arnaudus a écrit 4598 commentaires

  • # Tenter de contourner?

    Posté par  . En réponse au message openoffice et pbs d'impressions. Évalué à 1.

    Hello,

    J'ai le même problème avec des logiciels moins "fignolés" qu'openoffice, comme kword ou abiword. L'avantage avec OpenOffice, c'est que tu peux tenter de contourner le problème, par exemple en enregistrant en pdf et en imprimant le pdf.

    L'origine du problème me paraît difficile à cerner. Ca peut être un bug d'OpenOffice, ou du serveur d'impression, ça peut être lié aux polices, ou pas du tout, etc.

    (hors-sujet : j'ai énormément plus de bugs de ce type sur des logiciels multi-plateforme (openoffice, mozilla...) que sur des softs 100% linux. Je crais que ça soit le prix à payer pour la portabilité, et je trouve ça très très dommage, car il va bientôt falloir utiliser Windows pour faire tourner des logiciels libres proprement, fin du hors-sujet).
  • [^] # Re: C'est lent

    Posté par  . En réponse à la dépêche Freeciv sort en version 2.0.0. Évalué à 3.

    En fait, je pense qu'il ne faut pas raisonner comme ça (en comptant les années). Le jeu est divisé en tours, et il faudra toujours 1 tour pour faire avancer un colon. Ensuite, une progression pseudo-exponentielle des années a été calée sur les tours, de manière à correspondre à peu près avec l'évolution technologique : tu découvres la roue vers -1000 et l'énergie nucléaire vers 1940 (bon, ok, ça m'est déja arrivé de découvrir les réfrigirateurs en 1400, mais c'est l'idée générale).
  • [^] # Re: A vos Travailleurs !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Freeciv sort en version 2.0.0. Évalué à 1.

    Euh alors moi c'est l'inverse, je gagne à peu près toujours même en hard, surtout si je commence tout seul sur mon île.

    Le jeu est vraiment bien, mais l'IA est assez limitée. Elle est assez balèse au début du jeu, mais ça s'effrite assez vite, et à partir du moyen-âge, c'est même plus la peine. Détruire la cavalerie depuis un hélico, c'est jouissif quelques secondes, mais ça retire de l'intérêt au jeu... La diplomatie avec l'IA est aussi assez prévisible, et la meilleure arme que j'ai trouvée, c'est de faire la paix avec tout le monde, avec un peu de chance, tu n'auras jamais de problèmes.
  • # Attention quand même!

    Posté par  . En réponse au message [Web/Mozilla] Caractères non-ASCII dans les URL. Évalué à 1.

    Il me semble qu'il est conseillé de faisser cette option à "true". Certains sites "méchants" utilisent l'encodage UTF-8 pour vous faire croire que vous êtes quelque part alors que vous n'y êtes pas. En plus clair, certains caractères UTF8 ressemblent trait pour trait à des caractères "latins" mais n'en sont pas (le ł par exemple, qui, selon la police, peut ressembler au l ou au I (i majuscule)). Dans l'URL, vous pouvez lire "www.paypał.com" et rentrer votre numéro de carte bleue (je crois que certains caractères sont complètement indiscernables).
  • # Valeur du procès gagné?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Fortinet réagit suite aux accusations de violation de la GPL. Évalué à 8.

    Bon, c'est vrai que la GPL a triomphé au tribunal... Mais si les avocats de cette boite valent leur service juridique, une victoire contre ces guignols est toute relative...

    En tout cas, ça révèle bien à quel point une certaine partie du marché ignore complètement les principes, voire l'existence du logiciel libre et de la GPL. Une boîte qui vend du logiciel et qui développe, ne pas connaître la GPL? C'est presque incroyable, faut pas abuser quand même, je suis sûr que ma copine connaît mieux le LL qu'eux.

