Journal Galère lors de l'achat d'un livre numérique

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jan.
2018

Les murs de mon appartement étant déjà couverts de livres j'ai fini par me tourner (dans quelques cas) vers les fichiers numériques au lieu de continuer à acheter des livres papier.

Malheureusement cet achat n'est pas toujours simple et rapide quand on est un utilisateur qui refuse les DRM et qui utilise Linux. En voici un exemple concret.

Il y a quelques jours je vois que la traduction française du roman "Artemis" d'Andy Weir est disponible à la vente.
C'est un bon candidat pour un achat au format numérique puisque l'écart entre le prix de la version numérique (12,99 €) est assez conséquent par rapport à celui de la version papier (21,5 €). Ce n'est hélas pas le cas de tous les livres !

Je pars donc en chasse pour trouver un site le proposant à la vente dans une version Epub sans DRM. Évidemment impensable de l'acheter sur Amazon qui ne propose que des fichiers au format propriétaire pour ses liseuses Kindle. Pourquoi pas la FNAC ? Tout semble OK, le site indique bien que le Epub ne comporte pas de DRM. Allez hop je l'achète.

Bon y'a un souci.


Mail 1 :

Bonjour,

Je viens de commander un livre numérique sur le site de la fnac et je n'arrive pas à télécharger le fichier ePub correspondant.

Il s'agit de la commande : xxxxxxxxxxx

J'utilise un ordinateur sous Linux donc je n'ai pas de liseuse kobo ou de produit Adobe. Je veux juste le fichier Epub de base.
J'ai bien pris soin de m'assurer, avant d'acheter, que ce livre numérique était vendu sans DRM donc ça devrait être compatible avec mon ordinateur…mais encore faut-il arriver à le télécharger !

Sur mon compte "Mes Ebooks" je vois bien le bouton bleu intitulé "Télécharger avec ADE" (voir copie d'écran) mais cela me conduit sur une page indiquant "Object moved to Here". Quand je clique sur "Here" rien ne se passe. Je n'ai donc toujours pas mon fichier epub.

Merci par avance pour votre aide

Cordialement

Réponse SAV 1 :

Monsieur,

Dans le cas où il ne vous serait pas possible d’accéder au lien de téléchargement depuis notre site, je vous invite à télécharger votre livre depuis le site de notre partenaire Kobo.

Remarques : Adobe Digital Editions (ou Sony Reader pour les liseuses Sony) doit être préalablement installé et associé avec un id adobe.

Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.

A bientôt sur www.fnac.com

Cordialement,

xxxxx
Assistance Technique

Mail 2 :

Bonjour,

Comme je l'ai indiqué dans ma demande initiale, mon ordinateur fonctionne avec Linux.
Je ne peux donc pas installer "Adobe Digital Editions".

Je veux juste le fichier Epub du livre que j'ai acheté.
Il était bien marqué sur le site que ce fichier Epub était sans DRM donc il doit pouvoir être lu par tous les logiciels compatibles Epub (y compris avec Linux).

Merci d'avance

Cordialement

Réponse SAV 2 :

Monsieur,

Il n'existe actuellement pas de version des logiciels Kobo Desktop et Adobe Digital Editions compatibles avec les distributions Linux.

Je vous propose d'utiliser un émulateur intégrant Adobe Digital Editions tel que "Wine" pour lire vos livres numériques.

Notez que Linux n'est pas un système d'exploitation supporté par l'assistance technique de la Fnac, nous ne pourrons donc assurer aucun support pour la solution proposée ci-dessus.

A bientôt sur www.fnac.com

Cordialement,

xxxxx
Assistance Technique

Mail 3 :

Bonjour,

Je ne comprends pas pourquoi vous continuez à me recommander d'utiliser Adobe Digital Editions.
J'ai payé pour avoir un fichier Epub sans DRM lisible partout et je veux un fichier Epub sans DRM lisible partout.

S'il vous est impossible de m'envoyer le produit que j'ai acheté sur votre site, je demande tout simplement à être remboursé.

Cordialement

Réponse SAV 3 :

Monsieur,

La plupart des livres numériques (eBooks) proposés au téléchargement sur Fnac.com sont protégés par DRM. Cette protection est demandée par les éditeurs pour autoriser la distribution.

Comme indiqué dans l'article 7 des conditions générales de téléchargement livre numérique, les achats de contenus numériques sont fermes et définitifs.
Ils ne pourront donc donner lieu à échange, remboursement ou à l’exercice d’un droit de rétractation.

Je suis navré, nous ne pouvons répondre favorablement à votre demande d'annulation de commande.

A bientôt sur www.fnac.com

Cordialement,

xxxxx
Assistance Technique

Mail 4 :

Bonjour,

Vous m'indiquez que la plupart des livres numériques vendus par la FNAC sont protégés par DRM.
Quel est le rapport ? Comme je l'ai indiqué PLUSIEURS fois dans mes communications précédentes, j'ai acheté ce livre numérique JUSTEMENT parce que celui-ci était sans DRM.

C'est ce qui est explicitement annoncé sur le site de la FNAC (voir la copie d'écran ci-jointe).

Quand à l'article 7 de vos conditions, il évoque explicitement la "fourniture de contenu numérique" et justement rien ne m'a été fourni !
J'ai payé 12,99 euros pour un fichier numérique et je n'ai rien pu télécharger parce que le lien de téléchargement ne fonctionne pas.

Alors soit vous me fournissez le fichier Epub sans DRM tel qu'il est décrit sur votre site, soit vous me remboursez.

Merci d'avance.

Réponse SAV 4 :

Monsieur,

Je vous confirme que votre eBook ne contient pas de DRM, cependant, comme indiqué dans notre échange du xxxxx, il n'existe actuellement pas de version des logiciels Kobo Desktop et Adobe Digital Editions (logiciel géré par notre assistance technique) compatibles avec les distributions Linux.

Je vous propose d'utiliser un émulateur intégrant Adobe Digital Edition tel que "Wine" pour lire vos livres numériques (ou le logiciel que vous souhaitez à partir de votre distribution de Linux).

Notez que Linux n'est pas un système d'exploitation supporté par l'assistance technique de la Fnac, nous ne pourrons donc assurer aucun support pour la solution proposée ci-dessus.

Concernant votre demande de mise à disposition, votre eBook est bien disponible au téléchargement à partir du site de notre partenaire Kobo.

Pour le télécharger :
Rendez-vous sur le site www.kobo.fr
Cliquez en haut à droite sur "Se connecter"
Cliquez sur « Vous ne voyez pas vos options de connexions habituelles ? » puis choisir « Mon compte Fnac »
Saisissez l'adresse mail et le mot de passe de votre compte Fnac.com
Cliquez sur "Mon compte" puis sur "Mes Livres"
Cliquez sur les trois points en face ou sous le livre souhaité
Cliquez sur "Télécharger" puis sur "Télécharger le fichier" et ouvrez-le avec Adobe Digital Edition
La lecture du livre peut commencer.

