonctionne bien et rien ne t'empeche de l'utiliser donc tu n'es pas fait comme un rat.
          Si maintenant tu trouves qu'il manque une fonctionnalité et bien tu peux toujours l'ajouter pour l'utiliser chez toi. Même l'envoyer à l'auteur qui se fera surement un plaisir de l'ajouter.

          Franchement, en faire toute une histoire, personnellement je trouve que c'est couper les poils de cul en quatre. Pour un logiciel aussi important qu'un firewall, je comprend qu'on ait pas envie d'avoir son nom associé à des versions douteuses modifiées de façon folklorique. Je comprends qu'il souhaite garder le contrôle de son logiciel. Et puis même si ce n'est pas exactement pareil, ça ne gène personne d'envoyer son bout de code à Linus Torvald pour qu'il soit mis dans le noyau, donc ...
          • [^] # Re: La vraie question est...

            Posté par  . Évalué à 0.

            je ne vois pas en quoi ce n'est pas pareil
          • [^] # Re: La vraie question est...

            Posté par  . Évalué à 1.

            C'est dingue ça, tout le monde fait semblant de ne pas comprendre le vrai problème : il y a eu tricherie sur la marchandise. Il est certains que l'équipe openBSD aurait été allé voir ailleurs s'ils avaient su. Et maintenant, ils sont dans la merde :-(
            • [^] # Re: La vraie question est...

              Posté par  . Évalué à 0.

              Pas vraiment puisque les versions anterieures sont toujours sous licence BSD, dont ils peuvent reiterer le coup sur ssh/openssh en creeant openipf
  • # Quelques réfléxions...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.


    Première chose qui me vient à l'esprit : s'agissant de quelque chose d'aussi important qu'un firewall, comment se fait-il que les dévéloppeurs de BSD n'ayent pas pensé à vérifier que ce logiciel était bien livré sous une licence acceptable (à l'évidence, puisque l'auteur n'a fait que « clarifier », il ne s'agissait pas de la licence BSD). À mon sens, c'est profondement stupide, ça participe de la logique « occupons-nous du code, et laissons les problèmes juridiques aux autres », qui est de moins en moins valable au vu des convoitises que suscite le logiciel libre...



    Deuxième chose : maintenant qu'ils se sont faits avoir, il faut trouver une solution. Trois possibilités me viennent à l'esprit :


    • Les dévéloppeurs acceptent le changement de licence, s'exposant ainsi à un énième (et non-souhaitable) fork.

    • Darren Reed fait marche arrière (par exemple en autorisant les versions modifiées, à condition qu'elles ne portent pas le nom d'« IPFilter »), mais c'est une solution un peu bancale à long terme, et elle dépend du bon vouloir du Monsieur.

    • Les dévéloppeurs repartent de zéro et font un nouveau firewall ; ce serait la solution la plus intelligente, mais les ressources demandées sont rédhibitoires.


    J'ai volontairement exclu la solution « Theo de Raadt colle un procès à Darren Reed » parce qu'il me semble que les chances de gagner un tel procès sont minimes. Si quelqu'un a des arguments contraires, je serais heureux de les entendre...



    Enfin, troisième chose : cette affaire devrait enfin ouvrir les yeux de la « communauté » et l'inciter à mieux regarder où elle met les pieds. Personnellement, je me suis déjà fait avoir (un logiciel qui me semblait être sous licence Artistic est en fait sous une version modifiée, et je me demande comment faire pour switcher sans perdre les données), il est probable que la valse des licences va continuer. Aussi, la première chose à faire en trouvant un nouveau logiciel ne va bientôt plus être de regarder le README mais bien le COPYING/LICENSE, et très attentivement ! Cela n'est malheureusement pas encore entré dans les m&#156;urs hélas...



    Voilà, ce sont bien sûr des réfléxions à chaud, n'hésitez pas à corriger les erreurs que j'ai pu faire, et à amener des idées, je serais heureux d'avoir un Avoiding-Tricky-Software-Licenses-HOWTO (et je pense que je ne suis pas le seul dans ce cas)...

    Envoyé depuis mon PDP 11/70

    • [^] # Re: Quelques réfléxions...