    De là à douter de leur sincérité et de penser qu'ils jouent les crétins pour tirer sur la corde jusqu'au bout, il n'y a qu'un pas. Ca m'étonnerait qu'à moitié que leur but ne soit de continuer à dégager des bronzoufs tant qu'ils le peuvent, pour couler et/ou revendre après...
  • # tableur OK, graphiques non

    Posté par  . En réponse au message Importer des fichiers Excel sous Linux. Évalué à 5.

    Quel que soit le tableur (gnumeric, openoffice calc, kcalc...), on arrive à avoir un bon import/export M$ Excel, mais jamais pour les graphiques. Le format est bien trop spécifique.

    Ce n'est pas propre à Linux. A ma connaissance, aucun logiciel Windows autre que M$ Excel ne sait lire parfaitement le format .xls. Même les différentes versions d'Excel n'y arrivent pas! En gros, si tu as pu écrire un fichier Excel sur ton ordi, tu arriveras à le relire sur la même machine, mais ailleurs, tu peux toujours t'amuser (Mac avec la même version d'Excel, etc...)
  • # Garder le nom de l'ancien logiciel?

    Posté par  . En réponse au message Un ch'ti pb de license.... Évalué à 3.

    Ce qui est sûr, c'est que rien ne t'oblige dans la GPL à mentionner le nom de l'ancien logiciel (enfin je ne crois pas). Il faut par contre conserver le nom des auteurs du logiciels, habituellement, ça se fait dans chaque fichier source.

    Tu n'as pas non plus à avoir l'autorisation des auteurs de l'ancienne version, sauf si tu désires garder le nom.
  • [^] # Re: Moi y en a pas comprendre ! C'est pas une bonne nouvelle ????

    Posté par  . En réponse à la dépêche La brevetabilité des inventions mises en oeuvre par ordinateur adoptée par le Conseil. Évalué à 3.

    J'ai en effet l'impression que certains amendements ont finalement été reportés de manière modifiée dans le texte adopté. Maintenant, c'est vrai que le sujet est tellement complexe qu'on peut lire tout et son contraire dans le texte. Il va donc falloir voir comment ça s'applique.

    Deux choses quand même : 1) la clause d'antériorité est toujours présente. Autrement dit, ce qui fait l'objet d'un brevet ne peut pas avoir été publié avant, sous n'importe quelle forme (code d'exemple dans un forum, code GPL, etc).
    2) Rien n'oblige à inversir des millions d'euros en frais d'avocat dans un procès, sauf si l'on se sent mal (en gros, qu'on a vraiment violé le brevet).

    Cette vision de la justice qui marche à coups de millions correspond certainement à la vision américaine de la chose, mais au moins en Europe, la justice est traditionnellement "juste", et a même parfois tendance à privilégier le plus faible.

    Le seul hic, c'est que 99% des brevets logiciels acceptés seront invalides, et devront être démontés par des procès. Il va donc falloir sévir au niveau de l'OEB, et prévoir par exemple une contestation citoyenne des brevets (en gros, si quelqu'un apporte la preuve d'une antériorité, le brevet devrait être déclaré nul par l'OEB lui-même), mais rien ne dit que ça ne va pas être fait.
  • [^] # Re: Ironie est la meilleur armes contre la stupidité

    Posté par  . En réponse à la dépêche La SPEDIDAM veut vos sous.... Évalué à 3.

    Le fait d'entendre des coups de klaxon dans les bouchons est certainement l'un des événements qui me font le plus douter de l'humanité. Je suis pour le rétablissement de la peine de mort dans ce type de situation.
  • [^] # Re: Et aussi...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Rétrospective APRIL 2004. Évalué à 4.

    Il y a aussi cette fameuse affaire de brevets logiciels. Dans 10 ans, on se dira certainement "qu'est-ce qu'on était naïfs/crédules/peureux/courageux/inconscients", mais pour le moment, on ne sait vraiment plus quoi penser.

    Et de manière générale, 2004 confirme que le libre peut constituer une vraie alternative au logiciel propriétaire, et que les éditeurs propriétaires construisent leur politique vis-à-vis du libre : soit en jouant à fond le jeu de la GPL, soit en encourageant de loin et frileusement, soit en s'y opposant par tous les moyens.

