AlexZl a écrit 91 commentaires

  • [^] # Re: Je me suis fait devancer

    Posté par  . En réponse au journal Namesys est à vendre. Évalué à 4.

    à propos d'être désolé :
    "et a été accusé du meurtre de sa femme, dont le corps de celle-ci n'a pas été retrouvé."

    Non, ça fait mal au cerveau.

    Plus correctes seraient les tournures suivantes :
    "...a été accusé du meurtre de sa femme, dont le corps n'a pas été retrouvé."
    "...a été accusé du meurtre de sa femme. Le corps de celle-ci n'a pas été retrouvé."

    Et, tant que j'y suis, "parce qu'il risque DE rester en prison pour un bout de temps."

    Voilà, je voulais faire une bonne action avant d'aller dormir...
  • [^] # Re: Blocage levé (du bon usage du totalitarisme)

    Posté par  . En réponse à la dépêche De nouveaux caps franchis pour les Wikipédia. Évalué à 5.

    Pardon, mais je ne peux pas laisser passer un si gros abus du terme totalitarisme.
    Que la torture soit pratiquée en Tunisie n'en fait pas un régime totalitaire.
    Les régimes totalitaires (nazisme, communisme soviétique et fascisme) sont très spéciaux en ceci qu'ils dissolvent complètent la société civile dans le parti unique.
    Ca va très loin au-delà du simple état policier et du culte de la personnalité : c'est un système où tout fait référence au parti et à son chef. Et où tout groupe ou individu qui prétendrait non pas s'opposer, mais simplement exister en dehors de l'Etat/parti est pourchassé.

    Ben Ali a beau être un dictateur, la Tunisie est quand même, et heureusement, très loin de ça.

    Je sais que tout le monde n'a pas lu Arendt et Popper, mais arrêtons d'employer le mot "totalitarisme" n'importe comment. C'est un terme trop grave pour jouer à crier "au loup" avec.

    Wikipédia a donc parfaitement raison d'écrire que le fait de ne pas être démocratie libérale ne fait pas du régime tunisien un régime totalitaire.
  • [^] # Re: L'Espagne...

    Posté par  . En réponse au journal Après "L'éolien ça craint ?" Vive l'énergie solaire.... Évalué à 4.

    La Bretagne aussi.
  • [^] # Re: Le travail de la commission européenne

    Posté par  . En réponse à la dépêche Parlement européen : la résolution de soutien à l'EPLA tourne au vote de défiance envers l'OEB. Évalué à 1.

    L'égalité : c'est donc la clef.

    - L'inégalité, pour moi, c'est justement l'existence des lobbies, auxquels on demande leur avis en élaborant une loi (qui, une fois votée et promulguée, s'impose à tous), qui représente une inégalité. Car les membres de ces groupes sont déjà représentés par les élus (certains font mal ce travail, c'est une faute) : il y a doublon.

    - par "membres", j'entends des citoyens : les entreprises n'en étant pas, je ne leur reconnais aucun droit à intervenir dans un quelconque débat. Quant aux artisans, ils ont le droit de vote et sont donc représentés au Parlement, tout comme chacun des instits, etc. Je ne vois pas comment faire mieux en termes d'égalité.

    - par contre, des lobbies de citoyens (boulangers compris) désireux de promouvoir certains sujets (la liberté du logiciel, le besoin d'abolir ou de rétablir la peine de mort, celui de protéger la biodiversité...) me semblent légitimes, parce qu'ils joueraient alors un rôle qu'on pourrait qualifier de partis politiques thématiques. Mais comme ils ne prétendraient pas s'occuper de tous les aspects le l'intérêt général, je serais hostile à ce qu'ils puissent avoir des élus.
    Pas de lobby "boulange" dans mes exemples, parce que je vois mal qui, à part les boulangers et les meuniers, pourrait avoir des propositions particulières sur la boulange. Et si, comme je le propose, ils n'ont pas le droit de s'organiser en lobby sur le sujet, personne d'autre ne ressentira le besoin d'en créer un.