A bientôt sur www.fnac.com

Cordialement,

xxxxx
Assistance Technique


Ah cette fois une information importante est apparue dans ce mail de la FNAC ! Le gars continue à déblatérer au sujet de Wine et que le fichier est téléchargeable sur le site du partenaire Kobo MAIS il ne parle plus de l'obligation d'installer Adobe Digital Editions et de l'associer avec un identifiant Adobe.
Et effectivement quand je vais sur le site Kobo (avec mon login/password du compte FNAC) je parviens finalement à télécharger le fameux fichier Epub.
Victoire !

Allez on va remercier.


Mail 5 :

Bonjour,

Dans un de vos précédents mails vous indiquiez que pour effectuer le téléchargement sur le site Kobo il fallait que : "Adobe Digital Editions (ou Sony Reader pour les liseuses Sony) doit être préalablement installé et associé avec un id adobe".

Dans votre dernier mail vous n'évoquez plus cette obligation. Je suis donc allé sur le site Kobo et j'ai pu télécharger le fichier Epub en suivant vos instructions. Je vous remercie pour votre aide.

Pour information je ne suis nullement obligé d'ouvrir et de lire ce fichier avec Adobe Digital Editions et Wine.
Il existe sous Linux de nombreux lecteurs de fichier Epub tournant nativement (Calibre, Okular, Lucidor, Bookworm, etc).

Cordialement


Donc si on fait un résumé de mon expérience d'achat de livre numérique :

  • Le lien de téléchargement FNAC n'a pas fonctionné (Chrome, Firefox, désactivation de uBlock Origin, rien n'y fait).
  • Il a donc fallu contacter le SAV et envoyer de multiples mails.
  • Le support technique m'a donné des informations fausses, incomplètes ou n'ayant rien à voir avec le sujet.
  • Le tout à pris 4 jours.
  • Mais à la fin j'ai pu récupérer mon fichier. C'est bon à savoir pour ceux qui connaissent le même problème que moi : en dépit de ce que peut dire le SAV, il est possible de télécharger le Epub sans devoir installer le bidule Adobe.

J'ai quand même voulu comparer avec le téléchargement de ce livre numérique via un torrent sur un site bien connu :

  • 17 secondes après avoir cliqué sur le lien torrent j'avais mon fichier Epub.

Alors je ne généralise pas, peut-être que cette mauvaise expérience est spécifique à ce vendeur ou bien peut-être que je n'ai pas eu de chance avec un fichier particulier.
Mais bon ça n'incite pas trop à renouveler.

  • # 7switch

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.

    Personnellement j'achète mes bouquins électroniques chez 7switch : avec mes lectures je n'ai jamais été déçu par leur catalogue, et je n'ai jamais eu de problème de commande chez eux.
    Normalement c'est les mêmes prix que chez les autres vendeurs – les prix éditeurs donc, qui peuvent être délirants à cause des choix des éditeurs, mais c'est un autre débat. Les livres avec DRM sont très clairement signalés.

    D'ailleurs, leur page d'aide à ce sujet indique :

    Nous avons conscience que ces manipulations sont un peu pénibles, cependant, vous ne devriez avoir à les effectuer qu’une seule fois, le plus dur est derrière vous ! Nous nous efforçons de convaincre les éditeurs de préférer le Watermark aux DRM, qui est une protection numérique beaucoup plus légère. Si vous en avez l’occasion n’hésitez pas écrire aux éditeurs pour les encourager à changer leur politique de protection. Sinon, nous vendons aussi beaucoup de titres déjà protégés par Watermark ou sans protection (https://www.7switch.com/fr/list/drmfree/page/1/date), n’hésitez pas à aller jeter un œil :-)

    La connaissance libre : https://zestedesavoir.com

    • [^] # Re: 7switch

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Par curiosité comment ça marche techniquement le watermark ? De la stégano dans l'image de la couverture du livre ?

      • [^] # Re: 7switch

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

        J'ai pas de détails clairs. Les sources trouvées en analyse rapide m'indiquent que c'est « compatible avec n'importe quel lecteur d'epub » et que c'est « plus compliqué à dégager qu'un DRM classique ».

        Comme les epub sont de simples collections de fichiers HTML avec des métadonnées, je suppose qu'il y a :

        • Des données dans les métadonnées et/ou dans les balises HTML.
        • De la stégano, dans l'image et dans le texte, sinon ce serait bidon à faire sauter.

        La connaissance libre : https://zestedesavoir.com

        • [^] # Re: 7switch

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          Un peu de tout ça j'imagine. Les informations d'achat peuvent être insérées de façon visible sur l'image de couverture, dans les métadonnées du bouquin, dans la page de couverture, et de façon plus ou moins cachée par stégano dans les images, par insertions de commentaires dans le HTML, voire d'éléments invisibles tels que des espaces dans le code par exemple, ou encore le remplacement de caractères par des équivalents (genre remplacer un é par un équivalent constitué d'un accent combinant et d'un e non accentué).

          J'imagine que les concepteurs de ces systèmes n'ont pas trop communiqué sur tous les moyens utilisés… :-)

          • [^] # Re: 7switch

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Chez 7switch c’est un commentaire xml inséré à la fin de chaque chapitre comportant le nom, l’adresse émail, le n° de client et la date de la commande. Ces informations n’apparaissent pas lors de la lecture.

            • [^] # Re: 7switch

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

              Je serais surpris que ce soit tout ce qu'ils ajoutent. Il n'est pas dans leur intérêt de tout détailler, d'ailleurs.

              • [^] # Re: 7switch

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

                Comme j'ai le Epub acheté sur le site de la Fnac et aussi le Epub téléchargé via torrent, je vais essayer de regarder les différences entre les deux.

      • [^] # Re: 7switch

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 24 janvier 2018 à 11:59.

        Sur un eBook que j'ai acheté, ça apparait au moins sur la couverture :
        Titre de l'image (image cliquable pour la voir en plus grand)

        Et dans le HTML du ePUB, y'a des trucs comme ça :

        <!-- ANBh5VBfP5kdUWgAFbC9lizFo7gurghT++Ro6WyIM2xaXAxOdd6zYK06DDaIyHH8deuBXWR+wM8UaVl+Rgsh15jisUIKLZtx3YWT6esR+PQ=3419840 -->

        • [^] # Re: 7switch

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          J'ai aussi vu certains livres ou des espaces et autres caractères invisibles sont insérés dans certains paragraphes et cachés via du CSS. J'imagine que c'était une clé quelconque encodée sur une base 8 ou 16.

    • [^] # Re: 7switch

      Posté par  . Évalué à 8.

      Visiblement, ils ont la possibilité de précommander très en avance !

      Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

    • [^] # Re: 7switch

      Posté par  . Évalué à 5.

      Je commande aussi chez eux, et je les recommande à 200% : pas de souci avec le SAV: ils lisent bien les messages envoyés et sont à l'écoute des clients.

