gelnior a écrit 142 commentaires

Je vais jeter un oeil à ce Thttpgpd, ça pourra m'être utile pour la suite de Newebe. Et même si ça colle pas ça me donnera sans doute des idées. Merci jbar!

Ce que moules voulait dire c'est qu'un projet libre c'est déjà quelque chose de difficile à réaliser et ce n'est pas toujours facile de se motiver. Je ne l'ai pas évoqué dans mon journal mais parfois on traverse des "bas" où on a vraiment envie de tout arrêter. Donc si tu te lances dans un développement long à contrecoeur, pour lequel personne ne t'aidera (dans la majorité des cas), tu risques juste de te dégoûter et de réduire ta motivation en cendres. Et une fois que tu auras arrêté, tes utilisateurs seront aussi perdants, car ils ne verront plus jamais d'évolutions.

Il ne faut pas oublier qu'un dev de logiciel libre n'est pas une bonne poire que l'on exploite, mais quelqu'un qui veut faire profiter tout le monde de ses devs personnels en échange de notoriété ou par pure sympathie. Il faut donc accepter le fait que son propre besoin et son moral rentre en compte dans la gestion des priorités, ou plutôt qu'il choisisse comment positionner le curseur entre besoin personnel et notoriété/sympathie.

Merci pour tout ces précieux conseils, j'en prends note !

Il avait laissé un commentaire avec une adresse mail sur un article parlant des effets pervers du cloud sur le Framblog. Je lui ai écrit et après quelques échanges de mails on a commencé à s'organiser.

Au passage est-ce qu'il est possible de rajouter les références des deux photos creative commons ?

Photo1
Photo2

C'est peut être dû aussi au fait que nous préférons monter un projet qu'on mène et sur lequel on peut faire ce qu'on veut et à notre rythme plutôt que de contribuer à un projet existant sur lequel on doit se plier à certaines contraintes.

En effet c'est un peu dommage, je suis un peu attristé qu'on te dise que ton logiciel ne doit pas être utilisé car il y a un risque qu'il ne soit plus maintenu. S'il est arrivé à un stade où il fait ce qu'il doit faire, il est encore utilisable. C'est un peu l'effet pervers des méthodes itératives, si un projet ne progresse pas en permanence, on considère que le projet est mort.
De plus, comme le disait Goffi, certains logiciels ont une grosse communauté et pourtant ne sont ni pertinents ni fonctionnels.

Les deux. Pour mon travail perso, j'avais besoin d'être plus ordonné, j'ai donc décrit un workflow qui me paraissait bien adapté à ce que je fais. Je n'arrive pas vraiment à le suivre à la lettre mais j'essaye de m'en rapprocher le plus possible.

Pour le développement collaboratif je dirai que je suis un workflow github. C'est le même que décrit précédemment mais où chaque collaborateur forke le projet de son côté et envoie ses modifications via une "pull request". Certes, ceci nécessite qu'ils mettent régulièrement leur fork à jour mais permet de préserver un accès assez restreint au dépôt principal.
Pour le nommage des branches, je m'inspire du gitflow en faisant un nommage simple :

feature/ma-feature => dev d'une nouvelle feature
bug/mon-bug => correction de bug
refactoring/mon-refactoring => refactoring

Par contre je dois avouer que quand je suis seul je commit mes debugs directement dans la branche développement ou master.

Je suis assez d'accord avec toi, lancer un projet c'est bien mais la vrai difficulté c'est de le faire vivre longtemps. En effet il ne faut pas trop compter sur les autres pour le faire avancer car sinon on peut attendre longtemps, mais d'un autre côté, seul on avance pas vite. J'ai l'impression qu'il faut donc trouver un bon équilibre entre développement et recherche de contributeurs.

Pour la dimension marketing que tu évoques je te rejoins aussi. La montée en puissance des projets libres fait qu'aujourd'hui il faut se démarquer pour attirer l'attention. Là où ça devient un vrai problème c'est que développer un projet libre demande souvent des compétences informatiques assez larges. Ce qui n'est pas de tout repos pour celui qui s'y met. Si en plus on doit y adjoindre des compétences marketing, ça commence à faire beaucoup et risque d'en décourager plus d'un.
Peut être que les prochains projets à succès seront des two-men projects composés d'un "community manager" et d'un développeur.
NB : J'ai aussi constaté qu'il était plus facile de fédérer autour d'un projet type bibliothèque plutôt qu'autour d'une appli complète.