    - Sylvain, tu définis "s'associer" par "adhérer à une association, une corporation, ou à tout autre forme de groupement à but représentatif". Justement, je conteste à tout groupement professionnel le plus petit début de représentativité ! La République est, par essence, représentative, sinon à quoi sert le Parlement, aussi appelé "représentation nationale" ? Toute autre organisation qui se prédendrait représentative (de quoi, d'ailleurs ?) est un doublon porteur d'inégalités.
    Je suis mille fois d'accord pour dire que la représentation parlementaire déconne profondément en France -les députés européens me semblent travailler beaucoup mieux. On pourrait discuter des manières de l'améliorer. Mais ce n'est pas une raison pour changer complètement de système, en passant à une "démocratie participative" où, comme son nom l'indique, ce serait ceux qui "participent" le plus qui auraient le plus de pouvoirs. Là sont les "niches" que tu crains tant, et en l'occurence moi aussi. Comme je crains qu'il s'agisse précisément de la direction dans laquelle la France dérive actuellement.

    - Avant que vous posiez la question : non, je ne pense pas non plus qu'il soit pertinent de consulter les syndicats dans l'élaboration d'une loi. Ils ne représentent guère que leurs adhérents, ce qui créerait donc un nouveau doublon.
    Sylvain, "on" parle bien de syndicats de médecins, et je suis convaincu que, comme les syndicats de cheminots, ils ne cherchent rien d'autre que des avantages pour eux-mêmes, qu'il nomment "progrès sociaux" dans le but de masquer cet égoïsme au reste de leurs contemporains, puisque d'une manière ou d'une autre, ce sont eux qui paieront.
    Je remarque d'ailleurs que ceux qui s'en tirent le mieux, dont les médecins, les cheminots et d'autres occupants de "niches", se débrouillent pour qu'on leur demande leur avis (la co-gestion de la sécu, un scandale) ou pour le donner si fort que personne ne peut faire semblant de ne pas l'entendre (les grèves des transports).
    Accessoirement, tous ces groupes, organisés par entreprise et par métiers (corporations, donc) se réunissent dans des confédérations (le C de la plupart des syndicats nationaux) qui tentent de donner une cohérence idéologique à l'ensemble et lui donner une coloration politique afin de tenter de légitimer l'influence qu'ils souhaitent avoir sur les lois. Ma définition du corporatisme, ce serait précisément si on leur donnait un rôle institutionnel : ce système légitimerait la captation du "progrès social" par les mieux organisés.

    Egalement à Sylvain : je me demande toujours quelle est cette entreprise si bien "encadrée"

    A lunique : Pour ma part, je ne crois pas que les intérêts particuliers, une fois satisfaits, conduisent miraculeusement à l'intéret général : je crois même le contraire. Notre intérêt particulier à chacun, qui est de continuer à consommer beaucoup d'énergie et à ne rien changer à notre mode de vie, est quand même en train de bouleverser suffisamment le climat pour remettre en cause tout l'écosystème. Quel intérêt plus général, pourtant, que de garantir le maintien de conditions favorables à la continuité de l'espèce humaine ?
  • [^] # Re: Le travail de la commission européenne

    Posté par  . En réponse à la dépêche Parlement européen : la résolution de soutien à l'EPLA tourne au vote de défiance envers l'OEB. Évalué à 1.

    L'important, précisément, ne me semble pas "pas d'entreprise dans les groupes de pression" mais "pas d'interférence des intérêts économiques dans la législation". J'ai l'air de chipoter mais c'est important.
    Parce que la loi, contrairement à de simples règlementations techniques qui n'en sont jamais que l'application, peut mettre des limites à l'ensemble des libertés qui font notre société.
    On parle ici des lobbies, mais il y aurait des choses à dire sur le statut des élus (le mari de la députée européenne Jannely Fourtou est le p-dg d'Universal : ça me semble tout aussi dangereux).