    • [^] # Re: 7switch

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

      Pareil. Le problème mentionné ici est spécifique au site de vente de la Fnac. D'une façon générale, Fnac et Kobo sont des acteurs dont il faut se méfier : la Fnac n'est vraiment pas claire sur les conditions de téléchargement ou de verrouillage des livres numériques, et les liseuses Kobo sont connues pour utiliser de prétendues améliorations du format Epub, et pour dégrader le rendu des livres en Epub normal.

      Bref, le mieux à faire est de leur préférer d'autres librairies, comme 7switch en effet. Ou Feedbooks par exemple.

      • [^] # Re: 7switch

        Posté par  . Évalué à 3.

        J'utilise aussi 7switch. Surtout ne jamais acheter de livre numérique sur la FNAC ou Amazon !
        Un libraire numérique comme 7 switch (ou feebooks, ou …):
        * indique clairement la protection sur le livre (Tatouage ou DRM)
        * n'ajoute pas une couche par défaut de DRM comme par exemple la FNAC

        Après, cela ne signifie pas qu'il n'y a que des livre sans DRM sur 7switch. 7switch respecte seulement les demandes de l'éditeur qui lui respecte les demandes de l'auteur ou plutôt de son agent, c'est pourquoi il y a certains livre avec DRM (au détail près des traductions, dans ce cas, la demande de DRM peut venir de l'éditeur et non de l'auteur je pense car c'est lui qui vent les droits pour l'auteur, à vérifier …).

        Il y a quelque temps les Pratchett étaient par exemple avec DRM, maintenant seulement tatouage, la politique de l'éditeur/auteur peut aussi évoluer, rien n'est perdu :) …

        Et pour la question c'est quoi un tatouage, c'est l'ajout d'information (date d'achat, numéro client, nom, …) sur les images (en clair ou non) et dans le code html (commentaires, id avec noms spécifiques, …), ils ne peuvent modifier plus au risque de rendre le livre illisible sur les liseuses…

        • [^] # Re: 7switch

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          L'auteur d'une traduction est techniquement… le traducteur ! Ceci étant dit, la traduction est une œuvre dérivée de l'originale, et ne peut être effectuée sans l'accord de l'auteur ou de ses ayant-droits, accord qui est généralement donné sous conditions.

    • [^] # Re: 7switch

      Posté par  . Évalué à 2.

      Un peu de google:

      Filigrane
      Le filigrane (watermark) est une forme de protection qui peut s’appliquer tant aux formats PDF que EPUB. Il s’agit d’un court texte qui s’affiche sur la page couverture du livre numérique et qui contient généralement un **numéro de licence, la date de l’achat et le nom de l’acheteur**. Il demeure visible en permanence par toutes les personnes qui consultent le titre.
      
      Ce mode de protection n’empêche pas l’utilisation du document par une personne autre que son propriétaire. Les éditeurs qui en font le choix misent sur la bonne foi des lecteurs et sur un partage responsable des livres achetés : il s’agit ainsi d’une forme de dissuasion contre le piratage basée sur le sens éthique des consommateurs. Grâce aux informations de licence du filigrane, qui se trouvent également dans certaines parties invisibles au client pour en empêcher le retrait, il est possible de retracer l’origine d’un livre qui aurait été illégalement partagé.
      

      cf: http://propulsion.demarque.com/pour-mieux-comprendre-les-protections-de-livres-numeriques/

      Cette solution est quand même plus sympa qu'un DRM. Même si le mec est un peu motiver, il peu toujours retiré le watermark(sauf si elle sont multiple, stéganographie, insertion de coquille ?).

      • [^] # Re: 7switch

        Posté par  . Évalué à 4.

        Et du coup, ça se passe comment en pratique ?

        Si je commande un bouquin avec watermark, et qu'il se retrouve à trainer sur du P2P, on va me condamner pour non-sécurisation de mon disque dur ? Ou alors ça suffit pour dissuader la plupart des gens, du coup il y a rien de plus ?

        • [^] # Re: 7switch

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          Plutôt pour recel de contrefaçon je pense.

        • [^] # Re: 7switch

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.

          C'est vrai que c'est à la fois mieux qu'un DRM, mais à la fois très critiquable car si une copie numérique se retrouve dans la nature, il n'y a qu'un pas pour l'éditeur pour supposer que c'est nous le "coupable" (sinon à quoi servirait ce watermark).

          Alors autant je peux comprendre ce type de mesure pour des choses vraiment importantes, genre en rapport avec des secrets défense, ou même des secrets d'entreprises, je sais pas. Mais là, c'est juste un livre dont il est question. Le genre de trucs qu'on trimballe en général un peu partout, et qu'on peut oublier sur un banc. Alors certes, on fera plus gaffe à une liseuse électronique, mais l'idée est là: on parle d'un livre, un des trucs censés faire part de notre culture de base, etc., pas de secrets d'états. Y a 1000 façons de s'emparer des livres numériques de quelqu'un sans qu'il s'en rende compte et on va pas s'amuser à chiffrer sa bibliothèque numérique (déjà parce qu'on a pas l'habitude de surprotéger ses livres; je connais personne qui met ses livres physique dans une armoire fermée à clé… sauf peut-être la BNF pour des livres anciens et précieux, je sais pas! Aussi parce que j'espère que c'est pas ce que les éditeurs s'attendent à ce qu'on fasse et j'aimerais pas vivre dans ce monde).

          Le second truc que je vois être impliqué dans ces watermarks est que les livres numériques ne doivent absolument pas être prêtés (en l'occurrence prêter == faire une copie pour un ami, la famille, etc.). Ou alors faut être 100% sûr que la personne à qui on les prête va pas s'amuser à le reprêter derrière. Ou tout simplement, même si on est sûr que la personne est 100% de confiance, c'est tout de même un ordi de plus dont les données peuvent se retrouver contrefaites (on n'a pas que des amis libristes et paranos! Y en a qui peuvent utiliser même Windows, les pauvres!). Et plus le lien avec nous s'affaiblit, plus le risque que ça se retrouve vraiment public dans la nature est grand. Et on revient au problème précédent: on se retrouve soudain "coupable" de contrefaçon.

          Pour moi, ce serait acceptable seulement si le tarif descend vraiment, et pas seulement moitié prix comme dans l'exemple de ce journal. Si le livre se retrouve à 1 ou 2 €, ok. Disons que c'est du livre personne unique. Mais là, un livre à 13€ où on se retrouve craindre de le donner à lire à son meilleur pote parce qu'on en perdrait le contrôle et qu'il y a un risque légal, je trouve cela abusé.
          Au moins avec les livres papiers, on achète, puis ensuite on peut se le passer entre amis, famille, etc. (certes on l'a plus après, mais souvent on s'en fiche; le plaisir de partager est plus sympa que celui de garder à tout prix un objet physique à prendre la poussière dans une bibliothèque, et qu'on relira sûrement jamais dans la plupart des cas).