      Posté par  . Évalué à 1.

      Moi je ne vois pas ou est le probleme, a mon avis l'auteur veut juste eviter d'avoir des versions non-standards/planteuses/... de son soft qui trainent.
      Le seul truc qui est dit dans la licence est qu'il ne faut pas distribuer des versions modifiess sans son consentement, rien ne dit que la version incluse dans BSD ne sera pas acceptee.

      Maintenant si ils ne veulent mettre que du code sous licence BSD dans l'OS, ca devient un autre probleme.
      • [^] # Re: Quelques réfléxions...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Bah le problème est simple : (1) *BSD est un logiciel libre, or (2) IPFilter fait partie de *BSD et (3) l'auteur de ce dernier affirme que celui-ci n'est plus libre, donc (4) pour éviter de se retrouver en porte-à-faux comme les auteurs de KDE, les dévéloppeurs de *BSD vont devoir prendre des mésures. C'est aussi simple que ça. Quant aux forks, ils ne sont pas *forcément* mauvais (si M. Reed ne veut pas ajouter telle fonction alors que tlm la demande, c'est bien de pouvoir faire une version avec ladite fonction). Voilà voilà.

        Envoyé depuis mon PDP 11/70

  • # où est le problème ?

    Posté par  . Évalué à 0.

    Le monsieur souhaite rester le propriétaire intellectuel de son logiciel et controler et maitriser les évolutions de celui-ci. Concernant un firewall et considérant tous les aspects sécuritaires sous-jacents, on ne peut que lui donner raison.
    • [^] # Re: où est le problème ?

      Posté par  . Évalué à 1.

      - Que se passerait-il si vous vous faisiez renverser par un bus et que vous ne puissiez plus maintenir IPFilter ?
      - Je m'en fous. Ca ne me concernera plus.
      • [^] # Re: où est le problème ?

        Posté par  . Évalué à 0.

        effectivemnt, il faudrait lui demander d'ajouter une clause a ce sujet dans son testament, du genre:
        "je legue tous mes droits concernant ipfilter a la fsf"


        pt1, c'est vraiment grave ces histoires de licenses... d'autant qu'il n'y a pas de documents au monde qui soient plus chiants a lire & a comprendre
        • [^] # Re: où est le problème ?

          Posté par  . Évalué à 1.

          je lègue tous mes droits concernant ipfilter a la fsf

          Et il se fit hélas écraser par un bus ce soir là... ;)

          Il est quand même préferable d'utiliser les licences plutôt que les testaments pour protéger son travail.
          Cependant si Reed ne considère pas les objections des users suffisament, il s'expose à un fork.

          Peut être que le fork pourrait partir de la version précédente d'ipfilter (sans les 2 lignes) puisqu'il y a un état de fait.
          (C'est juste une hypothèse, hein? pas un appel au fork ;)
      • [^] # Re: où est le problème ?

        Posté par  . Évalué à 0.

        Que se passerait-il si vous vous faisiez renverser par un bus et que vous ne puissiez plus maintenir IPFilter ?

        m'enfin, d'autres personnes écriront un autre firewall pour *BSD, voyons. Et pourquoi ne pourrait-il pas en exister plusieurs ?
    • [^] # Re: où est le problème ?

      Posté par  . Évalué à 0.

      en gros, ça met à terre tout la philosophie du libre.

      La stupide histoire de Stalleman avec son imprimante marcherait ici
      meme s'il aurait les sources des pilotes, ça l'avancerait pas à grand chose s'il ne peut les modifier.
      • [^] # Re: où est le problème ?

        Posté par  . Évalué à 0.

        ca ne met pas à terre la philosophie du libre:
        ce soft n'est PLUS libre. point.
        Maintenant, je doute fortement que tu puisses changer une license APRES avoir accordé une utilisation sous une autre license et que ce changement de license soit rétroactif.[attention ce commentaire vient d'un pays 100% 'millenium act' free]
        cf ssh et openssh
        par contre, les gens de bsd ont un probléme à partir de maintenant. Plus question de trafiquer le code qui vient du monsieur en étant pas au courant. Ce code n'est PLUS libre et dépend du bon vouloir de ce monsieur, bon vouloir trés relatif vu ses réparties.
        Si ca se trouve ils vont se beurrer la gueule ensemble et tomber dans les bras en pleurant
        "chuis un sale con!!! excuse moi théo !!!! beuhhheueuehehueueu"
        "mais non c 'est moi jai pas fait attention, t'étais seul, tu souffrais, tout ca c 'est la faute à linux , bouhouououou!!!"
        • [^] # Re: où est le problème ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          En france en tout cas, l'auteur d'un truc peu changer sa licence comme il le souhaite.