    Et s'il te plaît, ne tombe pas dans la facilité en m'accusant alternativement d'émettre des idées "compliquées" puis de "faire de grosses simplifications".
    On parle de ce que pourrait (devrait ?) être la fabrique de la loi dans une société moderne !
    Tu le reconnais d'ailleurs toi-même deux paragraphes plus bas :
    je veux juste te montrer que c'est très complexe


    Et je suis d'accord ! Une réponse à grands traits aurait toutes les chances d'être une connerie. Est-ce une raison pour se satisfaire de ce qui existe ? Pour ma part, je trouve le système actuel dangereux, et accueillerais avec joie la pire usine à gaz, si elle est nécessaire est juste.

    Une société de 40.000 pers avec 20.000 cadres ? Trop de chefs, pas assez d'indiens. Je serais curieux de savoir de quelle société il s'agit. Mais ça ne change rien à ma proposition : fixer une somme (salaire compris) à partir de laquelle on considère que quelqu'un a trop d'intérêts financiers dans un débat pour qu'on puisse lui faire confiance pour apporter une contribution honnête. Je ne vois pas pourquoi, le cas échéant, ça ne vaudrait pas aussi pour les boulangers, et tous les artisans que tu voudras.

    Une remarque au passage sur la double ambiguïté de ta question : ("un artisan boulanger dépend fortement de la boulange, et il n'aurait pas le droit de s'associer pour défendre sa vision sur la réglementation sur le pain ?")
    1/ "Règlementation" : de quoi veux-tu parler ?
    Si c'est de la taille des grains de farine, cette règlementation s'appele un décret, qui ne peut que préciser des dispositions législatives. Ca concerne tellement peu le reste du monde que s'il existait un ordre des boulangers, ça ne me gênerait pas qu'il se saisisse de la question.
    Mais si il s'agit d'instaurer un "boulanger traitant", il ne peut s'agir que d'une loi, et on voit bien que ça toucherait à quelques principes de fonctionnnement de la société. L'avis des boulangers, forcément partial, ne devrait pas pouvoir influencer la décision qui s'imposera à tous les citoyens. Voilà ce que je veux dire.
    2/ "S'associer" : qu'il existe des associations professionnelles qui organisent leur promotion, s'expriment dans les médias et manifestent à l'occasion, ça me va très bien. Ce qui serait grave c'est que, par lobbies interposés, une place leur soit réservée dans le débat législatif. Parce que là, ça deviendrait du corporatisme, c'est-à-dire l'organisation de l'affrontement des intérêts particuliers. Pour moi, ce n'est pas comme ça qu'on peut trouver l'intérêt général, que la loi est censée exprimer. Mais sommes-nous d'accord là-dessus ?
  • [^] # Re: Le travail de la commission européenne

    Posté par  . En réponse à la dépêche Parlement européen : la résolution de soutien à l'EPLA tourne au vote de défiance envers l'OEB. Évalué à 1.

    Cas de figure que j'avais envisagé quelques posts plus haut :
    Je suppose bien sur qu'elles [les entreprises] se débrouilleraient alors pour faire porter leurs intérêts par des organisations où s'inscriraient certains de leurs salariés, mais on pourrait au moins en contrôler les moyens.


    A la lumière de tes questions, je pense que c'est moins le fait de travailler dans une entreprise qui importe que le fait d'avoir des intérêts financiers.

    Plein de journalistes pas d'accord avec la ligne éditoriale que Dassault impose au Figaro travaillent bien dans ce journal ; les boulots alimentaires sont loin d'être rares dans l'informatique.
    Ca serait une énorme connerie de n a de bonnes raisons de penser que si des salariés militent, c'est bien par opinion personnelle, ce qui ne pose aucun problème (pour garantir leur indépendance, il faudrait penser à une protection de type délégué syndical pour les salariés d'une boite qui ont des responsabilités dans un lobby intervenant dans le même secteur d'activité).
    Mais si la même personne a des stock-options dans sa boîte, un doute s'installe. A plus forte raison si elle détient une part significative d'une boîte où elle ne travaille pas.