          Film d'animation libre en CC by-sa/Art Libre, fait avec GIMP et autre logiciels libres: ZeMarmot [ http://film.zemarmot.net ]

          • [^] # Re: 7switch

            Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 25 janvier 2018 à 11:45.

            (certes on l'a plus après

            Ça reste à prouver: les photocopieuses et les scanners ça existe :)
            D'un autre côté, je doute que des gens s'amusent à photocopier un livre complet, ou alors ça doit être plus que marginal.

            Pour le reste, tu parles de risque légal, mais je doute que la loi interdise de donner ou revendre des livres, même numériques?

            • [^] # Re: 7switch

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

              Sans doute pas, mais après tu n'es plus sensé posséder ce que tu viens de céder.

            • [^] # Re: 7switch

              Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10. Dernière modification le 25 janvier 2018 à 14:00.

              Ça reste à prouver: les photocopieuses et les scanners ça existe :)

              Certes. Mais photocopier une centaine de page ou plus (selon la taille du livre), ça risque de te coûter aussi cher ou presque que le livre acheté dans le commerce, sans pour autant avoir un beau livre.
              Disons que les tarifs de la photocopie grand public et de l'impression professionnelle sont sans comparaison.

              Mais oui sinon ça se fait, notamment pour les livres plus chers (livres techniques par exemple) et avec des services de photocopie très bon marché où ça reste quand même moins cher (si ton temps a moins de valeur que les quelques euros de gagné).

              Pour le reste, tu parles de risque légal, mais je doute que la loi interdise de donner ou revendre des livres, même numériques?

              La loi ne te l'interdit pas. C'est le contrat qui te lit avec l'éditeur qui peut te l'interdire (et qui de plus en plus le fait), ce qu'on appelle la licence en général en informatique.
              Sur les pages de couverture de livre (papier), tu as en général toujours l'interdiction d'imprimer de nos jours. Mais je suis surpris (et dégoûté) que je vois aussi parfois des interdictions même de prêter ou donner un livre! Oui même sur les livres papier, ça arrive!

              Allons donc voir les termes d'usage du service de Kobo qui est cité dans ce journal (hormis le titre, les gras sont de moi):

              2. Digital Content.
              All literary works on the Service (each, “Digital Content”) are the exclusive property of the publisher or its licensors and are protected by copyright and other intellectual property laws. The download of, and access to any Digital Content is available only to Customers and is intended only for such Customers’ personal and non-commercial use. Any other use of Digital Content downloaded or accessed from the Service is strictly prohibited. Customers may not modify, transmit, publish, participate in the transfer or sale of, reproduce, create derivative works from, distribute, perform, display, or in any way exploit, any of the content of any Digital Content, in whole or in part. By downloading or otherwise accessing Digital Content from the Service, the Customer hereby acknowledges and agrees to these terms.

              En gros, les livres sont uniquement pour les clients et l'usage commercial est interdit ("non-commercial use"), donc la revente. Au cas, où on voudrait faire le malin et dire qu'on revend sans marge et donc qu'y a pas d'usage "commercial", ils enfoncent le clou en indiquant explicitement qu'on ne peut transférer ou vendre un livre numérique ("Customers may not […] participate in the transfer or sale"). Tu remarques d'ailleurs le "participate in", qui est bien large pour dire que quel que soit ton rôle dans une vente, tu es en infraction avec la licence du service (pour éviter les ruses du genre "ah mais c'est le vendeur qui a fait un truc illégal en vendant, moi en tant qu'acheteur, j'ai rien à me reprocher!"… ben non!).

              Ensuite techniquement, c'est simple. Même si on te l'autorisait, comment fait-on changer le watermark pour porter le nom du nouveau proprio? Autant pour nous (preuve qu'on ne l'a pas fait contrefaire) que pour le nouvel acheteur (preuve qu'il l'a bien payé)? À part si le service d'achat a aussi un service de "passage" d'ebooks… qu'il ferait d'ailleurs sûrement payer.

              Au final, je rappelle que dès qu'on rentre dans le monde numérique, il n'y a plus de propriété! Quand on parle de "donner" ou "revendre", c'est un abus de langage (que j'emploie moi aussi allègrement) parce qu'on est tellement habitué aux objets matériels. Nous sommes entièrement dans le domaine de la "propriété intellectuelle", qui en l'occurrence est très mal nommée (et ce pourquoi beaucoup ne veulent plus qu'on emploie ce terme, probablement à raison). C'est essentiellement du droit d'auteur. On n'est jamais propriétaire d'un livre numérique, ce qui reviendrait à dire qu'on pourrait faire n'importe quoi avec. De même qu'on n'est jamais propriétaire d'un logiciel non plus! On nous accorde un droit dessus (droit de le lire, de l'exécuter, éventuellement d'en faire des copies et de passer les copies à d'autres, etc.). La licence donc.
              Il fut un temps où pour le logiciel, la frontière était floutée, car — comme on associait le logiciel à un élément physique (des disquettes, plus tard CD ou DVD), la licence autorisait expressément la revente de celle-ci, d'où la floraison de nombreuses boutiques de jeux d'occasion notamment. De nos jours, ce n'est plus le cas, il n'y a plus d'objet physique et la plupart du temps, les licences de logiciels sont à personne unique. Il peut y avoir des variantes (un certain nombre de poste, etc.) mais globalement y a plus de droit à la "revente" (de licence). D'ailleurs de plus en plus, les licences sont à durée limitée aussi (abonnement), ce qui renforce davantage l'éloignement du modèle "propriété d'objet".

              Notons qu'en fait, même les livres papiers, c'est en fait un mix de propriété matérielle classique et de droit d'auteur. La seule raison où pendant des siècles, les éditeurs n'ont pas tenté d'interdire leur revente, c'est justement à cause du côté matériel qui rend cela difficile (de la même façon que pour les logiciels avec CD d'époque). Mais comme je l'explique plus haut, de nos jours, ils commencent à essayer d'interdire des choses même pour les licences de livres papier.

              Enfin je veux revenir à la loi.

              Pour le reste, tu parles de risque légal, mais je doute que la loi interdise de donner ou revendre des livres, même numériques?

              La loi ne te l'interdit pas.

              Je disais qu'elle n'interdit pas. C'est pas tout à fait vrai. Par défaut en fait, dans le domaine du droit d'auteur, c'est même l'inverse: elle interdit tout. Tu ne peux rien faire avec une œuvre de l'esprit sans un accord explicite de l'auteur ou ses ayants-droit. Par contre, elle n'interdit presque rien aux ayants-droit en matière de ce qu'eux peuvent donner comme droit ("presque"; il y a des choses qu'on ne peut donner, par exemple ses droits moraux en France). C'est là ce que je voulais dire plus haut quand je disais que la loi n'interdit pas à donner ou revendre [une licence] de livre numérique. En fait la phrase complète est: elle ne l'interdit pas si les ayants-droit t'ont explicitement donné le droit de le faire. Comme en général, ces derniers ne donnent pas ce droit explicitement (et même au contraire interdisent explicitement, comme l'exemple de Kobo plus haut, ce qui n'était pas nécessaire en France par exemple, mais au moins a le mérite d'être doublement clair), ben dans ce sens, si, la loi te l'interdit.
              Ma réponse précédente était donc un grossier raccourci pour dire que "possiblement la loi ne te l'interdit pas si l'ayant droit est d'accord".