          Pour le noyau Linux, un changement de licence est peu probable car il faudrait l'approbation de tous les contributeurs. (enfin... C'est probable que ca puisse changer si c'est dans le "bon" sens)
          • [^] # Re: où est le problème ?

            Posté par  . Évalué à 1.

            Oui, mais encore faut il que tout le monde ait la meme notion de "bon" sens...

            A mon avis, il serait possible de changer la licence si une grande majorite est d'accord, car personne ne voudrait alors etre designe comme "la" personne qui bloque le changement de la licence.
      • [^] # Re: où est le problème ?

        Posté par  . Évalué à 0.

        il pourrait toujours étudier le code source, comprendre le fonctionnement et écrire les spécifications externes qu'il donnerait à quelqu'un qui programmerait un nouveau driver ex-nihilo. Et le tour est joué, simple non ?
  • # Tiens tiens, ca me rappelle quelque chose...

    Posté par  . Évalué à 3.

    Cette histoire me rappelle quelque chose qui a bien pu donner le jour à Linux : Minix.

    Je résume : A. Tanenbaum a écrit le système d'exploitation Minix à des fins d'enseignement. Beaucoup d'étudiants ont apprécié le système, surtout le fait qu'il tourne sur des petits ordis à prix abordables, et l'ont adopté.

    Un problème survint : Tanenbaum distribuait les sources pour qu'on les étudie, supportait qu'on les modifie et que l'on distribue des patchs, mais ne voulait pas que l'on distribue de version modifiée. De plus, il ne voulait pas ajouter trop de fonctionnalités de peur de rebuter les nouveaux étudiants devant un système devenu trop complexe.

    Minix est donc resté un système minimal, avec des patchs qui couraient dans tous les sens pour le rendre plus intéressant, ce qui devint vite un bord*l infernal...

    Pour abréger, lorsque Linus a pondu Linux-0.0.1 (sur comp.os.minix !), Minix c'est peu à peu fait oublier <meditation>...</meditation>

    Toute l'histoire @ :
    http://www.oreilly.fr/divers/tribune-libre/fr-appa.html(...)
    • [^] # Re: Tiens tiens, ca me rappelle quelque chose...

      Posté par  . Évalué à 2.

      Moi, ca me fait penser au PGP de Zimmermann qui était pris dans ces contradictions:
      - d'assurer un maximum de contrôle pour asseoir le serieux de PGP en terme de bug, de sécurité, de backdoor. cf les rumeurs autour de PGP : http://www.geocities.com/openpgp/rumeurs.htm(...)
      - de libérer à tout vent son soft, parce que plus l'usage en serait répandu et plus il serait solide et incontournable.

      Il semble que Zimmermann est trouvé un équilibre. Le logiciel est aujourd'hui diffusé à la fois en open-source et en closed-source. Et le contrôle est assuré par des standards IETF avec une autorité collégiale (openPGP Alliance).
  • # OT plug in konqueror babelfish:: trop trop drole !!!

    Posté par  . Évalué à 0.

    The true question is... (Score: 0 -)
    Addition by Anonymity - Friday 25 Mai? 20:08

    ... until? which point the whim of this cretin goes emmerder everyone? Because that is likely to cut the legs to the developments of these syst?mes, not?
    [ To answer ]



    Re: The true question is... (Score: 1 -)
    Addition by pasBill pasGates (#3372) - Friday 25 Mai? 21:02

    Ben you see, without this cretin it would not have had there of IPFilter.

    Therefore if it did not plait you IPfilter, Ben gene, reecris in one and put in licence BSD or LPG.