    Les parlementaires anglais doivent établir chaque année une "déclaration d'intérêts" où ils détaillent les salaires, primes et avantages en nature reçus derniers mois. A partir du moment où les lobbies interviennent dans le processus législatif, il me semblerait raisonnable d'étendre ce système à leurs membres.
    Avec des aménagements : les députés sont élus, mais n'importe qui peut s'inscrire dans une assoc. Il faut donc une interdiction de s'inscrire à partir d'un niveau de liens financiers qui, à mon avis, devrait être fixé de manière à exclure les cadres, par définition impliqués dans la définition de la politique de leur boîte. Et je pense que le dispositif devrait fonctionner par foyer fiscal, ce qui incluerait donc les conjoints.
    Comme il serait trop fastidieux de contrôler tout le monde chaque année, on peut imaginer un contrôle aléatoire par une cour des comptes. Pour les fraudeurs, je préconiserais l'interdiction à vie de s'inscrire dans un lobby : ça devrait être suffisamment dissuasif.
  • [^] # Re: Le travail de la commission européenne

    Posté par  . En réponse à la dépêche Parlement européen : la résolution de soutien à l'EPLA tourne au vote de défiance envers l'OEB. Évalué à 1.

    La tu sur-simplifies.

    Parmi les adhérents de la FFII, on trouve des personnes physiques et des personnes morales (ça peut être des entreprises, comme d'autres assos).
    Je serais pour interdire à toutes les associations qui ont des entreprises comme adhérents de faire du lobbying. Attention aussi aux adhésions indirectes : ça ne serait pas mieux si la FFII, ou une autre, avait parmi ses adhérents une association d'entreprises.
    Idéalement, les entreprises ne devraient pas avoir de personnalité juridique en dehors de leur domaine d'activité, qui est l'économie, pas le militantisme.
  • [^] # Re: Le travail de la commission européenne

    Posté par  . En réponse à la dépêche Parlement européen : la résolution de soutien à l'EPLA tourne au vote de défiance envers l'OEB. Évalué à 1.

    Je ne connaissais pas l'IDABC, mais au vu de leur site, ils sont surtout favorables à l'administration économique (ce qui passe notamment par l'interopérabilité). Ce sont sans doute des gens bien, mais leur soutien au LL me semble un objectif secondaire.

    Une chose me dérange dans ta position sur les lobbies : je pense que les entreprises ne devraient pas pouvoir intervenir dans les débats, même en temps que consultants. Tout simplement parce que leur objectif, le profit, me semble incompatible avec l'idée que je me fais d'une décision politique en république (l'intérêt général, toussa).
    (Un passionnant documentaire là-dessus, "The corporation" : http://www.thecorporation.com/index.php?page_id=2)
    Je suppose bien sur qu'elles se débrouilleraient alors pour faire porter leurs intérêts par des organisations où s'inscriraient certains de leurs salariés, mais on pourrait au moins en contrôler les moyens.

    Edith Cresson a été virée pour abus de bien social : c'est de la responsabilité pénale, pas politique. En France aussi on destitue les corrompus, sauf à l'Elysée.
    Alors que -d'accord avec toi là-dessus- si la Commission tirait sa légitimité du Parlement européen (je verrais bien des votes de confiance annuels, qui pourraient porter sur le bilan de l'année écoulée et une déclaration de politique générale), on aurait un des meilleurs contrôles démocratiques au monde.

    Le sytème français, lui, est essentiellement prévu pour éviter toute instabilité gouvernementale (en réaction à la IVe rep). Et ça fonctionne très bien. Pour ma part, je ne le considère pas digne de porter le nom de république, mais c'est un autre débat.
  • [^] # Re: Le travail de la commission européenne

    Posté par  . En réponse à la dépêche Parlement européen : la résolution de soutien à l'EPLA tourne au vote de défiance envers l'OEB. Évalué à 4.

