Journal Le département de la défense US s'appuie sur SGI et Linux !

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6
nov.
2014

Article

Un supercomputer petaflops est en cours de mise au point par SGI pour le département de la défense US. Ce sera l'un des 10 ordinateurs les plus puissants au mondE.

Linux a été choisi, ce qui n'est pas une surprise, mise à part que l'OS ne sera pas américain.

Architecture Haswell, processeurs Xeon : la bête aura une puissance de calcul maximale de 4,5 petaflops.

  • # OS pas américain

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 1. Dernière modification le 06 novembre 2014 à 12:28.

    Un OS n'a pas de nationalité.

    Et encore moins quand c'est une distribution de multiples projets qui ont encore moins de nationalité.

    • [^] # Re: OS pas américain

      Posté par  . Évalué à 2.

      A moins qu'il mentionne l'entreprise qui a remporté le contrat? Mais c'est une multinationale…

      ⚓ À g'Auch TOUTE! http://afdgauch.online.fr

    • [^] # Re: OS pas américain

      Posté par  . Évalué à 6.

      Windows a la nationalité américaine.
      Les chinois sont en train de développer leur version d'Ubuntu bridé (=> haha jeu de mot pourri ^ ^ ).
      Donc si, il existe des OS nationaux (qui peuvent être utilisé dans d'autres pays) c'est juste une aberration humaine de plus.

    • [^] # Re: OS pas américain

      Posté par  . Évalué à 10.

      Un OS n'a pas de nationalité.

      On peut considérer qu'il a la même nationalité que l'institution qui a la possibilité d'introduire une backdoor dans les binaires distribué. A fortiori quand le système fera tourner des services critiques.

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      • [^] # Re: OS pas américain

        Posté par  . Évalué à 5.

        Il y a fort à parier que la plupart des OS auront donc de multiple nationalités ;-)

      • [^] # Re: OS pas américain

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

        Les backdoors ont bien plus de chance de trainer dans l'upstream d'un des multiples composants de ladite distrubtion. C'est pas comme si des failles openssl n'avaient pas trainées pendant des années sans que quelqu'un s'en rende compte.

        • [^] # Re: OS pas américain

          Posté par  . Évalué à 3.

          Si une boite introduit une backdoor quelque part, il y a 100% de chance que cette backdoor soit introduite.
          Dur à battre…

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          • [^] # Re: OS pas américain

            Posté par  . Évalué à -1.

            Si la boite ne veut pas introduire de backdoor, il sera bien plus difficile d'en ajouter une qu'en envoyant un patch a un projet ouvert avec la backdoor cachee dedans.

            Ah oui marrant, ca marche dans les 2 sens les theories fumeuses…

            • [^] # Re: OS pas américain

              Posté par  . Évalué à -1. Dernière modification le 11 novembre 2014 à 01:22.

              T'es plus con qu'avant les foins toi non ?

              La dépêche :

              Linux a été choisi, ce qui n'est pas une surprise, mise à part que l'OS ne sera pas américain.

              Psychofox :

              Un OS n'a pas de nationalité.

              Moi :

              On peut considérer qu'il a la même nationalité que l'institution qui a la possibilité d'introduire une backdoor dans les binaires distribué.

              Psychofox :

              Les backdoors ont bien plus de chance de trainer dans l'upstream d'un des multiples composants de ladite distrubtion. C'est pas comme si des failles openssl n'avaient pas trainées pendant des années sans que quelqu'un s'en rende compte.

              What???? On s'en fout, c'est hors sujet.

              Bref. Si moi je suis un éditeur russe très lié au gouvernement qui fait un système d'exploitation, les américains seraient peu avisés de se fournir chez moi. Pas à cause des putains de problèmes upstream, mais parce que je fais CE QUE JE VEUX. Alors oui, si je veux pas leur faire de mal, je n'en fais pas, et il y a toujours les problème upstream. Mais ON S'EN FOUS, C'EST HORS SUJET.

              Please do not feed the trolls

    • [^] # Re: OS pas américain

      Posté par  . Évalué à 8. Dernière modification le 06 novembre 2014 à 14:46.

      Un OS non, mais la société qui édite une distribution basée sur un OS oui.