    I do not see or is the problem, the code of IPfilter is opened, everyone can read it, on the other hand to distribute versions modifiees it is necessary to ask him for the permission.

    There is nothing outrageux it inside, it wants to rather keep control on the development of its software than to see 15 forks, and it is its right.
    [ To answer ]



    Re: The true question is... (Score: 0 -)
    Addition by Anonymity - Friday 25 Mai? 21:33

    Be to you really emmerdant you.
    Yes, your reason: without this comic, there would not have been of IPchose
    The probl, it is that there exists, that it is practical, and now that many people use it (with versions modifiéss), Mister says that not not not, one cannot have modified versions (not that which the world? in tk).

    It adds 2 lines? its licence by saying that nothing changed.

    I do not know, but I really do not see in the premi?re version what emp?chait to modify the code? our own way.

    Approximately, if the 2 lines would have been L? at the beginning, are small software would have had bcp moin distribution that today.

    ?a resembles a little m?me the blow of GIFs...

    While passing, is you counters the opensource?
    All your comments tend towards " open-source=merde; propirétaire=contrôle, more dough thus better "

    Closed-mind?

    You have freedom to express your opinions, except that at present?a makes more as if you were the milliairdaire oil which tans everyone to make a drilling in Alaska in a meeting of greenpeace.
    Can the guy discuss it, except that the place is rather badly selected? my opinion for?a.

    Can I say " sinc?rement " without making too slobbery?
    do not think...
    thus, quite simply:

    yop
    • [^] # Merci...

      Posté par  . Évalué à 0.

      ... pour cette crise de fou rire :-)))
      • [^] # Re: Merci...

        Posté par  . Évalué à 1.

        Beaucoup de tournures bizarres sont aussi dues au nom respect de l'orthographe/grammaire.

        ou -> or
        où -> where
  • # et finalement..

    Posté par  . Évalué à 0.

    C'est à la mode de critiquer la GPL.
    La GPL, elle, n'offre aucune ambiguité de ce type possible.

    Je crois que tout est dit.

    Je ne vois pas l'interet de faire sa propre licence quasi-identique à la GPL si ce n'est pour éventuellement se laisser la possibilité de pratiquer ce type d'entourloupes.
    • [^] # Re: et finalement..

      Posté par  . Évalué à 1.

      Je suis d'accord, les intentions des auteurs de la GPL étant très claires, et celle-ci ayant été discutée de nombreuses fois, il est clair qu'on peut difficilement aujourd'hui commettre de telles erreurs d'interprétation concernant la GPL.

      Cependant, je rappellerais que la GPL n'est pas un modèle de clarté et certains points restent quand même ambigus. L'exemple le plus évident est le cas de KDE jusqu'au passage de Qt en QPL/GPL.A ce moment, la clause de la GPL (ici la traduction non-officielle en français trouvée à l'adresse http://www.linux-france.org/article/these/licence/gpl/(...) ):

      Toutefois, l'environnement standard de développement du système d'exploitation mis en oeuvre (source ou binaire) -- compilateurs, bibliothèques, noyau, etc. -- constitue une exception, sauf si ces éléments sont diffusés en même temps que le Programme exécutable.

      ... avait donné lieu à de nombreux débats : dans
      le cadre de CLOS (Corel Linux OS), par exemple, il est très dur de ne pas avoir la bibliothèque Qt étant donné que KDE est à la base de la distribution... Est-ce que Qt est alors une bibliothèque système, au même titre qu'on peut le penser de l'API graphique Win32 ? (ça ne veut pas dire que je partage cet avis).
      En effet, contrairement à de nombreuses licences, la GPL ne donne pas de définition précise des mots qu'elle emploie, même si les auteurs ont bien essayé de rester très précis dans la plupart des cas...

      Ceci dit, il est clair qu'il est en général plus sain de mettre son soft sous une licence connue et approuvée, d'autant plus qu'aujourd'hui il en existe un grand panel...
  • # Meilleure centralisation du developement?

    Posté par  . Évalué à 0.

    Je ne connais pas vraiment xBSD, mais si j'ai bien compris ca va les obliger a centraliser leur travaille sur ce logiciel.

    C'est quoi le probleme exactement alors?

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