    C'est de la provoc' ?

    Cette "bonne action" n'en rend pas moins l'attitude de la Commission irresponsable. A quoi sert en effet de promouvoir l'utilisation de LL là, tout de suite, quand on oeuvre à sa disparition à moyen terme, en poussant à l'adoption des brevets logiciels ?

    C'est d'ailleurs la même attitude skizophrène et complètement irresponsable qu'a l'état français (et d'autres en Europe) : les administrations sont de plus en plus nombreuses à avoir recours à des outils libres (en partie comme mesure d'économies, sans doute), mais la France a pris des positions pro-brevets logiciels à chaque fois que la question a été portée devant un conseil européen des ministres (fut-il de l'agriculture) ! Et ce en dépit, rappelons-le, de promesses électorales.

    Seul le Parlement européen nous a sauvé du désastre auquel poussaient, et poussent encore, la Commission et une majorité des Etats membres.
    Et ça vaut dans d'autres domaines : voyez, en ce moment, les travaux sur le projet REACH (produits chimiques). Les Etats se font les portes-parole de leurs industriels -lesquels, comme dans le dossier des brevets logiciels, ne veulent rien entrendre de ce qui ne va pas dans leur intérêt. Le Parlement européen, lui, pense plutôt à l'intérêt public, général.

    Vive la République, vive le Parlement européen.
    Aux chiottes la Commission tant qu'elle se sera pas élue et responsable devant le Parlement.
  • # Pourquoi changer un système qui fonctionne ?

    Posté par  . En réponse au journal Pour un vote électronique fiable. Évalué à 3.

    Au risque de paraître agressif à ceux pour qui c'est un éventuel futur débouché professionnel, je ne vois pas du tout quel besoin on a de passer au vote électronique. Et toutes les expériences de vote électronique menées jusqu'ici tiennent à mon avis du gadget et me révulsent.

    Notre système me semble tout à fait adapté aux besoin d'un pays comme la France (c-a-d avec une densité permettant à tout le monde d'être assez proche d'un bureau de vote, ainsi le vote n'est pas non plus une charge) : fiable, rapide, et ce que j'appellerais "républicain".

    La fiabilité : avec un sytème électronique on n'aura JAMAIS la fiabilité du vote papier.
    -Sur le nombre, il existera toujours un risqus de coupure électrique / crash disque / perte de connexion / autre accident imprévisible,
    -Avec du papier, comment se tromper involontairement (faut quand même le faire exprès pour mettre 2 bulletins différents dans l'enveloppe ou gribouiller dessus) ? Sur écran, c'est pas pareil.
    -Les isoloirs garantissent une vraie confidentialité. Ben ouais, le tissu c'est opaque, et c'est tout ce dont on a besoin.
    -dans les pays où des fraudes arrivent, plus le système de vote est complexe polus il est facile aux fraudeurs de le détourner, avec un minimum d'intervention humaine, l'étape voyante (voyez les machines à voter aux Etats-Unis). Du papier, de l'encre et des urnes transparentes : impossible de faire plus simple.

    Alors on va me sortir "rahhh, ça consomme du papier"
    Ce à quoi je répondrai que 1/ ça se recycle et 2/ les forêts ça se replante.

    C'est aussi rapide, à tel point que je vois mal ce que l'électronique apporterait (vous en connaissez des masses, des pays où on a les résultats définitifs le soir même ?)
    Ce qui m'amène au côté institutionnel de l'organisation du vote, au moins aussi important que le reste.
    Aller voter, c'est signifier physiquement son appartenance à la communauté politique.
    Participer au dépouillement, ça responsabilise, parce que personne d'autre que nous ne peut le faire. Ce "niveau zéro de la politique" est infiniment plus utile au fontionnement de la république que toutes les petites phrases prononcées depuis 1958. C'est une prise de responsabilité, dont on pourrait utilement s'inspirer pour tout le reste.
    Ca serait une grosse erreur que de déléguer le fondement de notre édifice politique à des machines.
  • # comme ça ce sera fait

    Posté par  . En réponse à la dépêche LinuxForum 2006 : IBM et Linux. Évalué à 0.

    s/un intérêt de plus en plus croissant pour/un intérêt croissant à
  • # que est l'objectif ?