    Pour les points négatifs, linux n'explose pas (on reste à peu près à quelques % des machines), les constructeurs de matériel ne libèrent pas leurs pilotes, la grade distribution n'adhère pas : il va donc falloir se retrousser les manches, parce que le "coup de pouce" du marché ne semble pas venir.

    Enfin, pour finir avec le positif, on "visualise" la masse énorme que représente la communauté du libre, entre cette pub pour Firefox ou la croissance démesurée et trop rapide de Wikipédia (les serveurs sont down, tiens...).
  • [^] # Re: Et une redevance comme pour la TV ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche La SPEDIDAM veut vos sous.... Évalué à 6.

    Justement, la taxe sur l'ADSL est puérile et idiote, je pense que personne de normalement constitué peut y penser sérieusement. "Ah les vilains, ils veulent télécharger, on va les taxer".

    Par contre, l'idée d'une redevance est logique : si on paye la redevance, alors on a le droit de télécharger. Si on ne la paye pas (ça serait mon cas par exemple, je ne crois pas avoir déja téléchargé quelque chose sans l'autorisation de l'auteur), je ne paye pas et je continue à faire comme avant.

    Par contre, ce qui serait logique, c'est que ceux qui payent une redevance n'aient plus à payer les droits d'auteurs sur les CD et DVD, y'a pas de raison. 10¤ par mois, c'est beaucoup, et ça devrait couvrir à peu près tout ce qu'un consommateur moyen dépende en droits d'auteurs.
  • # Le chantage à l'emploi : nouvelle arme du libéralisme?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Bill Gates menace le gouvernement danois. Évalué à 10.

    Bah oui, c'est écoeurant, mais vous semblez un peu étonnés? Les relations entre une entreprise, l'État et les salariés sont généralement conflictuelles, et chacun utilise ce qu'il a pour faire pencher le rapport de force de son côté. Ainsi, les salariés font grève, c'est un sorte de chantage. L'État peut menacer de mesures judiciaires ou de légiférer contre les pratiques de l'entreprise, ça ressemble à un beau chantage aussi. Enfin, l'entreprise peut mettre dans la balance ce qui intéresse le plus les deux autres parties, c'est à dire l'emploi.

    On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Le Danemark soutient les brevets logiciels -> M$ pas contents et licencie ses salariés Danois -> Le Danemark est pas content et boycotte M$ : plus de M$ dans la fonction publique, encouragement par des campagnes de pub à utiliser Linux, etc.

    Bien sûr, M$ imagine qu'ils sont encore, pour quelques années, irremplaçables. En effet, il faudrait beaucoup de courage au gouvernement Danois pour ne pas céder. Je ne sais pas comment ça marche là-bas, mais ici, je suis certain que des négociations s'ouvriraient pour trouver un compromis mou. L'idéal, ça serait de se servir de ça pour franchir le cap, mais c'est pas gagné.

    Quoi qu'il en soit, on reconnaît bien là la stratégie classique de M$ : on le fait dire mais on ne le dit pas, on le fait comprendre sans le confirmer, et même en affirmant le contraire. Rien d'illégal en apparence, juste comme une sensation d'écoeurement sur laquelle on ne peut trouver aucune prise, aucune preuve. Du coup, quand on relaye la nouvelle, on a le droit à la seule critique raisonnable : "sur quoi tu te bases? encore en train de militer, hein... faut arrêter de crier avant d'avoir mal". Stratégie très rodée, on dirait de la propagande de guerre. Chez M$, ils sont nuls en logiciels, mais putain, qu'ils sont forts en communication...
  • # Regrouper les annonces?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Nouvelles interviews FOSDEM. Évalué à 1.

    Je ne doute pas de l'intérêt incommensurable du FOSDEM, mais est-ce que c'est vraiment nécessaire de proposer une première page à chaque fois qu'il y a un entretien qui est publié?
  • [^] # Re: Le libre a peur?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Wikipédia pourrait être hébergé en partie chez Google. Évalué à 3.