Un workflow de développement c'est une manière travailler dans le but de minimiser les problèmes induits par le travail collaboratif, notamment les conflits de modification. Ou plus simplement c'est une manière d'organiser le travail.

Exemple sans workflow : tout le monde modifie directement la branche principale du projet et gère ses fusions à la main sans se soucier du résultat.
Exemple avec un workflow basique : chaque développeur crée une branche sur laquelle il travaille et n'envoie ses modifications sur le dépôt principal que sur cette branche. Une fois qu'il considère qu'il a terminé, il prévient un responsable qui se charge de tester les branches ainsi créées et les fusionne avec la branche de développement officiel. Une fois qu'il s'est assuré que la version de la branche de développement fonctionne bien, il la fusionne à son tour avec la branche principale qui est réputée comme stable.

On peut aussi parler de workflow à un niveau personnel, mais là ça s'apparente plus à une méthode de travail.

Exemple classique : J'écris un test automatique, je constate qu'il échoue, je commite ce test, j'écris le code, je constate que le test fonctionne (si non je debug), je teste à la main, je commit.

Super, merci !

Est-ce que quelqu'un sait comment modifier son journal une fois qu'il est publié ? Le preview buggait pour les images et du coup je me suis trompé d'URL pour la deuxième image…

C'est une bonne idée mais mais Jappix est écrit en PHP et je n'ai vraiment pas le courage de m'y remettre. De plus, si je ne dis pas de bếtises, Jappix nécessite un serveur tiers pour que les utilisateurs communiquent. On retrouve le même problème qu'avec Diaspora, un tiers peut toujours stocker et analyser nos données. A mon avis, ce n'est pas la bonne solution au problème de la vie privée sur les réseaux sociaux même si ça peut constituer une bonne étape avant de passer au tout décentralisé.

Ok, je comprends. Pour ma part je n'ai pas le courage de changer d'hébergeur et Github offre plus de visibilité. Donc j'ouvrirai des tickets correspondants à tes commentaires dès que j'aurai le temps.

Quelqu’un saurait me dire comment envoyer un mél sur une liste de diffusion hébergé par google, sans compte google ?

Je pense que tu peux écrire ici : newebe@googlegroups.com

Comment j’importe/exporte mes contacts de evolution vers newebe ?
Rien de prévu à ce niveau pour le moment. Merci pour quand même pour l'idée.

Et dans ton navigateur, il y a une barre url non ? En plus là https://localhost:8000/, si j’envoie ça à un quelqu’un, il va pas aller très loin.

Effectivement, je pourrai implémenter un remplissage automatique. Dans la démo c'est un adresse localhost, dans un cas réel tu envoies bien sûr une adresse atteignable.
Pour mieux comprendre Newebe, je t'invite à l'installer et ensuite je t'ajouterai comme contact.

Je met le focus (clique sur) le champs de saisie de la note, le texte par défaut « saisissez votre note » (ou quelque chose comme ça) reste et je doit le supprimer avec des suppr/del. Quelque chose de plus ergonomique ferait directement disparaître ce texte quand j’y met le focus en me laissant saisir ma note.

Bien vu. Est-ce que tu peux ouvrir des tickets ici :
https://github.com/gelnior/newebe/issues?direction=desc&sort=created&state=open
?

Donc, si je résume, avec les autres, tu peux faire ça, ou tu peux te reposer sur un serveur géré par un tiers (avec le problème de confiance qui va avec)
Avec Newebe, tu n'as pas le choix: tu dois gérer ton serveur.
J'ai bon?

Oui

Par contre, on peut insister sur sa facilité d'installation?

Non c'est plutôt un défaut de Newebe. Certes, par rapport à un Diaspora il est facile à installer mais cela demande quand même quelques efforts. Pour pallier à ça, je vais si Debian peut accepter le projet dans ses paquets et ainsi un simple apt-get suffira !