    Posté par  . En réponse au journal S'emparer du marché informatique par le jeu vidéo. Évalué à 3.

    OK sur l'orientation générale : les jeux peuvent attirer plein de gens (je dirais, précisément, ne plus les éloigner)

    Par contre quand tu écris :
    Et il va de soi que les systèmes Libres doivent se focaliser sur le marché d'entreprises, puisque c'est là où est réellement l'argent (non chez le particulier)

    je ne peux pas te suivre là-dessus. Pour toi il faut passer par les particuliers pour toucher les entreprises, qui sont plus intéressantes. Mais le but du LL c'est de donner plus de liberté aux personnes physiques ! C'est ça l'objectif ! les personnes morales (entreprises) suivront si elles veulent. Et si elles sont plus réceptives sur certains marchés (serveurs), on peut considérer que c'est positif essentielement à travers la question de l'image, et accessoirement les investissements de dev des SSII qui vendent du support/intégration de LL.
  • # C'est juste pour dire une connerie

    Posté par  . En réponse à la dépêche Disponibilité de Fedora Core 5 "Bordeaux". Évalué à 10.

    Puisque personne ne veut la faire, je me sacrifie !

    Pensez-vous que la sortie de la Fedora Core 5 "Bordeaux" puisse soutenir la viticulture française ?

    A la vôtre.
  • [^] # Re: Et voilà !!

    Posté par  . En réponse au journal Qui a dit : "le logiciel libre est formidable et positif pour l'avenir" ?. Évalué à 10.

    heureusement, un bon vieux ctrl+f permet de trouver tout ce paragraphe dans la (très longue) page d'accueil - c'est un extrait d'une déclaration à l'Assemblée :

    Le président de l’UDF a présenté le logiciel libre comme un enjeu industriel, de recherche et de société. Il considère que l’imposition de mesures de protection technique type DRM (Digital Rights Management) exclusivement compatibles avec tel logiciel ou tel matériel, permettrait à une entreprise de contrôler la chaîne informatique. De plus, le président de l’UDF estime que « les logiciel libres constituent un mode de développement coopératif, innovant et ouvert (…) Ils constituent de plus un facteur essentiel d’indépendance et d’équilibre industriel et politique pour l’humanité ». François Bayrou estime, en outre, que les mesures de protection peuvent nuire au développement et la recherche appliquée des logiciels libres.


    On remarquera qu'au lieu de donner dans le patriotisme économique, Bayrou parle d'"équilibre industriel et politique pour l'humanité" ! qui dit mieux ?

    A la lecture du reste de l'intervention, là : http://www.udf.org/discours/bayrou_070306.html
    je dois dm'avouer agréablement surpris de sa grande qualité.

    On peut y noter que le paragraphe sur le logiciel libre vient en premier, juste derrière la dénonciation des procédures d'urgence et de contournement de l'assemblée utilisées à tort et à travers par Villepin sur le dossiers sensibles.
    L'avant-dernier paragraphe est aussi très pertinent et, ayant très peu entendu ce genre d'arguments, je suis content de savoir qu'ils ont été portés à la connaissance de l'Assemblée.

    Merci aussi à ctrl+c pour sa participation bénévole.
  • # brought to you by...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les Européens de l'année sont-ils pour ou contre la brevetabilité des logiciels ?. Évalué à 4.

