Journal [HS] Paris nous offre le Wi-Fi en toute illégalité.

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22
fév.
2007
Tous Geek que vous êtes vous devez déjà être au courant que la ville de Paris compte proposer un accès gratuit à Internet via l'installation de 400 hotspot Wi-Fi (Appel d'offre remportée par SFR et Alcatel-Lucent).
Ces antennes couvrirons principalement 134 sites en plein air tels que les jardins municipaux, les places publiques, les lieux touristiques...ainsi que 128 services municipaux(bibliothèques, maisons des associations, musées...)
Par exemple, 8 points Wi-Fi seront installés au parc des Buttes-Chaumont, 7 sur le Champs-de-Mars, 9 au parc floral, 3 sur le parc de l'Hôtel de ville...

Hors il se trouve, d'après la Mairie de Paris elle même, que ce projet est à la limite de la légalité : l'Article L.1425-1 du Code général des collectivités territoriales interdit aux communes de fournir directement des services de télécommunications à l'utilisateur final exepté dans le cas d'«une insuffisance d'initiatives privées propres à satisfaire les besoins».
Or, de l'aveux même de la mairie, il n'y aucune insuffisance au niveau de l'accès Wi-Fi à Paris, aussi bien gratuit et payant.
L'entourage de Bertrand Delanoë affirme que «Nous avons contacté l'Arcep qui ne s'est pas opposée à ce projet».

Certe l'initiative est louable au premier abord : c'est sympa, Paris va être une magnifique ville numérique, on à dépasser les Américains de San Fransisco, je vais pouvoir vérifier mes courriels en promenant mon chien...
Mais non seulement le projet est totalement illégal (La Marie de Paris l'avoue elle même), ce qui est une raison suffisante pour ne pas le mener à bout, mais cela va (encore) nous couter la bagatelle de 2,5 Millions ¤ (plus 500 Milles ¤ par an) et totalement bloquer le marcher.
  • # [HS] Paris nous offre le Wi-Fi en toute illégalité.

    Posté par  . Évalué à 2.

    C'est les cyber cafés qui vont être contents ... ou pas
  • # Prix ?

    Posté par  . Évalué à 0.

    Je suppose qu'il y aura un prix ?
    A quel prix sera ce service ?
    • [^] # Re: Prix ?

      Posté par  . Évalué à 5.

      la ville de Paris compte proposer un accès gratuit
      Non, pardon, l'auteur du journal aurait dû écrire :
      la ville de Paris compte proposer un accès gratuit
      • [^] # Re: Prix ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Pour les parisiens, ce ne sera pas vraiment gratuit puisque ce joujou est payé avec leurs impôts. Ils ont intérêt à s'acheter un portable (ou une carte wifi) pour pouvoir l'amortir.
  • # Hmmm... c'est presque vendredi

    Posté par  . Évalué à 9.

    est totalement illégal, ce qui est une raison suffisante pour ne pas le mener à bout
    L'illégalité est loin d'être une raison suffisante pour ne pas faire quelque chose. Relire Antigone (celle d'Anouilh suffira).

    totalement bloquer le marcher.
    Ou en ouvrir un autre.

    Développer la voix sur IP, ça pète ausssi complètement le marché des opérateurs téléphoniques classiques. Internet en général pète complètement le marché de l'imprimé. Mais ça ouvre d'autres marchés différents et complémentaires.
    • [^] # Re: Hmmm... c'est presque vendredi

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Oui, et puis ouvrir un marché c'est pas une fin en soi. Sinon on dissémine l'ébola un peu partout dans Paris, et le marché des pompes funèbres va exploser, trop supaire.
    • [^] # Re: Hmmm... c'est presque vendredi

      Posté par  . Évalué à 8.

      Le clan des socialistes parisiens serait-il un repère de barbus prêt à tout pour broyer toute initiative privée sous le joug de la gratuité d'un service public ?
      M'en fout, j'habite un petit village de l'Aveyron, et là aussi y a un réseau wifi gratuit, je sais c'est le mien.
      • [^] # Re: Hmmm... c'est presque vendredi

        Posté par  . Évalué à 1.

        pres de Toulouse, notre (mon) réseau est aussi presque gratuit malgré l'enorme capacité de connexion de la ville qui est dégroupable par les principaux FAI. Le réseau couvre toute la ville, mais bientot avec tous les transmetteurs video qui sont en vente pour trois fois rien, notre canal risque d'etre saturé et j'ai tres peur que notre petit eldorado finisse par mourrir.
  • # et ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    > et totalement bloquer le marché

    et ?