    D'un autre côté, pour les liens sponsorisés, Google se doit de vérifier si ça n'est pas n'importe quoi : ils deviennent une sorte d'agence de pub ou quelque chose comme ça, et ils ont une responsabilité sur le contenu de leurs pages. Quand les résultats sont générés par un algorithme, on peut plaider qu'on ne peut pas contrôller le web, mais quand c'est des liens de pub...
  • # Le libre a peur?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Wikipédia pourrait être hébergé en partie chez Google. Évalué à 10.

    Ce qui est (étonnant? amusant? inquiétant?), c'est que le libre clame aux quatres vents qu'il représente un modèle viable économiquement : on peut faire du commerce autour du libre, on peut faire des bénéfices avec. Oui mais... Le commerce fait peur. Ohlala google est méchant, attention, etc. Bien sûr qu'il faut faire attention, mais d'un autre côté, le budget de Wikipédia va certainement dépasser 600 000$ en 2005 (sic)! On ne peut plus lever cette somme par des dons. Soit WP s'écroule sous son propre poids, soit on trouve un financement externe. Et comme les gouverments sont poutôt mous, et bah autant se tourner vers des entreprises comme google, qui ont toujours su jouer le "donnant donnant" avec le libre, et surtout, qui ont toujours été visionnaires dans l'évolution d'Internet : interfaces sobres, respect des standards, projets libres (pensez à l'OpenDirectory), innovations, etc.

    Et puis une boîte dont les serveurs sont sous Linux ne peut pas être fondammentalement mauvaise.
  • [^] # Re: Éclaircissement

    Posté par  . En réponse à la dépêche Wikipédia pourrait être hébergé en partie chez Google. Évalué à 7.

    1) le libre n'est pas incompatible avec la pub
    2) la politique actuelle de Wikipédia est "pas de pub". Ca m'étonnerait que le contrat Google/WP inclue la possibilité de mettre des pubs
    3) wikipédia coûte 130 000$ par trimestre. T'as fait un don?
  • # Avis citoyen

    Posté par  . En réponse au message Trop peu de participation contre les brevets logiciels : REAGISSEZ AGISSEZ!. Évalué à 2.

    J'aimerais quand même préciser que le principe d'une démocratie, c'est de voter pour des gens qu'on pense capables de prendre les bonnes décisions au bon moment. Dans une démocratie, il ne devrait pas être nécessaire de manifester, de crier, d'envoyer des lettres, etc; tout simplement parce que c'est la majorité qui décide, et pas celui qui crie le plus fort.

    Maintenant, le système européen de prises de décisions n'est qu'une parodie de démocratie, je suis d'accord. Mais quoi qu'il en soit, notre avis, qu'il soit passionné, raisonné, pour ou contre les logiciels libres, n'est qu'un avis de citoyen et n'a pas plus de portée que ça. Je suis donc d'accord pour l'incitation à écrire à son député européen, etc. Par contre, il faut savoir où s'arrête notre rôle de citoyen : on ne peut pas avoir raison contre la majorité ni contre une majorité élue selon les règles de la démocratie.

    Je donne donc mon avis : je suis *contre* les brevets logiciels. Je peux même expliquer pourquoi. Maintenant, que les instances dirigeantes décident en leur âme et conscience, idéalement, on n'a pas à aller plus loin que ça.
  • [^] # Re: frileuse la france frileuse

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Sénat espagnol contre les brevets logiciels. Évalué à -1.

    Nous sommes un pays conservateur (la droite n'a d'ailleurs pas ce monopole)

    Troll : au hasard, qu'est-ce qui est plus conservateur que la droite? Vous avez dit les syndicats? Ca n'engage que vous, hein... Moi je n'ai rien dit...
  • [^] # Re: Et oui ! Chirac Super-menteur , c'était pas que de la télé !!!

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Sénat espagnol contre les brevets logiciels. Évalué à 2.

    rien ne vaut des actions bien concrêtes éxécutées en chair et en OS

    Des manifs? Waouh, quel moyen civilisé et moderne d'exprimer une opposition constructive, d'entamer un dialogue fécond! Quelle subtilité!