    On notera que la cérémonie est sponsorisée par Microsoft et Novartis, deux gros acteurs du dépôt de brevets (la question étant de savoir quelle proportion de ceux-ci sont vraiment valables)

    Par ailleurs, European Voice est une filliale de The Economist. Quelqu'un saurait quelle position ce mag "libéral" en matière d'économie, mais aussi sensible aux libertés en général, a eu au sujet des brevets logiciels ?
  • [^] # Re: Ah ah

    Posté par  . En réponse au journal Troll sans issue : équivalent français pour "hot-line". Évalué à 2.

    D'ailleurs là, brutalement, je me demande ce que le CSA vient faire là-dedans (rajoutez ici "bon diou", ou votre interjection préférée).
    J'aurais très bien compris que des gens dont c'est supposé être le travail, style académie fr ou conseil supérieur de la langue fr se saisissent du problème.

    Et si, la question de "certains sercices publics" se pose, puisque manifestement tout le monde, y compris eux-mêmes, se perd dans les compétences (statutaires s'entend) et responsabilités de l'ART/CSA/BVP... (+les tribunaux administratifs et le conseil d'Etat, quand les décisions sont contestées cf par ex. attributions TNT).

    Et je ne parle pas du ministre de l'intérieur.

    Donc je me joins à ta sainte colère : ils s'occupent, mal, d'une question qui n'est pas de leur domaine et que personne ne leur a demandé de traiter.
    C'est d'autant plus contre-productif qu'à force de voir diverses autorités proposer de mauvaises traductions, on a tous comme première réaction "qu'est-ce qu'ils ont encore inventé comme connerie ?".
  • # Ben...

    Posté par  . En réponse au journal Troll sans issue : équivalent français pour "hot-line". Évalué à 10.

    "Assistance téléphonique".

    Ca évite de dire des conneries sur le niveau de disponibilité de la chose. Je pense que ce une erreur de vouloir traduire le "hot" anglais, qui renvoie au fait qu'il s'agi(ssait)t de résoudre des problèmes un rien urgents/critiques, mais maintenant l'usage s'est étendu à l'ensemble des difficultés de l'après-vente.
  • [^] # Re: La joie des ventes liées...

    Posté par  . En réponse au journal site de la sncf. Évalué à 1.

    Pour info V-S est une filiale à 50% de la SNCF et d'un voyagiste généraliste, lasminute je crois. D'où la volonté de fourguer tout et n'importe quoi, et les pubs aussi (rq en passant : y'a aussi des pubs dans les gares).
  • # Pour "make"

    Posté par  . En réponse au message Neuf Box sous Mandriva 10.2. Évalué à 1.

    Le fait que tu aies des problèmes avec make me rappelle une expérience récente, sur mandriva/drake 10.2 aussi : pour une raison qui m'échappe, automake n'était pas installé !
    Ca m'a surpris, mais une fois ce problème réglé, j'ai pu installer ce que je voulais.
    A vérifier de ton côté donc.
  • # En passant

    Posté par  . En réponse à la dépêche Soixante et un députés du Parlement européen poussent à un retour en 1re lecture. Évalué à 5.

    Le journal anglais Guardian publie aujourd'hui un papier de Andrew Brown , "The war on copyright communists" : Bill Gates wants software patents to protect his profit, not the public

    A montrer à ceux qui seraient séduits par les arguments des grands groupes en faveur des brevets logiciels. Concis, rigoureux, et avec un petit clin d'oeil sympa à la Pologne à la fin...

    http://www.guardian.co.uk/online/comment/story/0,12449,1387575,00.html
  • [^] # Re: Députés francais ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Soixante et un députés du Parlement européen poussent à un retour en 1re lecture. Évalué à 2.

    en effet, pour prendre un exemple, Rocard a passé 3 semaines en Palestine pour superviser l'élection... peut pas tout faire !
  • # OpenOffice 2.0 pour Mars

    Posté par  . En réponse au journal OpenOffice 2.0 pour Mars. Évalué à -1.