    Ca me fait penser aux gens des kioske qui ralent contre les journaux gratuits.

    Si les gens ont accès à du service ou du contenu gratuitement tant mieux. On ne va pas non plus se retenir de diffuser des services juste pour permettre aux gens de se rémunérer dessus.

    D'ailleurs leur réseau ils comptent l'éteindre hors des heures d'ouverture des jardins et batiments publics qui sont à coté "pour ne pas faire trop de concurrence".
    S'ils avaient décidé de ne pas le monter parce que l'effet serait négatif pourquoi pas. S'ils avaient décidé qu'il n'est pas le rôle de la mairie de fournir du wifi je comprendrai tout à fait. Mais qu'ils décident de l'éteindre à certaines heures pour que des gens puissent faire payer la même chose, ça frise le ridicule.


    Je suis très mitigé sur l'influence que ça va avoir ou même sur la pertinence de faire ça au niveau mairie mais refuser de le faire ou se limiter volontairement uniquement pour que d'autres fassent payer je trouve ça vraiment anormal.
    • [^] # Peace, love, linux

      Posté par  . Évalué à 2.

      Perso je prefère un monde avec des services gratuits et des petites fleurs qu'un monde avec des marchés et des loups féroces. Donc bravo.
      • [^] # Re: Peace, love, linux

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        Et un monde avec des loups féroces qui arrosent des petites fleurs ?

        Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

    • [^] # Re: et ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Ca me fait penser aux gens des kioske qui ralent contre les journaux gratuits.

      Pour les journaux gratuits, c'est un conflit de modèle économique, mais dans les deux cas il n'y a pas une aide extérieure qui fausse le marché.

      Si les gens ont accès à du service ou du contenu gratuitement tant mieux.

      Ce n'est pas gratuit : c'est la collectivité (les parisiens) qui payent.
      Et dans ce cas c'est une concurrence faussée (autant dans la fourniture Wifi que dans le choix technologique), la ville ne permettant pas à quelqu'un d'autre d'avoir les même aides.
      • [^] # Re: et ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        Effectivement, la communauté paye. C'est pour ça que je dis que si la mairie juge que ce n'est pas son rôle je comprend.
        Mais là la mairie n'a pas dit "ca va couter des sous aux habitants" mais "ça risque de faire concurrence à d'autres qui sont payants", ce n'est pas du tout ça qui est en jeu.

        > Et dans ce cas c'est une concurrence faussée

        Oui, certes (quoique, puisque comme tu dis il y a toujours quelqu'un qui paye et quelqu'un qui fournit, c'est juste que désormais c'est la mairie qui paye et pas chaque particulier). et ?
        En quoi c'est mal de fournir des services publics ? c'est par nature anticoncurrentiel. Est-ce mal par nature ?

        Alors résumons, ça risque de rendre moins attractifs les réseaux privés qui n'ont pas les mêmes avantages que le service public. Je suis d'accord. Mais je ne vois toujours pas ce qu'il y a forcément de mal là dedans.
        Je ne suis pas contre le privé et la concurrence, mais je met toujours les personnes avant la concurrence économique. Ici je vois mal ce qu'il y a à perdre.


        D'ailleurs ce n'est pas vraiment anti concurrentiel vu que la mairie ne fait probablement rien elle même et fait probablement appel à des prestataires, recrutés par appels d'offre en tout respect de la concurrence.
        • [^] # Re: et ?

          Posté par  . Évalué à 0.

          >En quoi c'est mal de fournir des services publics ? c'est par nature anticoncurrentiel.

          Excuse-moi, j'ai pas compris le lien entre tes 2 phrases.
          Je connais plein de services publics concurrentiels. Et plein pourraient l'être sans problème s'il n'y avait de l'idéologie là dessous.
      • [^] # Re: et ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        >il n'y a pas une aide extérieure qui fausse le marché.

        Tout les journaux gratuits sont entierement autonomes ?