    Sans blagues, les manifs sont malheureusement nécessaires quand nos dirigeants essayent de faire passer des mesures impopulaires de manière antidémocratique. Mais ça n'est en rien une solution. C'est barbare et stérile. Je ne vois pas en quoi aller se geler les bijoux de famille dans les rues de Bruxelles va avoir un autre impact que d'améliorer le compte d'exploitation de Thalys, et par là donnant raison aux privatiseurs libéraux qui donnent de la voix dans tous les parlements du monde pour affirmer qu'une boîte privée est quand même plus rentable qu'une entreprise publique, ce en quoi ils n'ont pas forcément tort.

    Je rêve d'un monde où on puisse exprimer des opinions sans gueuler, où l'on puisse mener une réflexion subtile dans un monde un chouilla plus complexe que le manichéisme syndical habituel consistant à suspendre les patrons à des crochets de bouchers par leur intestin grêle. Où l'on puisse répondre autre chose que "Oui" ou "Non" à un référendum, parce que ni l'une des réponses n'est réellement satisfaisantes. Oui je sais, j'en demande beaucoup...
  • [^] # Re: Je n'ai qu'une seule chose à dire :

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Sénat espagnol contre les brevets logiciels. Évalué à 10.

    Il faut se rendre à la raison : on est dans un pays PRAGMATIQUE. Faut regarder la télé, hein.

    La France a toujours été un pays pragmatique. La révolution, c'était très pragmatique. Les droits de l'homme, ouhlala, quel pragmatisme. La sécurité sociale, itou. Ahlala, la France est bien devenue ce qu'elle fut (bah oui, parce que ce qu'elle est maintenant...) parce qu'on a eu au pouvoir des gens pragmatiques! La course à l'espace et marcher sur la Lune, c'était aussi très pragmatique, c'est grâce à ça que les amerloques décident aujourd'hui tout seuls quel pays ils vont envahir avec ou sans l'aval de l'ONU...

    J'en ai marre de ce pays sans ambitions. On aurait pu devenir leaders d'une nouvelle Europe, mettre tout un tas de fric sur le logiciel libre, concurrencer le modèle des droits d'auteurs et des brevets américains. Au lieu de ça, on s'aligne médiocrement sur une ligne floue, on rejette toutes les décisions sur les tribunaux, on se cache derrière cette théorie fumeuse qui dit que l'économie a un pouvoir d'auto-organisation. Les autres pays européens n'ont pas les reins assez solides pour devenir de tels leaders idéologiques (ou n'en ont pas l'intention du fait d'une culture du compromis mou).

    Vive l'Espagne si elle décide de prendre cette place vacante. Et tant pis pour les autres, fallait se réveiller avant. Le seul espoir qu'il reste, c'est qu'on va peut-être pouvoir suivre le mouvement, de manière pragmatique, quand on verra que la croissance est plus forte et le chomage plus faible en Espagne. Être pragmatiques, quoi...
  • [^] # Re: Je n'ai qu'une seule chose à dire :

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Sénat espagnol contre les brevets logiciels. Évalué à 6.

    Ah bon? En Espagne, en Pologne, au Danemark? :-) Bientôt, on sera plus très nombreux à soutenir le projet... Shame on us... Quelle position avangardiste, courageuse et visionnaire de notre cher pays des droits de l'Homme...
  • [^] # Re: Droit de réponse

    Posté par  . En réponse à la dépêche Démarche qualité et Logiciel Libre. Évalué à 7.