              Film d'animation libre en CC by-sa/Art Libre, fait avec GIMP et autre logiciels libres: ZeMarmot [ http://film.zemarmot.net ]

              • [^] # Re: 7switch

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

                Sur les pages de couverture de livre (papier), tu as en général toujours l'interdiction d'imprimer de nos jours.

                En effet, c'est presque toujours écrit, presque toujours avec une énorme erreur qui est carrément mentionnée dans le petit extrait de loi. Chaque fois que j'ai vu ce genre de restriction, ça disait quelque chose comme ça :

                La loi autorisant seulement d'une part, les courtes citations […] et d'autre part, les copies à usage privée du copiste […] toute reproduction, totale ou partielle, de cet ouvrage, est strictement interdite.

                En clair : on vous rappelle que vous avez le droit de copier seulement dans telles conditions (qui ne se réduisent pas à l'ensemble vide, j'ai vérifié), par conséquent toute copie est interdite. Ben les gars qui avez rédigé ces conneries, je crois qu'il faudrait penser à changer votre cerveau, s'il est encore sous garantie, parce que votre coprocesseur logique a manifestement un gros défaut de fonctionnement.

              • [^] # Re: 7switch

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                Si le prêt, le don ou la revente d'occasion peuvent légalement être interdites, il faut tout de même distinguer deux choses :

                • le caractère potentiellement injuste ou illégitime d'une interdiction, même légale, qui peut justifier de passer outre celle-ci : par exemple, de nombreuses personnes considèrent comme illégitime l'interdiction de transmettre son patrimoine immatériel à ses héritiers, et j'en dirais autant de l'application de DRM empêchant la copie privée tout en percevant un bénéfice issu de la perception de la redevant pour copie privée ;
                • le risque effectif : le prêt ou la session d'un livre ne pourra être détectée que si le destinataire diffuse celui-ci assez largement, et il n'y a donc aucun risque si celui-ci est une personne fiable, c'est à dire respectant une consigne de ne pas redistribuer ledit bouquin.
                • [^] # Re: 7switch

                  Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

                  Oui ensuite tout est possible. La loi est rarement binaire et "évidente", car si c'était le cas, personne ferait de procès (puisqu'on en saurait le verdict avant que ça commence).

                  Donc il y a peut-être moyen d'aller à l'encontre certaines dérives du droit d'auteur actuel, et on ne le saura que lorsque quelqu'un aura tenté d'aller en justice et surtout gagnera. Avant cela, ce ne sont que spéculations, aux risques de chacun (donc "conseiller" sur ce type de base n'est pas forcément approprié).

                  Quant au caractère injuste, oui tu prêches un converti. D'autant plus injuste que les prix actuels ont été basés sur des dizaines d'années de "floutage" entre la propriété matérielle et le droit d'auteur classiques. De nos jours, ils essaient de garder les mêmes prix en enlevant le côté matériel et en ne gardant que les restrictions du droit d'auteur (celui de base sans licence, c'est à dire n'autorisant à rien). Et comme les gens ont été habitués à ce flou sémantique, ils ne se rendent pas compte qu'ils se font… "floués" pour le coup!

                  Franchement à l'heure actuelle, on gagne un peu en confort de lecture et en place (ce qui n'est pas rien! Encore que ça dépend des personnes; perso je préfère les livres format poche à des liseuses), mais on perd énormément sur tous les autres plans (financier, échange et relations humaines, droits sur le "produit" qui s'est transformé en "service", "patrimoine" en effet, don et diffusion d'œuvres de son vivant, etc.) avec le livre numérique. À chacun de voir si ça les vaut selon ses propres critères.

                  Film d'animation libre en CC by-sa/Art Libre, fait avec GIMP et autre logiciels libres: ZeMarmot [ http://film.zemarmot.net ]

                  • [^] # Re: 7switch

                    Posté par  . Évalué à 0.

                    on gagne un peu en confort de lecture

                    Hum… pour de la lecture d'agrément, je préfère 100 fois le papier. Pourquoi? L'odeur des vieux bouquin, je l'apprécie, le toucher du papier aussi. Et surtout, surtout: un livre, j'ai pas besoin d'éclairage électrique.
                    Je sais pas pour les liseuses, mais sur PC portable ou normal, il est difficile de se passer de lumière électrique (déjà, parce que l'écran lui-même en émets). Alors qu'un livre papier, je peux très bien le lire juste au coin du feu ou à la bougie.

                    Mais pour de la littérature technique par contre, je préfère le numérique: pas de CTRL+F ni de grep, sur le papier.

                    • [^] # Re: 7switch

                      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

                      Une liseuse digne de ce nom utilise du papier électronique, et se lit donc exactement comme un papier (avec un contraste généralement un peu moins bon, cela dit). C'es infiniment plus agréable en terme de confort de lecture qu'un écran.

                      Et en prime, tu as souvent un rétroéclairage intégré désactivable, pour les cas ou c'est utile.

                      La connaissance libre : https://zestedesavoir.com

                      • [^] # Re: 7switch

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3. Dernière modification le 26 janvier 2018 à 12:04.

                        Pas un rétro-éclairage, mais un éclairage frontal. La différence est subtile, mais c'est un peu plus agréable que si c'était rétro-éclairé. Ce n'est pas pour rien qu'un tas de modèle de liseuses ont le mot “frontlight” dans leur nom.

              • [^] # Extinction du droit d'auteur

                Posté par  . Évalué à 4.

                Notons qu'en fait, même les livres papiers, c'est en fait un mix de propriété matérielle classique et de droit d'auteur. La seule raison où pendant des siècles, les éditeurs n'ont pas tenté d'interdire leur revente, c'est justement à cause du côté matériel qui rend cela difficile (de la même façon que pour les logiciels avec CD d'époque). Mais comme je l'explique plus haut, de nos jours, ils commencent à essayer d'interdire des choses même pour les licences de livres papier.

                Juste un point : la vente d'un support matériel éteint les droits patrimoniaux sur ce support selon la loi française. Autrement dit : une fois que tu l'as vendu, tu ne peux plus interdire la revente. Nada. Que dalle. C'est la loi. C'est pas parce que c'est physiquement difficile que c'est pas fait : c'est parce que c'est légalement interdit.

                Si c'était juste une question de "physiquement difficile", on n'aurait ni bouquinistes, ni Gibert Joseph, ni petites échoppes à vinyles où dénicher des pépites plus âgées que moi : il n'est pas légalement difficile de faire fermer ces boutiques.