        Les transports gratuits ou semi gratuits ne representent-ils pas un manque à gagner pour les taxi ?
        • [^] # Re: et ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          Les journaux gratuits appartiennent pour la plupart à de grands groupes économiques et « vivent » entièrement de la publicité. De là à dire qu'un article décriant l'utilisation de bateaux-poubelles par Total sera rare dans ce type de presse est purement fortuit. Imaginons RedHat Magazine en train de dépeindre un portrait au vitriole de la distribution Fedora...
          Entre un journal gratuit mais inféodé aux grands groupes et un quotidien payant (1,20¤, c'est cher ! houlàlàlà) mais dont les journalistes sont relativement libres, je préfère la seconde solution. La liberté (de la presse) a un prix.
          • [^] # Re: et ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Rohh,


            Alors :

            - Les journaux "payants" sont aussi dépendants de la publicité (et pas qu'un peu). Si j'avais aussi peu foi en les rédactions que toi, je serai amené à penser qu'ils sont autant inféodés aux grands groupes que les journaux gratuits.

            - Certains gratuits (de mémoire c'est 2 sur 4 à Paris) appartiennent à des groupes de quotidien payant (si je ne me trompe pas le dernier gratuit parisien appartient au Monde ou à la boite à laquelle appartient Le Monde. L'indépendance est donc à priori la même (ou au moins le taux de dépendance "consciente" est potentiellement le même).

            - Les journaux gratuits ont au contraire beaucoup plus de visibilité s'ils se mettent à taper sur des gros groupes, exagérer les problèmes et faire des scandales. Les journaux payants ont eux plus de facilité à faire des articles de fonds réfléchis et équilibrés (ils n'ont pas à "accrocher" le public qui a déjà fait l'effort de prendre le journal et a déjà décidé de le lire). S'il y en a un qui a plus intérêt à taper, ça serait plutot le gratuit.

            - Je fais confiance aux journalistes des payants pour faire du bruit au premier soupcon de dérapage de la part des gratuits. Les gratuits ont été critiqué vertements par les syndicats de payant pour le prix, pour mettre à mal la qualité, pour diminuer le nombre d'emploi des journalistes, mais je ne les ai pas entendu parler sérieusement et durablement de problème de collusion plus importante avec les grands groupes industriels. Concluez en ce que vous voulez mais moi j'ai plutot tendance à croire que les personnes derrière sont ont le même profil (et des malhonnête et/ou des influencables, il y doit pouvoir y en avoir autant dans les gratuits que dans les payants).
            • [^] # Re: et ?

              Posté par  . Évalué à 4.

              - Les journaux "payants" sont aussi dépendants de la publicité (et pas qu'un peu). Si j'avais aussi peu foi en les rédactions que toi, je serai amené à penser qu'ils sont autant inféodés aux grands groupes que les journaux gratuits.

              Pas tous (Canard Enchainé...), mais en effet l'influence de la pub se ressent aussi dans les payants, même si le niveau est moindre. Dans tous les cas, c'est regrettable.

              - Les journaux gratuits ont au contraire beaucoup plus de visibilité s'ils se mettent à taper sur des gros groupes, exagérer les problèmes et faire des scandales.

              Encore faut-il qu'ils le fassent. Mais leur manque d'indépendance et leur ligne directrice font qu'ils sont plus intéressés par le sensationnel, l'info qui "fait vendre", que par de véritables critiques. Les journaux gratuits, c'est un peu le JT de 20h version papier.

              - Je fais confiance aux journalistes des payants pour faire du bruit au premier soupcon de dérapage de la part des gratuits. Les gratuits ont été critiqué vertements par les syndicats de payant pour le prix, pour mettre à mal la qualité, pour diminuer le nombre d'emploi des journalistes, mais je ne les ai pas entendu parler sérieusement et durablement de problème de collusion plus importante avec les grands groupes industriels.

              Ce genre de problèmes est pourtant fréquemment dénoncé, un article du Monde Diplo de ce mois-ci en parle, entre autres. Mais il est certes plus question d'un problème général que spécifique aux gratuits.
            • [^] # Re: et ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              - Les journaux gratuits ont au contraire beaucoup plus de visibilité s'ils se mettent à taper sur des gros groupes, exagérer les problèmes et faire des scandales. Les journaux payants ont eux plus de facilité à faire des articles de fonds réfléchis et équilibrés (ils n'ont pas à "accrocher" le public qui a déjà fait l'effort de prendre le journal et a déjà décidé de le lire). S'il y en a un qui a plus intérêt à taper, ça serait plutot le gratuit.


              Des exemples ? Parce que des scandales, ça ne manque pas.
              Et des exemples de fond, pas des copies de dépêches AFP.
  • # Internet dans tout Paris

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

    C'est ma boulangère qui va être contente, elle qui trouvait ca un peu dingue de devoir installer elle même le wifi dans sa boulangerie pour suivre la tendance !
  • # Pas de traçage ?