Qu'est-ce qui se passe si on éteint son serveur? Qu'est-ce que l'on "perd"? Qu'est-ce que les contacts ne voient plus?

Tout ce qui provient des contacts est sauvegardé au niveau de l'instance d'un utilisateur. Si le serveur s'arrête il ne reçoit plus les données des autres conctacts mais peut les récupérer à son prochain démarrage. Les autres contacts enregistrent des échecs d'envoi quand les requêtes transmises n'aboutissent pas.

Peut être une tribune libre comme http://linuxfr.org/board ?

Bonne idée, c'est noté !

Chaque envoi échoué est marqué dans l'activité associée. L'utilisateur est ainsi informé quand un des partages n'a pas abouti et peut faire un renvoi au contact concerné. L'échec d'envoi est conservé jusqu'à ce que la requête arrive.
Le contact qui s'est arrêté peut aussi faire une resynchronisation quand il redémarre et récupérer ce qu'il a perdu.

Oui Newebe nécessite de faire tourner un serveur 24/24. Toutefois pour permettre d'éteindre son serveur de temps en temps, il y a une fonctionnalité permettant de resynchroniser avec ses contacts.

Pour le reste, actuellement ces features ne sont pas disponibles même si je les trouve très pertinentes. Pour le chat je pense que ça pourrait se faire avec un système de messagerie direct comme celui qu'on trouve chez Facebook.

Bien vu, mais les technologies sont différentes (PHP/MySQL vs Python/Couchdb), l'intégration n'est donc pas évidente. De plus j'ai démarré un projet entrepreneurial qui a quelques similarité avec OwnCloud, donc si rapprochement il y a avec un autre projet, ce sera plutôt vers celui-ci que vers OwnCloud.

Merci pour tes remarques, mais ce serait mieux de les envoyer sur la mailing list : http://groups.google.com/group/newebe

L’intérêt ne me paraît pas flagrant. Je vois qu’il a un gestionnaire de contact, mais je ne vois pas d’option d’import/export. Pareil pour les autres données en fait.

Je n'ai pas compris.

URL : https://localhost:8000/ -> osef

Pas du tout, chaque instance est représentée par son URL, si l'instance ne connait pas son URL, elle ne peut plus communiquer. Et je n'ai pas trouvé d'autre moyens que demander à l'utilisateur de la rentrer.

Quand on crée une nouvelle note, on est obligé de supprimer le texte par défaut manuellement.

Je n'ai pas compris

Si je comprends un minimum le wiki DLFP, je dois en conclure que Newebe, par exemple, ne nécessite pas de serveur?

Newebe ne nécessite pas d'avoir un serveur maintenu par un tiers (contrôlé par quelqu'un d'autre que toi). Par contre il impose d'être hébérgé sur un serveur qui t'appartient, que tu contrôles. Un utilisateur = une instance de Newebe au moins. Grâce à ça tes données transitent directement chez ton contact sans passer par un péage "Facebook", "Pod Diaspora" ou autres.

EDIT: Pis vous devriez un peu colorer le site, parce que là il fait peur!

Question de goût et de temps disponible.

Il y a plusieurs motivations à ce projet libre (AGPL v3) :

• Plusieurs personnalités ont soulevé le problème de la centralisation des données sur le web mais, en ce qui concerne les réseaux sociaux, peu de solutions satisfaisantes ont vu le jour (les réseaux fédérateurs comme Diaspora nécessitent toujours l'intervention d'un tiers). Newebe avec une approche plus pair à pair a pour objectif de donner une réponse plus adaptée à ce problème.
• Démontrer que l'auto-hébergement permet de développer de nouveaux usages.

Et dans mes rêves les plus fous :

• Devenir une alternative à Facebook.

Et pour finir, Voici deux liens extrait du wiki pour compléter ce message :
Pourquoi un réseau social décentralisé ?
Pourquoi un réseau social décentralisé (version longue) ?

Merci ! Effectivement on poste directement les données chez ses contacts. Ce qui leur évite de se synchroniser en permanence.
Si tu veux plus d'info n'hésite pas à me contacter directement.

Malheureusement non. Ca fait partie des choses que j'étudierai pour la prochaine version.