                Si le prêt, le don ou la revente d'occasion peuvent légalement être interdites

                Ils ne peuvent pas.

                Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

                • [^] # Re: Extinction du droit d'auteur

                  Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2. Dernière modification le 26 janvier 2018 à 14:00.

                  Intéressant, merci!
                  Y a une référence de loi à lire sur ça STP? :-)

                  P.S.: ceci dit, j'ai vraiment vu des textes interdisant de prêter un livre sur des pages de couverture. Mais à la réflexion, je crois que c'était lorsque je vivais en Nouvelle Zélande surtout. Je me demande si j'en ai revu en France notamment. En tous cas, j'en trouve pas dans ma biblio (mais qui n'est pas très grosse); là je vois que la sempiternelle interdiction de photocopier.

                  Film d'animation libre en CC by-sa/Art Libre, fait avec GIMP et autre logiciels libres: ZeMarmot [ http://film.zemarmot.net ]

                • [^] # Re: Extinction du droit d'auteur

                  Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

                  P.P.S:

                  Si le prêt, le don ou la revente d'occasion peuvent légalement être interdites

                  Ils ne peuvent pas.

                  Ils peuvent interdire pour des produits entièrement numériques (logiciels, livres numériques… ce qui est le sujet de base de la discussion pour rappel, pas les œuvres avec support matériel qui n'étaient qu'une aparté), on est tout de même d'accord là-dessus? Ou alors faut développer, et on veut des références.

                  Parce qu'autant pour l'histoire du support physique, je conviens aisément pas bien connaître parce que j'ai rarement focalisé mes lectures légales sur ce point (et comme dit dans mon précédent commentaire, j'apprécierais un lien ou une référence de texte de loi pour compléter mes connaissances donc!)… autant pour les œuvres immatérielles, jusqu'à preuve du contraire, on se trouve 100% dans les droits d'auteur classiques, et là les ayants-droit peuvent vraiment en faire à leur tête. Déjà comme je disais plus haut, même en fait parler de "prêt", "don" et "revente" sont des abus de langage et en fait ne peuvent pas bien s'appliquer à des livres numériques qui ne sont pas des objets. On n'est jamais "propriétaire" d'un livre numérique. On nous a simplement accordé des droits sur une copie de l'œuvre, lesquels peuvent être plus ou moins étendus. C'est pas du tout pareil (usage, reproduction éventuelle, le transfert du droit pourrait permettre prêt/don/vente, etc.).

                  En plus c'est la norme de nos jours d'interdire "prêt", "don" et "revente" comme je l'ai montré par ex dans les termes d'usage de Kobo. Il me semble que les logiciels propriétaires qui sont entièrement achetables par licence + téléchargement interdisent aussi souvent le transfert de licence (j'en utilise plus depuis longtemps, mais par exemple, je me souviens par exemple de quelqu'un qui disait qu'une clé Steam ne peut plus être donnée une fois qu'elle a été utilisée; on ne peut la donner qu'à l'achat tant qu'on n'en a pas fait usage; quelqu'un utilisant Steam pour confirmer?).

                  En gros, dans le domaine du numérique, c'est entièrement au choix des ayants-droit de décider des droits accordés pour l'usage de l'œuvre (cela peut inclure le transfert de licence — c'est ce qu'on fait avec le Logiciel et l'Art Libres) et force est de constater que le choix des ayants-droits classiques interdisent en général un peu tout.

                  Ensuite je veux bien avoir tort (ça serait bien sur un tel sujet! On serait tous contents ici!), mais malheureusement j'en doute. Et si c'est le cas, faudra vraiment là encore de sérieuses références de texte de loi qui feraient une exception particulière du livre numérique par rapport au droit d'auteur général par exemple.

                  Film d'animation libre en CC by-sa/Art Libre, fait avec GIMP et autre logiciels libres: ZeMarmot [ http://film.zemarmot.net ]

                  • [^] # Re: Extinction du droit d'auteur

                    Posté par  . Évalué à -5.

                    Même dans le cas de supports matériels je crois savoir que l'auteur garde des droits et le propriétaire a des devoirs vis-à-vis de l'auteur (repentir d'un côté, conservation en bon état de l'autre).

                    Mais on s'écarte du sujet, ça vaut surtout pour des œuvres d'art (un livre est la plupart du temps une reproduction).

            • [^] # Re: 7switch

              Posté par  . Évalué à 2.

              D'un autre côté, je doute que des gens s'amusent à photocopier un livre complet, ou alors ça doit être plus que marginal.

              Je me souviens que dans le magasin de photocopies devant ma fac, il y avait ce genre d'affiches placardées partout par ci par là :

              photocopillage

              C'est sans doute que ça existait, mais ça m'a toujours laissé songeur : le temps passé et le prix de reviens de la copie d'un livre me semble prohibitifs (mais pour certains bouquins que je squattais à la BU pendant ma thèse, ça aurait pu valoir le coût, jamais le temps). Et puis ce qui m'a toujours amusé c'est un peu comme si The Pirate Bay t'affichait un bandeau te disant "Le torrent tue les séries (et les chatons)"…

              • [^] # Re: 7switch

                Posté par  . Évalué à 2.

                Mais est-ce que ce n'est pas juste une question de paranoïa? Je me souviens de ce truc, on le retrouvais pas loin des zones à photocopieuses au lycées et collègue, mais j'ai pas souvenir d'avoir vu une oeuvre photocopiée de manière conséquente (terme tout ce qu'il y a de relatif, bien sûr).

              • [^] # Re: 7switch

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

                Ha, le photocopillage. Très amusant, dans la mesure où la loi garantit justement que l'auteur ou ses ayant-droits n'ont pas le droit d'interdire la copie à usage privée du copiste, d'autant qu'on paie pour cela ! Donc en pratique, ce genre de truc devrait surtout être collé sur certaines parties de l'anatomie de ceux qui les ont conçus.

                • [^] # Re: 7switch

                  Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

                  En fait, le photocopillage désigne justement les cas où l'on sort de la copie à usage privé. Par exemple, photocopier un truc pour le distribuer à toute une classe.

                  La connaissance libre : https://zestedesavoir.com

                  • [^] # Re: 7switch

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

                    Exercer l'exception pédagogique, en somme. Même remarque, l'exercice de ce prétendu pillage est garanti par la loi, et l'autocollant peut toujours être collé sur le séant de son inventeur.

                    • [^] # Re: 7switch

                      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.

                      J'ai vu passer des exemples très éloignés de ce qui est réellement prévu dans l'exception pédagogique. C'était même assez fréquent dans mon collège/lycée, mais ça c'était les années 90. Je ne connais pas la situation actuelle.

                      La connaissance libre : https://zestedesavoir.com

  • # Bookeenstrore

    Posté par  . Évalué à 6.

    Tout comme 7switch, Bookeenstore vend ses livres numériques sans DRM avec juste un "watermarking".