    Posté par  . Évalué à 8.

    Juste une question : je n'ai jamais utilise ce type d'accès à internet, et je me demandais juste si l'accès est controlé ou non ? Est-ce que n'importe qui peut venir avec son portable, et hop, ça marche ? Je doute que ce soit le cas, sinon ces bornes pourraient potentiellement servir de points d'entrée "anonymes" sur internet, ce qui est aux antipodes des positions actuelles du gouvernement.

    Qu'en est-il dans les villes où cela existe déjà ? Quelqu'un a des infos plus précises sur le sujet ?
    • [^] # Re: Pas de traçage ?

      Posté par  . Évalué à 2.

      Rassure toi, ils vont en profiter pour mettre plein de caméra wi-fi gratuites pour surveiller les cyber délinquants ! Pas besoin d'avoir l'IP de la machine, puisqu'ils auront les vidéos à proximité des bornes... et un pervers avec un N800, ça se repère de loin au milieu des gens normaux !
  • # En plus c'est des monstres mangeurs d'enfants

    Posté par  . Évalué à 6.

    Il ne faut pas oublier non plus qu'ils ont fait un proces à l'américaine à l'association Paris sans Fil pour récupérer le nom, tout ça très certainement pour ce projet.
  • # Stop

    Posté par  . Évalué à -3.

    Outre le fait que je trouve totalement abusé que la ville de Paris ne laisse pas ce marché qui monte (La Fonera, Freephonie, et bien d'autre...) au secteur privé (ce qui créra des emplois et de l'argent, faut bien vivre même libriste que nous homme) c'est que c'est totalement illégale.
    Une petite question me tarraude l'esprit : y'a t'il un moyen quelconque afin de faire simplement stoper le projet (ou du moins essayer) ? Pétitions, informations des instances superieurs (ou non), lettres...que sais-je.
    • [^] # Re: Stop

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

      Bah, l'emploi il est le même. Au lieu de payer des emplois privées ça créé des emplois potentiellement publics. Ca n'en change pas le nombre (j'aurai même tendance à penser que ça risque de couter plus d'emplois publics que d'emplois privés).
      D'ailleurs, puisque tu prend l'exemple de FON, que crois tu qui gère le plus d'emploi ? une entreprise privée espagnole qui se base sur un réseau virtuel chez tous les particuliers ou une mairie qui monte localement son propre réseau avec des gens pour l'entretenir et le maintenir ?

      Même chose pour l'argent, le secteur privé ne "créé" pas d'argent, il le capte. La mairie aussi "créé" de l'argent pour gérer tout ça, seule la collecte diffère (impot local au lieu de paiement privé).
      J'aurai même tendance à malheureusement penser que la mairie risque de payer plus que ce que ça aurait coûté à faire dans le privé.
      Et même si ça ne coûtait rien, l'argent ne disparait pas, ça veut juste dire que les ménages le dépenseront dans d'autres chose (qui elles aussi crééront des emplois et des flux d'argent) au lieu de le dépenser en wifi payant.



      Et encore tout ça n'a finalement aucun sens parce qu'il est probable que derrière la mairie fasse appel à une entreprise privée donc au niveau emploi ou argent ça reviendrait bien au même.
  • # Un peu d'histoire

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    C'est une vieille bataille...

    L'argument de la nécessité de constater la carence publique pour permettre à une institution de lancer un service descend directement de la loi Le Chappelier lors de la Révolution.

    Il y a 7-8 ans environ, il y a eu une bataille autour du Code Général de Collectivités Territoriales, et particulièrement de l'article 1511-6
    (lien partisan : http://www.temps-reels.net/article1454.html)
    Cet article à l'origine autorisait des collectivités territoriales à sous louer des infrastructures réseaux qu'elles possèdent à un(des) opérateur(s) afin de vendre des services au public.
    La loi était faite de sorte que cela soit impossible dans la pratique (remboursement en 8 ans, ce qui pour des coûts de génie civil est une pure lubie, (quoiqu'avec le wifi, ça devient discutable)).

    Cette loi Le Chappelier, qui est un des fondements du droits français (et assoit l'orientation libérale de notre pays) est souvent problématique.
    La gauche est toujours tenté de passer outre.
    L'Arcep veut maximiser le nombre de réseau en vertu de la LRT (Loi de Régulation des Télécoms du 26 juillet 1996).