    Cher père LinuxFr, j'ai bien hâte de voir cet OpenOffice.org 2.0 pour Mars, mais mes parents disent que je ne peux pas la télécharger parce que nous habitons encore sur Terre.

    Y'a-t-il une version d'OpenOffice pour Terre de prévue, ou bien dois-je attendre pour l'avoir que mon oncle rentre prendre des vacances chez nous ?
    Merci
  • # ça m'étonnerait

    Posté par  . En réponse au journal Paris LL & µ$ost : qui à des news ?. Évalué à 0.

    Rien vu de ce genre, une telle info ne serait pas passée inaperçue.

    Par contre la news sur le prolongement de l'accord avec le gouvernement anglais n'est pas franchement récente (voir lien plus bas)... ce qui m'amène à douter encore plus fortement de la fiabilité de l'info donnée dans le titre. Ou alors ils ont un mois d'avance sur Paris, pour compenser leur mois de retard sur le Royaume-Uni ?

    cf brève publiée le 19 aout ici :
    http://solutions.journaldunet.com/0408/040819_brefinter.shtml(...)
  • [^] # Re: Au fait...

    Posté par  . En réponse au journal La constitution européene. Évalué à 1.

    Non seulement ce n'est pas une constitution "classique" pour les raisons exposées par yojik77, mais ce n'est pas une constitution du tout. C'est un traité constitutionnel. Comme tu l'as remarqué, si c'était une constitution elle devrait être approuvée au même moment et de la même manière sur l'ensemble des territoires concernés. Car référendum ou pas, une constitution -républicaine s'entend- est un contrat auquel "le souverain" (donc le peuple) s'assujettit volontairement. Et la partie de la population qui n'est pas d'accord ne compte pas. Or, si on fait approuver cette pseudo-constitution sur la base des Etats, on considère qu'il y a plusieurs peuples. Et surtout, si une seule ratification manque, on est bloqués, alors que pour une constitution il faudrait prendre en compte tout le mondre ensemble. De plus, le simple fait qu'on parle de ratifications nous met dans le contexte d'un traité, donc d'un contrat entre des Etats (d'abord signé par un représentant, puis approuvé selon ce que prévoient les constitutions des Etats), et pas d'un contrat du souverain 'directement' avec lui-même comme le serait une constitution -républicaine s'entend. Et dans ce "traité constitutionnel", le 'constitutionnel' est de trop, à mon avis. C'est un traité comme les autres, mais Giscard a voulu pouvoir se rengorger et qu'on dise de lui, quand on le mettra au Panthéon, qu'il a donné une constitution à l'Europe... ce que je vois pour l'instant c'est que ça complique encore la définition de ce qu'est l'Union Européenne (union, super-état ?...) et que ça donne aux anti-européens les plus obtus des arguments pour dire que l'Europe détruit les indentités nationales n'importe comment. Et si on accepte le fait qu'il s'agit d'un traité, c'est tout de suite moins surprenant que les questions économiques y soient traitées très explicitement, comme dans tous les traités précédents : l'UE est une structure économique à la base, à laquelle on a rajouté progressivement des élements de politiques communes de plus éloignés de l'économie (agriculture> aides aux régions> affaires étrangère) et des règles pour savoir comment les décisions communes sont prises. Bref, non seulement il ne s'agit pas d'une constitution, mais il serait dangereux de laisser croire le contraire -et une fois encore, nos "politiques" sont totalement à côté de la plaque.
  • [^] # Re: gradué

    Posté par  . En réponse au journal KGuitar. Évalué à 0.

    Ca m'a également l'air d'être ça (dans l'attente d'une confirmation du principal intéressé...), ce qui correspondrait à ce qui disait gnap gnap plus haut.

    En effet le fait d'avoir "graduated" permet d'accéder à un 3e cycle au R-U (pour parler du cas que je connais) donc = un bac +4 .

    Accessoirement, ça permet aussi de faire une nouba à tout casser après avoir porté un costume et surtout un chapeau très discutables pour recevoir son diplôme.