    J'ai acheté chez ces 2 fournisseurs sous linux sans problème et je n'ai jamais rien vu sur mes couvertures ou sur les pages de mes livres donc j'en ai déduit que le marquage devait juste apparaître dans le code source des livres.

    Après vérification ton livre est bien disponible chez ces 2 fournisseurs donc tu sauras où te fournir la prochaine fois :-)

  • # réponse dans leur premier email

    Posté par  . Évalué à 5.

    Dans leur premier émail ils indiquent clairement que tu peux le télécharger sur le site Kobo.fr :

    Dans le cas où il ne vous serait pas possible d’accéder au lien de téléchargement depuis notre site, je vous invite à télécharger votre livre depuis le site de notre partenaire Kobo.

    Pourquoi ne pas l'avoir fait directement, au lieu d'insister ?

    "Télécharger avec ADE" veut sans doute dire qu'il faut utiliser Adobe Digital Edition.

    Après, je suis d'accord que ça gagnerait à être plus simple. C'est aussi pour cette raison que mes ePub sans DRM je les achète chez epagine ou bragelonne. J'avais offert un epub à ma femme, et elle avait galéré aussi pour le télécharger sur le site de la fnac (elle utilise windows pourtant), il me semble que ça avait aussi atterri chez Kobo du coup, après quelques temps passé à comprendre comment ça fonctionne.

    « Le pouvoir des Tripodes dépendait de la résignation des hommes à l'esclavage. » -- John Christopher

    • [^] # Re: réponse dans leur premier email

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Dans leur premier émail ils indiquent clairement que tu peux le télécharger sur le site Kobo.fr. Pourquoi ne pas l'avoir fait directement, au lieu d'insister ?

      Parce qu'ils disaient explicitement que pour que ça marche il fallait préalablement installer le truc Adobe et associer l'ID. Je ne pouvais pas me douter que ce prérequis était en fait bidon.

      • [^] # Re: réponse dans leur premier email

        Posté par  . Évalué à 3.

        Tu as mal lu, ou lu ce que tu voulais comprendre. À ta décharge, leur phrase n'était pas très claire.

        La partie "Adobe Digital Editions (ou Sony Reader pour les liseuses Sony) doit être préalablement installé et associé avec un id adobe" c'est très probablement pour que le lien fonctionne depuis le navigateur. Comme le "apt:" dans certaines url pour installer des applications sur un système ubuntu. Si c'est pas installé, ça indique une erreur.

        « Le pouvoir des Tripodes dépendait de la résignation des hommes à l'esclavage. » -- John Christopher

  • # #metoo

    Posté par  . Évalué à 6. Dernière modification le 24 janvier 2018 à 13:43.

    J'ai eu aussi ce genre de problème sur fnac.com : lien manquant pour télécharger le livre (oui, manquant, pas seulement dysfonctionnant !).
    En revanche, je n'ai pas réussi à contacter l'assistance (tu as eu beaucoup de chance !).
    En googlant un peu j'avais fini par comprendre que je trouverais le lien sur le site de Kobo. Soit.

    La moralité : acheter un e-book en passant par fnac.com semble très risqué. De toute façon, si j'ai bien compris, ce n'est qu'une façon indirecte d'acheter chez Kobo.

    En ce qui concerne ADE, le logiciel fonctionne en effet très bien sous wine, mais
    - pas la dernière version d'ADE, j'ai cru comprendre, donc la dernière version du DRM est incompatible avec Linux (si on souhaite lire sur le PC) ;
    - et l'USB pour envoyer sur la liseuse ne marche pas, il me semble aussi.

  • # Moi aussi

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

    Je compatis,

    Je lis numériquement depuis la sortie au Canada de la Kobo Touch (fin aout 2011 pour moi). C'est quasiment exclusif chez moi (je ne lis que 3 ou 4 livres papier venant de ma médiathèque municipale pour une cinquantaine de livres numériques par an)

    J'ai vraiment essayer d'acheter le maximum de livres sans DRM, de ne jamais dépendre du cloud de tel ou tel gros compte (Amazon / Fnac / Kobo).

    J'ai acheté chez Immateriel, Feedbooks, Bragelonne et dernièrement chez 7switch. Mais tout n'est pas trouvable sans DRM très loin de là.

    Je lis pas mal en VO et là c'est encore pire, je fini par acheter les livres chez Amazon.com et faire toute une série de bidouilles à la fois chiantes à mourir et fortement illégale pour au final retrouver un vrai epub à mettre sur ma Kobo. Je n'ai même plus honte :(.

    Bref j'ai gagné de la place, mais je perd un temps de dingue avec toutes ces bidouilles à la con (pour mes livres et ceux de ma femme) pour garde mes livres chez moi sur mon NAS et pas sur leur cloud à la noix.

  • # E-Pagine

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

  • # Revendre ses livres numériques 7switch

    Posté par  . Évalué à 3.

    Le web avec ses pubs et pop-up m'ayant formaté le cerveau pour ne pas voir les gros cadres qui clignotent, je viens de me rendre compte que je n'avais pas vu le gros bouton "Vendre" qui apparaît sur la page des livres numériques de ma bibliothèque 7switch !

    Sous le bouton 2 options sont proposées :
    - "Vendre depuis un réseau social" avec en dessous un gros bouton G+
    - "Vendre en partageant ce lien" avec un lien du type https://www.7switch.com/fr/ebook/série de chiffres/from/nom de compte

    N'ayant ni testé, ni creusé le sujet je suppose que je peux passer le lien a une personne qui réclamera le livre sur son compte et que le livre sera ensuite retiré du mien. Par contre dans ce cas j'ai aucune idée de comment est géré le tatouage …

  • # Quelle liseuse conseillez-vous ?

    Posté par  . Évalué à 2.

    Bonjour,
    J'ai lu avec intérêt tous les commentaires. Je me demande quelle liseuse les personnes qui ont commenté utilise ou conseil ?

    Et pourquoi vous-même n'utilisez pas de liseuse et préférez lire les livres numérique sous linux.

    Je projette d'acheter une liseuse et en regardant un peu sur le net je me rends compte que l'achat de livres numériques, le partage, le stockage peuvent parfois être compliqués.

    Je sais que le sujet ici n'est pas vraiment les liseuses donc si cela pose un problème, vous pouvez supprimer mon message.

    Merci d'avance

    • [^] # Re: Quelle liseuse conseillez-vous ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Personnellement, j'ai utilisé une Bookeen Cybook Orizon, que j'ai remplacée quelques années plus tard par une Bookeen Cybook Odyssey. Celle-ci est finalement tombée en panne il y a quelques mois, et j'utilise désormais une PocketBook Touch HD, vendue en France sous le nom de Tea Touch HD.

      Concernant l'acquisition de livres numériques, c'est simple, je fuis comme la peste tout ce qui ressemble à des mesures techniques de privation ou à un quelconque verrouillage. Cela élimine Amazon, ainsi que la Fnac qui ont des pratiques assez contraignantes, comme vu dans ce journal. Je limite mes achats aux livres non verrouillés, sur 7switch ou Feedbooks, et je récupère également gratuitement des livres du domaine public ou sous licence libre.