    Comme c'est l'Arcep qui possède les compétences régulatoires, tant que le ministère de l'industrie dit rien, ils ne se fera rien.

    Après... Ce sera un jeu de lobbying entre les grosses boites de télécoms flouées et la volonté de pas casser un jouet qui fait plaisir aux parisiens...

    « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • # Quelques restrictions

    Posté par  . Évalué à 6.

    http://www.20minutes.fr/articles/2007/02/22/20070222-Paris-S(...)

    1) tout Paris ne sera pas couvert, mais seulement certaines locations visiblement touristiques, municipales et sites en plein air.
    2) ce ne sera pas toute la journée, mais uniquement pendant les heures d'ouverture des lieux associés (jardins publics, musées, etc...)

    C'est un compromis qui ma parait assez judicieux. En tant qu'utilisateur de base, ça me désole un peu mais je comprends les industriels et acteurs du secteur.
    • [^] # Re: Quelques restrictions

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      tu as raison l'air gratuit nuit à l'expension de Air liquide.

      "La première sécurité est la liberté"

    • [^] # Re: Quelques restrictions

      Posté par  . Évalué à -2.

      Je récapitules les points noirs :
      -Illégale (Inutile de discuter la dessus, la loi c'est la loi)
      -Coute (trés) cher (2,5 Millions ¤ pui 500 Milles ¤ par ans)
      -On ne connait pas encore les méfaits (si ils existent bien sur) des ondes wifi, perso le téléphone ca me suffit.
      -Dans un contexte ou la France est en perte de vitesse on aurai put laisser ça au secteur privé (Emploies, argents toussa...)

      La vous êtes tentés de moinssonner ce commentaire (comme le précédent :) ), je comprend ça, mais réfléchissez y (Ok le wifi c'est cool, mais il faut peser le pour et le contre)
      • [^] # Re: Quelques restrictions

        Posté par  . Évalué à 6.

        on aurai put laisser ça au secteur privé (Emploies, argents toussa...)

        Je ne comprend pas cette remarque au sujet de l'emploi : que ce soit Free et Orange qui fasse ça pour leur compte privé, ou Alcatel-Lucent pour le compte de la Mairie de Paris, il faudra dans les deux cas des admins, installateurs, etc. non ? Ou tu pense que Free/Orange ont besoin de plus d'employés qu'Alcatel pour faire la même chose ?
        • [^] # Re: Quelques restrictions

          Posté par  . Évalué à 2.

          Tu peux estimer que ça ne va pas pousser à l'instauration d'une concurrence capable de dupliquer les emplois dans plusieurs entreprises. Seuls les restrictions (+ offres particulières) que j'ai citées peuvent pousser des fournisseurs à lancer des services concurrents. Après, que ça soit Free, Breizh Telecom, ou SFR, ça ne change rien et je suis d'accord avec toi.
  • # pas cher

    Posté par  . Évalué à 1.

    500000¤ par an, c'est à peu près 1400 abonnements haut débit alors que beaucoup plus de monde va en profiter. Je pense qu'il faut encourager ce genre d'initiative, car cela permet de ne pas mettre tout le net sur quelques opérateurs.
    • [^] # Re: pas cher

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      500000¤ par an, c'est à peu près 1400 abonnements haut débit alors que beaucoup plus de monde va en profiter.

      comme quoi on fait tout dire aux chiffres...
      Moi je vois plutôt beaucoup de monde qui va en profiter, mais pas tant que ça, et 2 000 000 de parisiens (moins ceux qui vont utiliser) qui vont payer sans utiliser.
      • [^] # Re: pas cher

        Posté par  . Évalué à 7.

        C'est le principe de l'impot hein...
        Je suis parisien, je ne vais sans doute pas l'utiliser, mais ça ne me dérange pas de payer en fonction de mes moyens pour quelque chose qui peut avoir un intérêt général.
      • [^] # Re: pas cher

        Posté par  . Évalué à 10.

        Je n'ai pas de voiture, mais je paie pour l'entretien des routes, même celle où je ne marche pas. Pourtant j'en profite, indirectement, parce que ça permet à la ville d'être approvisionnée.

        Pour ces accès internet, c'est l'un des nombreux dispositifs qui individuellement ne semblent pas vitaux, mais réunis font l'attractivité d'une ville.

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