    Le libre fait parmis les logiciels les plus fiables

    Mais quels logiciels? Oui, Linux fait partie des logiciels les plus fiables. Certainement des trucs comme Apache ou sendmail aussi. Maintenant, 99% des logiciels libres sont encore bancals, mal codés, bourrés de bugs divers et variés. Tant mieux si tu peux passer ta vie à utiliser ggc, mais pour la plupart des gens, il faut des trucs variés, des démineurs, des calculatrices, des petits outils, des jeux, etc. Je me suis amusé l'autre jour à lancer un par un les jeux qui étaient dans le menu graphique de ma debian. Si 50% se lancent, c'est un exploit! Et la plupart qui se lancent sont réellement... pourris (je veux dire : lents, moches, pas de son, bugs d'affichage etc). Alors oui, le top du top du LL, c'est fiable, beau, sans bugs. Par contre, dire qu'en moyenne les LL sont fiables, c'est quand même gonflé.

    D'ailleurs, à propos du retour des bugs, la communauté du LL a en général une attitude étrange. En effet, reporter un bug demande des compétences assez élevées, et finalement, rien n'est fait pour l'utilisateur lambda, ou alors ça ne sert à rien. Le dernier exemple que j'ai en tête est mon premier (et dernier) rapport de bug par bugbuddy, le truc automatique de Gnome. Je rentre toutes les infos qu'il me demande, et lui génère l'état de la pile au moment du crash, etc. Bref, je joue à l'utilisateur moyen. Deux heures après, je reçois un mail "The informations you sent are not useful for us. Please recompile Gnome using debug flags", quelque chose comme ça (en anglais correct, ça va de soi). Mon bug a été classé "aux oubliettes" (je ne sais plus le terme diplomatique), et ça s'est arrêté là. Pourquoi faire un outil de report de bugs automatique s'il faut que l'utilisateur lambda recompile Gnome? Bref, tant que le système n'est pas plus au point, seulement quelques % des milliers de bugs existants pourront être correctement reportés et corrigés.
  • [^] # Re: Droit de réponse

    Posté par  . En réponse à la dépêche Démarche qualité et Logiciel Libre. Évalué à 3.

    Tu devrais savoir qu'ici, il est interdit de dire du mal du LL , c'est comme ça.

    En ce qui me concerne, je suis tout à fait d'accord sur un point : le (très) mauvais choix des langages de programmation de la plupart des LL. En 2005, le C est utilisé pour coder des drivers, des bilbiothèques de calcul... et des interfaces graphiques de jeux sous Linux. Je ne pense pas que le C soit fondammentalement plus générateur de bugs que d'autres langages, mais ce qui est sûr, c'est que quelqu'un qui utilise C pour faire des applets gnome, il va certainement coder plus de bugs que quelqu'un qui sait choisir ses outils de développement, parce qu'il n'a pas tout à fait la même compétence.

    Au passage, C++ n'est pas pareil que C du tout du tout, et un bon spécialiste qui utilise la STL, les exceptions, les bilbiothèques réputées fiables, les pointeurs intelligents et qui sait faire une bonne conception objet, je ne vois pas pourquoi ses logiciels seraient plein de bugs...
  • [^] # Re: Y'a pas beaucoup de "contre" officiels;..

    Posté par  . En réponse à la dépêche Appel du Nouvel Observateur contre la répression du peer-to-peer. Évalué à 8.

    Pourtant, c'est comme ça que marche 98% de l'économie... Tu crois que l'ouvrier de chez Renault touche son salaire en fonction du nombre de voitures vendues et de leur prix de vente? C'est un peu exagéré, parce qu'on sort du problème de la propriété intellectuelle, mais finalement, l'ouvrier est un peu propriétaire de la propreté de son montage. Pense un peu au boulanger, par exemple : l'apprenti va façonner le pain, qui se vendra forcément mieux s'il est beau, régulier et bien cuit. Cependant, il est payé par son patron pour son travail, et non pour le résultat des ventes.