      • [^] # Re: Quelle liseuse conseillez-vous ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        Est-ce qu'il existe des liseuses pour BD ? J'imagine que cela ressemble plus à une tablette pour avoir la couleur de bonne qualité et un éclairage fin.

        Parce que le volume des BD est encore plus important que celui des livres.

        "La première sécurité est la liberté"

        • [^] # Re: Quelle liseuse conseillez-vous ?

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3. Dernière modification le 30 janvier 2018 à 16:20.

          Les mangas passent correctement sur ma Kobo HD. « Correctement » seulement parce que l'affichage n'est pas ultra rapide (à cause de la gestion des niveaux de gris, je suppose) et un peu petit : si le manga a des dessins fins, on y perds pas mal ; s'il a des textes écrits petits, c'est difficilement lisible (ou alors il faut jouer avec le zoom, et là c'est galère, en particulier à cause de la lenteur d'affichage). Pour du « gag manga » c'est très suffisant, mais y lire quelque chose comme « Bonne nuit Punpun ! » serait franchement dommage.

          Le plus gros problème vient des éditeurs eux-mêmes : certains sont (étaient ?) incapables de fournir un fichier utilisable (à base de zoom forcé à 100 %, de chapitres mélangés, etc).

          Par contre la BD, j'ai essayé, j'ai abandonné. Il faudrait une liseuse couleur format BD, ce qui à ma connaissance n'existe pas, ou alors à des tarifs délirants.

          La connaissance libre : https://zestedesavoir.com

        • [^] # Re: Quelle liseuse conseillez-vous ?

          Posté par  . Évalué à 2.

          Pour tout ce qui est BD, Comics, Mangas, etc… Les dégradés de gris sont très bien gérés et la lecture d'une page sensée être en couleur reste agréable. Mais la liseuse reste pas idéale à cause de la lenteur de raffraichissement.

          Personellement, j'ai donc fait le choix de partir sur une tablette android classique pour ça, et de réserver la liseuse aux livres.

    • [^] # Re: Quelle liseuse conseillez-vous ?

      Posté par  . Évalué à 2.

      J'ai une kobo Aura.
      C'est pas complètement ouvert mais ça va.
      Y'a une astuce pour ne pas avoir à s'enregistrer chez dobee.
      Ça se connecte en mass-storage et on peut mettre de epub.
      Il y a des source de firmware qui traine quelque part.
      Seul petit regrès part rapport à ma précédent, qui a cassé, pas de prise jack pour écouter de la musique en lisant.
      À part ça, je conseille.

    • [^] # Re: Quelle liseuse conseillez-vous ?

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 1.

      Bonjour,
      Pour ma part je n'utilise pas de liseuse mais une tablette classique (android) qui me permet aussi d'écouter de la musique et du web.
      En achetant chez e-pagine je n'ai pas de manipulation à faire pour lire directement avec fbreader ou autre.
      J'utilise aussi mon ordi/tablette Linux http://www.evistore.fr/smartpad.html quand je suis en déplacement pro.

    • [^] # Re: Quelle liseuse conseillez-vous ?

      Posté par  . Évalué à 1.

      Pour ma part j'ai débuté avec la Kobo Mini. On me l'a malheureusement volé dans le métro, et comme elle n'est plus du tout vendue je suis ensuite passée chez Booken.
      Cybook Muse Frontlight, qui vient de tomber en panne.
      J'hésite actuellement sur le modèle pour le remplacer.

      Sinon, la plupart de mes livres m'on été fournis par les copains.

    • [^] # Re: Quelle liseuse conseillez-vous ?

      Posté par  . Évalué à 2.

      Ayant cassé successivement les écrans de ma PocketBook Touch Lux 2, puis celui de sa remplaçante, une Cybook Muse Frontlight, je ne peux que chaudement recommander la liseuse Carrefour NoLim 2017, avec sa coque intégrée en silicone !

      Les spécifications (informatiques) sont, de nos jours, de toute façon assez similaires quelle que soit la marque (et puis NoLim c'est fabriqué par Bookeen) et les tarifs ne sont pas très éloignés (si on compte le prix de la liseuse + celui d'un étui, la NoLim est en fait plutôt compétititve).

      PS : au passage, on parle assez peu du problème de la solidité des écrans des liseuses, qui ne résistent pas aux centième de ce qu'on peut faire subir à n'importe quel smartphone…

  • # refroidi

    Posté par  . Évalué à 3.

    C'est exactement en perspective de ces désagréments que je n'achète pas de produit culturel digitaux.

    Merci aussi à ceux qui ont commenté pour faire part de leurs bonnes expériences.

    • [^] # Re: refroidi

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      À mon avis, s'il y a bel et bien un problème, il n'est pas besoin d'y répondre de façon aussi extrême que pas un refus complet. Après tout, c'est pareil pour le papier, vous n'iriez pas acheter un bouquin imprimé sur du papier toilette. Eh bien, en numérique, il suffit de ne pas acheter de bouquins verrouillés et de boycotter les mauvais vendeurs, et on est tranquille, sûr que ce qu'on achète est vraiment durable.

      • [^] # Re: refroidi

        Posté par  . Évalué à 2.

        Le problème bien souvent avec le numérique est qu'il faut des heures de recherche pour savoir si oui ou non le truc est correct. Et il n'est pas garanti de trouver.
        Donc souvent on achète, puis on se rend compte que c'est naze.

        J'achète très souvent sur Amazon pour cette raison (et aussi parce que c'est hyper pratique, et tarifs souvent meilleurs) : si le produit est mauvais, 3 clics et j'ai un mois pour le larguer dans un bureau de poste. Et je poste l'inévitable commentaire décrivant le(s) problème(s) (à la suite de quoi parfois le vendeur/fabricant me propose de « d'améliorer mon expérience » avec produit gratuit, assistance perso, etc. Bref, prêt à me sucer jusqu'aux couilles pour ne surtout pas avoir une mauvaise évaluation argumentée).

  • # Téléchargement depuis Amazon

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

    Hello,
    J'arrive après la bataille, mais moi je n'ai pas (encore) de soucis à télécharger les livres que j’achetais sur Amazon (pour ma Kindle) sur ma machine, et le faire passer dans un Kobo ou un autre Kindle…
    L'option est dans le bas fond des option Kindle sur le site Amazon…
    Tu devrais peut être jeter un œil pour voir si ça permet de faire ce que tu veux…

  • # leslibraires.fr

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

    Bon, j'arrive aussi après la bataille, mais dans la liste "autres sites pour acheter des livres numériques", je rajoute leslibraires, souvent mentionné chez Aldus

    En plus de pouvoir commander des livres (papier) chez leur réseau de libraires, ils proposent aussi les ebooks, en mentionnant clairement les DRM:
    https://www.leslibraires.fr/livre/13239603-artemis-andy-weir-bragelonne

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