      Et si ce que Samuel nous a indiqué dans un autre journal est vrai, il semblerait qu'au niveau des structures importantes en termes économiques ou administratifs, seules les distributions linux proposant des certifications pour des conditions matérielles et logicielles spécifiques sont aptes à prétendre se faire une place chez eux.

      Redhat est une société tamponnée USA et SuSe une société tamponnée Deutschland.

      Connaissant la nature habituelle des journaux du sieur Pajilewski, il y a fort à parier que c'est la société teutonne qui a
      remporté le marché. Du coup il est légitime de se poser la question des avantages que peut voir le DoD dans une distribution telle que SuSe pour supplanter la suprématie d'une distribution bien de chez eux.

      A moins que le tamponnage USA de SGI leur ait suffit.

      D'ailleurs si tu as des infos à ce sujet Samuel, merci de faire tourner.

      • [^] # Re: OS pas américain

        Posté par  . Évalué à 5.

        Il s'agit bien de la société teutonne british (Micro Focus) qui l'a emporté, mais c'est plus par rapport au partenariat quasi exclusif avec SGI

      • [^] # Re: OS pas américain

        Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 06 novembre 2014 à 16:19.

        Du coup il est légitime de se poser la question des avantages que peut voir le DoD dans une distribution telle que SuSe pour supplanter la suprématie d'une distribution bien de chez eux.

        D'après l'article, il s'agit d'un choix d'OS pour un super-ordinateur. Il me semble que SUSE a toujours eu une longueur d'avance dans ce segment sur son concurrent.

        Quand à la "nationalité" de SUSE, c'était quand même une filiale de Novell depuis 2003 (Utah), puis de The Attachmant Group en 2011 (Texas), et bientôt Micro Focus International (UK). Mais il est vrai que la distrib est principalement élaborée à Nuremberg.

        • [^] # Re: OS pas américain

          Posté par  . Évalué à 2.

          D'après l'article, il s'agit d'un choix d'OS pour un super-ordinateur. Il me semble que SUSE a toujours eu une longueur d'avance dans ce segment sur son concurrent.

          Pas vraiment, non. RHEL est très souvent utilisée comme base pour des variantes HPC (Scientific Linux, mais aussi des distribs maisons de chez Bull, etc.).

          • [^] # Re: OS pas américain

            Posté par  . Évalué à 3.

            SGI propose les deux mais pousse plutot a l'adoption de SLES que de RHEL.

  • # Les américains sont souvent les plus malins.

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    Ben quoi ? Franchement, la quasi-totalité plupart des super ordinateurs tournent grâce à Linux, non ? Il doit bien avoir une raison.
    Et puis, quel département de la défense suffisamment idiot confierait ses données à un OS NSA compliant ? Qu'un tel service utilise un ensemble logiciel dont le code est consultable et hackable, semble justifié.

    « Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes. »

    • [^] # Re: Les américains sont souvent les plus malins.

      Posté par  . Évalué à 2.

      Hum, l'agence à trois lettre qu'on ne peut nommer et qui fait partie du DoD commissionne des machines spécifiques, pour des applications spécifiques, et très souvent avec des OS spécifiques. De plus, s'il y a certes des rivalités entre départements au sein du DoD, globalement si une certaine agence décidait d'aller voir le code source de leur(s) OS, ou le contenu de certaines données, elle n'aurait qu'à demander (ou presque).

  • # Le département de la défense US s'appuie sur SGI et Linux !

    Posté par  . Évalué à 1.

    alors franchement vu ce que l'on peut imaginer qu'ils vont en faire, moi je dit non.
    J'ai pas particulièrement envie que ce projet serve à réaliser les atrocités que l'on peut attendre de ce genre d'organisation.

    C'est bête et naïf comme raisonnement… bref … réjouissons nous : /

    • [^] # Re: Le département de la défense US s'appuie sur SGI et Linux !

      Posté par  . Évalué à 5.

      Oui c'est assez naïf, car de toute manière, les vraies machines utilisées pour faire exactement ce dont tu as peur ne sont généralement pas l'objet d'une telle publicité. C'est comme les machines du top500 : on parle de clusters « publics », pas de machines qui sont utilisées pour des tâches bien spécifiques (comme par exemple traverser les graphes de réseaux sociaux pour trouver les maychants terroristes).

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