    Plus proche de la propriété intellectuelle : le développement de logiciels. Le principe, c'est que Monsieur Portes paye ses développeurs tous les mois pour coder un logiciel qui s'appelle "Fenêtres". Les dév sont payés, que "Fenêtres" soit vendu cher ou non. Ils sont mêmes payés pareil que "Fenêtres" soit un bon logiciel ou non (bon, ils sont virés s'ils bossent mal, mais bon). Pourtant, on se situe bien dans un domaine créatif, où les droits sont liés à la propriété intellectuelle. Le deal, c'est "je te paye pour bosser, et je m'arrange pour rentrer dans mes frais avec le fruit de ton boulot". Si "Fenêtres" ne se vend plus, le dev garde son argent. Si "Fenêtres" se vend beaucoup, le dev a toujours son argent, ça ne le regarde plus. D'ailleurs, c'est grâce à Monsieur Portes que "Fenêtres" se vend beaucoup, et franchement pas beaucoup grâce au dev, vu la stabilité légendaire des produits sus-mentionnés.

    Bref, le domaine de l'art est soumis à des lois économiques très très étranges. Les gens sont payés bien après avoir bossé, ils sont payés beaucoup ou ils ne touchent presque rien, et ça, ils ne le savent pas quand ils travaillent. Ils sont aussi payés en fonction de beaucoup de facteurs qu'ils ne maîtrisent pas (publicité, promotion, passages radio...). C'est à mes yeux complètement malsain, puisque ça revient à confondre l'entreprise et l'individu : l'individu doit investir de sa force de travail pour recevoir, peut-être, une compensation en argent : le travail n'a plus de valeur intrinsèque, il a une valeur a posteriori. Autant payer les chercheurs 20 ans après en fonction de ce que l'industrie a fait de leurs découvertes. Autant payer un PDG 5 ans après sa prise de fonction, en fonction de l'état actuel de la boîte. Autant payer le garagiste 2 ans après la réparation, si seulement la réparation a tenu.

    Accessoirement, le système fait que la prise de risque est uniquement individuelle, et le moins possible liée au distributeur : l'investissement artistique est ridicule (un studio d'enregistrement et 2 techniciens, ça va, hein...), le seul risque qui est pris, c'est un risque promotionnel (tournées, pub, diffusion, exposition dans les magasins, etc.). Du coup, c'est sur les artistes que reposent la prise de risques : quand ça marche, bingo, quand ça foire, galère. Alors évidemment, tout le monde veut gagner au loto, mais je ne suis pas sûr que laisser ce rêve, c'est leur rendre service. Je pense que quelqu'un comme JJG, vu ce qu'il rapporte, pourrait être très très très très bien payé, mais rester un salarié comme tout le monde. Il n'y a rien de dégradant à être salarié, même dans l'art... De toutes manières, les maisons de disque s'en mettent plein les poches, alors pourquoi ne pas donner aux artistes un revenu plus régulier et conforme à ce qui se fait par ailleurs? (être payé pour bosser, ni plus ni moins).
  • [^] # Re: Y'a pas beaucoup de "contre" officiels;..

    Posté par  . En réponse à la dépêche Appel du Nouvel Observateur contre la répression du peer-to-peer. Évalué à 1.

    Goldman est un des principaux auteur/compositeur francophone

    Justement, il n'a pas besoin de toucher autant sur chaque album pour gagner sa vie!

    Bien entendu, "tout travail mérite salaire", mais inversement, "tout non-travail mérite non-salaire", sinon, la loi se met à protéger ceux qui ne foutent rien, et c'est grave. En l'occurrence, composer et chanter méritent une rétribution. La composition devrait être payée par la maison de disque, en avance des profits qu'elle compte faire sur le disque, et chanter, c'est déja payé, ça s'appelle un concert. Maintenant, j'ai un peu de mal à admettre de devoir payer Jean-Jacques pour écouter chanter Céline Dion (je n'écoute pas Céline Dion, rassurez-vous, mais je ne crois pas que j'écoute beaucoup de chansons composées par JJ, alors c'est le premier exemple qui me vient à l'esprit).

    Pendant que vous écoutez votre titre favori de Florent Pagny, l'intéressé en question peut dormir, manger, jouer avec une demoiselle ou creuser des trous dans son jardin pour y enterrer le fric que vous lui donnez quand il est en train de dormir. OK pour qu'il touche des sous quand il travaille, pas vraiment OK pour qu'il en touche quand il n'est en train de rien faire.